Guide d'achat, essais et mon matériel préféré
Les appareils à raclette invitent à la fête
Parfaits pour composer la recette d'une soirée conviviale, les appareils à raclette sont nombreux dans les rayons. Comment les choisir ? Quels critères prendre en compte au moment de l’achat ?
Certes l’esthétique des appareils peut rentrer en ligne de compte lors de l'achat. Mais des critères plus objectifs sont déterminants pour choisir l’appareil à raclette adéquat.
Traditionnel ou à caquelons ?
Typique des restaurants de montagne, l’appareil traditionnel permet de reproduire les gestes de la raclette à l’ancienne. Disposé sous une lampe chauffante, la demi (ou le quart) meule de fromage est raclée à l’aide d’une spatule en bois au fur et à mesure de sa fonte. Comme le coup de main n’est pas évident, c’est souvent le convive le plus habile (et le plus près de l’appareil) qui s’en charge pendant tout le dîner. Pas de tout repos pour lui, donc ! A l’inverse, les modèles à caquelons sont très simples d’utilisation puisqu’il suffit de déposer sa tranche de fromage dans le poêlon et de le glisser dans l’appareil pour qu’il fonde. Chacun est donc responsable de son caquelon et mange à son rythme. Dans tous les cas, l’appareil à raclette doit être doté d’un thermostat réglable pour une cuisson optimale du fromage.
Avec qui l’utiliser ?
Si le repas ne réunit que des adultes, pas trop de question à se poser. En revanche, avec des enfants ou des personnes maladroites, mieux vaut privilégier des appareils sûrs. L’appareil à raclette avec caquelon est plus facile à manipuler que les modèles traditionnels. Il convient aussi de choisir un modèle avec un fil électrique suffisamment long pour ne pas se prendre les pieds dedans.
Pour combien de personnes ?
Les appareils sont prévus pour un nombre de convives précis, que l’on peut facilement vérifier grâce au nombre de caquelons. Si la majorité des appareils convient pour 6 convives, il existe des modèles à raclette de 2 à 8 personnes et même jusqu’à 10. Pour autant, pour une grande tablée, il est plus simple d’utiliser deux appareils plus petits répartis sur la table qu’un seul plus grand, au centre.
Et les multifonctions ?
L’appareil à raclette offre souvent la possibilité de réaliser différentes cuissons : grill, plancha, crêpière…, grâce au plateau du dessus en pierre naturelle ou doté d’un revêtement antiadhésif. De quoi gagner de la place dans ses placards.
Sélection fondante
En tête-à-tête
Ce n'est pas parce qu'on n'est que deux que l'on doit de se priver d'une raclette ! WMF propose un nouveau modèle compact et pourtant complet pusqu'il possède une plaque en alu antiadhérent réversible, lisse ou nervurée, pour griller viandes, légumes et poissons et un bol pour une fondue au chocolat ! La puissance n'est pas exceptionnelle (370W) mais le produit de qualité. Küchenminis, WMF, 69,99€
Comme à la montagne
En inox et acier, cet appareil traditionnel permet de faire fondre entre 1/6 et 1/3 de meule de raclette sous les rampes de chauffe, réglables en hauteur selon la portion de fromage. Idéal pour 1 à 4 convives. Brezière, BRON COUCKE, 235€
Chic
Vendue en exclusivité dans les magasins Darty, la nouvelle raclette de Lagrange joue la sobriété et la transparence avec ses 3 plateaux en verre qui permettent de suivre la cuisson, son socle doré et ses 8 poêlons en revêtement céramique blancs, lavables au lave-vaisselle. Les + : le plateau inférieur pour maintenir le fromage au chaud, le cordon de 2 mètres et l’interrupteur marche / arrêt avec voyant lumineux. Transparence® Art Déco, LAGRANGE, 79,99 €
3 en 1
Habillé d’inox, cet appareil à raclette fait aussi grill et crêpier. Sa plaque et ses 8 coupelles sont en revêtement anti adhésif pour un entretien facile. Un indicateur Thermo-spot® indique la température de cuisson idéale. Un espace rangement sous l’appareil permet de glisser le cordon de 2 mètres. Raclette Inox & Design, TEFAL, 84,99€
4 en 1
Parfait jusqu’à 8 convives, cet appareil à raclette de 1200W est également équipé de 3 plaques : pierre à griller, plaque grill / grande crêpe et plaque multi-crêpes en revêtement antiadhésif. De quoi multiplier les occasions de s’en servir ! Quatuor 4 en 1 Fiesta, RUSSELL HOBBS, 64,99€
Le plus complet
Idéal jusqu’à 8 convives, cet appareil à raclette de 1500W est surmonté d’une pierre d’une large surface de cuisson (46x23) et d’une plaque réversible en fonte et revêtement antiadhésif grill / mini-crêpes. De quoi multiplier les occasions de s’en servir ! Vendu avec 8 poêlons antiadhésifs, 8 spatules en bois et 4 planchettes en bois pour poser délicatement les poêlons. Raclette-Gril SEVERIN RG 2344, 69,99 € TTC
J-8 \ Utile ou futile ?
Fruits de mer, foie gras, bûche..., dans quelques jours, ces plats festifs se retrouveront avec plaisir sur nos tables de Noël. Mais rien de plus désagréable qu’un homard qui résiste à notre pince ou qu’un foie gras qui part en miettes ! Pour apprécier leur préparation et, plus encore, leur dégustation, vous en conviendrez, un minimum d’ustensiles est donc nécessaire. Inutile cependant de s'équiper comme un quincailler car, si certains sont indispensables, d'autres, en revanche, pour servir une à deux fois par an, feraient mieux de rester dans les rayons des magasins plutôt que dans le fond de nos placards.
La lyre à foie gras est idéale pour couper des tranches fines et nettes. Son fil en inox vous assure une coupe franche. Bonne alternative du couteau dont on a au préalable chauffé la lame, elle est également très pratique pour couper le fromage. Attention néanmoins aux lyres gadgets ! Le manche doit être suffisamment solide pour couper sans difficulté foie gras mais aussi fromage à pâte dure.
Une perle
S’il est nécessaire d’avoir le coup de main pour ouvrir les coquillages sans se blesser, il l’est tout autant d’être bien équipé. Une lame courte, étroite, pointue et robuste : voilà les qualités d’un bon couteau à huîtres. Pour ma part, j'aime beaucoup "l'encoche" de Pradel qui permet de réaliser une encoche sur la coquille afin d’y introduire la lame sans difficulté puis de sectionner le muscle adducteur. Un réel confort !
En cotte de maille, le moufle à huître "made in France" permet de se protéger d’éventuels dérapages de couteau. Sa souplesse facilite la prise en main du coquillage pour une ouverture rapide et sûre. Il remplace le torchon avec élégance et efficacité et surtout ne sert seulement à ouvrir des huîtres mais aussi pour découper/désosser de la viande (notamment le gibier). Le bémol, c'est qu'il n'existe qu'en taille unique. Or, pour moi, il est un peu trop grand (je fais une taille 6), pour mon mari, un peu trop petit (mais il fait du 12!). A réserver aux maladroits. Novac, 79€.
Esthétique
Plus courte que celle à poisson, la fourchette à huître possède deux ou trois dents courtes et pointues. Pour autant, voilà un accessoire dont on se passe sans problème.
On en pince pour le homard !
Un casse-noix peut faire l’affaire, mais la pince à crustacés, grâce à ses dents robustes, découpe la carapace des homards, des crabes, des langoustes ou des langoustines. De quoi déguster sans effort leur chair savoureuse. Indispensable pour les amateurs de crustacées !
Pas de gâchis !
Longues et fourchues, les curettes à homard vont jusqu’au bout des pinces des crustacés pour en extraire la chair délicate et conviennent aussi pour les gastéropodes. Moins dangereux que le couteau et plus esthétique !
On n’y échappe pas !
Plus solide que ceux en bois, les piques à bigorneaux résistent aux gastéropodes les mieux cachés. En plus, ils peuvent aussi servir pour les bulots et les escargots. Là encore, c'est à réserver aux amateurs.
Le set à escargots
Assiette à alvéole, pince et fourchette : voilà l’artillerie pour déguster les escargots selon la bienséance ! Si l’assiette est bien pratique pour cuire les gastéropodes, une bonne poignée de gros sel dans le fond d'un plat calle tous aussi bien les bébêtes. La pince, quant à elle, permet de les manger avec élégance, sans se salir ou se brûler les doigts. Mais encore faut-il savoir s’en servir § Au final, c'est le genre d'ustensiles distingué mais pas vraiment nécessaire.
Un allié de taille au quotidien !
Avec des ciseaux ou sécateurs à volaille, vous coupez facilement et rapidement toutes les volailles, avant ou après cuisson. Ses lames très robustes fractionnent les os sans déraper. Plus pratique qu’un couteau et utile toute l’année.
Une table nette en un tour de main
Les ramasse-miettes professionnels s’utilisent simplement en passant la lame en inox sur la nappe et en récupérant les miettes dans une assiette. Astucieux, les modèles tubes ont, en plus, un réservoir dans leur poignée pour récolter les miettes et s’utilisent d’une seule main, mais nécessitent un peu de pratique pour un résultat parfait. Plus simples d’utilisation, les modèles en plastique ou en inox munis d’une brosse rotative se roulent sur la nappe. Les miettes sont recueillies dans le capot supérieur qu’il suffit de vider une fois la nappe propre. Utile au quotidien si, comme moi, vous aimez les tables nappées.
Délicate attention
Un petit pot en porcelaine ou en grès, éventuellement muni d’une cloche en métal et d’un tartineur, à placer à côté de chaque assiette, pour que chaque convive ait le beurre à portée de main tout au long du repas. Le beurrier individuel est complètement futile mais tellement joli ! En plus, on peut le remplir de confitures variées pour une table de petit-déjeuner comme à l’hôtel !
Entre utilité et raffinement
Du poisson en porcelaine au bonbon de verre, il existe forcément un porte-couteau assorti au style de la table. Certains modèles font même marque-place. Finies les nappes tâchées au cours des repas ! Pour le coup, on peut aussi les faire facilement soi-même, notamment pour un décor naturel avec des mini-fagots de bois, des galets, des coquillages…
Protection rapprochée
En carton, en bois, en verre, en métal, en raphia, en liège…, les sous-verre et dessous de bouteille protègent la table des traces et des rayures. Au jardin comme dans la maison, à l’heure de l’apéro et tout au long du repas, ils apportent une touche festive, exotique ou ludique, selon les modèles. Seulement, mieux vaut les avoir à portée de main (et de bar) pour ne pas finir au fond d’un tiroir !
Pour les vins délicats
Idéal pour servir les vins les plus fragiles, le porte-bouteille permet de maintenir la bouteille en position semi-horizontal et de séparer le breuvage du dépôt naturel, retenu dans le fond. On privilégie un modèle autorisant toutes formes de goulot et toute taille de bouteilles (75cl, magnum) et on l'utilise dès la remontée de la bouteille de la cave et pendant le service. A mon avis, c'est plutôt futile...
Le comble du chic
Pratique pour garder les mets bien au chaud, une fois ôtée, la cloche couvre-assietteen met plein la vue (et le nez) aux convives ! Effet de surprise garantie ! A réserver au cordon bleu et aux buffets vides !
A portée de main
Huile, vinaigre, sel, poivre, moutarde…, avec la ménagère, on évite les bouteilles disgracieuses et les boîtes tachées sur la table. L’assaisonnement est enfin à portée de main pour les convives. Choisissez un modèle avec au minimum, sel, poivre et moutarde. Mais est-ce vraiment nécessaire ?
Rafraichissant
En inox, en acrylique ou en verre, le seau à champagne, ou rafraichisseur, permet de rafraîchir une bouteille de vin ou de champagne. Les modèles les plus simples se remplissent de glaçons. Certains sont dotés d’un fourreau ou d’éléments rafraichisseurs à placer au préalable au congélateur. D’autres comportent une double paroi qui conserve la fraîcheur de vos vins sans condensation. Malin pour ne pas abimer l’étiquette ! Chez nous, le fourreau est toute l'année au congélateur car on s'en sert très souvent, même pour la bouteille d’eau, lorsqu’il fait chaud.
De l’apéro au café
Généralement à deux étages, le serviteur muettrône avec élégance au centre de la table, chargé d’amuse-gueules ou de mignardises. Parfait pour les inconditionnels du tea-time, mais encore faut-il avoir de la place pour le ranger !
Comme chez le pâtissier
Marre des biscuits roulés ? Pas envie d’une bûche de Noël qui ressemble davantage à un cake ? La gouttière est idéale pour confectionner une bûche digne d’un pâtissier. Et celle-là, au moins, vous êtes sûre qu'elle ne sera pas industrielle ! A réserver aux pâtissières.
... ou le chocolatier
Si vous souhaitez vous lancer dans la confection de chocolats, mieux vaut avoir un moule. Sinon, c'est vite la galère ! Son matériau souple facilite le démoulage, les différentes formes permettent de varier à loisir.
J-23 \ Poubelles de cuisine : que choisir ?
Vous le savez peut-être, je suis en plein emménagement. Bye, bye la région parisienne, vive la Normandie ! Et, forcément, qui dit emménagement, dit aussi réaménagement des pièces, à commencer par la cuisine. Chaque meuble a réussi à retrouver une place, chaque appareil électroménager aussi. Reste la poubelle qui ne convenait plus. Et la nécessité d'en retrouver une.
La poubelle de cuisine est souvent trop vite remplie. Une grande contenance (40l) est donc primordiale. Pour autant, si elle n'est pas placée dans un meuble, mieux vaut qu'elle retienne bien les odeurs et qu'elle soit un tantinet esthétique. Elle doit aussi pouvoir se laver facilement et ne pas contenir de matériau qui rouille à la longue. En outre, avec le tri sélectif, on est souvent obligé de multiplier les bacs. Voilà donc autant de critères essentielles pour choisir la bonne poubelle.
Les poubelles de tri sélectif
Séparer ce qui peut être recyclé des déchets qui ne peuvent pas l’être peut être compliqué notamment dans un appartement. Les bacs de recyclage inclus dans certaines poubelles permettent de recycler plus facilement. Ces poubelles à doubles ou triples compartiments sont idéales pour faire le recyclage sans les tracas. Elles peuvent s'encastrer ou se poser dans un placard, notamment sous l'évier, ce qui est appréciable pour leur côté gain de place et leur discrétion. Elles s'ouvrent alors par simple ouverture de porte. Le bémol, c'est qu'elle n'ont généralement qu'une contenace de 10 à 15l. Reste alors les modèles ronds ou rectangulaires, voire en demi-lune, qui, en plus, arborent aujourd'hui de jolies couleurs assorties à son intérieur.
Les poubelles mains libres
Le recyclage n’est pas la seule préoccupation. La manipulation d'une poubelle de cuisine doit être aisée notamment quand on a les mains pleines. Les poubelles à pédale ou avec un système mains libre permettent de jeter les déchets sans avoir à toucher la poubelle. Certains modèles s'ouvrent par simple poussée manuelle du couvercle, d'autres en survolant le couvercle de la main pour en déclencher l'ouverture. A éviter lorsque la poubelle est dans un lieu de passage sinon elle s'ouvre sans arrêt.
Billet sponsorisé
De la simplicité du vinaigre de cidre maison
Il y a quelques mois, j'ai reçu un email de la Vinaigrerie du Clos-Saint-Antoine m'invitant à essayer un produit tout nouveau et unique sur le marché : un vinaigrier révolutionnaire pour que faire son propre vinaigre devienne un jeu d'enfants. Forcément, cela m'a interpellé. Un appareil sans bouchon qui fuit ou qui se bouche, un kit de démarrage pour réaliser plus rapidement une mère de vinaigre : pour toutes celles et tous ceux qui se sont essayés à l'exercice, ça parle.
Et c'est ainsi que David DOCZEKALSKI, artisan vinaigrier-moutardier à Callas dans le Var m'a envoyé son Concept-vinaigrier Keep up, et que je me suis lancée dans le vinaigre maison.
Bien sûr, j'aurais pu réaliser du vinaigre de vin, le vinaigre de démarrage fourni provenant du vin. Ou encore du vinaigre de vin blanc, de vin muté ou de toute autre boisson alcoolisée puisque tous les alcools peuvent tourner en vinaigre. D'ailleurs, savez-vous pourquoi ? Tout simplement parce qu'en présense d'air, des bactéries de l'espèce Acetobacter se forment en surface de la boisson et transforme l'alcool contenue dedans en acide acétique. Le vin devient aigre, d'où le nom "vin-aigre". Le vinaigre ne contient donc pas d'alcool contrairement à ce qu'on entend parfois. Le pourcentage indiqué sur les bouteilles ne correspond pas au taux d'alcool mais à celui de l'acide acétique.
Refermons la parenthèse et revenons-en à ma production de vinaigre ! Comme j'ai des bouteilles de cidre fermier en abondance dans la cave et que c'est un vinaigre que j'apprécie et utilise beaucoup, j'ai préféré sacrifier une bouteille de ce doux breuvage normand ! En plus, le cidre se tuant assez rapidement, nous n'arrivions généralement pas à boire une bouteille entière à temps et les fonds étaient donc régulièrement perdus, contrairement au vin. Avec le vinaigrier, au bout d'un mois, nous allions enfin ne plus jeter les fonds de bouteille de cidre mais les ajouter dans le vinaigre ! Autre avantage de ce vinaigrier, c'est qu'il ne fait que 2,5l et ne nécessite donc pas de grande quantité de cidre comme c'est le cas des vinaigriers classiques, qui font au minimum 5l.
Vinaigre de cidre maison
1. La réalisation du vinaigre : très simple.
Remplir le pot de gré d'une bouteille de cidre dégazé ou d'un mélange de vin (bio de préférence) et d'eau.
Ajouter le vinaigre de démarrage fourni avec le Keep-up, mélanger.
Introduire la pipette, également en gré, qui permettra par la suite d'ajouter du cidre (ou du vin) ou de soutirer le vinaigre.
Fermer le tout avec le bouchon en bois et laisser reposer ce mélange sans le déplacer pendant 4 semaines.
Le bouchon n'est pas complètement hermétqiue afin de laisser passer de l'air pour la transformation de l'alcool en acide acétique.
Pour plus d'infos, cliquez sur le lien de cette vidéo explicative.
Le vinaigre est normalement prêt entre 3 et 5 semaines, mais il est d'une qualité optimale après 2 ou 3 remplissages de fonds de bouteille.
2. Le remplissage : à faire au moins 1 fois tous les 2 mois
Laisser la pipette dans son logement, retirer le bouchon.
Vider un fond de bouteille de vin (en respectant le mélange 2/3 vin + 1/3 eau) ou du cidre (pur et décanté) à l’intérieur.
Relever délicatement la pipette pour qu'elle se vide dans le vinaigrier.
Reboucher la pipette et la replacer dans son logement.
3. L'entretien : à faire 1 fois par mois pour obtenir un vinaigre de meilleure qualité et plus limpide
Au fil du temps, la mère de vinaigre (ou mycoderma) peut devenir trop importante. Au-delà de 5 mm d'épaisseur, il faut l'enlever.
Ouvrir le pot. Attraper toute la mère à l'aide de l'encoche de la spatule en bois également fournie.
Tourner pour l'enrouler autour de la spatule.
Bien l'égoutter au dessus du pot et la retirer.
Refermer.
4. Le soutirage :
Pipette dans son logement, retirer le bouchon.
Laisser la pipette se remplir par le trou inférieur.
Une fois remplie, la saisir des deux mains en appuyant fermement sur le bouchon avec les deux pouces, l’étanchéité du bouchon ainsi obtenue ne permet plus au vinaigre de s’écouler.
En maintenant cette pression, retirer la pipette de son logement pour la positionner au-dessus du goulot d’une bouteille de service.
Relâcher la pression des pouces pour remplir la bouteille, la perte d’étanchéité permet l’écoulement du vinaigre.
Après usage, replacer la pipette dans son logement pour éviter la formation du mycoderma à l’intérieur.
Si, malgré ces précautions, le mycoderma se formait à l’intérieur de la pipette, le retirer.
J'ai "lancé ma production" le dernier week-end d'août et j'ai commencé à m'en servir 6 semaines plus tard. Une belle odeur de pomme, une jolie couleur ambrée, une limpidité... pas très acide pour cette première dégustation (mais les vinaigres artisanaux sont-ils aussi acides que les vinaigres pasteurisés industriels ?), mais j'étais quand même contente du résultat.
Un belle invention pour les amateurs de produits maison et une idée cadeau original pour Noël...
Vinaigrier Keep-up, en vente sur le site du Clos Saint-Antoine.
45 ans au service des femmes
Si je vous dis "Tupperware", à quoi pensez-vous ?
A des boîtes plastiques toute jaunies par le temps mais bien pratiques pour tout conserver du congélo aux placards ? A des réunions de bonnes femmes qui parlent non pas chiffon mais cuisine ?
Car, oui, pour beaucoup d'entre vous, Tupperware, c'est un peu tout ça à la fois. Et si la célèbre marque existe depuis 45 ans, c'est que ses produits en polyéthylène se sont imposés comme synonymes de qualité et sa méthode de vente à domicile, de convivialité.
Pourtant, depuis quelques années, la marque américaine créée en 1946 a décidé de revoir son positionnement.
Exit les réunions de femmes au foyer à papoter autour d'un café, Tupperware veut être dans l'air du temps !
Les cours de cuisine ont le vent en poupe ? Qu'à cela ne tienne, Tupperware y va de ses "ateliers savoir-faire" (tiens du déjà vu par ailleurs ! :)).
La diététique bat son plein ? Tupperware lance des produits qui permettent de cuisiner sainement.
Les femmes travaillent mais veulent cuisiner ? Tupperware invente des instruments astucieux pour gagner du temps.
C'est donc avec un réel plaisir que j'ai participé, il y a quelques semaines, à un atelier savoir-faire au siège social de Tupperware France à Rueil-Malmaison. De mon enfance, je me souvenais des moules à charlotte, des pots à yaourt, du milk-shake à vinaigrette et des récipients en plastique dont chaque couleur rappelait une décennie.
A ma grande surprise, j'ai découvert des produits très astucieux, bien que pour certains non indispensables (une des forces de Tupperware, d'ailleurs : faire de chaque produit un ustensile indispensable pour réaliser une recette précise).
Au cours de cet atelier, nous avons tout d'abord confectionné en deux temps, trois mouvements, des croissants au jambon et à l'emmental, grâce à une plaque spécialement fabriquée pour, le Croissant Party.
Il suffit d'étaler un rond de pâte feuilletée sur la plaque, de la recouvrir de jambon, de passer un rouleau à pâtisserie qui découpe 16 triangles et de rouler ceux-ci pour obtenir des croissants.
Je l'ai réutilisée depuis mais, sincèrement, même sans la plaque, on peut procéder de la même façon et confectionner des croissants pour l'apéro dignes de ce nom !
Grâce au Speedy Chef et au moule à cake en silicone, nous avons ensuite réalisé une mousse glacée au marron en un éclair. Cet appareil est assez bluffant puisqu'en deux coups de manivelle, la plus banale des briques de lait concentrée se transforme en une mousse aérienne. Il suffit ensuite d'y ajouter une petite boîte de crème de marron, de mélanger délicatement l'ensemble et de le laisser tranquillement dans un moule silicone au congélateur quelques heures. Et voici un dessert rapide pour finir un repas de fin d'année !
Le foie gras cuit en 3 minutes au micro-ondes m'a également emballée. La cuisson était parfaite sans beaucoup d'effort puisque nous avions utilisé un lobe de foie gras cru déjà dénervé qu'il a juste suffi d'assaisonner et de faire cuire dans un moule en silicone.
Enfin, la préparation du plat principal, des dos de cabillaud au jambon Serrano et Sainte-Maure, accompagnés de quinoa aux poivrons, a nécessité deux ustensiles plutôt sympas : le Quick Chef 3 et la cocotte Ultra Pro.
Le Quick Chef 3 est un hachoir manuel époustouflant. Vous y déposez, par exemple, 2 poivrons et 1 échalote coupés en deux. Vous donnez une vingtaine de coups de manivelle et vous obtenez des légumes finement émincés. C'est aussi l'ustensile idéal pour émincer des oignons sans pleurer !
Quant à la cocotte Ultra Pro, c'est une cocotte qui permet de cuire, sans matière grasse, viande et poisson. Cette cocotte à multi-étages passe au four, jusqu'à 250°.
Vous l'aurez compris, ces produits Tupperware m'ont semblé assez pertinents. A quelques exceptions près. Ceux en silicone qui ne m'ont pas convaincue. Il s'agit de moules trop rigides à mon goût, assez proches de ceux proposés par Téfal d'ailleurs. Et pour le prix, je préfère largement ceux de Demarle, plus pros selon moi.
Autre bémol, malgré des produits très astucieux, la marque aux boîtes plastiques légendaires a, semble-t-il, oublié que beaucoup d'entre nous vit en milieu citadin, là où les mètres carrés sont compter. Et c'est là que le bât blesse.
Car si Tupperware nous bluffe avec son Speedy Chef, son Quick Chef ou ses cocottes Ultra Pro et Ultra Plus, on maudit ses produits aussi stupéfiants soit-il, quand il s'agit de tout caser dans ses placards !
Qu'à cela ne tienne, Tupperware reste et restera longtemps le fabricant le plus convaincant des boîtes en plastique qui trouvent usage en toutes occasions et des accessoires malins pour prendre plaisir à cuisiner.
Merci à Stéphanie pour son invitation et son accueil chaleureux.
Petit glossaire des accessoires de cuisine
Comme je reçois souvent des messages d'internautes qui se demandent ce que sont certains accessoires utilisés dans les recettes ou qui ne savent pas où se les procurer, voici quelques explications...
Je complèterai cette liste au fur et à mesure des recettes rentrées sur le blog. N'oubliez pas de vous y reporter de temps en temps !
Maryse ou spatule souple en caoutchouc
Spatule souple, à l'origine en caoutchouc, et désormais aussi en silicone. C'est une marque déposée qui a donné le nom à ce type de spatule indispensable en pâtisserie.
Les maryses se trouvent partout, même les supermarchés. Préférez la version silicone qui résiste aux températures élevées et a l'avantage de bien se laver.
Spatule flexible plate
Spatule en inox (existe aussi en version coudée - je préfère la spatule plate) très utile pour lisser une pâte, une crème, une ganache dans un cadre ou un cercle ou pour décoller un biscuit sans le casser.
Vous les trouvez chez la plupart des grossistes en matériel de cuisine, et même chez Demarle (en version coudée).
Presse-ail
Pas franchement indispensable dans une cuisine, ce petit accessoire s'avère néanmoins bien utile au quotidien pour obtenir très simplement de la pulpe d'ail.
Thermomètre de pâtisserie
Le mien vient d'Ikea et, malgré quelques défauts (notamment l'absence de bouton marche/arrêt), il a l'avantage d'être peu coûteux, ce qui me convient très bien vu le peu de fois où je m'en sers ! Bien sûr, il en existe de plus perfectionnés et/ou plus coûteux !
Un moule de marque Zenker, de 26 cm de diamètre. Pratique pour démouler des préparations délicates comme la tarte au fromage blanc.
Tôle ou Plaque à pâtisserie antiadhésive
Pour cuire ou réchauffer pizzas, quiches, feuilletés apéro... Ou encore, à défaut de Flexipat, pour cuire un biscuit roulé, joconde...
Plaque perforée
Plaque en aluminium de la marque Matfer, très pratique pour cuire des macarons, mais aussi pour les cuissons dans les moules en silicone.
Vous les trouvez chez la plupart des grossistes en matériel de cuisine, et même chez Demarle.
Plaque en silicone de la maison Demarle, archi pratique pour toute pâtissière ! C'est bien simple, quand on l'a, on ne peut plus s'en passer ! A associer au cadre en inox de la même marque.
(photo extraite du site Guy Demarle
Toile Silpat
Toile en silicone de la maison Demarle. Se roule. S'utilise à froid et à chaud, notamment sur la plaque alu perforée Matfer en remplacement de papier sulfurisé. Idéale pour cuire des petits gâteaux de type langues de chat, tuiles, rochers..., pour réchuaffer une pizza...
La cocotte-minute, l'indispensable de la vie d'une femme pressée
Vous ai-je déjà parler de mes cocotte-minute ? Non ? Eh bien, c'est chose faite !
Dans ce monde où tout va toujours plus vite, où la femme travaille à l'extérieur et gère "son intérieur" (entendez par là que, non seulement elle bosse, mais qu'en plus, elle doit s'occuper de la maison et de la famille, c'est-à-dire de la cuisine, des courses, du ménage, du repassage, des devoirs des enfants, des activités extra-scolaires...), la cocotte-minute a largement sa place ! (quel scoop !)
Avec elle, vous pouvez tout faire plus rapidement : poisson en papillote, à la vapeur ou cuisiné en choucroute par exemple, légumes à la vapeur ou à l'eau (pour la purée notamment), soupes, plats bouillis tels que blanquette ou pot au feu, et même mijotés.
Pour ma part, je ne l'utilise que très rarement pour le mijotage car je trouve qu'il n'y a rien de meilleur qu'un plat qui a mijoté des heures dans une cocotte en fonte (ah, il faudra que j'en parle aussi de celle-ci !).
Néanmoins, pour le reste, rien ne vaut la cocotte-minute. D'ailleurs, il n'y a pas un jour sans que je m'en serve.
Autre argument bien dans la tendance : la cocotte-minute permet d'économiser de l'énergie puisqu'elle réduit d'un tiers le temps de cuisson des aliments.
Bon, il y aura toujours des personnes à dire qu'elles n'osent pas l'utiliser, que c'est dangereux... Halte aux idées reçues !
La cocotte-minute est très simple d'utilisation :
- On y fait revenir ou non (suivant la recette) les ingrédients dans de la matière grasse.
- On ajoute 25cl de liquide minimum.
- On referme correctement (certains modèles d'aujourd'hui ont des fermetures très faciles) et on laisse cuire à feu vif jusqu'à ébulltion.
- A partir du sifflement de la soupape (qui correspond à l'ébulltion), on baisse un peu le feu et on compte environ (et suivant les modèles) un tiers du temps normal de la recette.
- Ensuite, il ne reste plus qu'à éteindre le feu et à laisser s'échapper la vapeur.
Simple, non ?