750 grammes
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Mag'cuisine
30 décembre 2016

Demain, ça tournera rond jusqu'au dessert !

Tupperware moule 2Je vous ai déjà parlé du moule à dômes en silicone de Tupperware ici.

Je dois vous avouer que j'en suis conquise. Cela faisait longtemps que je lorgnais sur celui de Demarle. Et puis il y a quelques semaines Tupperware a sorti le sien. Certes, il ne comporte que 6 empreintes, 2 de plus auraient été les bienvenues. Mais elles sont bien grandes (74 ml), ce qui est parfait pour une entrée ou un dessert.

D'après le communiqué de presse, la matière est très souple, facile à manipuler et n’attache pas au démoulage. Les alvéoles lisses vous permettent même de réaliser des sphères en chocolat brillantes et craquantes. Voilà un point sur lequel j'avais des doutes. Je me disais qu'il fallait forcément le tempérer pour obtenir un brillant si parfait.

Du coup, j'ai essayé la méthode proposée par la marque. Et le résultat est bluffant ! J'ai malheureusement oublié de prendre en photo ces jolies coques. Dommage...

Et si vous en faisiez votre dessert de Saint-Sylvestre ?

coque au chocolat et compotée de fruits rouges au miel (2)

Sphères au chocolat et aux fruits rouges

Pour 6 sphères :

- 200g de chocolat noir à dessert

- 400g de fruits rouges surgelés

- 1 cuillérée à soupe de miel d'accacia

- 3 ou 4 sablés

pour la sauce :

- 50 ml de lait

- 50g de chocolat noir

- 1 pincée de 4 épices

Casser 100g de chocolat en morceaux. Le faire fondre au micro-ondes 2mn30 à 360W.

Mélanger à la maryse. Si besoin, chauffer de nouveau 30s.

Répartir le chocolat fondu dans chaque empreinte.

L'étaler sur une bonne couche avec la spatule, en remontant bien sur les bords. Ne pas s'inquiéter si l'épaisseur n'est pas uniforme, c'est l'intérieur de la sphère, ça ne se verra pas à l'extérieur.

Placer au congélateur 10 mn et démouler délicatement.

Réitérer l'opération avec le chocolat restant.

Réserver les coques au réfrigérateur en attendant le service. Cette opération peut être faite la veille sans souci.

Faire chauffer les fruits rouges dans une poêle avec le miel jusqu'à ce qu'ils soient décongelés mais encore bien entiers. Débarasser dans un bol et laisser refrodir.

Au moment du dessert, déposer un dôme de chocolat à l'envers dans chaque assiette. Répartir la poêlée de fruits rouges dans chaque et les sablés émiettés.

Faire chauffer le lait, le chocolat en morceaux et le 4 épices dans une casserole sur la plaque à induction (ou au micro-ondes 2 mn à 600W). Bien mélanger et réserver bien chaud.

Passer très rapidement, un à un, les 6 coques restantes sur la plaque à induction encore chaude afin de faire fondre le pourtour en chocolat et de souder les coques deux à deux. Assembler rapidement les coques vides sur les coques garnies.

Servir en versant un peu de sauce au chocolat bien chaude pour faire fondre la sphère en chocolat.

 

Excellente Saint-Sylvestre à tous !

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28 décembre 2016

Des pommes de terre en habit de fête

Pour un diner léger et festif, ce plat à base de pommes de terre est parfait et très simple à réaliser. Il s'agit d'une recette imaginée par le chef Martial pour le CNIPT que j'ai pu testée il y a quelques années (la recette) et que je n'ai mystérieusement jamais publiée alors que j'avais beaucoup appréciée. Voici chose faite ! Une suggestion pour le 31 peut-être...

chartreuse de pommes de terre et langoustine sauce vierge (3)

chartreuse de pommes de terre et langoustine sauce vierge (5)

Chartreuse de pommes de terre et langoustine sauce vierge

Pour 4 personnes :

- 4 à 5 pommes de terre à purée (700 g)

- 8 langoustines

- 2 œufs

- 25 cl de crème fleurette

- 30 g de beurre demi-sel ou salé (ça va de soi !)

- ¼ de botte de cerfeuil

- ¼ de botte de ciboulette

- ¼ botte de persil plat

- 1+1 cuillères à soupe d’huile d’olive

- Sel, poivre

Préchauffer le four à 150°.

Ciseler toutes les herbes et les mélanger à l’huile d’olive. Saler, poivrer.

Eplucher les pommes de terre. En tailler une en fines rondelles.

Faire cuire les autres à l’eau salée pendant 25 minutes.

Dans un bol, battre les oeufs et la crème.

Passer les pommes de terre cuites au moulin à légumes ou au tamis et ajouter le mélange crème - œufs.

Décortiquer 4 langoustines. Saler et poivrer.

Beurrer 4 ramequins et disposer les rondelles de pommes de terre en rosaces très serrées.

Ajouter un peu de purée et déposer une queue de langoustine décortiquée. Compléter avec la purée et enfourner pendant 15 minutes.

Réserver au chaud.

Augmenter le four à 240°.

Badigeonner d’huile les 4 dernières langoustines et les faire rôtir 2 minutes.

Démouler les chartreuses sur 4 assiettes. Ajouter les langoustines et servir avec la sauce vierge.

26 décembre 2016

On se met sur son 31 ?

A peine Noël passé, qu'il faut déjà penser au réveillon de la Saint-Sylvestre ! Si vous êtes nombreux, peut-être opterez vous pour le buffet. Pour des idées et des conseils, c'est ici. En petit comité, vous pourrez opter pour le menu que je vous propose dès aujourd'hui et jusqu'à vendredi.

CROUSTIPATE Tatin individuelle magret pomme et chevre

Tatin individuelle Magret de Canard, Pommes et Chèvre chaud

Pour 6 personnes :

- 1 pâte feuilletée au beurre frais Croustipate (ou maison)

- 120 g de magrets de canard fumé

- 3 pommes

- 30 g de beurre

- 1 cuillérée à soupe de miel neutre (acacia par exemple)

- 6 demi-crottins de Chavignol

-  qs de roquette

- sel, poivre

Préchauffer le four à 200°.

Peler les pommes et retirer le cœur à l'aide d'un évidoir. Les couper en quartiers, puis les tailler en lamelles épaisses.

Dans une poêle, faire dorer les pommes dans le beurre bien chaud, en ajoutant le miel. Les arroser régulièrement du beurre et du miel durant les 5 minutes de cuisson. Assaisonner.

Beurrer 6 moules à tartelettes et placer les tranches de magret et les tranches de pommes en les intercalant pour former une rosace.

Découper 6 disques de pâte feuilletée d'un centimètre plus grand que les moules et les piquer avec une fourchette. En recouvrir les tartelettes, en insérant le bord de la pâte entre la garniture et le moule.

Faire cuire environ 20 minutes, puis laisser reposer 5 minutes avant de démouler.

Passer le four en position grill. Ajouter le demi crottin de Chavignol sur chacune des tartes tatin et les passer sous le grill environ 1 minute pour rendre le fromage coulant.

Poivrer les tatins et ajouter quelques feuilles de roquettes avant de déguster.

24 décembre 2016

Joyeux Noël !

23 décembre 2016

Que faire des restes de Noël ?

Après les fêtes, on n’a pas forcément envie de manger des restes pendant 5 jours. Congélation, recyclage, des solutions existent pour ne rien jeter.

Le foie gras

S’il est fait maison, et sauf indication contraire sur l’emballage (dans le cas d’un produit acheté), le foie gras se congèle très bien. Entier dans sa terrine si vous pensez le consommer d’un coup ou, plus pratique, tranché et emballé dans un film étirable. Il suffit de le laisser décongeler tranquillement au réfrigérateur ensuite.

fois gras de canard mi-cuit (8)

Le saumon fumé

Comme pour le foie gras, le saumon fumé peut tout à fait être congelé sauf s’il est mentionné le contraire sur l’emballage. En effet, beaucoup d’industriels surgèlent le saumon lorsqu’ils le tranchent au laser et non à la main pour ne pas l’abimer. Dans ce cas, impossible de le conserver plus longtemps au congélateur. Il faut le consommer rapidement dans les jours qui suivent. Spaghettis à la crème, œuf cocotte, lasagnes aux épinards, crêpes aux poireaux… sont autant d’occasion d’utiliser les restes de ce poisson.

Poisson, fruits de mer, crustacés...

S’ils sont déjà cuits, les produits de la mer se recyclent très facilement : dans une quiche, un risotto, un vol au vent, sur une pizza, en gratin, avec quelques tomates en boite pour faire une sauce qui accompagne des pâtes. Préparez une seafood chowder comme les Irlandais, en cuisant tous les restes avec quelques pommes de terre dans un fumet de poisson, pendant 20 mn. Ajoutez de la crème, un peu de persil et vos restes de saumon fumé et dégustez cette soupe bien chaude.

Un bouillon léger pour le dîner

Ne jetez ni votre carcasse de dinde (ou autres volailles), ni vos épluchures de crevettes et autres crustacés, ni vos parures de poisson. Préparez plutôt un délicieux bouillon (que l’on appelle de manière noble « fond blanc » pour la volaille, « fumet » pour les produits de la mer).

Pour cela, déposez-les dans une marmite, couvrez-les à hauteur d’eau (pas plus pour concentrer les saveurs), portez à ébullition, écumez et ajoutez du poivre, du sel, un oignon entier piqué de clous de girofle, une gousse d’ail écrasée, du thym, du laurier, une carotte, un poireau, voire plus de légumes (navets, oignons, céleri-rave, panais, rutabagas, topinambours…), découpés en mirepoix si vous souhaitez déguster ce bouillon au dîner.

La garniture aromatique peut être aussi l’occasion de recycler les déchets : des queues de persil, des pelures, des feuilles, des fanes, des cosses de légumes. Laissez cuire à découvert, doucement, sans bouillir au moins 1 heure 30. Vous pouvez alors y ajouter quelques pâtes (délicieux avec des ravioles de Royan) pour le consommer tel quel, le conserver au réfrigérateur 2 à 3 jours maximum ou le congeler (3 mois maximum pour le fumet) dans des petits récipients voire des bacs à glaçons pour l’utiliser en fond de sauce.

hachis Parmentier (13)

Viande et volaille en hachis

Plutôt que d’en manger à tous les repas pendant 4 jours, ce qui est vite lassant, moulinez tous les restes de viande et de volaille, en y incorporant les échalotes et le jus de cuisson, et congelez-les dans une boite plastique. Vous pouvez compléter au fur et à mesure de vos restes et aurez ainsi de quoi préparer un délicieux hachis Parmentier au moment voulu. Comptez 800g de viande hachée et 1,2kg de pommes de terre pour un hachis de 6 personnes. Le top ? Un mélange de dinde ou d’oie, de bœuf et de porc pour un plat équilibré en saveurs et en moelleux. Une habitude à prendre, qui dépanne bien quand le frigo est vide.

Une seconde vie pour la dinde

Grattez la carcasse de la volaille et découpez tous les restes en dés. Mélangez-les à une béchamel ou une sauce blanche (réalisée avec le bouillon de volaille). Ajoutez quelques champignons (frais, en conserve ou réhydratés) et garnissez des vol-au-vent ou des fonds de tartelettes de pâte brisée. Un passage au four et votre dîner est prêt. Vous pouvez même étaler cette garniture sur de grandes tranches de pain de campagne, parsemer de fromage râpé et faire gratiner au four. A accompagner d’une salade verte, c’est parfait !

Plats en sauce

Les restes de plats cuisinés se congèlent parfaitement bien. Répartissez-les dans des boites plastiques ou des petits plats en verre (recouverts d’un film étirable) en portions individuelles. Vous aurez ainsi des repas tout prêts pour les soirs de semaine où vous n’avez pas beaucoup de temps.

Les légumes

Rien de plus facile à transformer : en soupe, les mélanges sont appréciés. Pensez aussi aux clafoutis, aux lasagnes, aux tartes…

Les fromages

Vous aviez vu trop grand dans le plateau de fromages ? Pas de souci. Le camembert et autres pâtes molles comme les bleus s’apprêtent très bien en sauce pour accompagner une viande grillée ou des pâtes. Il suffit de les couper en morceau et de les faire fondre avec un peu de crème fleurette. Les fromages à pâtes pressés et les autres (s’ils ne sont pas trop faits) se congèlent aussi très bien.

gâteau de pain 002

Le pain

Ah les restes de pain ! On en prévoit toujours trop quand on reçoit. Le pain de la veille peut tout à fait être consommé tel quel. S’il a ramolli, passez-le au four quelques minutes à 100° pour lui redonner du croustillant. Ou alors toastez-le : un délice avec beurre et confiture, au petit-déjeuner. S’il a séché, rendez-lui un peu de souplesse en l’humectant et en le passant quelques secondes au micro-ondes. Vous devez alors le consommer aussitôt car il durcit très vite. Sans micro-ondes, enfermez-le dans un torchon humide pour le ramollir et le trancher sans difficulté.

Baguette, campagne, aux céréales, de mie, aux figues, brioché…, tous peuvent également se recycler de plusieurs façons gourmandes : en pain perdu sucré ou salé (avec le reste de saumon fumé par exemple), en pudding, en tartines (avec restes de volaille et de fromages), en welsh rarebit (recouvert d’une tranche de jambon et d’un mélange de moutarde, bière et cheddar fondu, le tout passé au four et servi avec un œuf sur le plat), en croutons (poêlés ou passés 5 mn au four à 200°) pour garnir une salade ou une soupe, ou encore en chapelure (desséché 30 mn au four à 90° puis mixé) que vous conserverez trois mois, dans un bocal en verre ou une boîte métallique hermétiquement fermée.

Et à la prochaine invitation, retenez qu’on compte généralement 65g de pain par personne, soit 1 baguette pour 4.

Les gâteaux

Evitez de congeler les entremets achetés chez un pâtissier car, dans leur phase d’élaboration, ils sont bien souvent passés au congélateur. Si vous êtes néanmoins sûre du cas contraire, alors vous pouvez tout à fait congeler vos bûches en parts. Mais ne les gardez que quelques semaines. Sachez que les gâteaux à pâte levée, type génoise, gâteau au yaourt…, quant à eux, se tiennent très bien à la congélation. Bien pratique quand on a trop préparé de gâteaux, notamment lors d’un anniversaire d’enfants.

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Congélation : quelques précautions s'imposent !

La congélation est un mode de conservation bien pratique qui évite le gâchis. Cependant, un plat décongelé ne doit pas repartir au congélateur. Seul un produit cru décongelé puis cuit peut être de nouveau congelé. Par ailleurs, plus le produit est frais lorsqu’il est congelé, plus il sera meilleur une fois décongelé. Cela vaut par exemple pour le pain qui doit être placé dans le congélateur lorsque la croûte est encore croustillante. Inutile donc de congeler du pain ramolli, il sera pareil à la sortie. Dans tous les cas, il convient de consommer les produits congelés dans les 3 à 6 mois, selon leur nature.

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22 décembre 2016

Alors, chez vous, ce sera quoi pour Noël ?

Je vous ai proposé depuis quelques jours plusieurs suggestions de plats de fête. En voici un récapitulatif (cliquez sur les photos pour être redirigé vers les recettes)...

CROUSTIPATE Sapins de Noel feuilletes

dôme de truite fumée (20)

épaule de chevreuil, sauce à la confiture de pommes et d'airelles

bûche carapomme (10)

Mais vous pouvez tout à fait piocher des idées dans le dossier Spécial Noël, dans les rubriques Apéritifs, Entrées froides, Entrées chaudes, Volailles, Gibiers, Entremets, Petits biscuits...

Alors, qu'allez-vous manger à Noël ?

21 décembre 2016

Rapide et déjà dans l'ambiance de Noël...

Voilà un plat qui peut tout aussi bien être servi en entrée pour un repas de fête qu'en plat pour un petit dîner léger. A vous de voir donc !

crème brûlée pommes de terre et saumon fumé (4)

Crème brûlée de pommes de terre et saumon fumé

Pour 4 :

- 3 belles pommes de terre à chair farineuse (500g)

- 1 pavé ou 4 tranches de saumon fumé (ou de truite fumée)

- 50 cl de crème fleurette

- 50 cl de lait

- 2 oeufs

- 2 jaunes d'oeufs

- 50g d'amandes effilées

- crème de vinaigre balsamique

- sel, poivre

Préchauffer le four à 150° (th5).

Eplucher les pommes de terre et les tailler grossièrement.

Les faire cuire dans une casserole, avec la crème et le lait, pendant 25 mn.

Mixer au pied plongeant comme une soupe.

Ajouter les oeufs et mélanger.

Répartir dans 4 plats individuels et faire cuire 20 mn.

Tailler le saumon en cubes.

En fin de cuisson, répartir le saumon fumé et les amandes effilées sur chaque crème. Verser un filet de crème de vinaigre basalmique.

Passer quelques minutes sous le grill.

Servir de suite.

crème brûlée pommes de terre et saumon fumé (1)

20 décembre 2016

Envoutante truffe noire

Un noir finement veiné de blanc à la coupe, un parfum boisé, un goût puissant : la truffe noire est unique et mystérieuse. Elle fascine et transporte, laissant un souvenir inoubliable à qui la déguste.

Dans le Vaucluse comme le Périgord, dès décembre et jusqu’à fin février, un champignon bouscule les emplois du temps : la Tuber Melanosporum. Objet de convoitise, la truffe noire au parfum suave déchaine les passions. Il n’y a que se rendre sur les marchés organisés dans les villages de la région à la saison. Côté vendeurs comme acheteurs, on s’y bouscule dès la première heure. Sur les marchés de professionnels, ouverts aux conserveurs, restaurateurs et courtiers, la vente se fait au pied des autos, le coffre ouvert, les truffes cachées telles des trésors et les conversations se déroulent à mi-mot, comme en secret. Depuis quelques années, la profession a mis en place des marchés contrôlés, plutôt destinés aux particuliers. La truffe fraiche y est vendue à maturité optimale, brossée et tracée quant à son terroir de provenance et à l’identité du producteur. Et les prix sont clairement affichés. De quoi éviter bien des déconvenues. Car à 80/100€ les 100 grammes, mieux vaut ne pas se faire avoir.

Petit marché de la truffe
© Valérie Biset - ADT Vaucluse

Du Périgord et surtout d’ailleurs…

Si la truffe blanche d’Alba est, sans aucun doute, de très loin, la plus rare et la plus recherchée de la famille des ascomycètes, celle du Périgord en est la star française. Malgré son nom, cette espèce botanique se trouve majoritairement dans le sud-est de la France, en Périgord-Quercy, mais aussi au Maroc, en Espagne, en Italie, en Croatie et en Slovénie. Sorges et Sarlat en ont fait sa réputation entre le XVII et le XIXème siècle et lui ont valu son nom. Aujourd’hui, pourtant, le Vaucluse est le 1er département français producteur et le sud-est assure 70% de la production française. Les prix pratiqués sur le marché aux truffes de Carpentras servent même de référence aux autres marchés. A quelques kilomètres, dans l’enclave des papes, Richerenches détient le plus gros marché. Plus de 700kg de truffes y sont vendus chaque semaine. La truffe y est tellement encensée que tous les 3ème dimanche de janvier, une messe est célébrée en l’honneur de Saint-Antoine, le patron des trufficulteurs. La truffe est donc devenue au Périgord, ce que le champignon est à Paris ou le chou à Bruxelles.

Afficher l'image d'origine 

Mystérieuse tubercule

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que la truffe est le fruit d’un champignon. Sous terrain, sans pied, avec une forme de tubercule globuleux et souvent bosselé, d’un noir singulier, certes, mais d’un champignon quand même, puisqu’il est produit chaque année à partir du mycélium développé dans le sol. La singularité de la truffe, c’est qu’elle naît de la symbiose entre un sol, un arbre et le champignon. Mais pas n’importe lesquels. Le sol est nécessairement calcaire, plutôt pauvre, peu profond et bien drainé. L’arbre est le plus souvent un chêne pubescent, un chêne vert, un noisetier ou un pin noir. Mais il peut aussi être un tilleul, un charme ou un châtaignier. L’ensoleillement et la pluie ont aussi leur importance. Dans le Sud, on dit qu’il doit pleuvoir à la Saint-Jean, au 14 juillet et au 15 août. Quelques petites pluies à l’automne et la « mélano » (comme la surnomme les amateurs) arrive alors à maturité. Si les conditions sont réunies, sa grosseur varie de la taille de celle d’une noisette à celle du poing, son poids de 10 à 200 grammes. Mais certains spécimens atteignent le kilo.

  • Richerenches © Marché aux truffes

L’art du cavage

A la faveur des premiers frimas hivernaux, la truffe noire libère son parfum caractéristique de sous-bois, de terre et d’humus, sublimée de fruits secs torréfiés. Un signe de parfaite maturité. Le cavage peut commencer. Mais l’odeur d’une truffe en terre n’est pas facile à déceler pour l’homme. L’animal lui est donc d’un grand secours. Certains pratiquent encore le cavage avec le porc qui sent naturellement de très loin l’odeur de la truffe et la localise avec énormément de précision. Pratique donc car le porc n’a pas besoin de dressage particulier si ce n’est qu’il raffole de ce champignon et qu’il vaut donc mieux lui apprendre à ne pas la manger. Plus sûr, dans ces conditions, de caver avec un chien. Après quelques années de dressage, le chien qui aime faire plaisir à son maître, saura détecter les truffes. Il faut le voir la truffe à terre, sous les chênes truffiers, marquer subitement l’emplacement d’un simple coup de patte. Certains chiens n’hésitent pas à creuser le sol pour déterrer le précieux tubercule. Le trufficulteur doit alors vérifier la maturité, à l’odeur et à la couleur bien noire. Car une truffe précoce n’a aucune saveur. C’est une truffe perdue. Vient ensuite le moment de l’extraire des racines de l’arbre, avec minutie et délicatesse, sans l’abimer, en ménageant le sol afin que le mycélium puisse produire d’autres truffes l’année suivante.

cavage-truffe

Une année en truffière

A la fin de saison du cavage, le travail du trufficulteur ne s’arrête pas pour autant. Il doit tailler les arbres et les rejets, éliminer les bois morts et travailler la terre. Au printemps, la mélano naît dans le sol, tandis que la Tuber aestivum, la truffe d’été, peut commencer à être récoltée. Durant tout l’été, les arbres, paillés et irrigués avec parcimonie, permettent à la truffe noire et à la truffe brumale de se développer. A la fin août, elles font une croissance phénoménale en une dizaine de jours seulement. En témoignent les fentes qui craquellent le sol et qui permettent au trufficulteur de déterminer le poids quasi définitif de sa production. Alors que la récolte de la truffe brumale débute en novembre, la mélano s’est arrêtée de grossir et profite de ses dernières semaines pour mûrir. Neuf mois auront suffi au diamant noir de développer sa saveur unique. A la grande satisfaction de nos papilles.

ferme Andrevias Sorges - Albin Meynard - copyright Virginie Garnier (2)
© Virginier Garnier

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Un week-end truffé de gourmandise

2012 11 29 dîner gastro autour de la truffe - Auberge de la truffe de Sorges (9) - oeufs brouillés à la truffeA l’Auberge de la Truffe, située à Sorges, l’or noir du pays est l’objet d’une passion. Celle du chef Pierre Corre qu’il vous fera partager avec sa gentillesse et sa générosité, autour de recettes authentiques aux riches parfums du terroir. Consommé à la râpée de truffe, œufs brouillés aux truffes, millefeuille de foie gras poêlé et de pommes sauce à la truffe, noix de Saint Jacques en écaille de truffes, feuilleté à la truffe et sa purée de pommes de terre, sabayon, glace… jusqu’au dessert, la truffe est partout, enivrante et gourmande.

Au programme du week-end découverte : balade au marché, cours de cuisine, visite de l’Ecomusée de la truffe, cavage dans une truffière et dégustations dans un hôtel somptueux. J'en garde pour ma part un souvenir inoubliable.

Week-end découverte, de novembre à avril, Auberge de la truffe, 24420 Sorges, tél 05.53.05.02.05

http://www.auberge-de-la-truffe.com

19 décembre 2016

A la vôtre !

Un apéritif aussi appétissant pour les yeux que les papilles présage d’un repas réussi. Sur magcuisine, vous trouvez pas mal de préparations aussi rapides que gourmandes.

En voici encore une, que même vos enfants peuvent confectionner pour le réveillon !

CROUSTIPATE Sapins de Noel feuilletes

Sapins de Noël feuilletés

Pour 12 pièces :

- 1 pâte feuilletée au beurre frais Croustipate (ou maison bien sûr !)

- 50 g de pesto rouge

- 50 g de tapenade d'olive noire

- 10 g de graines de sésame blanc

- 10 g de graines de pavot

Préchauffer le four à 200°.

Dérouler la pâte feuilletée. La recouvrir de pesto rouge sur la moitié et de tapenade sur l'autre moitié.

Couper la pâte sur toute la longueur en lanières d'environ 1 cm de large. Couper les plus grandes lanières du centre en 2.

Plier en boucles chaque lanière en élargissant au fur et à mesure la base pour former un sapin.

Piquer délicatement chaque sapin avec un pic en bois.

Déposer les sapins sur une plaque garnie de papier sulfurisé et les parsemer de sésame pour les sapins au pesto rouge, de pavot pour ceux à la tapenade.

Faire cuire environ 15 minutes.

Variantes : On varie les garnitures avec du pesto, de la tapenade verte, de la crème de tomates séchées, de Gran'Draille (un délice), d'anchoïade..., on parsème les sapins de noix ou noisettes concassées.

17 décembre 2016

Le Stollen, vous connaissez ?

En octobre dernier, j'ai encore eu le plaisir de m'entretenir avec l'excellent pâtissier-chocolatier alsacien Thierry Mulhaupt. Cette fois-ci, j'avais envie qu'il me parle des Noël de son enfance, ce qu'il a fait avec enthousiasme.

TMulhaupt-Ustensiles©StéphaneSPACH
© Stéphane SPACH

« L’Avent est une période marquante de mon enfance en Alsace, qui commençait à la fin novembre et se terminait à l’Epiphanie. On commençait par confectionner la couronne avec ses 4 bougies que l’on laissait sur la table. Elle était en brioche séchée, avec des fruits confits et des bredala collés au chocolat, que l’on pouvait picorer. Et puis il y avait le calendrier avec ses 24 chocolats qu’on devait se partager entre frères et sœurs. A la Saint-Nicolas, j’avais une trouille pas possible lorsqu’il passait le 5 au soir, à la maison. Car il savait tout, nos bêtises, nos mauvaises notes… Après une chanson et une prière, il distribuait des pains d’épices et clémentines. Et puis j’ai fini par reconnaître sa voix familière… Si le 6 tombait un jour de repos, j’avais le droit d’aller aider mon père à la boulangerie pour confectionner les mannalas. A la maison, ce jour-là, c’était notre dîner avec un chocolat chaud. Dans les familles alsaciennes, chaque dimanche de l’Avent, on réalisait des bredala tous ensemble, avec ce qu’on avait sous la main : des noix car il y avait beaucoup de noyers dans la région, des épices, du beurre, voire du saindoux dans les campagnes. Ceux-là ne donnaient pas vraiment envie ! Chez nous, mon père, aidé d’un ami qui venait loger à la maison pour l’occasion, confectionnait aussi des stollen, que les gens mangeaient le 24 au soir, et des barawecka, une sorte de pains aux fruits du jardin (quetsches, abricots…) séchés au four et réhydratés au schnaps. C’est une friandise que j’apprécie encore beaucoup et que je réalise à mon tour à cette période. »

Dans son nouveau livre, «Gourmandises de Fêtes», Thierry Mulhaupt nous livre une foule de recettes de Noël traditionnelles et revisitées que ses clients peuvent retrouver dans ses boutiques pendant toute la période de l’Avent : les sablés, les étoiles, les spritz, la guimauve aux fruits confits et aux épices, la glace et le Kouglof de Noël avec une macération de figues, d’abricots, de pruneaux et surtout, mon péché mignon, le stollen dont voici la recette… Ce gâteau représente l’Enfant Jésus emmailloté dans ses langes. Il se déguste traditionnellement en rentrant de la messe de minuit.

Mais on y succombe généralement avant. Et pourquoi dès ce week-end pour fêter les vacances qui commencent ?

stollen visuel

Stollen selon Thierry Mulhaupt

Recette pour deux Stollen de 650 g

Temps de préparation : 60 min

Repos : 1 h

Pâte à Stollen

- 500 g de farine faible

- 200 g de sucre semoule

- 10 g de sel fin

- 20 g de levure chimique

- 100 g d’oeufs

- 200 g de fromage blanc

- 190 g de beurre

- 1 g de noix de muscade

- 1 g de cardamome

- Zeste d’un demi-citron

- 50 g d’orange confite en cube

- 50 g de citron confit en cube

- 200 g de raisins secs

- 50 ml de rhum

- 100 g d’amandes brutes entières

Sirop d’imbibage

- 50 g d’eau

- 50 g de sucre

- 30 ml de Kirsch

- 30 ml de Grand Marnier

Autres ingrédients

- 40 g de beurre fondu (finition)

- 75 g de sucre semoule (finition)

- 20 g de sucre glace (finition)

La veille, faire macérer les fruits confits et les raisins avec le rhum.

Faire griller les amandes et les concasser après refroidissement.

Tamiser la levure chimique avec la farine, ajouter le sucre, le sel, les oeufs, le fromage blanc, le beurre tempéré en dés, les épices et les zestes.

Mélanger à la main ou au batteur (à la feuille) jusqu’à obtention d’un mélange homogène. Pétrir pendant 7 min.

Ajouter les fruits confits macérés et les amandes concassées.

Laisser reposer au réfrigérateur pendant une heure.

Diviser la pâte en deux, faire deux boules, les aplatir et les replier en deux comme un chausson.

Beurrer et fariner des moules à Stollen spécifiques. Y déposer les pâtes. A défaut de moule, faire cuire sur une tôle recouverte d'une feuille de papier sulfurisé ou d'un Silpat.

Préchauffer le four à 160 °C et faire cuire pendant 35 min.

Pendant ce temps, préparer le sirop d’imbibage. Faire bouillir l’eau et le sucre puis ajouter le kirsch et le Grand Marnier.

À la sortie du four, badigeonner de sirop d’imbibage.

Après refroidissement, badigeonner les Stollen de beurre fondu. Tremper dans le sucre semoule puis saupoudrer de sucre glace.

Texte et photos extraits de «Gourmandises de Fêtes»,  de Thierry Mulhaupt, éditions du Belvédère, 14,90 €. Un joli cadeau pour les amoureux de la pâtisserie et des traditions alsaciennes.

Couv-ThierryMulhaupt

15 décembre 2016

Une p'tite soupe et pis c'est tout !

J'ai découvert il y a quelques jours les nouveaux produits à base de Pata negra commercialisés par Labeyrie et je dois dire que c'est une très belle surprise, surtout le jambon affiné 36 mois qui est remarquable.

La marque landaise se lance donc dans la commercialisation de charcuterie de porcs ibériques. Le fameux Pata negra, qui se distingue par sa toison et ses ongles noirs (d'où son nom qui signifie "pattes noires"), provient de l'Estremadure, une région au sud-ouest de l'Espagne à la frontière avec le Portugal. Si l'on en croit la marque (et ce qu'elle inscrit sur l'emballage), "les porcs sont élevés en plein air où ils se nourissent d'herbes et de glands en toute liberté". Attention cependant à ne pas croire qu'il s'agit de Bellota (qui signifie 'gland' en espagnol). En effet, on distingue 4 types de porc noir ibérique :

- le Bellota, seule race de porc noir ibérique à grandir en pâturage et être nourrie exclusivement de glands d'octobre à janvier (saison des glands) et d'herbe, sans autres compléments, jusqu’à ce qu'elle atteigne un poids optimal ;

- le Recebo qui, comme le Bellota, grandit en pâturage où il mange de l'herbe, des glands (à la saison) et, généralement, du fourrage naturel (légumineuses et céréales) pour parvenir au poids idéal ;

- le Cebo Campo dont sont élaborés les produits Labeyrie (d'après la liste des ingrédients sur l'emballage), élevé en pâturage en fin de parcours et nourri d'herbe, de fourrage naturel et de glands (à la saison) ;

- le Cebo qui est nourri en fourrages naturels mais est, quant à lui, parqué toute sa vie.

Pour l'heure, je vous propose donc une petite recette rapide et vraiment très agréable un soir d'hiver, à base de chorizo Pata Negra Labeyrie.

velouté de brocolis et chorizo de pata negra (2)

Potage au brocolis et au chorizo de pata negra

- 1 brocolis (environ 400g)

- 30 cl de bouillon de légumes maison

- qs de rondelles de chorizon Pata Negra Labeyrie

Laver et couper le brocolis en morceaux (en conservant la tige qui est si bonne).

Faire cuire 4/5 mn dans le panier vapeur de l'autocuiseur.

Les déposer aussitôt avec le bouillon bien froid dans le blender ou l'autocuiseur, ce qui va les rafraichir et leur premettre de conserver leur couleur verte.

Mixer très finement, puis réchauffer à feu doux ce potage. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.

Pendant ce temps, faire revenir les rondelles de chorizo dans une poêle chaude. Lorsqu'elles sont bien croustillantes, stopper la cuisson et servir avec le potage.

NB : inutile de préparer ce velouté trop à l'avance ou en trop grande quantité car il ne se conserve pas et devient aigre (testé après 48h, c'est infecte !).

13 décembre 2016

Le bon plan du poissonnier : le grondin rouge

Je vous ai déjà parlé de l'atelier "les bons plans du possonnier" auquel j'ai participé en novembre à Caen, sous la houlette de Normandie Fraicheur Mer.

Un plat m'avait vraiment séduite car il était assez simple à réaliser tout étant très parfumé et très fin. Il s'agissait de grondin rouge (souvent appelé rouget grondin), sarrasin grillé, jeune poireau, gnocchis au citron, et bouillon d'arêtes au gingembre et citronnelle. Imaginé par le chef récemment étoilé Arnaud Viel, ce plat nécessite néanmoins de prévoir du temps car il contient plusieurs préparations. Mais que cela ne vous effraie pas, car le bouillon comme les gnocchis peuvent être préparés à l'avance. Parfait quand on a des invités.

2016 11 19 - atelier Toque & plumes - les bons plans du poissonnier (19)

Grondin rouge, sarrasin grillé, jeune poireau, gnocchis au citron

& bouillon d'arêtes au gingembre et citronnelle par Arnaud Viel

Pour 4 :

- 4 grondins rouges

- 4 jeunes poireaux (poireaux "baguettes")

- 100g de sarrasin grillé

pour les gnocchis :

- 500g de pommes de terre à chair farineuse (type bintje)

- 100g de farine ordinaire (T45)

- 1 jaune d'oeuf

- le zeste d'1 citron jaune et de 3 citrons verts

pour le bouillon :

- les arêtes et parures des rougets grondin

- 1 oignon

- 80g de gingembre frais

- 2 bâtons de citronnelle

- 15 cl de vin blanc

- 1 bouquet garni (thym et feuille de laurier)

- 2 cuillérées à soupe (variable selon les goûts) de pâte de curry

- 60g de concentré de tomate

- huile d'olive

- beurre

- fleur de sel

Commencer par lever les filets des poissons.

Éplucher et émincer l'oignon. Emincer le gingembre à la mandoline.

Dans une casserole, faire chauffer l'huile d'olive, y faire suer l'oignon pendant 1 min. Ajouter ensuite les parures et les arêtes, le gingembre, la citronelle et laisser "compoter" pendant 5 min sans coloration, en remuant de temps en temps.

Déglacer avec le vin blanc, ajouter le bouquet garni, la pâte de curry et le concentré de tomate. Mouiller à hauteur avec de l'eau minérale ou filtrée (si possible).

Porter à ébullition puis laisser mijoter à feu doux (sans ébullition) pendant 30 min.

Pendant la cuisson du bouillon, laver les poireaux. Couper la barbe. Oter la première couche.

Faire frire les barbes dans un bain d'huile bien chaud, juste le temps qu'il colore. Débarasser sur un papier absorbant.

Cuire les pommes de terre à l'eau. Les éplucher. Les passer au presse-purée ou au moulin à légumes lorsqu'elles sont encore bien chaudes.

Lorsque la pulpe a tiédi, ajouter la moitié de la farine, l'oeuf et les zestes de citron. Bien mélanger. Ajouter petit à petit le reste de farine, tout en travaillant la pâte de sorte à ce qu'elle devienne lisse et homogène.

Former un ou plusieurs boudins de 1 cm de diamètre avec la préparation de pommes de terre. Détailler en morceaux de 3 ou 4 cm environ. Réserver sous un torchon (pas plus d'une heure, idéalement).

Faire blanchir les poireaux. Réserver au chaud.

Filtrer le bouillon et le maintenir au chaud.

Porter une grande casserole d'eau salée et faire cuire les gnocchis quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils remontent à la surface.

Dans une poêle, fauire chauffer le beurre. Y faire revenir les filets de grondins côté peau quelques minutes. La cuisson sur l'autre face n'est pas nécessaire car la chair doit être nacrée.

Dresser les assiettes creuses en déposant un poireau, quelques gnocchis, un ou deux filets de poisson, une barbe frite. Parsemer de fleur de sel et de sarrasin grillé.

Verser le bouillon bien chaud (ou à table devant les convives). Servir de suite.

NB1 : Les gnocchis "à la romaine" sont confectionnés avec de la farine de blé dur (autrement dit, de la semoule) et du lait, ceux à la "parisienne" sont à base de pâte à choux et sont servis nappés de sauce béchamel.

NB2 : Le reste de bouillon peut être dégusté au repas suivant, avec des croûtons et de la rouille.

11 décembre 2016

Une bûche aux couleurs locales

A deux semaines de Noël, il est temps de se lancer dans la confection de la bûche qui attendra sagement dans le congélateur jusqu'au 24 au matin pour finir au réfrigérateur 12 heures le temps de décongeler gentiment. Cette bûche, je l'ai imaginé le 23 décembre 2015. Alors que nous allions être 10 à table pendant 2 jours, je n'avais eu le temps de rien préparer et n'avais trouvé aucun pâtissier qui me satisfasse. A 20 heures, je me suis lancée avec ce que j'avais sous la main : pommes, beurre, sucre, farine, poudre de noisette du jardin... Et à peine une heure après, la bûche était prête et pouvait trôner fièrement sur notre table du lendemain. Non seulement, elle était jolie mais en plus délicieuse. Un vrai succès !

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Bûche carapomme

Pour une gouttière de 33 × 11 cm (12 personnes environ)

- 2 pommes Boskoop

- 20 g de beurre

Crémeux à la vanille et au Calvados :

- 1 feuille de gélatine

- 10 cl de lait

- 15 cl de crème

- 1/2 gousse de vanille de Tahiti

- 3 œufs

- 40 g de sucre en poudre

- 1 bouchon de Calvados 

Dacquoise aux noisettes :

- 3 blancs d'oeuf (90g)

- 30 g + 60 g de sucre glace

- 20 g de farine

- 60 g d'un mélange de noisette en poudre, amande en poudre et pralin

Mousse au caramel :

- 200 g de sucre en poudre

- 80 g de beurre demi-sel

- 60 cl (20 cl + 40 cl) de crème fleurette

- 4 feuilles de gélatine

Décor :

- 1 kit Cerf Dellier soit 100g de pistoles de chocolat noir et 1 plaque de transfert contenant 2 embouts et 5 plaques

Commencer par le crémeux à la vanille.

Faire ramollir la feuille de gélatine dans un bol d'eau froide.

Dans une casserole, faire chauffer le lait et la crème avec la vanille.

Dans une jatte, fouetter les œufs et le sucre. Verser le mélange lait/crème bien chaud dessus tout en mélangeant.

Ajouter le Calvados.

Remettre l'appareil dans la casserole et faire chauffer jusqu'au stade avant ébullition, c'est-à-dire à 83/84°, comme pour une crème anglaise.

Ajouter la feuille de gélatine bien essorée dans la crème chaude et bien mélanger.

Verser dans la gouttière chemisée de rhodoïd et bloquer au congélateur au moins 1 heure et jusqu'au moment du montage de la bûche.

Poursuivre par les pommes.

Eplucher et tailler les pommes en dés d'un cm de côté.

Faire fondre 20g de beurre dans une poêle et y faire colorer les pommes jusqu'à ce qu'elles deviennent tendres. Débarrasser et laisser refroidir.

Confectionner la dacquoise.

Préchauffer le four à 180° en position chaleur tournante.

Mélanger la farine, les poudres et les 60g de sucre glace. Monter les blancs en neige, incorporer le sucre glace restant puis le melange de farine, sucre et poudres.

Verser la pâte dans le moule sur un rectangle un peu plus grand que le format de la gouttière, afin d'obtenir une couche fine et régulière. Enfourner pour 8 minutes environ.

Sortir du four et laisser refroidir.

Finir par la mousse au caramel au beurre salé.

Laisser ramollir la gélatine dans un bol d'eau froide.

Faire fondre le sucre dans une poêle jusqu’à obtenir un caramel ambré. Incorporer les 80g de beurre et bien mélanger.

Hors du feu, verser en filet 20 cl de crème tout en remuant avec la maryse haute température. Pour que la sauce au caramel au beurre salé soit bien homogène, mélanger en alternant hors feu /sur feu doux.

Essorer la gélatine entre les doigts et l'incorporer à la sauce bien chaude.  Remuer bien et laisser refroidir.

Battre la crème restante (40cl) au fouet électrique et l'incorporer délicatement à la sauce au caramel. Au besoin, fouetter l'ensemble.

bûche carapomme (2)

bûche carapomme (1)

Procéder au montage de la bûche.

Filmer la gouttière d'un papier guitare.

Verser les 2/3 de la mousse. Ajouter la moitié des pommes à la mousse. Mélanger délicatement.

Déposer le crémeux à la vanille.

Couvrir du reste de mousse, égaliser.

Parsemer des pommes restantes de sorte à former une légère couche.

Recouvrir du biscuit.

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Bloquer au congélateur.

Laisser décongeler au frais 12h avant dégustation.

Confectionner les décors.

Au bain-marie, faire fondre les 2/3 du chocolat jusqu'à ce qu'il atteigne 55°.

Hors de la casserole d'eau, ajouter le 1/3 restant et remuer jusqu'à ce que l'ensemble soit complètement lisse et tiédisse à 29°.

Remettre au ban-marie et remuer. Lorsque le chocolat atteint 31°, le retirer du bain-marie.

Le verser dans les empreintes et laisser durcir au frais.

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Au moment du service, démouler la bûche sur un plat de service.

Retirer délicatement le papier guitare. Déposer les plaques de chocolat sur la bûche et servir.

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9 décembre 2016

Des rillettes expresses qui en jettent

Quoi de mieux qu'une petite recette super rapide pour démarrer le week-end ? Avec ces rillettes de canard, votre apéro va prendre des airs de fête.

rillettes de canard (2)

Rillettes de canard expresses

- 1 cuisse de canard confite (conserve artisanale de préférence)

- une cuiilérée à soupe deraisins secs

- une cuiilérée à soupe de baies roses concassées

Effilocher la chair de la cuisse de canard.

Ajouter suffisamment de graisse de canard de la conserve pour donner du liant. Donner si nécessaire un coup de mixeur. 

Ajouter les raisins et les baies roses. Bien mélanger et réserver au frais quelques heures. 

Servir à l'apéro sur des tartines ou en entrée avec une salade de mâche et un bon pain de campagne.

Retrouvez cette recette et beaucoup d'autres dans le dernier numéro de Noël de Marmiton.

Marmiton 32 couv

7 décembre 2016

Réveillons Noël avec du chevreuil !

Le chevreuil est sans doute la viande de gibier que j'apprécie le  plus. Je l'aime grillé ou rôti, ou encore en daube, avec une sauce grand veneur, des marrons grillés, des champignons, des pommes farcies aux fruits rouges. Et surtout, je l'adore cru, en carpaccio ou en tartare.

Toutes ces préparations nécessitent des morceaux bien particuliers. Une fois désossées, les côtes premières (qui correspond au dos de l'animal) et les côtes filet (entre les côtes et la cuisse) offrent une noix délicieuse pour les amateurs de viande rouge, qu'on appelle "noisette" pour les côtes premières, "filet" pour les côtes filet. Pour la prélever, il faut séparer la viande de l'os sur environ 3 cm de part et d'autre de la colonne vertébrale. La noix se déguste crue, découpée en morceaux et poêlée ou grillée rapidement ou encore rôtie entière. Elle se sert rosée, sinon elle s'assèche. Comptez 200g par personne.

Le cuissot de chevreuil (c'est-à-dire la cuisse) se découpe traditionnellement en deux morceaux : la selle, en partie haute, et la gigue, en dessous. A noter qu'on parle de "cuissot" et de "gigue" pour le chevreuil, le cerf, la biche... mais de "cuisse" et de "gigot" pour l'agneau, dont la découpe est pourtant identique. A ne pas confondre avec le "cuisseau" de veau, qui comprend la cuisse et la région du bassin. Des bizarreries de notre langue française si chère à Mérimée (cf. sa fameuse dictée) ! On doit ce terme de "gigue" à Taillevent, célèbre cuisinier du XVIème siècle, pour sa ressemblance à  l'instrument de musique éponyme. C'est d'ailleurs ce terme qui a donné "gigot". Par ailleurs, pour l'agneau, on parle de "gigot raccourci" quand il ne comprend pas la selle et de "gigot" quand il s'agit de la cuisse entière. Voilà pour la terminologie !

La gigue et la selle se rôtissent au four, tout comme l'épaule qui peut aussi être accomodée en civet, en daube ou en pâté, ainsi que le collier et la poitrine. Une gigue ou une épaule avec os de 2,5kg conviennent à 8/10 personnes dans le cadre d'un repas complet (on compte 250 à 300g de viande avec os par personne).

La cour d'Orgères confiture de Noël

Pour changer de la volaille (dinde ou chapon) de Noël, le chevreuil a toute sa place sur nos tables du réveillon. Et, selon le nombre de convives, on peut aisément trouver un morceau qui convient. Il y a quelques semaines, mon mari m'a (entre autres) rapporté de la chasse, un beau chevreuil dont j'avais envie de cuisiner la gigue. En plus, je venais de recevoir une déliceuse confiture artisanale de la Cour d'Orgères (dont je vous ai déjà parlé à la Chandeleur), à base de pommes et d'airelles sauvages. L'occasion était trop bonne ! Au-delà de son nom très poétique, "Sous la neige", cette confiture mêle, avec harmonie, le goût sucré de la pomme et la note acidulée de l’airelle sauvage. Cuite au chaudron de cuivre par petites quantités, elle conserve de la texture et une jolie couleur rouge flamboyant. Elle se glisse dans la farce de la dinde, la bûche de Noël et accompagne à merveille le foie gras, un carpaccio de bar ou de daurade, du boudin et du gibier. J'ai pour ma part opté pour une cuisson toute simple au four et déglacé le jus de cuisson avec cette confiture. Tout simple et vraiment délicieux !

épaule de chevreuil, sauce à la confiture de pommes et d'airelles

Gigue de chevreuil " sous la neige" (aux pommes et aux airelles sauvages)

Pour 8/10 personnes :

- 1 gigue de chevreuil de 2,5 kg (ou bien une épaule de 1,2kg pour 4/5)

- 2 échalotes

- huile de pépins de raisin

- thym

- sel, poivre

- 200g de crème crue (à défaut, crème fraiche ou fleurette)

- 100g de confiture "Sous la neige" de la Cour d'Orgères

Sortir la gigue du réfrigérateur 1 heure avant la cuisson.

La déposer dans un plat à four pas trop grand.

Huiler, saler, poivrer. Parsemer de thym.

Eplucher les échalotes et les déposer autour.

Enfourner dans le four préchauffé à 240° pendant 10 mn. Retourner la gigue et laisser colorer la seconde face 5 mn.

Puis baisser le four à 200° et poursuivre la cuisson 1h environ (compter encore 15 à 20 mn /livre).

Sortir la gigue du four et la laisser reposer sous une feuille d'aluminium 15 mn environ.

Déglacer le plat avec la crème et la confiture en grattant bien les sucs.

Filtrer la sauce et la réchauffer dans une casserole.

Découper la viande en tranches fines. La déposer sur un plat de service chaud.

Servir de suite avec la sauce bien chaude.

Accompagner de pommes de terre sautéesde "patates rôties", d'un gratin dauphinois, de topinambours, de pommes au four...

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5 décembre 2016

Rapide, facile et délicieux, qui dit mieux ?

Quand la marque Kritsen m'a proposé d'imaginer une entrée ou un plat avec de la truite fumée, j'ai accepté de relever ce défi avec grand plaisir. D'autant que j'ai reçu il y a quelques semaines un super moule dômes de Tupperware que j'avais hâte de tester en version salée (je vous proposerai d'ailleurs dans les jours qui viennent une recette sucrée avec ce même moule que nous avons adorée).

Connaissez-vous Kritsen ? Implanté en Bretagne, ce spécialiste du saumon fumé filiale du groupe norvégien Marine Harvest, vient de lancer sur le marché français de la truite fumée en deux versions : l'une élevée en mer, l'autre en eau douce en France. C'est celle-ci que j'ai utilisé et je dois avouer que, sincèrement, à l'oeil comme en bouche, c'est un très bon produit, avec une texture bien ferme, qui vaut largement les mauvais saumons fades et à la texture farineuse qu'on trouve parfois en GMS.

La marque m'a informée que, dans les deux cas, les truites fumées étaient tracées et contrôlées de la ferme marine à la réception, qu'elles étaient salées au sel sec pour préserver les qualités des poissons (texture, couleur, tenue de tranche), qu'elles étaient fumées par combustion lente de copeaux de bois de hêtre pendant plusieurs heures, que la matuiration était contrôlée par leurs affineurs pour favoriser un bon équilibre des saveurs. Je n'ai pas vérifié ces infos "en vrai" et vous rapporte donc ici simplement l'argumentaire de la marque.
 
La Truite de France, élevée en eau douce, est vendue en 2 plaques de 4 tranches au prix de 9,80€ environ. Je ne vois pas trop l'intérêt de cet emballage, si ce n'est qu'il encombre moins le frigo qu'un format 8 tranches classiques. Si j'achète 8 tranches, c'est que j'en ai besoin de 8. Si je n'en ai besoin que de 4, j'achète un paquet de 4. Toujours est-il que pour ceux qui souhaiterait en manger seulement 4 tranches, en deux fois dans un intervalle rapproché, ont tout intéret d'opter pour ce type de conditionnement.

Pour en revenir à la recette, comme je souhaitais préserver les saveurs et la texture agréable de la truite fumée, j'ai privilégié une cuisson de la farce seule puis un montage des dômes avec la truite fumée dans un second temps. Rien de compliqué pour une entrée qui fait son effet lorsque l'on a des invités.

dôme de truite fumée (19)

Dômes de truite fumée à la mousse de poisson

Pour 6 personnes

- 6 tranches de truite fumée Kritsen

Pour la farce :

- 120 g de filet de poisson blanc (tacaud, cabillaud, sole...)

- 2 oeufs

- 60 g de crème fraîche

- 40 g de fromage frais à la ciboulette et à l'échalote La Mère

- curry en poudre

- Sel et poivre

Pour la sauce :

- 2 cuillerées à soupe de crème fraîche

- 2 cuillerées à soupe de fromage frais à la ciboulette et à l'échalote La Mère Loik

- 1 trait de jus de citron vert

Désarêter les filets et les mixer. Ajouter le reste des ingrédients de la farce et mélanger.

Verser dans les empreintes du moule à dômes. Faire cuire à 140° pendant 15/20 mn. Démouler et laisser refroidir.

dôme de truite fumée (1)

Chemiser chaque empreinte du moule avec une tranche de truite fumée en laissant dépasser.

dôme de truite fumée (2) dôme de truite fumée (4)

Déposer un dôme de mousse de poisson dans chaque, rabattre la truite pour fermer les dômes.

Placer au réfrigérateur au moins 2h.

Avant le repas, préparer la sauce en mélangeant les ingrédients au fouet pour leur donner une texture légèrement aérienne.

Démouler chaque dôme sur une assiette. Décorer de ciboulette, de mâche... Servir avec la sauce.

dôme de truite fumée (8) dôme de truite fumée (23) dôme de truite fumée (11)

3 décembre 2016

Une escapade dans le Doubs, ça vous dit ?

Entre Besançon, Pontalier et Montbéliard, le Doubs, injustement méconnu, peut s’enorgueillir d’un patrimoine architectural, industriel et gastronomique exceptionnel. Un territoire aux multiples facettes qui mérite de s’y attarder.

Tout à l’Est de la France, traversé par les Montagnes du Jura et bordant la Suisse, le Doubs puise sa richesse dans son histoire mouvementée et son esprit précurseur. Espagnole avant d’être française, Besançon en garde les traces. Celle d’une citadelle érigée par Vauban, l’expert en art d’assiéger les villes sous Louis XIV.

2016 10 12 - 10h - citadelle de Besançon (5)

Besançon, une cité attractive

Dans la capitale de l’horlogerie, le temps nous manque pour tout voir. Il faut dire que c’est une des villes françaises qui compte le plus de monuments classés et de nombreux musées comme celui du Temps, abrité dans un monument emblématique de la Renaissance en Franche-Comté, le palais Granvelle.

2016 10 12 - 14h - Musée du Temps à Besançon (1)

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A ne pas manquer le pendule de Foucault installé dans la tour qui offre, par ailleurs, une jolie vue sur les toits en tuiles vernissées de Besançon.

2016 10 12 - 14h - Musée du Temps à Besançon (6)

2016 10 12 - 14h - Musée du Temps à Besançon (9)

A l'heure du déjeuner, on se précipite à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet où l'on se régale d'un oeuf basse température façon carbonara, d'un carpaccio de truite gravelax, d'un pavé de biche, au jus de griottes, rattes et butternut ou encore d'une pomme fondante au caramel, le tout pour un prix très raisonnable (15,50€ le plat, 26,50€ le menu).

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (3) carpaccio de truite gravelax

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (4) oeuf basse température façon carbo 2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (5) pavé de biche, rattes et butternut

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (6) pomme fondante au caramel

Le soir, on ne manque pas de réserver au Saint-Pierre pour y déguster une délicieuse bisque de homard et crevettes, une salade de ravioles aux encornets, un filet de merlu et risotto  aux cèpes pour finir sur une tatin aux pommes parfaitement caramélisée.

2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (4) 2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (6)

 

2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (7) merlu et risotto aux cèpes 2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (8) tatin de pommes

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Un lit bien confortable dans une des somptueuses chambres de l'Hôtel de Paris ou de l'ancien couvent devenu le sublime Hôtel le Sauvage sera le bienvenu.

2016 10 10 hôtel de Paris à Besançon (5)
chambre prestige à l'Hôtel de Paris


salle des petits-déjeuners à l'Hôtel de Paris


l'Hôtel Le Sauvage

Inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Citadelle Vauban vaut, à elle seule, qu’on y consacre une journée entière. Perchée à plus de 100 mètres au-dessus de la vieille ville et défiant l’envahisseur de toute sa masse, elle est considérée comme l’une des plus belles de France. Les chemins de ronde en sont un exemple édifiant qui offrent à qui n’est pas sujet au vertige, une vue panoramique époustouflante. A l’intérieur de cette forteresse qui s’étend sur 12 hectares, les activités abondent, des animations musicales et théâtrales au Musée comtois ou à celui, poignant, de la Résistance et de la Déportation, en passant par le Jardin zoologique, l’Aquarium, l’Insectarium ou encore le Noctarium qui nous entraîne dans l’univers des rongeurs des villes et des champs.

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Entre héritage industriel et culinaire

Plus au nord du département, Montbéliard possède un charme indéniable, entre esprit germanique et influences italiennes comme en témoigne aujourd’hui encore le temple Saint Martin. C’est sans doute durant la période l’Avent, avec la magie des Lumières de Noël, que l’on prend véritablement conscience de l'héritage unique de cette ville.

Bastion des Ducs allemands de Wurtemberg, berceau du paléontologue Cuvier, la principauté s’est modelée sous l’impulsion des deux grandes familles industrielles : Peugeot dont le Musée de l’Aventure nous plonge dans le temps, des tout premiers moulins à café aux dernières automobiles, et Japy, célèbre au XIXème siècle, pour son horlogerie comme pour les premières casseroles en fer blanc emboutie. Un petit tour dans ses locaux de Fesches-le-Chatel permet aux visiteurs d’apprécier les ustensiles culinaires en inox haut de gamme fabriqués par l’entreprise devenue Cristel et reconnus, dans le monde entier, par les gourmets et les professionnels de bouche.

2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (2)

 

2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (16)

 

2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (28)

 

2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (9) 2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (24)

 

2016 10 11 - 14h - musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux (30)

 

2016 10 11 - 10h30 - visite de l'entreprise Critel à Fesches-le-Chatel (1)

2016 10 11 - 10h30 - visite de l'entreprise Critel à Fesches-le-Chatel (6)

2016 10 11 - 10h30 - visite de l'entreprise Critel à Fesches-le-Chatel (3)

Délices sur un plateau

De Montbéliard à Pontarlier, en passant par Morteau, le Doubs ne manque d’ailleurs pas de titiller nos papilles. Difficile de ne pas pousser la porte d’une fruitière pour y découvrir le quatuor des fromages de la région : comté, mont d’or, morbier – tous trois AOP – et cancoillotte sont fabriqués dans une centaine de fromageries artisanales à partir du lait d’une vache locale, la Montbéliarde. La visite du Fort Saint-Antoine mérite d'ailleurs le détour. Cet ancien fort militaire construit au cœur des montagnes est devenu en 1966, une cave d’affinage de comté exceptionnelle, grâce à l’audacieuse idée du fromager Marcel Petite. Aujourd’hui, 100 000 meules constituent le trésor de cette cathédrale dans laquelle le visiteur plonge avec délectation.

Entrée du fort

2016 10 13 - 10h - caves d'affinage Marcel Petite au fort Lucotte à Saint-Antoine (6)

2016 10 13 - 10h - caves d'affinage Marcel Petite au fort Lucotte à Saint-Antoine (11) 2016 10 13 - 10h - caves d'affinage Marcel Petite au fort Lucotte à Saint-Antoine (18) 2016 10 13 - 10h - caves d'affinage Marcel Petite au fort Lucotte à Saint-Antoine (12)

A moins qu'on ne préfère une visite d'un tuyé, cette cheminée caractéristique où fument les charcuteries locales.

Sur la route entre deux visites, arrêtons-nous chez l'excellent pâtissier-chocolatier membre de l'Association Relais Dessert, Eric Vergne, installé à Belfort et, depuis cet été, à Audincourt près de Montbéliard. Ses spécialités : les macarons de Hollande, en forme de tulipe, le gâteau lorrain (sa région natale), les scories de la Forge ®, des croustillants aux noisettes spécialité faisant référence au passé industriel du Nord Franche-comté...

2016 10 11 - 16h pâtisserie Vergne à Montbéliard (1) 2016 10 11 - 16h pâtisserie Vergne à Montbéliard (2)

2016 10 11 - 16h pâtisserie Vergne à Montbéliard (4)

2016 10 11 - 16h pâtisserie Vergne à Montbéliard (5)

2016 10 11 - 16h pâtisserie Vergne à Montbéliard (6)

Sur la route de la fée verte

Happé par la curiosité, on file à Pontarlier (re)découvrir la mythique absinthe. L’élixir des impressionnistes français a retrouvé sa place sur le zinc en 2001, grâce au dernier distillateur de la ville, François Guy. Dans cette Entreprise du Patrimoine Vivant, les alambics sont en fonction depuis 1870 qui sortent 700 000 litres d’alcools chaque année. Parmi les succès de la maison, le Pontarlier-anis, seul apéritif distillé à base d’anis vert, et le Vert sapin, une liqueur recommandée pour les maux de gorge, dit-on.

 

2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (1)

 

2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (3)

 

2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (4)

 

2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (7)

2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (6)

 

Plus d’infos sur www.doubs.travel

1 décembre 2016

Une jolie terrine pour le casse-croûte

L'année passée, je désespérais de ne pas pouvoir préparer de terrines faute de munitions. Bien mal m'en a pris. Cette année, le gibier est arrivé plus abondamment que prévu. Cerf, sangliers, chevreuils, perdreaux, faisans, lièvres... ont vite rempli le congélateur et nous ont déjà offert de délicieux déjeuners. Ne sachant que cuisiner avec de la poitrine de sanglier, j'en ai eu l'idée de préparer des terrines. Aux griottines®, aux morilles (déshydratées) ou nature, elles trônent fièrement dans le cellier.

terrine de sanglier aux griottes (6)

Terrine de sanglier aux griottines®

- 2,6 kg de poitrine de sanglier (épaule ou cuissot conviennent aussi)

- 1kg de gorge de porc (jusqu'à ,1,3kg)

- 1,2kg de poitrine de porc fraiche (jusqu'à 1,3kg)

- 15 cl de vin rouge

- 1 gros oignon émincé

- 100g de pain sec

- des herbes de provence (thym, laurier, persil)

- 1/2 sachet de gelée en poudre (facultatif)

- 70g de sel fin

- 15g de poivre moulu

- 1 cuillérée à soupe de griottines®

- crépine

Désosser le sanglier.

Le couper en morceaux, ainsi que le porc.

Faire revenir l'oignon émincé très finement dans une poêle avec un peu de beurre.

Hacher les viandes.

Finir par le pain sec.

Ajouter dans le saladier les oignons, les herbes ciselées finement, les griottines®, la gelée, le vin, le sel et le poivre.

Mélanger avec les mains.

Prélever une boulette de hachis et faire cuire dans une poêle pour vérifer l'assaisonnement. Rectifier si nécessaire.

Remplir la terrine ou les bocaux Le Parfait.

Déposer une ou deux griottines® et recouvrir d'un morceau de crépine, préalablement lavée et essorée. Poser le couvercle ou fermer les bocaux.

Réserver au frais 12h le temps que touttes les saveurs s'imprégnent bien entre elles.

Déposer la terrine dans un plat (la graisse et la gélatine ont tendance à déborder dans le four) et faire cuire dans un four préchauffé à 130° pendant 1h30 environ.

Oter le couvercle les dix dernières minutes pour colorer la surface.

Laisser refroidir. Essuyer la terrine des coulures et laisser maturer au réfrigérateur pendant au moins 48h avant de déguster.

Déposer les bocaux dans une cocotte-minute ou un faitout en les calant avec des torchons. Ajouter de l'eau aux 2/3 de la hauteur des bocaux.

Porter à ébullition puis laisser cuire 1 heure (cocotte-minute) ou 3h (faitout) à feu doux. En fin de cuisson, ne pas ouvrir, ni laisser échapper la vapeur de la cocotte-minute. Laisser refroidir tel quel.

Sortir les bocaux une fois refroidis. Les essuyer et vérifier que la stérilisation a bien fonctionné en essayant d'ouvrir les couvercles sans toucher au caoutchouc. Si les couvercles ne tiennent pas fermés, c'est qu'il faut recommencer ! Notez que les bocaux s'ouvrent lorsqu'ils sont encore chauds : ce n'est que froid que vous pouvez vérifier si la stérilisation a bien réussi.

terrine de sanglier aux griottes (2)

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