Voyager dans son assiette pour changer du quotidien

jeudi 4 février 2021

Ce midi, direction la Réunion !

De temps en temps, j'aime préparer ce plat pour le dîner car il est super rapide et peut même permettre de finr un reste de saucisses grillées au barbecue. Pas en ce moment bien sûr mais plutôt l'été, hein ! A la saison, j'utilise de la saucisse fumée comme le veut la recette originale. Celle-ci me vient d'ailleurs d'une copine réunionnaise que j'ai connu lorsque j'étais étudiante à l'université à Paris. Chaque midi, nous mangions toute la classe ensemble (en DESS, nous n'étions que 25) et nous partagions nos recettes fétiches. Que de souvenirs !

rougail saucisses fumées

Carry de saucisses

Pour 4 personnes :

- 3 ou 4 saucisses fumées (ou saucisses déjà grillées)

- 1 ou 2 oignons (selon la grosseur)

- 1 conserve de tomates pelées

- 1 gousse d'ail

- 1 cc de gingembre frais ou surgelé (facultatif)

- 1 cc de curcuma (ou de safran)

- ciboulette ou oignons nouveaux

- sel, piment

- qs d'huile

Faire pocher les saucisses fumées 10 mn dans un gros volume d'eau bouillante (étape inutile si les saucisses sont grillées).

Les couper en morceaux.

Eplucher et émincer les oignons.

Dans une poêle, faire dorer les oignons et la saucisse dans l'huile bien chaude. Jeter le surplus de graisse si nécessaire.

Ajouter les tomates, l'ail pressée, le gingembre et les épices. Ajouter éventuellement un peu d'eau.

Laisser mijoter à couvert une quinzaine de minutes le temps que la sauce épaississe.

Pendant ce temps, cuire du riz et des lentilles corail ou des haricots rouges.

Servir avec le carry parsemé de ciboulette ciselée.

Cette recette peut se décliner avec des blancs de poulet, du porc, du boeuf ou des crevettes.


jeudi 19 novembre 2020

Envie de s'évader...

Dans le contexte de crise actuelle, bon nombre d'entre nous ne sont pas partis en vacances ou sont restés sur le territoire cet été. Et avec la reprise du confinement, les voyages seront pour plus tard ! A défaut de faire ses valises et de s'envoler vers des contrées lointaines, c'est dans notre assiette que nous voyageons donc. Et ces nouilles sautées aux brocolis jouent leur rôle à la perfection !

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Nouilles sautées au bœuf et aux brocolis

Pour 4 personnes :

- 250 g de nouilles chinoises aux oeufs

- 400 g de bavette de bœuf 

- 1 brocoli

- 200 g (90 g net égoutté) de pousses de haricots mungo (soja) en conserve

- 1 oignon

- 1 cs de gingembre haché (j'utilise du surgelé de Picard)

- 2 cs de sauce soja

- 2 cs de sauce soja sucrée

2 cs de nuöc mám

- 1 gousse d'ail

- qs d'huile de sésame

- qs de graines de sésame

Tailler la bavette en lanières.

Eplucher et émincer l'oignon.

Eplucher la gousse d'ail. La presser dans un bol. Y ajouter les sauces soja, le nuöc mám et mélanger.

Nettoyer et détailler le brocoli en bouquets. Réserver les tiges pour une autre utilisation (cuites à la vapeur et dégustées avec unenouisette de beurre, c'est un régal ouu encore en velouté par exemple).

Porter une casserole d'eau à ébullition.Y faire blanchir les bouquets de brocoli 2 mn.

Porter une seconde casserole d’eau salée (env. 2 l)  à ébullition. Y verser cuire les nouilles, couvrir, retirer du feu et laisser reposer 4 mn.

Démêler les nouilles à l'aide d'une fourchette et les égoutter. Réserver au chaud, dans la casserole couverte.

Dans un wok ou un plat à sauter, faire chauffer l'huile. Y faire revenir les oignons et le gingembre.

Lorsqu'ils sont tendres, ajouter les lamelles de bœuf et faire dorer 30 s à feu vif.

Baisser le feu. Ajouter les bouquets de brocoli, les pousses de soja égoutées et les nouilles. Verser la sauce. Bien mélanger et laisser réchauffer l'ensemble 1 à 2 mn environ.

Parsemer de graines de sésame et servir sans attendre.

PS : il est également possible d'ajouter des lamelles de carottes que vous faites cuire en même temps que les oignons. Le boeuf peutêtre remplacé par du poulet, du poc, des crevettes et même des oeufs brouillés.

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Retrouvez d'autres recettes d'inspiration asiatique par ici.

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jeudi 21 mai 2020

Un plat fraîcheur pour journée ensoleillée

Voilà une salade que je n'avais curieusement jamais réalisée alors que j'en achète très régulièrement chez le traiteur. Il s'agit de la salade alsacienne au chou blanc. Un grand classique dans cette région, très simple et très économique à réaliser, qui convient en entrée, en plat, à additionner éventuellement d'une salade de pommes de terre, et qui est parfaite sur un buffet.

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Salade alsacienne au chou blanc

Pour 4/6 pers. :

- 400 g de chou blanc (1/2)

- 500/600 g de cervelas

- 200 g de gruyère, d'emmental de Savoie ou de comté

- 5/6 noix

- 2 cuillerées à soupe de Melfor (à défaut, vinaigre de cidre ou balsamique blanc)

- 4 cuillerées à soupe d'huile de pépins de raisin

- 2 cuillerées à soupe d'huile de noix

- 1 cuillerée à café de moutarde

- sel, poivre

Dans un saladier, préparer la vinaigrette en faisant fondre une pincée de sel dans le vinaigre. Ajouter la moutarde et le poivre. Mélanger. Verser l'huile en émulsionnant à la cuiller magique ou au fouet.

Ôter les premières feuilles vertes du chou.

Émincer très finement le chou au couteau.

Le transvaser dans le saladier.

Ôter la peau du cervelas. L'émincer au couteau. L'ajouter au chou.

Râper le fromage avec une râpe à gros trous. L'ajouter à la salade. Bien mélanger (avec les mains pour mieux répartir la vinaigrette).

Ajouter les noix concassées.

Réserver une heure au frais et servir.

jeudi 26 mars 2020

Cuisine de placard

En ces temps de confinement, la cuisine avec des produits frais peut s'avérer compliquée. C'est donc l'occasion de vider placards et congélateur et de faire preuve d'imagination.

Pour ma part, rien d'original avec ce plat mais il est néanmoins toujours très apprécié. Ce soir-là, je l'ai servi avec un mélange de riz basmati et lentilles corail acheté chez Mademoiselle Vrac, mais nous n'avons pas du tout été convaincus. Les lentilles se désagrègent et rendent le riz très farineux. Un simple riz basmati aurait été préférable.

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Curry de crevettes

Pour 4 pers. :

- 500 g de crevettes

- 20 cl de crème de coco

- 10 cl de crème fleurette

- 1 oignon

- 1 cuillerée à soupe de pâte de curry Madras

- 1 cuillerée à café de gingembre ciselé surgelé

- huile de noix de cajou toastés

Décortiquer les crevettes.

Ciseler l'oignon.

Faire chauffer l'huile dans une poêle.

Y faire revenir l'oignon et le gingembre.

Ajouter la pâte de curry de Madras et les deux crèmes.

Bien mélanger et laisser mijoter 2 mn.

Ajouter les crevettes, laisser réchauffer 1 à 2 mn.

Ajouter la coriandre ciselée et servir de suite.

jeudi 24 janvier 2019

Un petit bouillon parfumé pour le dîner ?

Lorsque les températures flirtent avec le 0°, qu'il est bon de humer les odeurs d'un bouillon d'inspiration asiatique, de se réchauffer avec ce doux breuvage, de s'évader avec ces saveurs exotiques... Si, comme moi, vous avez toujours (ou presque) sous la main un bon bouillon de boeuf ou de poule maison, quelques crevettes, du gingembre haché (merci à Jacob Perkins, l'inventeur du congélateur !) et du vermicelle de riz ou de blé, vous avez de quoi préparer ce délicieux plat d'hiver.

bouillon aux crevettes (2)

Bouillon aux crevettes

1573-noix-de-cajou-toastee-250mlNagasakiPour 4 personnes :

- 1l de bouillon de boeuf ou de poule maison 

- 12 à 20 crevettes cuites ou crues (selon la taille)

- 1 oignon

- 1 carotte

- 1 cc de gingembre haché (surgelé c'est très bien)

- 1 cs d'huile de cajou (j'aime beaucoup celle d'Emile Noël)

- 60g de vermicelles de riz ou 50g de Sômen Shimabara de Nagasaki "Rivières de Perles" (pâtes à base de farine de blé, d’eau de source, de sel du terroir et d’huile de coton, allongées à la main sur de 1,1 mm de diamètre - à acheter en épiceries asiatiques, épiceries fines ou sur le site nishikidori)

- qs de coriandre fraiche

  

Eplucher et émincer très finement l'oignon. Eplucher et tailler en julienne la carotte.

Décortiquer les crevettes cuites.

Dans un sautoir, faire revenir sans colorer l'oignon, la carotte et le gingembre haché dans l'huile bien chaude.

Lorsque les légumes commencent à s'attendrir, verser le bouillon et laisser mijoter à feu doux 20 bonnes minutes.

Ajouter les crevettes et la poignée de vermicelles de riz ou de sômen et laisser cuire le temps indiqué sur le paquet de ces derniers (généralement 60 à 90 secondes).

Servir bien chaud avec des feuilles de coriandre fraiche et éventuellement des mini-nems aux crevettes (ceux de Picard parfumés à la coriandre sont sympas).

PS : l'idéal est d'utiliser des crevettes crues (mais elles ne sont pas toujours faciles à trouver). Les faire revenir dès le départ avec les légumes, les retirer au moment où on ajoute le bouillon et les réincorporer en même temps que les pâtes.


jeudi 13 décembre 2018

J-12 * Une viande exotique pour le réveillon : pour ou contre ?

Pour changer de la volaille au réveillon de Noël, certains amateurs de viande se tournent vers des contrées lointaines. Crocodile, zèbre, kangourou… : au-delà de la surprise, c’est aussi une façon de transformer son repas en une expérience inoubliable. Mais cela en vaut-il vraiment la peine ?

Apparue il y a une vingtaine d’années en GMS, la viande d’origine lointaine a sa place, chaque année aux moments des fêtes, dans le rayon boucherie libre-service des supermarchés. En progression constante, cela reste malgré tout un marché timide qui ne séduit qu’une minorité de consommateurs.

D’où viennent ces viandes ?

Le bison, le kangourou et l’autruche, les plus consommés des viandes exotiques, sont pour la plupart, aujourd’hui, issus de l’élevage. Autorisé depuis 1992 dans l’Hexagone, l’élevage d’autruches a connu un effet de mode mais compte aujourd’hui moins d’une cinquantaine d’exploitations. La viande provient donc de l’Afrique du Sud, qui assure près de 90 % de la production mondiale, mais aussi de l’Australie, la Namibie et le Zimbabwe. Le bison, quant à lui, ne représente qu’une trentaine de fermes en France et est essentiellement importé du Canada et des Etats-Unis, principaux producteurs et exportateurs de cette espèce. Les autres gibiers importés sont, pour beaucoup, des espèces sauvages, comme le crocodile, le kangourou ou l’émeu, chassées par des professionnels suivant les quotas fixés par le pays de provenance. Ils ne sont commercialisés en Europe qu’avec autorisation.

Du côté des normes sanitaires

En France, les viandes exotiques sont soumises à des contrôles vétérinaires, que ce soit au niveau de leur alimentation (pour les viandes d’élevage) que de l’abattage, et vendues après accord de la Commission européenne. En outre, les principaux importateurs de viande exotiques s’assurent que les fournisseurs respectent la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction, un accord intergouvernemental signé en 1973 à Washington. C’est notamment le cas des viandes commercialisées en frais en GMS par Maître Jacques, une société rennaise qui s’est lancée dans les gibiers exotiques il y a plus de 10 ans.

Sous quelle forme les acheter ?

Fraiche sous vide ou congelée, la viande vendue en GMS est généralement prête à cuisiner, sous forme de filet à rôtir, de pavé ou de steak à griller, de morceaux à mijoter. Mieux vaut cependant choisir des morceaux bruts sans marinade pour apprécier pleinement le goût de la viande.

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Le bison, l’appel du Grand Nord

Animal mythique des grandes plaines d’Amérique du Nord, le bison à l’état sauvage ne représentait plus que 200 000 et 300 000 têtes en 2005 alors qu’il s’élevait à 50 millions en 1830. Il faut dire que sa viande a assuré la nourriture quotidienne des pionniers pendant la conquête de l’Ouest, notamment fournis par le célèbre Buffalo Bill.

Avec sa chair tendre, le bison est considéré comme une viande « gourmet » et sa qualité est très recherchée. Si certains la comparent à du bœuf (notamment dans son utilisation), la viande de bison n’en est pas moins plus subtile révélant des saveurs fumées et boisées en fond de bouche. L’entrecôte est sans doute le meilleur morceau. Haché, le bison fait aussi d’excellents hamburgers. Pour ma part, je n'ai jamais dû tomber sur des viandes de qualité car toutes les dégustations ne m'ont pas vraiment chamboulée !

Servie saignante, la viande de bison se cuit moins longtemps et à moins haute température du fait de sa très faible teneur en gras. Poêlée, elle doit être saisie à feu moyen. En rôti, 7 mn par livre seulement sont suffisants.

Côté nutritionnel, c’est une viande à teneur en cholestérol très bas, une excellente source de fer, de protéines et de vitamine B12.

Comptez 37€ le kg de rumsteak à rôtir, 45 à 50€ le kg de pavés

L’autruche, un drôle d’oiseau

Autrefois chassée pour sa plume et sa peau en Afrique, l’autruche fait aujourd’hui l’objet d’un élevage sélectif pour son cuir et sa viande de qualité. Abattue vers 14 mois, l’autruche pèse autour de 100kg mais ne produit que 20kg de viande issue des cuisses. Il s’agit d’une viande rouge vif très tendre. Maigre, elle est également très pauvre en cholestérol mais riche en fer, phosphore, magnésium et potassium. Son goût se rapproche du bœuf et se cuisine de la même manière sans négliger la remontée en température avant cuisson et le repos après. Il est néanmoins conseillé d’ajouter un peu de matière grasse pour obtenir une viande bien juteuse, qui se sert rosée ou saignante. La viande d’autruche est excellente en fondue chinoise, saisie dans un bouillon de bœuf.

Comptez environ 35€ le kg de steak, 40€ le kg en fondue, en pavé ou en rôti et 45€ le kg en tournedos.

Le kangourou, c’est dans la poche !

Emblème du bush australien, le kangourou y prolifère aujourd’hui autant que dans les villes du pays. Légalisée pour la consommation humaine en Australie du Sud en 1980, sa viande provient d’élevage et de chasse commerciale. Plutôt maigre, tendre et moelleuse (surtout le filet et le faux-filet), la viande de kangourou sauvage révèle un goût assez prononcé. Elle se plaît grillée (servie saignante), en fondue, rôtie ou en ragoût comme un bœuf bourguignon, rehaussée d’airelles, de canneberges ou autres fruits rouges.

Enfin le kangourou est sans doute la moins onéreuse des viandes exotiques : autour de 20€ le kg de filet à rôtir ou de pavés.

Le crocodile, surprenant à ce qu'on dit

Lancée il y a peu en France, la viande de crocodile, qui provient essentiellement de fermes d’élevage du Zimbawe ou du Vietnam, reçoit depuis un accueil favorable de la part des consommateurs. Il faut dire que cette viande issue uniquement de la queue (la seule partie comestible) et vendue sous le nom de « filet », est, paraît-il, assez étonnante : son apparence, sa texture, son goût sont à mi-chemin entre le poulet et la lotte. Consommée plutôt cuit à cœur et émincée finement, la viande du reptile est très moelleuse et fait merveille en fondue chinoise, en soupe tonkinoise, en sandwichs, en wok, avec une sauce relevée au curry ou au poivre.

Comptez 36/38€ le kg

Le zèbre, terriblement doux

Ne vous attendez pas à voir un morceau zébré ! Non non, la viande de zèbre est plutôt rouge rosé. Cette viande de brousse, chassée en Afrique du Sud, révèle, dit-on, une saveur étonnamment très douce, très proche du cheval, et une texture ultra fondante. L’idéal est de la griller et le relever d’une sauce au bleu notamment.

Comptez entre 30 et 40 € le kg de filet en pavés ou en rôti.

Le lama, le nec plus ultra (en Bolivie en tout cas !)

Animal domestique d’Amérique du Sud, le lama était déjà apprécié des Incas pour sa laine et sa viande qu’ils consommaient et utilisaient comme monnaie d’échange. Longtemps considéré comme une « viande des pauvres », il s’invite depuis 10 ans sur les plus grandes tables de Bolivie. Si le pays en a fait l’élevage le plus important des Andes, le lama y est même devenu la viande la plus chère. On la consomme séchée, comme le veut la tradition (on l’appelle « charqui »), telle quelle ou réhydratée en ragoût, en empanadas, frite avec du manioc. Fraiche, la viande de lama est, semble-t-il, très tendre. Elle se sert aussi bien en tartare qu’assez cuite, accompagnée de quinoa, de pommes de terre ou de riz. A noter que l’abattage de lama est interdit dans les élevages français. La viande de lama que nous consommons dans l’hexagone est donc forcément élevée ou chassée en Amérique du Sud.

Comptez 40€ le kg, en rôti comme en pavé.

Moins courantes mais tout aussi exotiques

Au moment des fêtes de fin d’année, les supermarchés et les chaines de surgelés rivalisent de créativité sur le marché des viandes exotiques, aux rayons frais sous vide et surgelés. Chameau issu de chasses commerciales en Australie, antilope importée d’Afrique du sud, serpent du Vietnam, renne de Suède, wapiti du Canada, requin pêché dans l’Océan pacifique… peuvent ainsi atterrir dans nos assiettes. La viande d’antilope est considérée comme la plus tendre et la plus maigre de toutes. Curieusement, il semblerait que celle de chameau ressemble à celle d’autruche (donc de bœuf, CQFD).

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A quel prix ?

Vous l'aurez constaté, il faut compter entre 20 et 50€ le kg selon l’espèce et le morceau choisis, ce qui revient à 4/5€ par personne. En comparaison, cela revient à quasiment le prix qu’une dinde fermière, vendue généralement autour de 60€ la pièce de 4kg, soit 5/6€ par personne. L’inconvénient, c’est qu’un pavé convient pour un convive, un rôti au maximum pour 4. Pour une grande tablée, ça peut rapidement devenir fastidieux à préparer.

Alors, cela en vaut-il vraiment la peine ?

Consommer de la viande de brousse est forcément source de polémiques. En dehors de toute considération éthique (propre à notre culture rappelons-le puisque chaque peuple se nourrit de ce qu’il a sous la main), il me semble qu'il est sans doute préférable de limiter ce type d’achat à des événements particuliers pour en préserver son côté singulier, mais surtout pour ne pas alourdir un bilan écologique bien lourd.

Excepté pour les animaux désormais élevés en France, imaginez le nombre de kilomètres parcourus en avion, en bateau…, le tout en chambre froide, tout ça pour un bout de viande ? Le même que l’on retrouve pour se délecter d’une fraise à Noël d’ailleurs.

Peut-être faudrait-il envisager de puiser dans nos propres ressources : ragondins, goélands… ou autres nuisibles ? Ou se « contenter » d’une excellente viande bien de chez nous. Apprécier le travail de nos éleveurs, ça en vaut la peine, non ?

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mardi 11 décembre 2018

J-14 * A l'heure du goûter...

Il y a quelques années, j'avais participé à un atlier consacré au Parmigiano Reggiano AOP à l'ambassade d'Italie à Paris. J'y avais découvert un fromage savoureux, que je croyais connaître, sans deviner tout ce qu'il cachait. Saviez-vous que c'est le fromage le plus ancien d’Europe ? Au cours du repas entièrement élaboré avec ce fromage italien, j'avais particulièrement apprécié le dessert. Curieseument, je n'ai jamais publié la recette de cette tarte savoureuse. La voici donc...

 

Gâteau à la ricotta, amaretti et parmesan

Pour 8 pers. :

- 350 g de ricotta fraîche de vache

- 125 g de mascarpone

- 160 g de Parmigiano reggiano de 15/18 mois

- 1 cuillérée de crème fleurette

- 150 g sucre

- 2 cuillérées de confiture d'orange

- 1 orange

- 1 poignée d'amandes pelées

- 110 g d'amaretti

- 100 g de spéculoos

- cannelle

- 2 oeufs

- 90 g de beurre doux

Briser 100 g d'amaretti et les speculos, puis faire fondre le beurre et le mélanger avec les biscuits.

Disposer ce mélange sur un feuille de papier sulfurisé, dans une moule à gâteau avec charnière.

Mélanger la ricotta, le mascarpone, la crème et 150 g de parmesan avec le sucre, la confiture d'orange, l'écorce et le jus de l'orange.

Ajouter les amandes grossièrement coupées et la cannelle, puis les œufs. Verser le mélange sur la base de biscuits.

Mettre au four préchauffé à 160° pour 40 minutes.

Sortir la tarte avant qu’elle ne se colore trop. Laisser refroidir et mettre au frais au moins 40 min avant de servir.

Pour décorer, briser des amaretti sur la surface et râper un peu de parmesan.

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jeudi 22 novembre 2018

Aujourd'hui, c'est Thanksgiving !

Le 8 octobre dernier, les Canadiens célébraient Thanksgiving. Aujourd'hui, c'est au tour des Etats-Unis de se rassembler autour de la dinde. Si ce nom évoque vaguement quelque chose aux Français, il représente une fête sacrée en Amérique du Nord. Mais d’où vient cette journée d’action de grâce et que représente-elle vraiment ?

Thanksgiving est en Amérique du Nord ce que Noël est en France, une fête qu’aucune famille ne manquerait pour rien au monde, célébré au Canada le deuxième lundi d’octobre et aux États-Unis le quatrième jeudi de novembre.

Des origines britanniques...

On ne connaît pas précisément les origines de cette fête mais, ce qui est sûr c’est qu’elles sont différentes aux Etats-Unis et au Canada. Ce que l’on sait aussi, c’est que les pèlerins britanniques débarqués du Mayflower dans la Baie de Plymouth au Massachusetts, en décembre 1620, y sont sûrement pour quelque chose. L’hiver, la terre, le climat leur est difficile et la moitié d’entre eux périt. Les survivants doivent leur salut à l’intervention de deux Indiens iroquois, Squanto et Samoset, qui leur font découvrir les bienfaits et les dangers des plantes locales, leur apprennent à chasser, à pêcher et à cultiver le maïs.

L’année d’après, la récolte est abondante et le gouverneur de la colonie William Bradford décide de remercier la tribu indienne en l’invitant à partager un repas. Bien élevés, les Iroquois ne viennent pas les mains vides et leur apportent des dindes sauvages ! C’est probablement de cet événement que naît Thanskgiving. Mais, lorsqu’en 1789, George Washington déclare un jour public d’action de grâce et de prières, l’hommage aux Indiens qui aidèrent les premiers colons à s’accommoder de la Nouvelle Angleterre durant leur premier hiver disparait au profit de Dieu et de sa providence. Curieux, non ?

... et françaises ?

Au Canada, on doit les toutes premières actions de grâce à des explorateurs. L’anglais Martin Frobisher qui tentait de trouver le Passage Nord pour contourner les Amériques et ouvrir une nouvelle route de commerce vers l’Inde et la Chine, organise en 1578, une cérémonie sur l’actuelle province de Terre Neuve afin de rendre grâce pour avoir survécu à son long voyage. Le français Samuel de Champlain, quelques années plus tard, forme avec d’autres colons « l’Ordre de Bon Temps » qui rendent régulièrement grâce à Dieu autour de dîners, en écho à la fête des moissons qu’on célèbre alors en Europe. Petit à petit, on prend donc l’habitude de remercier Dieu, notamment lors des récoltes abondantes. Les jours d’action de grâce, les Canadiens décorent les églises de cornes d’abondance et des produits de la récolte : citrouille, maïs, blés... Avec l’arrivée des réfugiés britanniques qui fuient les Etats-Unis lors de la révolution américaine à la fin du 18ème siècle, les traditions de l’action de grâce américaine se mêlent aux pratiques religieuses canadiennes. Célébré une fois par an dès 1879 à une date non définie, Thanksgiving est finalement fixé au deuxième lundi d’octobre par le Parlement du Canada en 1957.

Une journée ancrée dans les traditions

Pour les plus croyants, cette journée d’action de grâce est aujourd’hui encore l’occasion de remercier Dieu par des cérémonies religieuses, des prières et des offrandes. A cette occasion, des milliers de dinde sont sacrifiés et offertes aux familles. Les associations distribuent un repas chaud aux personnes sans domicile fixe. Les soldats américains à l’étranger ont également droit au déjeuner traditionnel, dinde farcie accompagnée d’une purée de patates douces et d’une gelée de canneberges, pains au maïs, tartes à la citrouille et aux noix de pécan. Dans les foyers, les placards abondent de provisions, les dîners en famille sont gargantuesques et joyeux. Après le déjeuner, les Américains suivent à la télé les matchs de football qui se jouent dans tout le pays. Beaucoup assistent au Macy’s Thanksgiving Day Parade, un défilé de chars et de gigantesques ballons à l’effigie de personnages célèbres, organisé par la chaîne de magasins américaine Macy’s, dans les rues de New-York. De l’opulence jusque dans les moindres détails. The American way of life !

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Le menu traditionnel de Thanksgiving

Le repas traditionnel témoigne des origines de cette fête. Dinde, pommes de terre, patate douce, maïs, potiron sont les produits de base (et de saison) du festin, ceux-là même que les premiers colons avaient récoltés grâce au savoir-faire des Indiens. Au menu, donc (cliquez sur les plats pour retrouver les recettes) :

Soupe au potiron

Dinde farcie aux marrons, aux huîtres, aux saucisses ou aux pommes selon les régions

 et sa sauce aux canneberges

Purée de pommes de terre, de patates douces ou de rutabagas

Haricots verts en daube

Maïs en épis

Choux de Bruxelles

Pain de maïs

Tarte aux pommes, Tourte à la noix de pécan, Tarte aux patates douces ou Tarte à la citrouille

Pumpkin pie ©pexels
©Daria Yakovleva/Pixabay

Tarte à la citrouille ou Pumpkin pie

pour un moule à pie de 9 pouces de diamètre (ou un moule à tarte) :

- 1 fond de pâte brisée

- 2 œufs

- 50 g de sucre

- 1 cuillère à café de cannelle en poudre

- 1/2 cuillère à café de gingembre en poudre

- 1/4 de cuillère à café de noix de muscade en poudre

- 400 g de purée de citrouille (chair cuite à la vapeur et écrasée à la fourchette)

- 1 boîte de 350g de lait concentré sucré

Préchauffer le four à 180°.

Foncer le moule de pâte brisée.

Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients dans l’ordre.

Verser l’appareil sur la pâte brisée et enfourner pour 50 minutes.

Servir la tarte froide avec de la crème fouettée.

jeudi 7 juin 2018

Plateau télé à l'heure espagnole

A une semaine du coup d'envoi de la Coupe du Monde de football, je vous propose de découvrir une recette espagnole irrésitiblement gourmande, à partager à l'apéro ou en plat, en famille ou entre amis, devant la télé.

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©Aoste

Tortilla espagnole au jambon Serrano

Pour 4 à 6 pers. :

- 12 Tranches de Jambon Serrano Aoste

- 12 œufs extra frais

- 8 pommes de terre

- 2 oignons

- 1 pincée de piment d’Espelette

- 1 pincée de paprika doux

- huile d’olive

- Sel, poivre

Éplucher et couper les pommes de terre en fines rondelles.

Peler et émincer finement l’oignon.

Verser l’huile d’olive dans une poêle sur feu vif.

Faire revenir l’oignon émincé pendant 3 minutes, en le remuant bien, jusqu’à ce qu’il soit translucide.

Ajouter les rondelles de pommes de terre, ajouter à nouveau de l'huile d'olive.

Saler et poivrer selon vos goûts, puis baisser le feu à feu doux et laisser cuire pendant 5 à 10 minutes, avec un couvercle en remuant de temps à autre. Les rondelles de pommes de terre doivent être cuites.

Pendant ce temps, battre les œufs en omelette dans un saladier ; ajouter le piment d’Espelette et le paprika et mélanger.

Couper finement le jambon Serrano et l’ajouter à la préparation.

Quand les rondelles de pommes de terre sont cuites, les débarasser dans un saladier. Ajouter les œufs battus. Saler et poivrer. Mélanger doucement.

Verser le tout dans la poêle et faire cuire à feu doux pendant 5 à 10 minutes.

Une fois le premier côté bien doré, retourner la tortilla sur une assiette. Faire glisser la tortilla, afin de faire dorer l'autre côté.

Quand la tortilla est prête, faire tiédir hors du feu avant de la servir.

vendredi 26 janvier 2018

Un gratin qui fait mouche !

Curieusement, je n'ai jamais publié de recette de lasagnes alla bolognese. Et pourtant, c'est un plat qui revient très régulièrement sur notre table, notamment le mercredi soir, pour rassasier les ventres affamés de mes ados après une journée de sport. Comme il arrive qu'il en reste, direction le congélateur en parts individuelles pour dépanner le midi. Et rien ne vous empêche de doubler les proportions pour faire de grandes réserves !

lasagnes alla bolognese (3)

Lasagnes alla bolognese

Pour 4/6 personnes

- 10/12 plaques de pâte à lasagnes sèches et précuites (Lustucru ou Barilla par exemple)

- sauce alla bolognese (recette en détails ici)

- 50g de beurre demi-sel

- 25g de farine

- 25g de fleur de maïs Maïzena

- 50cl de lait

- sel

- noix de muscade

- comté ou emmental fraîchement râpé

Dans une casserole, faire fondre le beurre. Y ajouter la farine et la fécule.

Laisser cuire 5 mn à feu doux tout en mélangeant bien.

Verser le lait petit à petit en fouettant vivement.

Laisser cuire 15 mn environ en remuant de temps en temps. Assaisonner.

Répartir une fine couche de sauce béchamel dans le fond d'un plat à gratin.

Recouvrir de feuilles de pâte à lasagnes puis d'une couche de béchamel.

Répartir une couche de sauce alla bolognese. Recouvrir de pâtes à lasagnes... Finir par une couche de sauce béchamel.

Parsemer de comté râpé.

Faire cuire 25 mn à four préchauffé à 180°.

Servir avec une salade verte.