750 grammes
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Mag'cuisine

10 janvier 2011

Plats express pour le dîner

La volaille a l'avantage de cuire très rapidement. Autant en profiter les soirs de semaine lorsque l'on est pressée.

Chic et rapide, le magret de canard, sauce au cassis (ou aux myrtilles)

Poêler le magret de canard à feu vif 2 minutes côté peau. Oter la graisse. Retourner et marquer 2 minutes également la seconde face. Réduire le feu et laisser cuire encore 5 à 6 minutes.

Trancher le magret et réserver sous une feuille de papier aluminium.

Vider la poêle, mais ne pas la rincer. Verser le sang rendu à la découpe dans la poêle, ajouter deux cuillérées de crème crue, une autre de confiture de cassis (ou de myrtilles). Mélanger et réchauffer à feu doux. Servir aussitôt.

Escalope de poulet façon basquaise

Poêler les escalopes sur les deux faces.

Ajouter deux poivrons verts et un oignon émincés. Laisser colorer quelques instants.

Verser une boite de tomates pelées (à défaut de bonnes tomates du jardin). Assaisonner.

Réduire le feu et laisser mijoter à couvert 30 bonnes minutes (les poivrons dovent être bien tendres).

Servir avec un riz blanc.

Magret de canard grillé au poivre vert

Poêler le magret de canard à feu vif 2 minutes côté peau. Oter la graisse. Retourner et marquer 2 minutes également la seconde face. Réduire le feu et laisser cuire encore 5 à 6 minutes.

Le découper en tranches fines et le réserver dans une feuille d'aluminium.

Dans la poêle, gratter les sucs avec le sang rendu à la découpe et déglacer le tout avec de la crème fraiche et des grains de poivre vert.

Laisser chauffer quelques secondes et servir avec le magret et, éventuellement, des mangue sautées.

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1 janvier 2011

Belle et heureuse année 2011

En ce premier jour de l'année,

je vous souhaite à toutes et à tous

une très belle année 2011.

En regardant de plus près les publications de ce blog en 5 années d'existence, je me rend compte que les recettes y sont de moins en moins nombreuses... Mais suffisantes en 2010 pour en retenir 12. A la manière du calendrier Pirelli, voici le calendrier gourmand de Mag'cuisine !

janvier : les tartes Tatin normandes

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février : le Paris-Brest

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mars : le velouté de feuilles de bette

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avril : les guimauves

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mai : la tartelette aux fraises, compotée de rhubarbe et espuma de basilic

 

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juin : la tartine gourmande du dimanche soir

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juillet : le fraisier

 

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août : les crémets d'Angers

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septembre : le risotto de Saint-Jacques

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octobre : les minis-cannelés bordelais

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novembre : le cuissot de sanglier aux fruits rouges

 

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décembre : les verrines de crème de foie gras, confit de figues et crème de balsamique à la figue

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24 décembre 2010

Joyeux Noël !

Juste un petit mot pour vous souhaiter un bon réveillon et un excellent Noël !

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En manque d'inspiration pour vos menus de fêtes ? Consultez le dossier spécial Noël ici !

20 décembre 2010

Un petit rafraichissement ?

La neige tombe, certes. Mais avec les agapes des fêtes de fin d'année, un petit rafraichissement peut être le bienvenu. Surtout à la fin du repas.

Voici un sorbet de mangue très rapide et très facile à réaliser. Il fait appel à une poudre magique d'Alsa "Ma glace maison aux fruits", qui donne un sorbet bien moelleux. On le prépare au moins 6 heures à l'avance et on peut le conserver quelques jours sans problème. Une autre méthode, complètement naturelle (déjà proposée ici), est envisageable mais elle nécessite de préparer le sorbet quasiment à la dernière minute (une heure, c'est l'idéal) et durcit ensuite.

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Sorbet à la mangue minute

- 500g de mangue (pelée, dénoyautée)

- 1 sachet "ma glace maison aux fruits" d'Alsa

Peler la mangue. La dénoyauter. La couper en dés.

Déposer les fruits dans le bol du blender ou dans un saladier.

Ajouter le contenu du sachet.

Mixer au blender ou avec un pied-mixeur pendant au moins 3 minutes pour incorporer de l'air et obtenir une mousse fine et onctueuse.

Verser le mélange dans une boite en plastique . La fermer et la laisser prendre au congélateur (-18°) pendant au moins 6h.

NB : cette préparation ne permet pas d'utiliser des fruits congelés et se conserve en théorie 12 mois. Pour ma part, je trouve que le sorbet à la mangue, au bout d'un mois, devient spongieux. Mieux vaut le consommer dans les jours qui suivent la réalisation.

8 décembre 2010

Le gibier passe à la casserole !

La saison de la chasse a commencé et, avec elle, le plaisir de déguster du gibier. Seulement, voilà, quand on est famille de chasseurs, on a tendance à toujours faire les mêmes recettes et à s'en lasser bien vite ! Il y a quelques années, on nous avait offert un énorme cuissot de sanglier et, avec un morceau, j'avais régalé une dizaine d'amis de cette recette venue tout droit de mon imagination et des trésors que me réservait mon placard ! Hasard des circonstances : à l'époque, un couple de restaurateurs parisiens nous avait également offert un bocal de fruits rouges au naturel de leur jardin . Et voici comment était né ce cuissot de sanglier aux fruits rouges. Une merveille...

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Cuissot de sanglier aux fruits rouges

Préparation : 1 h + 2 jours de marinade
Cuisson : 2h30 (variable selon la viande)

Pour 8/10 personnes :

- 1 cuissot de sanglier de 2,5 kg

- 250 g de lard fumé

- 5 bonnes cuillères à soupe de fruits rouges

- 75 g de farine

- 75 cl de vin rouge

- 30 cl de vinaigre de vin

- 3 carottes

- 2 échalotes

- 1 oignon

- 1 gousse d'ail

- 3 clous de girofle

- un bouquet garni (thym, laurier)

- huile (3 cuillères à soupe + 3 cuillères à soupe)

- beurre (50 g + 75 g)

- sel, poivre

Prenez un cuissot de sanglier fraichement tué et laissez le rancir, enveloppé dans un torchon, 48 h dans une pièce fraîche (une cave par exemple). Cette étape est inutile si vous achetez le sanglier chez le boucher car il est déjà ranci.

Deux jours ont passé : place à la marinade.

Emincez les carottes, les échalotes et l'oignon.

Faites chauffer 3 cuillères à soupe d'huile dans une cocotte en fonte et mettez-y les légumes.

Laissez les fondre tranquillement puis ajoutez la gousse d'ail épluchée, les clous de girofle et le bouquet garni.

Arrosez avec le vinaigre et le vin et laissez cuire à couvert une demi-heure.

Laissez refroidir cette marinade.

Ajoutez le cuissot dans la cocotte en prenant soin de bien l'enduire de marinade.

Laissez le mariner 48 h en le retournant de temps en temps.

48 h plus tard... Il est temps de passer aux fourneaux !

Egouttez le cuissot et coupez-le en gros cubes (comme un boeuf bourguignon, quoi !).

Préchauffez votre four à 220°C .

Videz la marinade dans un saladier et ajoutez de la matière grasse (huile + beurre) dans la cocotte en fonte.

Faites-y revenir les morceaux de sanglier ainsi que le lard coupé en petits lardons.

Procédez en plusieurs fois si votre cocotte n'est pas assez large en remettant au besoin de la matière grasse.

Pour la sauce à présent, videz la cocotte et faites fondre de nouveau environ 75 g de beurre.

Ajoutez la farine. Grattez les sucs avec une spatule en bois.

Quand le roux est blond, ajoutez le vin de la marinade par petites louches, en remuant bien.

Quand vous avez obtenu une sauce assez épaisse, ajoutez la viande et le reste de la marinade (légumes et aromates).

Glissez la cocotte au four et laissez cuire à couvert 1 h30 à 2 h minimum en vérifiant régulièrement la cuisson de la viande (celle d'un jeune sanglier cuit plus vite que celle d'un vieux) et en arrosant la viande avec la sauce.

Si vous souhaitez déguster ce cuissot dès à présent :

Poursuivez la cuisson jusqu'à ce que la viande soit tendre.

Sortez les morceaux de viande de la cocotte afin de récupérer la sauce que vous prendrez soin de filtrer.

Versez cette sauce dans une saucière et ajoutez-y les fruits rouges. Rectifiez l'assaisonnement.

Servez sans attendre le cuissot et sa sauce.

Si vous avez préparé le cuissot la veille (ce que je vous conseille vu que c'est bien meilleur réchauffé) :

Sortez la cocotte du four et laissez tout tel quel.

Le lendemain, avant le repas, sortez les morceaux de viande afin de récupérer la sauce que vous prendrez soin de filtrer.

Gardez un peu de liquide et tous les légumes de la marinade pour réchauffer la viande.

Versez la sauce dans une casserole.

Remettez la viande dans la cocotte et repassez-la au four (si elle n'est pas assez cuite) ou sur le feu (s'il faut juste la réchauffer).

Au moment de servir, réchauffez la sauce, ajoutez-y les fruits rouges. Rectifiez l'assaisonnement.

Servez le cuissot et sa sauce.

S'accompagne à merveille d'un gratin aux deux pommes ou de spatzle. 

Que boire ? Un vin rouge corsé aux saveurs de fruits rouges. Le must : un Merlot

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1 décembre 2010

Un pot-au-feu, ça vous tente ?

Au coeur de l'hiver, quand le gros pull ne suffit plus à nous réchauffer, un seul remède : un bon pot-au-feu ! Le bouillon fumant nous enveloppe de chaleur, la viande tendre et parfumée enchante nos papilles. Et, à la cocotte-minute, rien de plus rapide. On prépare le plat la veille, on le réchauffe le lendemain après avoir ôté le gras à l'aide d'une écumoire. Un régal !

En évoquant la cocotte-minute, les puristes bondissent peut-être. D'une part, parce que le pot-au-feu se prépare normalement en deux temps. D'abord la confection du bouillon d'accueil puis du pot-au-feu lui-même, c'est-à-dire la cuisson de la viande et des légumes dans ce premier bouillon. Ce qui n'est pas ce qu'on fait de plus rapide ! D'autre part, parce que le pot-au-feu doit "sourire", ce qui signifie que l'eau ne bout pas mais frémit. Difficile à respecter à la cocotte-minute ! Enfin, parce que selon les livres anciens, on démarre la cuisson de la viande à chaud (une histoire de cuisson par concentration des saveurs opposée à celle par extraction remise en cause dans le Traité élementaire de cuisine d'Hervé This), ce qui est peu envisageable avec la cocotte-minute. Mais comme tout le monde s'accorde à dire qu'on peut aussi la démarrer à froid, ce qui donne un bouillon plus limpide et plus goûteux, nous voilà sauver !

La cocotte-minute est donc très pratique pour réaliser un pot-au-feu en deux temps, trois mouvements !

Quels morceaux choisir ?

Pour réaliser ce plat, le choix de la viande est primordial. Panacher les morceaux gélatineux, entrelardés et maigres est indispensable pour obtenir un bouillon parfumé.

Parmi la viande gélatineuse, on préfère la queue, la joue, le gîte, le gîte arrière, le jumeau de macreuse ou d'épaule.

Pour les morceaux entrelardés, on opte pour le plat de côtes, le tendron ou le flanchet.

Quant à la viande maigre, on choisit entre le paleron (encore appelé macreuse à braiser), la veine grasse, la griffe délaissé ou la bavette maigre.

La ronde des légumes

Les légumes ne sont pas oubliés pour autant. Carottes, poireaux, navets, mais aussi panais ou rutabagas..., on se laisse attendrir par cette ribambelle joyeuse qui n'attend que notre fourchette pour être écrasées avec un morceau de beurre salée, comme dans notre enfance.

L'art de le déguster

Ce qui est appréciable dans le pot-au-feu, c'est qu'on le mange de multiples façons. Tel quel, on parsème la viande de fleur de sel et on l'accompagne de cornichons et de petits oignons blancs, de moutarde, des carottes de la cuisson et de pommes de terre vapeur.

On sert le reste de viande tiède, en salade, coupée en dés, avec des pommes de terre et un oignon rouge émincés. Ou encore en tranches, réchauffée dans une sauce tomate bien relevée, avec des coquillettes.

On réalise une terrine de boeuf en gelée (avec la viande effilochée et les carottes en dés) ou un hachis Parmentier (avec le reste de viande moulinée, revenue avec un oignon, et une purée de pommes de terre, le tout cuit au four pendant 15 minutes).

Le bouillon, un plat à lui tout seul

On le déguste nature, avec une poignée de vermicelle ou "à la frapouille" (comme on l'appelle parfois en Lorraine, c'est-à-dire avec un oeuf battu).

Au préalable, on prend soin de le filtrer pour enlever les impuretés et le rendre plus limpide. On retire d'abord la viande, les légumes et les aromates avec une écumoire puis on passe le bouillon dans un chinois recouvert d'un torchon propre.

Une autre méthode consiste à clarifier le bouillon avec un blanc d'oeuf. Pour cela, on retire la viande et les légumes, on y jette un blanc d'oeuf (pour 2 litres de bouillon) battu en neige, on laisse frémir quelques minutes puis on tamise. Ainsi traité, le bouillon devient "consommé". Seul bémol, il perd du goût.

Le bouillon sert aussi à cuire le boeuf ficelle, à confectionner la soupe à l'oignon et entre dans la composition de sauces.

Prévenante, on le conserve donc au congélateur dans des bacs à glaçons et différents récipients en plastique (de 25cl à 50cl). Attention à ne pas trop les remplir, car, en congelant, le volume augmente et les contenants éclatent !

Vous l'aurez compris, quand on prépare un pot-au-feu, mieux vaut prévoir large dans les quantités !

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Pot-au-feu

- 500g de gîte-gîte ou jumeau de macreuse

- 500g de plat de côtes ou de tendon ou de flanchet

- 400g de veine grasse ou de paleron

- 1 joue de boeuf parée

- 1 queue de boeuf coupée en morceaux et dégorgée à l'eau fraiche

- 8 carottes

- 4 navets

- 2 blancs de poireaux

- un bouquet garni : 1 petit bouquet de persil, 2 feuilles de laurier, 2 brindilles de thym, 1 petite branche de céleri, le tout ficelé dans le vert des poireaux

- 2 oignons piqués de 3 clous de girofle

- du gros sel, du poivre

Dans la cocotte-minute, mettre 2 litres d'eau et la viande à tempéraure ambainte.

Porter à ébullition. Ecumer.

Ajouter les légumes épluchés, le bouquet garni, le sel, le poivre.

Fermer la cocotte-minute et porter à ébullition. Dès que la vapeur s'échappe, baisser le feu et laisser cuire à frémissements 50 minutes.

Laisser refroidir et dégraisser à l'aide d'une écumoire.

Au moment du repas, réchauffer puis égoutter la viande. La servir avec des cornichons, de la fleur de sel, de la moutarde, les légumes et des pommes de terre cuites, à part, à l'eau salée ou à la vapeur.

Servir au préalable ou au cours d'un autre repas, le bouillon tel quel, épaissi avec du vermicelle ou clarifié.

22 novembre 2010

Vire et la Basse-Normandie à l'honneur

Comme je vous l'annonçais jeudi dernier, ce week-end, je participais au Salon du Blog Culinaire de Soissons, organisé pour la 3ème année consécutive, dans les cuisines du lycée hôtelier de Soissons par Chef Damien de 750g, avec la participation de Benoît Molin, un homme très abordable malgré sa notoriété (ça c'est chouette !), et plusieurs partenaires qui nous ont offerts des ateliers très intéressants et des dégustations très gourmandes.

J'ai ainsi particulièrement apprécié la séance dégustation de vins d'Alsace animée par Odile Pontillo, sommelière et formatrice aux métiers du vin entre autres, qui ne s'embarrasse pas de mots pompeux pour parler de ce qu'elle aime. Bien que j'ai l'habitude de boire du vin d'Alsace (un mari alsaco-lorrain ça aide !), j'ai eu l'impression de ne rien connaître du tout. Drôle et pédagogue, elle m'a appris plein de trucs sur l'art de déguster un vin. Merci à elle !

J'ai vraiment regretté de ne pas avoir pu assister à un atelier Bord Bia par le beau (mais jeune !) Donal Shekan car leurs produits étaient exquis : huîtres, moules, saumon fumé, boeuf et agneau de grande qualité. Peut-être l'année prochaine...

Contente d'avoir fait la connaissance de Davy et Marjorie, attachés de presse au sein de l'agence Thomas Marko et Associés pour le lapin de France. Je mets enfin un nom à celui qui m'envoie autant d'emails !

J'ai aussi découvert des pistaches délicieuses qui portent d'ailleurs bien leur nom : Wonderful Pistachios.

Eric Riethler, chef de cuisine représentant la marque Lesieur, m'a rempli mes sacs de produits que je ne manquerai pas de cuisiner : l'huile au sésame grillé a l'air pas mal du tout ! Merci à lui.

Pas l'occasion non plus de participer aux ateliers Milk Factory, très axés sur l'édition de livre, ni à ceux d'Isabelle Rozenbraun, photographe. Dommage ! L'année prochaine, je m'inscrirai vite avant que tout soit complet !

Qaunt à ma démo, j'y ai pris beaucoup de plaisir et plus encore au moment de la dégustation quand j'ai vu les visages ravis. C'est très agréable et le meilleur compliment qu'on puisse me faire. Je remercie encore l'élève qui me secondait, il a été plus qu'à la hauteur. Sans lui, j'aurais appréhendais ce moment alors que là, je me suis appuyée sur sa connaissance des lieux, du matériel... et tout s'est bien déroulé. D'ailleurs, tous les élèves ont été étonnants de dévotion pour nous autres. Attentifs, à notre service avec le sourire depuis l'aube jusqu'à très tard dans la nuit, ils ont été vraiment supers. Chapeau à eux !

Un excellent week-end donc qui m'a permis de revoir celles et ceux que je connaissais déjà "en vrai" et de faire la connaissance d'autres bloggeurs. Un vrai moment de partage, de convivialité et de gourmandise. Merci à Damien, aux chefs et à toute l'équipe pour cette initiative.

Pour poursuivre un peu l'hsitoire de ce week-end, d'autres bloggeurs racontent le Salon ici.

Et ma recette alors ? Vous le savez peut-être, bas-normande de naissance, j'ai un certain penchant pour la cuisine de ma région. Et c'est tout naturellement que j'ai choisi de présenter lors de ce salon un plat qui ferait la part belle aux produits locaux et, qui plus, artisanaux :

- l'andouille de Vire, fabriquée entièrement à la main à partir de l'estomac, de l’intestin grêle et du gros intestin de porc,

- le camembert avec AOC, préparé avec du lait cru de la région et moulé à la louche (à lire les excellents articles de Marie-Claire Frédéric au sujet des camemberts, ici, et ),

- et les pommes, des reinettes élevées au grand air bas-normand !

Merci à M. Asselot, la laiterie Réaux et à mes parents de m'avoir gentiment offert ces produits.

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tartes Tatin normandes : andouille de Vire, pommes et camembert de Normandie

Pour 4 personnes :

- de la pâte brisée maison réalisée avec 200g de farine, 100g de beurre demi-sel, 1 oeuf

- 2/3 pommes rustiques type clochard, cox, reinette

- 1/2 camembert de Normandie au lait cru

- 12 tranches (de 5 mm d’épaisseur) d’andouille de Vire

- 40g de sucre

- 20g de beurre demi-sel de Normandie

- 60g de crème fraiche de Normandie

- du 4 baies concassé

- 150g d’un mélange de jeunes pousses d’épinard, de laitue…

- cerfeuil, ciboulette

- 1 cs de vinaigre de cidre

- 3 cs d’huile de noisette

- Sel, poivre

Réaliser la pâte brisée en sablant d’abord la farine et le beurre. Ajouter l'oeuf battu. Mélanger sans trop pétrir. Si nécessaire, incoporer un peu d'eau froide. Laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur.

Eplucher, évider et couper les pommes en 4.

Couper le demi camembert en 8 parts.

Retirer la peau de l’andouille et la tailler en rondelles d’environ 5 mm d’épaisseur (si ce n’est déjà fait).

Etaler la pâte brisée et la découper en 4 ronds à l’aide d’un emporte-pièce de 12 cm de diamètre.

Faire chauffer le sucre dans une poêle à fond épais  jusqu’à obtention d’un caramel.

Réchauffer la crème au micro-ondes ou sur feu doux.

Lorsqu’il atteint la couleur brune, décuire le caramel hors du feu en incorporant, petit à petit, le beurre.

Ajouter la crème chaude et bien mélanger avec une cuillère en bois. Poivrer.

Badigeonner 4 moules antiadhésifs de 10 cm de diamètre de caramel aux 4 baies.

Préchauffer le four à 200°.

Répartir, en les intercalant, les quartiers de pomme caramélisés et le camembert.

Disposer les rondelles d’andouille dessus.

Napper éventuellement de caramel aux 4 baies, puis recouvrir de pâte brisée.

Enfourner pour 15/20 minutes à four chaud (200°).

Pendant ce temps, passer la salade très rapidement sous l’eau. Essorer.

Préparer la vinaigrette : dissoudre le sel dans le vinaigre. Incorporer l’huile en fouettant, puis poivrer.

Au moment de servir, mélanger dans un saladier les jeunes pousses, le cerfeuil et la ciboulette. Assaisonner avec la vinaigrette.

Répartir la salade dans les assiettes.

Démouler les tartes Tatin et les disposer sur la salade. Décorer avec un peu de caramel aux 4 baies.

Servir aussitôt.

Cette Tatin normande se sert en entrée. Sans andouille, elle peut très bien être dégustée à la place du fromage.

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18 novembre 2010

Direction l'Alsace... en passant par Soissons !

Les premiers frimas d'hiver annoncent les plats mijotés et ça n'est pas pour nous déplaire. Longs à cuire, ils ne nécessitent pourtant aucune attention particulière et nous permettent donc de vaquer à loisir à d'autres occupations. Autre avantage, et pas des moindres, ils sont meilleurs réchauffés et peuvent donc aisément être mitonnés la veille pour le lendemain. Du coup, préparés en grande quantité, nous voilà avec deux repas de prêts !

Alors, on n'hésite plus et on se lance dans le boeuf bourguignon à l'orange, la poule au blanc, le coq au vin, la potée aux lentilles, la blanquette de veau, le sauté de sanglier aux fruits rouges, le boeuf carottes, l'osso bucco aux figues et aux airelles, la daube de boeuf aux fruits rouges ou l'onglet braisé à la bière.

Et pour les plus pressés d'entre nous, pourquoi ne pas se laisser tenter par une choucroute ? C'est super facile à réaliser, très bon (pourvu qu'on ait un excellent charcutier) et, à la cocotte-minute, très vite réalisée.

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Choucroute rapide

pour 4 personnes :

- 800g de choucroute crue

- 400g de palette de porc fumée

- 300g de poitrine de lard fumé

- un saucisson à l'ail à cuire

- 4 saucisses de Francfort ou de Strasbourg

- 4 pommes de terre

- de la couenne de porc ou du saindoux

- 25cl de vin blanc type Riesling

- 25 cl de bouillon de boeuf

- qq baies de genièvre

- sel, poivre

Tapisser le fond de la cocotte de couennes de porc ou faire fondre doucement le saindoux.

Déposer la moitié de la choucroute dessus en formant un lit.

Ajouter le lard, la palette, le saucisson et les baies de genièvre.

Recouvrir avec le reste de choucroute.

Verser le vin et le bouillon de façon à ce qu'il recouvre l'ensemble.

Fermer la cocotte et porter à ébullition.

Dès que la vapeur s'échappe, diminuer le feu et laisser mijoter, à feu doux, entre 30 et 35 mn selon les modèles de cocotte-minute.

Ouvrir la cocotte et ajouter les pommes de eterre pelées et les saucisses.

Refermer et porter à ébullition.

Dès que la vapeur s'échappe, diminuer le feu et laisser cuire 6 mn à feu doux.

Ourvir la cocotte et servir.

 

 

 

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Cette recette, à laquelle j'ai ajouté mon grain de sel, me vient du livre Plaisirs et saveurs, 180 recettes pour une cuisine saine, rapide et goûteuse au quotidien de Seb.

Découvrez aussi choucroute de la mer.

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L'actu du week-end : le 3ème Salon du Blog Culinaire de Soissons

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Pour la première année, je participe à ce rassemblement de bloggeurs organisé par Chef Damien au lycée hôtelier de Soissons où l'on attend plus de 2000 visiteurs.

Pour ma démo, j'ai souhaité mettre en avant ma région natale, à savoir la Basse-Normandie, avec une Tatin normande : andouille, pommes et camembert. Autant dire des produits pure souche. Comme ils m'ont gentiment été offerts, je tiens à remercier :

andouille_asselot_accueil_180  - pour l'andouille, M. Asselot, le meilleur fabricant d'andouille de Vire,

camembert_R_aux_3 - pour le camembert, la laiterie Réaux, l'une des dernières à fabriquer un AOC authentique, un camembert de Normandie au lait cru,

panier_de_pommes__7_ - pour les pommes des  reinettes succulentes , mes parents.

Merci à vous tous ! J'espère que ma recette (que vous retrouverez dès lundi sur ce blog) sera à la hauteur de la qualité de ces produits. Excellent week-end à vous !

9 novembre 2010

Petit plat sans prétention pour dîner en semaine

Voilà, tout est dit dans le titre ! Un soir, à court d'idées pour le petit plat de Monsieur du lendemain midi, voici ce qui est sorti de ma cocotte après une demi-heure à mijoter... J'ai trouvé ça beau, très bon et j'avais envie de vous le faire partager si, un soir, l'inspiration venait à vous manquer...

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Selle d'agneau au blé et aux fèves

pour 4 personnes :

- 7/800g de selle d'agneau

- 2 verres de blé précuit type Ebly*

- 1 verre de fèves surgelées Picard*

- 1 oignon

- 4 verres d'eau

- 1 coupelle de Coeur de bouillon de volaille Maggi*

- qs d'huile d'olive

- poivre

Détailler la selle en cubes.

Eplucher et émincer l'oignon.

Dans une cocotte en fonte, faire dorer l'oignon et la selle dans l'huile d'olive. Poivrer.

Ajouter le blé, le Coeur de bouillon et l'eau.

Laisser mijoter à feu doux une demi-heure.**

Ajouter les fèves et si nécessaire un peu d'eau. Bien mélanger et poursuivre la cuisson (toujours à feu doux) dix minutes.

Déguster.

**Je vous donne la marche à suivre mais, comme je n'ai pas pris de note et que cette recette remonte à quelques semaines, je ne me souviens plus trop bien du temps de cuisson ! Il faut veiller à ce que le blé ne soit pas trop cuit et la viande tendre sous la lame d'un couteau !

*Billet non sponsorisé malgré les apparences !

30 octobre 2010

Un menu tout orange

Vous n'êtes pas sans savoir que demain, c'est Halloween. Mais avez-vous remarqué que cette fête d'origine celtique très populaire en Irlande n'a connu qu'un éphemère succès dans l'Hexagone ?

Lancé en 1997 par France Telecom, Halloween connait un vif succès. Les commerçants prennent le relais l'année d'après : les vitrines se parent de citrouille et de toiles d'araignée, les rayons se remplissent de costumes de sorcières et de squelettes. Mais très rapidement, la fête s'essouffle. Curieusement, à l'heure où la laïcité prend le pas sur la religion, la Toussaint reste plus suivie. Du coup, depuis 4/5 ans, Halloween est devenu très discret.

Qu'à cela ne tienne, les citrouilles et autres courges sont encore de saison. Autant en profiter !

Voici un menu tout orange à préparer avec vos petits diables :

velout__de_carottes_aux_baies_roses_002

velouté de carottes aux baies roses

hachis_potiron_agneau_003

 

hachis de potiron-agneau

le_financier_et_coulis_de_potimaron__2_

financiers à la noisette, coulis de potimarron

Bon week-end de Toussaint !

source : Wikipédia

13 octobre 2010

Un aller Paris-Brest

Quand mon fils de 8 ans m'a demandé il y a quelques semaines si j'étais capable de faire sa pâtisserie préférée, je lui ai répondu que compte-tenu que mes chouquettes lui plaisaient, ça ne devait pas être impossible. Et puis, cela en est restée là. Jusqu'à ce que j'apprenne que nous avions de la visite dimanche dernier. Cette conversation m'est curieusement revenue en tête et, ni une, ni deux, je me suis lancée dans la confection du Paris-Brest !

Non sans mal. La pâte à chou ne voulait pas monter (je n'ai pas compris pourquoi, d'ailleurs...) et j'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de parvenir à un résultat quelque peu satisfaisant. N'empêche qu'à la dégustation, rien à redire ! Enzo m'a déclaré que mon Paris-Brest était meilleur que celui du boulanger (bon, faut dire que dans notre cas, je n'ai pas trop de mal à le battre !). Ce que je ne savais pas, en revanche, c'est que notre invitée, ma belle-mère, adore aussi ce gâteau et y a fait honneur. Je recommencerai !

Paris_Brest__2_

Paris-Brest

Pour 6 persones :

pour la pâte à chou, voir la recette des chouquettes (avec les mêmes proportions)

pour la crème mousseline au praliné :

- 3 jaunes d'oeufs

- 60g de scure en poudre

- 20g de fécule de maïs (Maïzena)

- 250g de lait

- 60g de pralin

- 110g de beurre pommade

Préparer la pâte à chou.

Dresser des cercles de 7 cm de diamètre à l'aide d'une poche à douille lisse sur une tôle pâtissière.

Parsemer d'amandes effilées et d'un peu de pralin.

Faire cuire à four très chaud (250°), d'abord 10 minutes four éteint, puis 15/20 minutes à 160°. Réserver.

Faire chauffer 200g de lait avec la moitié du sucre.

Pendant ce temps, battre les jaunes et le restant de sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter la fécule de maïs et le reste de lait froid. Bien mélanger.

Verser un peu de lait chaud sur les oeufs et bien mélanger.

Reverser le tout dans la casserole et faire cuire à petite ébullition, tout en fouettant, jusqu'à ce que la crème ait de la consistance .

Incorporer le pralin, mélanger.

Laisser refroidir cette crème pâtissière puis la réserver au réfrigérateur au moins 1 heure.

Incorporer le beurre pommade, coupé en morceaux, dans la crème pâtissière tout en fouettant au batteur électrique.

Couper les Paris-Brest en deux et les garnir de crème mousseline à l'aide d'une dpoche à douille cannelée.

Saupoudrer de sucre glace. Servir.

5 octobre 2010

Farandole de gâteaux pour le goûter

Il y a quelques semaines, Sandra et Marie ont lancé un jeu-concours sur un thème qui m'a interpellée :

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Le temps est passé (trop vite) et voici venu le moment où je dois me décider sur ce que je présente. Pas facile quand on est normande ! Gâteau marbré, semoule au lait, riz au lait, gâteau de pain, tartines de confiture de mûre, tarte au fromage blanc, petits bouchons à la ricotta et aux mirabelles (à décliner avec les fruits de saison), gaufres (tiens voilà une recette qui ne figure pas sur le blog: il faut que j'y remédie très vite !), crêpes, chouquettes..., voilà autant de gourmandises que je prépare régulièrement pour mes enfants à l'heure du goûter.

Et puis, reviennent aussi fréquemment des petits gâteaux à l'huile d'olive que je varie au gré des saisons : raisins, pignons de pin, rhubarbe, pommes, poires, orange, pamplemousse, fruits rouges, mirabelles... Tous les moules sont les bienvenus, en version individuelle ou familiale : moules à cake, à madeleines, à muffins, à briochettes...

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Petits gâteaux à l'huile d'olive

- 3 oeufs

- 150 g de sucre en poudre

- 150 g de farine

- 1/2 sachet de levure

- 100g de lait

- 50g d’huile d’olive

- 25g d'amande en poudre

- 15 g de beurre pour le moule

- au choix : dés de poires, de pommes ou de rhubarbe, mirabelles, griottes, framboises, myrtilles (frais ou congelés), raisins blonds et pignons de pin...

- qs d'amandes effilées (facultatif)

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).

Battre les œufs avec le sucre en poudre. Incorporer la poudre d'amande, la farine et la levure et délayer avec le lait et l’huile.

Ajouter les fruits choisis. Bien mélanger.

Beurrer un moule à cake ou des moules individuels et y verser la pâte.

Enfourner 30-40 mn et laisser tiédir 10 mn hors du four avant de démouler.

Sur la photo : gâteaux à l'huile d'olive et aux fruits rouges, à la poire et aux amandes effilées, aux raisins blonds et aux pignons de pin.

24 septembre 2010

Petits feuilletés au dîner

Poireaux, pommes de terre, saumon, noix : voilà des ingrédients de saison qui, avec un peu d'organisation, devrait nous permettre de réaliser un plat complet pour un dîner en semaine ou le week-end. L'avant-veille, on épluche et on cuit les pommes de terre. Et avec une cocotte-minute, ça va encore plus vite (seulement 5 minutes de cuisson). Les poireaux peuvent être préparées la veille. La pâte feuilletée, préparée à l'avance et congelée ou bien achetée toute prête. Le jour J, il ne reste plus qu'à assembler et à cuire 20 minutes.

La photo n'est pas terrible du tout, mais le plat vaut la peine d'être goûté !

feuillet__saumon__poireaux__pommes_de_terre

Feuilletés saumon/poireaux/pommes de terre/noix

pour 4 personnes :

- 2 belles pommes de terre

- 2 beaux poireaux

- 500/600g de saumon cru (4 pavés ou du filet)

- 70g de noix hachées

- 50g de beurre

- 1 gousse d'ail

- 4 cuillérées de crème crue ou fraiche (épaisse)

- 250g de pâte feuilletée

- 1 oeuf

- sel, poivre

Laver et émincer les poireaux. Eplucher la gousse d'ail.

Mettre à suer les poireaux et la gousse d'ail dans 50g de beurre, à la poêle, pendant 10/15 minutes à feu doux. Saler au départ de la cuisson pour ne pas qu'ils attachent. Poivrer. Laisser refroidir.

Pendant la cuisson des poireaux, peler et couper en lamelles les pommes de terre. Les faire cuire dans le panier vapeur de la cocotte minute, 5 minutes à partir de l'ébulliton. Saler légèrement et laisser refroidir.

Dans une assiette, mélanger les noix hachés avec un peu de sel et de poivre.

Détailler le saumon en cubes. Les rouler dans le hachis assaisonné.

Préchauffer le four à 210°.

Découper 4 carrés de 20 cm de côté environ dans la pâte feuilletée.

Au centre de chaque carré, déposer une couche de pommes de terre, puis une cuillérée de poireaux, puis les cubes de saumon pané. Ajouter une cuillérée de crème.

Refermer les carrés en rabattant les angles au centre. Souder et dorer à l'oeuf battu à l'aide d'un pinceau.

Faire cuire pendant 20 minutes et servir.

14 septembre 2010

Pour prolonger l'été...

Entre le travail, les devoirs et le bain des enfants, les débuts de soirée sont souvent vécus à 100 à lh'eure pour la plupart d'entre nous. Alors lorsqu'il s'agit de préparer le dîner et, pour certaines, le déjeuner du lendemain, inutile de dire qu'il faut que ce soit de la cuisine simple et rapide.

Que diriez-vous cette semaine de linguine aux crevettes sautées à l'ail ? C'est un plat que j'apprécie pour les raisons invoquées et parce que ses parfums d'iode et de coriandre ne sont pas sans nous rappeller les vacances. De quoi prolonger agréablement l'été qui laisse peu à peu sa place à l'automne...

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Linguine aux crevettes sautées à l'ail

pour 4 personnes :

- 350/400g de linguine

- 40 belles crevettes roses crues (mais si elles sont cuites, ça n'est pas grave, il faut juste raccourcir le temps dans la poêle pour ne pas les sécher mais seulement les réchauffer)

- 3 cs d'huile d'olive

- 1 gousse d'ail

- 1 bouquet de coriandre (à défaut de persil plat)

- 1 belle noisette de beurre

Faire bouillir une grande casserole d'eau salée (compter 4 litre d'eau et 35/40g de gros sel pour 400g de pâtes).

Y jeter les linguine et laisser cuire le temps indiqué sur le paquet.

Pendant ce temps, rincer et décortiquer les crevettes, au moins la tête (la carapace permet de conserver les saveurs de la crevette à a cuisson - Conserver les carapaces et les têtes pour préparer un consommé pour un autre repas ou un fond que vous congèlerez.)

Eplucher la gousse d'ail.

Laver et émincer la coriandre.

Faire chauffer l'huile dans une sauteuse.

Y faire dorer les crevettes avec l'ail écrasée et la coriandre, 2/3 minutes de chaque côté. Elles sont cuites quand elles deviennent roses et la chair blanche et non plus translucide.

Egoutter les pâtes. Ajouter une noisette de beurre.

Verser les crevettes dessus et servir bien chaud.

2 septembre 2010

Chouette, c'est l'heure du goûter !

En ce premier jour de rentrée scolaire,il est temps de reprendre de bonnes habitudes en préparant des goûters gourmands et équilibrés. Pour mes loulous, ce sera chaussons aux pommes et à la rhubarbe. Et chez vous ?

J'en ai profité pour tester l'ustensile spécial chaussons de Tupperware, le Chausson Party de Tupperware® et la nouvelle pâte Marie "100% naturelle". Pour le premier, si Tupperware a quelques bons produits dans son catalogue, celui-ci n'est d'aucunes utilités et s'avère même pénible : la pâte colle, se déchire. Bref, mieux vaut un emporte-pièce ou un bol !

Pour la pâte, à première vue, c'est-à-dire à la lecture de la liste des ingrédients, cette pâte ressemble à du fait maison : rien que de la farine, du beurre, de l'eau, du vinaigre (ça empêche la pâte de devenir grise) et du sel. Rien que pour ça, on applaudit ! Un bémol pour la pâte brisée cependant : la présence de sucre dont on pourrait se passer surtout si l'on souhaite préparer une tarte salées.

Au goût, la pâte est pas mal mais rien de transcendant non plus.

Verdict : l'intérêt de cette gamme de pâte réside donc dans l'utlisation d'ingrédients naturelles et l'absence d'huile, d'additifs et autres graisses trans habituellement utilisés dans les autres pâtes industrielles. Et pour cette raison, elle a ma préférence. Même si je n'achète que très rarement de la pâte toute prête, je dois avouer que désormaisje n'hésiterai plus à en prendre en dépannage. D'autant qu'à 1,70€ environ la pâte, c'est à peu près le même prix que du fait maison. A quoi bon se casser la tête !

Chaussons pomme-rhubarbe

pour 5 chaussons :

- 230g de pâte feuilletée

- 250g de rhubarbe

- 250g de pomme (une variété rustique de préférence)

- 125g de sucre en poudre

- 1 oeuf

Eplucher les pommes et les tiges de rhubarbe. Les détailler en dés.

Les déposer dans une casserole avec le sucre et réserver, couvert, à température ambiante deux bonnes heures. Le sucre aura alors fondu et un jus se sera formé dans le fond de la casserole.

Faire cuire à petits bouillons une vingtaine de minutes. Laisser refroidir.

Préchauffer le four à 190°.

Etaler la pâte feuilletée sur un plan de travail fariné.

Prélever 5 cercles à l'aide d'un bol ou d'un emporte-pièce de 14 cm de diamètre ou encore du Chausson Party de Tupperware®.

Les placer sur une tôle pâtissière ou une plaque recouverte d'un Silpat®.

Badigeonner le pourtour d'œuf battu.

Déposer une bonne cuillère de compte refroidie au centre des ronds de pâte.

Plier en deux. Souder et dorer à l’œuf.

Cuire à four chaud pendant 20 minutes.

Laisser tiédir avant de déguster.

21 juillet 2010

Cuisine avec les enfants pour journée pluvieuse

Qui n'a jamais craqué pour une guimauve ? Souvenir d'enfance doux et sucré, ce petit cube, commercialisé en France sous la marque Chamallow, spongieux et un peu collant (avouons-le) plaît aujourd'hui aussi bien aux petits qu'aux adultes. Très tendance également, le célèbre petit ourson enrobé d'une fine couche de chocolat fête cette année ses 45 ans.

Les confiseursl'ont compris et, dans leur boutique s'amoncellent, telle une caverne d'Ali Baba, des bocaux remplis de cubes et de lanières de guimauve aux couleurs chatoyantes qu'on s'arrache comme des petits pains. La guimauve s'invite aussi à notre table en version sucrée... ou salée : parfumée à l'ail des ours pour Jean-Luc Germond, au bouillon de crabe ou à l'encre de seiche pour Patrick Jeffroy, à la carotte pour Guy Martin..., elle accompagne alors un poisson ou des crustacés.

guimauves__1_

Mais la guimauve, c'est quoi au juste ? Tout simplement un sirop de sucre, de la gélatine et un arôme (vanille, framboise, violette, citron, menthe...) incorporés à des blancs d'oeufs battus en neige. Une fois la consistance désirée obtenue, il suffit de laisser sécher la pâte de guimauve puis de la découper en cubes roulés ensuite dans un mélange de sucre glace et de fécule de maïs.

Comme moi, vous vous demandez sûrement pourquoi cette douceur s'appele "guimauve", non ? Eh bien, parce qu'à l'origine, on la fabriquait avec un extrait de la racine mucilagineuse de la guimauve officinale. D'où son nom. Ce mucilage remplaçait la gélatine et avait en plus un pouvoir contre les maladies anti-inflammatoires. Bref, on mangeait de la guimauve pour se soigner d'une vilaine toux !

Seulement, vous pouvez oublier ce remède tout de suite, car, à défaut de vous soigner, vous risquez surtout de faire grimper la balance vu le taux de sucre et ça, ce n'est pas top pour la piscine !

En revanche, vu que ce week-end risque d'être orageux et que vous pouvez faire une croix sur la séance bronzette, pourquoi ne vous lanceriez-vous pas dans les guimauves maison avec vos loulous, histoire de les occuper intelligemment ???

J'ai testé une recette hier soir : mes guimauves étaient assez proches des Chamallows, pas mauvaises, fondantes et spongieuses mais peut-être un poil trop sucrées.

Je vous la propose telle quelle et vous indique entre parenthèses les proportions d'une seconde recette, extraite du livre Leçon de cuisine à l'école d'Alain Ducasse - confiserie dont la technique est identique mais le résultat peut-être plus intéressant puisqu'elle comporte beaucoup moins de gélatine.

guimauves__5_

Guimauves

- 2 blancs d'oeuf soit 60g (3 blancs/90g)

- 250g de sucre cristallisé

- 100g d'eau (80g)

- 9 feuilles de gélatine soit 17g (6 feuilles/12g)

- 1 cs de sirop de violette (ou un autre arôme*)

- 50g de sucre glace (fait maison donc sans fécule)

- 40g de fécule de maïs

- 1 pointe de couteau de colorant en poudre

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide, en veillant à bien les séparer.

Dans une casserole, faire un sirop avec le sucre et l'eau jusqu'à ce qu'il atteigne 121°.

Commencer à monter les blancs en neige à vitesse progressive, jusqu'à consistance mousseuse.

Lorsqu'il atteint la bonne température, retirer le sirop du feu et y incoroporer la gélatine bien essorée. Bien mélanger pour la dissoudre.

Verser le sirop sur les blancs pour les serrer tout en continuant à les monter.

Incorporer le sirop et le colorant et continuer à battre les oeufs jusqu'à tiédissement de la masse qui doit être épaisse et volumineuse.

Huiler un moule de 20x20x4cm ou bien un cadre inox (posé sur une plaque alu perforée recouverte d'un Silpat) et le badigeonner du mélange sucre glace -fécule de maïs. Le retourner au dessus d'un plat pour ôter l'excédent qui est conservé pour la finition.

Répartir la préparation dans le moule ou le cadre. Réserver 2 heures au réfrigérateur.

Démouler et découper en ruban ou en cube. Saupoudrer du mélange sucre glace - fécule de maïs à l'aide d'un tamiseur.

Attendre au moins 24 heures pour les déguster, elles n'en seront que meilleures !

Les guimauves se conservent 2 mois à température ambiante, dans un bocal non fermé (car elles ont tendance à s'humidifier).

* N'hésitez pas à varier les arômes : nature, mûre, framboise, fraise, cassis, myrtille, citron, pomme, pistache, violette, pamplemousse, coca, café, abricot, anis, pêche, rose, fruit de la passion, mandarine, réglisse, vanille, menthe, banane, ananas, cerise, coco, lychee, poire, fleur d'oranger...

8 juillet 2010

Dessert aérien pour soirée chaude

Non, non, je n'ai pas abandonné Mag'cuisine mais mon planning a été profondémment bousculé ces dernières semaines et, entre mes journées à l'extérieur, mes soirées sur l'ordi et mes week-ends en escapade, difficile de cuisiner ! Le mois de juillet reste chargé mais je reprends le travail à la maison, ce qui me laisse quand même le loisir de faire vivre, modestement, ce blog !

Pour aujourd'hui, je vous livre la recette d'un dessert que j'apprécie beaucoup (je me demande encore pourquoi je ne l'avais jamais publiée) : le crémet. Léger, doux, frais, c'est un dessert divin, idéal pour les journées chaudes que nous vivons en ce moment.

Cette douceur nous vient du Val de Loire. Mais je devrais dire "ces douceurs" car il existe au moins deux types de crémets: le crémet d'Anjou qui est un mélange de crème fraiche battue en chantilly et de blancs d'oeufs en neige, et le crémet d'Angers, dans lequel on ajoute du fromage blanc. Je ne connais malheureusement pas la différence avec le crémet nantais et, si quelqu'un peut m'informer, je lui en serais reconnaissante !

Les proportions de chaque ingrédient varie beaucoup d'un cuisinier à l'autre. Certains comptent autant de fromage blanc que de crème fraiche (voir notamment la version de Coffe), d'autres moitié moins de crème. Le nombre de blancs d'oeufs diffère aussi. Quant au sucre, il peut être incorporé dans le mélange ou bien être ajouté au moment de la dégsutation. Cette méthode permet d'ailleurs de déguster les crémets en version salée, avec des échalotes émincés et de la ciboulette, à la façon de la cervelle des Canuts.

Je vous livre la recette telle que je la réalise. Elle provient du précieux blog de Marie-Claire.

Avant tout, sachez que ce dessert a besoin de "repos" avant dégustation : 8 à 12h d'égouttage sont nécessaires. Vous aurez également besoin d'un peu de matériel : des faisselles (ces petits pots à trous que je récupère pour ma part lorsque j'achète du fromage en faisselle) et des carrés de gaze (des compresses stériles que vous dépliez).

Bien sûr, il va de soi que le résultat dépend de la qualité de la crème fraiche et du fromage blanc. Oubliez l'allégé, préférez de bons produits fermiers. Voilà, vous savez tout. Bonne préparation !

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Crémets d'Angers

Pour 6 crémets :

- 500g de fromage blanc à 40% de MG

- 250g de crème fraiche bien froide

- 2 blancs d'oeufs (60g)

- 1 pincée de sel

- 50g de sucre en poudre (facultatif)

Bien égoutter le fromage blanc. Le verser dans un saladier. Ajouter le sucre et mélanger.

Fouetter la crème en chantilly bien ferme.

Battre les blancs d'oeuf en neige bien ferme avec la pincée de sel.

Incoporer délicatement les blancs et la chantilly au fromage blanc sucré.

Garnissez d'un carré de gaze chaque faissellle, en le laissant largement dépasser.

A l'aide d'une cuiller, remplir les pots de la préparation. Ne pas hésiter à déborder car, en s'égouttant, le crémet diminue en volume. Refermer le gaze.

Déposer les faisselles dans un plat à rebord et laisser reposer 8 à 12h au réfrigérateur. Vider de temps à autre le plat : les crémets ne doivent pas baigner dns le petit lait.

Au dernier moment, démoulez le crémets. Le retourner dans une assiette et déguster avec, selon les goûts, du sucre en poudre, des fruits rouge entiers ou un coulis.

NB : les crémets se conservent 3 ou 4 jours.

 

cr_met_d_Angers__3_

11 juin 2010

A l'heure de l'apéro

Juin est le mois des barbecues dans le jardin, des buffets salés-sucrés à l'école, au club de sport... Autant dire que nous sommes très sollicités et parfois à cours d'imagination. Je vous propose donc un grand classique des recettes Demarle, le roulé au saumon fumé, épinards et Boursin®.

Très facile à réaliser, ce mets salé se mange sans faim.C'est bien simple, il n'y en a jamais assez !

roul__saumon__pinard

Roulé aux épinards, saumon et Boursin®

- 500g d'épinads hachés surgelés (lpour un roulé bien moelleux, préférer les épinards à la crème de Findus)

- 4 œufs

- 1 pot de 250g de Boursin® ou autre fromage à l’ail et aux fines herbes

- 200 g de saumon fumé ou de truite fumée

Décongeler les épinards à température ambiante. Les égoutter dans une passoire pendant un bon quart d’heure. Les presser.

Préchauffer le four à 210° (th7).

Placer un Flexipat® sur une plaque alu perforée (à défaut, utiliser une plaque à pâtisserie à revêtement antiadhésif).

Dans un cul-de-poule, battre les œufs en omelette. Ajouter les épinards. Mélanger.

Verser la préparation sur le Flexipat® et étaler à la spatule en inox.

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Faire cuire une quinzaine de minutes. Sortir du four.

Recouvrir l’omelette d'une toile Silpat® puis d'une plaque alu perforée. Retourner pour démouler afin de travailler sur le côté le plus moelleux.

Laisser refroidir (quelques minutes suffisent).

Etaler le fromage sur l’omelette aux épinards à l’aide d’une spatule en inox, en laissant une marge sur un des côtés du rectangle (l’un des grands si vous roulez dans la longueur, l’un des petits si vous roulez dans la largeur).

Recouvrir de tranches de saumon.

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Rouler très serré (dans la longueur ou la largeur, c’est selon !) en veillant à laisser le saumon en place et emballer dans du film étirable.

Mettre au froid au moins 3 heures.

Couper en tranches et servir bien froid, tel quel en rondelles ou bien piqués sur des brochettes en bois telles des sucettes...

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NB 1 : il est possible d’utiliser des épinards frais. C’est plus fastidieux car il faut alors les laver, les équeuter, les blanchir et les hacher.

NB 2 : Inutile de saler car le saumon l'est déjà.

28 mai 2010

Dicton du week-end : A la fête des mères, ramène ta fraise !

Entremets de saison, le fraisier est le dessert de circonstance, ce dimanche, pour célébrer les mamans.

Vous connaissez sûrement tous le fraisier ? Cet entremets à base de crème mousseline, de fraises (forcément, mais on peut aussi le décliner, à la saison estivale, avec des framboises) et d'une génoise imbibée d'un sirop (j'ai utilisé un sirop de rhubarbe allongé à l'eau qu'il me restait d'une compotée et c'était parfait), le tout recouvert d'une belle pâte d'amande verte, rose ou de la couleur qui vous va le mieux !

Rien de bien compliqué donc, mais le fraisier est meilleur fait une journée ou deux à l'avance. Il est donc temps de vous y mettre, dès maintenant ou demain au plus tard !

Comptez 30 minutes pour le réaliser si vous êtes correctement équipé. Pour ma part, j'utilise un cadre inox Demarle rectangulaire (pour 10 personnes) ou rond (pour 8) et le Flexipat d'1 cm d'épaisseur, une toile Silpat, deux plaques alu perforée Matfer et mon robot pâtissier préféré, le Kitchen Aid. OK pour certaines, ça peut paraître beaucoup. Mais c'est un minimum pour ce genre de pâtisserie.

En tout cas, c'est juré, en suivant la recette à la lettre et avec les photos pas à pas, vous ne le regretterez pas...   Allez, c'est parti !

fraisier__23_

Fraisier

pour 8/10 personnes (cadre de 17x24 cm)

- 500/600g de fraises

la crème mousseline :

- 40cl de lait

- 160g de sucre en poudre

- 2 oeufs + 1 jaune

- 40g de Maïzena

- 200g de beurre doux en pommade

- 1 gousse de vanille (facultatif)

la génoise :

- 3 oeufs

- 100g de sucre en poudre

- 100g de farine

- 4/5 cs de sirop de fraise, de rhubarbe... ou bien de liqueur de framboise

la pâte d'amande :

- 100g d'amande en poudre

- 100g de sucre glace

- 3 cs d'eau

- qs de colorant vert ou rose

1. Commencer par la crème mousseline, une crème pâtissière fouettée avec du beurre.

Faire bouillir le lait avec la moitié du sucre et la vanille.

Dans un cul de poule, battre les oeufs avec le reste du sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Incoporer la Maïzena et bien mélanger.

Verser  le quart de lait bouillant tout en mélangeant, pour le tempérer, puis reverser le tout dans la casserole de lait.

Faire cuire la crème jusqu'à ébullition tout en mélangeant avec une cuiller en bois.

Retirer la casserole du feu lorsque la crème est suffisamment épaisse.

Incorporer la motié du beurre pommade dans la crème chaude et bien mélanger.

Débarasser dans un cul de poule froid et laisser refroidir complètement.

Fraisier C'est mon gâteau (13)

2. Confectionner la pâte d'amande.

Mélanger tous les ingrédients dans un saladier, à l'aide d'une spatule.

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Laisser reposer au frais.

3. Poursuivre par la génoise.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un cul de poule, fouetter les oeufs et le sucre.

Faire chauffer au bain-marie tout en battant jusqu'à ce que le mélange atteigne 40°.

Retirer du feu et mélanger au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange triple de volume.

Incoporer délicatement la farine tamisée et verser le mélange sur le Flexipat, préalablement posé sur une plaque alu perforée.

Bien étaler l'appareil. Tapoter légèrement et enfourner 10 minutes environ.

Fraisier C'est mon gâteau (5)

fraisier__6_

Pour démouler la génoise, placer une toile Silpat sur le biscuit puis une seconde plaque perforée.

fraisier__9_

Retourner l'ensemble puis soulever délicatement le Flexipat.

Imbiber généreusement la génoise du sirop.

Fraisier C'est mon gâteau (6)

4.Terminer la crème mousseline.

Une fois que la crème pâtissière est bien froide, ajouter le beurre restant et fouetter (au Kitchen Aid, c'est l'idéal) jusqu'à consistance mousseuse.

fraisier__4_

5. Monter l'entremets.

Poser le cadre sur un plat de service.

Couper la génoise en deux et déposer une moitié dans le cadre.

Tapisser les bords du cadre de rhodoïd, ce qui facilite le démoulage (facultatif).

fraisier__14_

A l'aide d'une corne, recouvrir la génoise d'une fine couche de crème mousseline.

Tapisser le pourtour du cadre de fraises, coupées en deux au fur et à mesure.

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Couper les autres fraises (en garder quelques-unes pour le décor) en morceaux et les incorporer à la crème mousseline restante.

Garnir le cadre de ce mélange.

fraisier__17_

 

Fraisier C'est mon gâteau (14)

Recouvrir de la moitié de génoise.

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Etaler la pâte d'amande à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, sur 2 mm d'épaisseur environ.

Déposer le rectangle sur le dessus de l'entremets.

fraisier__21_

Réserver au frais 12 heures.

Avant le service, décoller le cadre et décorer selon votre talent.

Fraisier C'est mon gâteau (19)

Bonne fête à toutes les mamans !

25 mai 2010

Un sorbet qui ne vous laisse pas de glace !

Lors d'une démonstration Thermomix, nous avons réalisé un sorbet à la mangue qui ne m'a pas laissée indifférente. Crémeux et avec un goût de fruit bien prononcé, ce sorbet était délicieux. Et si simple à confectionner. Pourtant hors de question d'acheter le Thermomix, aussi merveilleux soit-il.

Il fallait que je trouve une parade à ce Thermomix... A bien y réfléchir, pour réaliser ce sorbet, cet appareil faisait uniquement appel à une lame inox. Mon blender Philips n'avai-t-il pas la même qualité ? Suffisait d'essayer pour voir...

Deux poires s'ennuyant dans le compotier, je les ai aussitôt épluchées, découpées en lamellles et enfermées au congélo. Et le lendemain, je m'y suis mise !

Et voici le résultat... Un sorbet crémeux et goûteux qui peut être dégusté aussitôt bien qu'il ne soit pas suffisamment pris (la preuve en photo). Normal le blender ne possède pas un bol en inox mais en verre, ce qui réchauffe considérablement les fruits au cours du mixage. Après 4 heures au congélateur, il est parfait ! Cependant, attention !, il durcit ensuite et il faut alors le sortir avant dégustation.

A refaire de toute urgence avec des framboises ou des mangues.

sorbet___la_poire

Sorbet à la poire

- 500g de poires congelées (non décongelés) en morceaux ou en lamelles

- 1 blanc d'oeuf (30g)

- 80g de sucre semoule

Mixer les fruits en purée.

Ajouter le sucre et le blanc d'oeuf.

Mixer de nouveau à puissance maximale.

Servir ou congeler.

PS : j'ai confectionné ce sorbet à la framboise ce week-end ! Nous l'avons dégusté 4 heures après et, une fois encore, c'était un délice. Le lendemain, en revanche, j'ai dû le sortir du congélateur un quart d'heure avant, le temps qu'il soit plus moelleux.

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Aquitaine (24) - Auberge de la truffe, Sorges

Aquitaine (47) - Michel Trama, Puymirol

Bourgogne (21) - La Côte d'Or - relais de Bernard Loiseau, Saulieu - en 1993

Bourgogne (21) - Relais Bernard Loiseau, Saulieu - en 2017

Bourgogne (21) - Villa Loiseau des Sens, Saulieu

Bourgogne (71) - Le Relais de Montmartre, Vire

Bourgogne (89) - La Côte Saint-Jacques - Jean-Michel Lorain, Joigny

Bourgogne (89) - L'Espérance - Marc Meneau, Saint- Père en Vézelay

Bretagne (35) - Bistro autour du Beurre, Saint-Malo

Franche-Comté (25) - le Saint-Pierre, Besançon

Franche-Comté (25) - l'Ecrin bistronomique, Besançon

Franche-Comté (39) - Chateau du Mont-Joly, Sampans

Île de France (94) - Le Bistrot du fort, Sucy-en-Brie

Languedoc (34) - La Maison de Petit Pierre, Béziers

Lorraine (57) - les Tuileries, Fey

Martinique (972) - laTable de Marcel, Fort-de-France

Martinique (972) - le Petibonum, Le Carbet

Martinique (972) - Moulin à canne, Saint-Pierre

Martinique (972) - Plein Soleil, Le François

Martinique (972) - Ti'sable, l'Anse d'Arlet

Nord Pas de Calais (59) - Auberge du Vert Mont - Florent Ladeyn, Boeschepe

Normandie (14) - Au vrai normand, Vire

Normandie (14) - La Valise gourmande, Cresserons

Normandie (14) - L'Angle Saint Laurent, Bayeux

Normandie (50) - La Café du Port, Omonville-la-Rogue

Normandie (50) - La Marionnette, Ducey

Normandie (50) - Le Moulin à vent, Saint Germain-des-Vaux

Normandie (50) - Le P'tit bourg, Les Pieux

Normandie (50) - Le Sillon de Bretagne, Tanis

Normandie (61) - Le Manoir du Lys - Franck Quinton, Bagnoles de l'Orne

Normandie (50) - Obione, Avranches

Québec - Au petit Extra, Montréal

Québec - Evoo, Montréal

Québec - Labarake, Montréal

Québec - les 400 coups, Montréal

Québec - Maison Boulud, Montréal

Rhône-Alpes (73) - le Bateau ivre, le Bourget du Lac

Rhône-Alpes (74) - la Ferme des Vônezins, Thones

Touraine (37) - Chambres et table d'hôte Les Bournais, l'Ile Bouchard


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