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Mag'cuisine
20 juillet 2015

Mauviel ou l'art de travailler le cuivre culinaire

Si vous suivez Mag'cuisine depuis quelques temps, vous savez sans doute que j'ai un faible pour le patrimoine régional de Normandie (d'ailleurs aussi, je vous rassure !). Et lorsqu'il est lié à la gastronomie, ça me plait encore davantage. Or, ici, nous sommes gâtés. Non seulement, notre région est riche d'une agriculture variée (élevage, maraichage...) et d'une pêche propice, mais en plus, elle bénéficie du fleuron d'entreprises historiques dans l'art de la table et de la cuisine : Guy Degrenne à Vire, Franke / Roblin (hottes) ou encore Mauviel 1830 à Villedieu-les Poêles. Je vous épargne les entreprises de renommée internationale dans d'autres domaines comme Louis Vuitton ou Saint-James.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter les entreprises Guy Degrenne et Franke. En revanche, j'ai eu la chance d'être accueillie à deux reprises par Valérie Leguern, 7ème génération de la famille Mauviel. Je parle de chance car je possède des produits Mauviel 1830 que j'apprécie vraiment au quotidien. Et puis je voue une admiration sans borne pour les gens qui savent faire quelque chose de leurs mains. je suis toujours impressionnée de voir à quel point d'un simple matériau certains sont capables de faire de belles choses. Et je dois avouer, qu'ici plus qu'ailleurs, ce constat est vivace.

Laissez-moi vous conter cette jolie manufacture...

Mauviel a été officiellement créée en 1830 par Ernest Mauviel dans une petite bourgade du Sud de la Manche, siège d’une confrérie de dinandiers, de poêliers et de fondeurs de cloches (celles de Notre-Dame à Paris en viennent) dès la fin du XIIème siècle : Villedieu-les-Poêles. Pour la petite histoire, ce sont ces activités qui ont donné le nom de la ville en 1962 (auparavant, elle s'appelait Villedieu) d'une part, d'autre part, celui de ses habitants, les Sourdins, que le martelage du cuivre rendait sourds.

Dès sa création, la manufacture se spécialise dans le cuivre nu pour la pâtisserie, le cuivre étamé et l'aluminium. Elle ne fabrique alors que pour des distributeurs français et ne poinçonne pas ses articles à son nom mais aux leurs. C'est sans doute pour ça que le nom Mauviel est assez méconnu du grand public en France, malgré les 1200 pièces fabriquées par jour.

A l'étranger, c'est différent. Mauviel, qui a équipé les cuisines du Titanic, est exporté depuis 1962, notamment aux Etats-Unis grâce à Williams Sonoma, une entreprise américaine de distribution de meubles, fournitures de cuisine, linge de maison et accessoires pour l'habitat, mais aussi dans le reste du monde y compris l'Asie depuis 2012. Référence mondiale, Mauviel fournit 80% des professionnels jusqu'en 2002. Elle y connaît aussi un grand succès auprès du grand public à l'étranger car, même sans cuisiner, les gens aiment s'équiper de matériel professionnel venu de France, symbole de la gastronomie. 60% de son CA est alors réalisé à l'export.

Depuis quelques années, l'ambition de l'entreprise est de faire connaitre davantage son nom en France, auprès des particuliers. Mais le cuivre n'a pas autant de succès ici qu'ailleurs. Mauviel 1830 ne vend que 9% de pièces en cuivre en France. Pour ce faire, l'entreprise fait évoluer ses produits. En 1988, la manufacture lance le bilaminé (90% de cuivre / 10% d'inox) ; en 1995, c'est au tour du multi-couches inox pour l'induction de faire son apparition. Une révolution dans le monde de la casserole ! Grâce aux 5 couches qui recouvrent l'ensemble du produit (fond et parois), la conduction de chaleur est comparable à celle de l'alu et du cuivre. Un litre d'eau bout en 6 mn dans une casserole en inox standard, en 3 mn avec une M'Cook. En 2004, la manufacture concrétise sa volonté d'être présent auprès du grand public en poinçonnant à son nom les nouvelles montures en fonte d'inox.

Pour Valérie Leguern, l'important est de respecter ce qui a été fait durant 7 générations et de transmettre le savoir-faire et la qualité des produits quels que soient les clients, grands chefs cuisiniers comme particuliers. Dans son atelier de production de Villedieu qui rassemble une soixantaine d'ouvriers, on ne déroge pas à la règle : un produit Mauviel 1830 est garantie à vie.

D'une plaque de métal à une casserole...

Chaque jour, l'atelier de production reçoit des feuilles planes de cuivre, d'inox et d'aluminium (des "flans") qui sont d'abord découpées en bandes à la cisaille puis détourées en cercles.

2015 05 22 - Mauviel (1)

2015 05 22 - Mauviel (2)

2015 05 22 - Mauviel (3) - le détourage

La mise en forme se fait ensuite selon des techniques d'emboutissage (à la presse) et de repoussage (avec un tour). Ce travail de dinandier nécessite un réel savoir-faire et quelques années d'expérience car ici, rien n'est automatisé. Chaque pièce est fabriquée manuellement et/ou mécaniquement. C'est la main de l'homme qui oeuvre, assistée de machines plus ou moins anciennes et uniques.

2015 05 22 - Mauviel (6) - presse à emboutir

2015 05 22 - Mauviel (9) - presse à emboutir

2015 05 22 - Mauviel (13)

Les pièces embouties sont réalisées à partir d'une forme qu'on appelle un mandrin, fabriqué par un prestataire extérieur. Un ouvrier commande 2 à 3 presses. Chaque machine emboutit jusqu'à 200 tonnes de pression. Les pièces sont ensuite rognées et lissées pour ôter le surplus de matière et l'uniformiser.

2015 05 22 - Mauviel (4) - poste de repoussage

2012 - Mauviel 1830 (10) - le repoussage

Les poêles et les marmites sont, elles, réalisées à partir de la technique de repoussage. L'ouvrier façonne sa pièce à l'aide d'un tour. Il faut au moins 2 ans pour apprendre le geste et plusieurs années pour le maîtriser.

2015 05 22 - Mauviel (69) - poste turbotières

2015 05 22 - Mauviel (71) - poste turbotières

2015 05 22 - Mauviel (64) - poste turbotières

2015 05 22 - Mauviel (65) - poste turbotières

2015 05 22 - Mauviel (73) - bordage

Un poste spécial est destiné à la seule réalisation des turbotières et poissonnières. Le dinandier y exprime tout son savoir-faire : il rétreint le métal à l'aide d'un marteau pour lui donner une forme et lever les bords, plane à la batte, soude, borde (réalise un bord, comme un ourlet, à la main)... 4h30 à 5h sont ainsi nécessaires pour former une turbotière.

2015 05 22 - Mauviel (14)

Une fois mises en forme, les pièces (casseroles, poêles) revêtues d'une couche antiadhésive sont alors envoyées chez un sous-traitant qui applique le revêtement, avant de reprendre leur bonhomme de chemin dans l'atelier.

Les pièces rondes en inox passent au rayonnage intérieur, effectué par une borne abrasive en rotation ; celles rectangulaires (comme les plaques à cuire) au microbillage.

2015 05 22 - Mauviel (15) - avec et sans rayonnage

2015 05 22 - Mauviel (20) - microbillage

Les pièces en cuivre sont, quant à elles, étamées. Cette étape spectaculaire consiste à recouvrir l'intérieur de la pièce de deux couches d'étain chauffé à 350°, refroidi dans l'eau et frotté. Tout va très vite et le moindre faux pas compromet la pièce.

2015 05 22 - Mauviel (46) - étamage du cuivre

2015 05 22 - Mauviel (47) - étamage du cuivre

2015 05 22 - Mauviel (57) - étamage du cuivre

2015 05 22 - Mauviel (48) - étamage du cuivre

2015 05 22 - Mauviel (58) - étamage du cuivre

2015 05 22 - Mauviel (56) - étamage du cuivre

Selon la tradition, les pièces de cuivre peuvent aussi être martelées. Une opération qui se fait à l'oeil par un ouvrier expert en la matière, pour des pièces uniques.

2015 05 22 - Mauviel (78) - martelage du cuivre

Vient ensuite le moment du polissage extérieur puis du satinage des fonds, une étape purement esthétique, du perçage, du montage des montures par riveteuse et du poinçonnage qui, selon les pièces, est automatisé ou manuel.

2015 05 22 - Mauviel (32)

2015 05 22 - Mauviel (33) - polissage

2015 05 22 - Mauviel (35) - polissage

2015 05 22 - Mauviel (30)

2015 05 22 - Mauviel (37) - avec ou sans satinage

2015 05 22 - Mauviel (43) - perçage

2015 05 22 - Mauviel (44) - poêle tout juste percée

2015 05 22 - Mauviel (83)

2015 05 22 - Mauviel (39) - montage de la monture

2015 05 22 - Mauviel (82)

Une fois contrôlée par deux femmes aux yeux de lynx, chaque pièce est ensuite emballée à la main avant d'être envoyée en magasin.

2015 05 22 - Mauviel (84)

2015 05 22 - Mauviel (85)

2015 05 22 - Mauviel (88)

2015 05 22 - Mauviel (90)

Une Expositon universelle

Depuis le 1er mai et jusqu'au 31 octobre, le savoir-faire normand rayonne à l'Exposition universelle de Milan grâce à Mauviel 1830. Eblouissant, l’immense plafond du Pavillon Français est constellé de 370 ustensiles réalisés par la célèbre manufacture de Villedieu-les-Poêles.

Casseroles, poêles et autres accessoires en cuivre, en aluminium et en inox sont suspendus afin de former une sculpture aussi impressionnante qu’inattendue. Une véritable oeuvre d’art qui marquera sans aucun doute l’esprit de plus de 20 millions de visiteurs attendus.

Au Café des Chefs, restaurant du pavillon de la France, neuf grands chefs, tous vainqueurs ou finalistes du prestigieux concours du Bocuse d’Or et membres de l’association des Bocuse d’Or Winners, mettent chaque jour en valeur des produits du terroir avec des menus étudiés pour proposer des prix accessibles. A la clé, de savoureux plats, exécutés avec talent et passion dans des ustensiles Mauviel 1830 pour décliner la cuisine française dans tous ses états.

Chapeau bas Mauviel 1830 !

***********

Mauviel 1830

47 route de Caen - 50800 Villedieu-les-Poêles

 www.mauviel.com

Comptoir (magasin d'usine) ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h / mauviel-boutique.com

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3 août 2015

Des bruschette bien parfumées

Quand je pense rouget, me revient aussitôt le souvenir d'un été où nous nous étions régalés d'un repas tout simple mais divin : des filets de rouget simplement grillés au barbecue (1 mn par face) et servis avec des petites pommes de terre nouvelles cuites en robe des champs et une belle noisette de beurre salé. Ce n'était pas de la grande cuisine mais les produits étaient frais et excellents et c'est ce qui suffisait à nous transporter.

Il faut dire que le rouget barbet est un poisson délicat et savoureux. Comme beaucoup de poisson, il doit cuire très rapidement (au four, à la poêle ou à la plancha) pour ne pas s'assécher. Certes, il n'est pas donné mais, à la saison, il peut être abordable.

Préférez des spécimens issus de la pêche bretonne ou méditerranéenne, avec tête, yeux et viscères, signes de grande fraicheur. Faites lever les filets par le poissonnier si vous n'osez pas vous lancez car ce poisson fragile mérite des attentions.

Servez simplement avec une purée de pommes de terre à l'huile d'olive, une ratatouille, des légumes grillés, du fenouil confit... Ou comme ici, à l'apéro sur des tartines.

20150205 bruschette de rouget à la tapenade

Bruschette de rouget à la tapenade

- 8 rougets barbets

- 200g d'olives noires dénoyautées

- 2 filets d'anchois au sel (ou une conserve)

- 15 cl d'huile d'olive

- poivre

- piment d'Espelette en poudre

- du pain de campagne ou de la baguette de tradition

Lever les filets des rougets si ce n'est pas fait. Oter les arêtes à l'aide d'une pince.

Les rincer et les essuyer.

Les couper dans le sens de la largeur en bandes de 3 cm environ. Les ranger sur une lèchefrite côté peau en-dessous.

Les badigeonner d'huile d'olive, parsemer du piment d'Espelette en poudre. Réserver au frais.

Dessaler les filets d'anchois sous l'eau courante et les essuyer avec du papier absorbant.

Déposer les filets d'anchois et les olives dans le bol d'un robot mixeur. Poivrer. Ajouter 10 cl d'huile dolive.
Mixer à grande vitesse jusqu'à l'obtention d'une fine purée. Réserver.

Couper les tranches de pain en morceaux de 4 cm environ.

Les déposer sur une grille de four. Les badigeonner d'huile d'olive.

Faites chauffer le four à 180°.

Enfourner le pain jusqu'à ce qu'il soit bien doré. Réserver au chaud (sous une feuille papier alu).

Napper les tartines de tapenade.

Enfourner les filets de rougets 3 mn environ et les déposer sitôt sortis du four sur les tartines.

Servir sans attendre.

20150205 filets de rouget découpés

20150205 filets de rouget

20150205 préparation de la tapenade

20150205 tapenade

20150205 tartines grillées

067-FranceAgriMer 05022015 @bluepresse

087-FranceAgriMer 05022015 @bluepresse

118-FranceAgriMer 05022015 @bluepresse
crédit photos : FranceAgriMer@bluepresse

23 février 2015

Fruits de la mer et joie des grandes marées

Vous le savez peut-être, jeudi, vendredi et samedi derniers, notre côte normande bénéficiait d'un spectacle grandiose, celui des grandes marées. Mais savez-vous de quoi il s'agit vraiment ?

On parle de "grande marée" lorsque le coefficient dépasse 95. Ce cœfficient exprime l’ampleur d’une marée. Il est compris entre 20 (morte-eau la plus faible) et 120 maximum (vive eau d’équinoxe). Les grandes marées se déroulent au moment de la pleine et de la nouvelle lune, quand la lune et le soleil sont dans l’alignement de la Terre et qu’ils s’attirent fortement.

En 2015, on compte 87 jours de grandes marées et même un jour de "marée du siècle" (lorsque le coefficient est supérieur à 118). Ce sera le 21 mars prochain (coef 119). Première marée de grande ampleur de ce siècle, elle ne sera d'ailleurs pas unique car, contrairement à ce qu'indique son nom, ces "marées du siècle" reviennent tous les 18 ans.

2015 02 21 - les grandes marées (8) - le gué de l'épine

2015 02 21 - les grandes marées (7) aérodrome des grèves

2015 02 21 - les grandes marées (10) - le gué de l'épine

Dans la baie du Mont-Saint-Michel en remontant vers Granville, les grandes marées sont exceptionnelles car c'est ici qu'on enregistre le plus grand marnage de France (différence d'eau entre la haute mer et la basse mer). Le 21 mars, il sera de plus de 14 mètres soit un immeuble de plus de 4 étages. A cette occasion, le Mont-Saint-Michel est encerclé d'eau telle une île.

Mais revenons-en à notre assiette ! Avec de telles marées, difficile de faire l'impasse sur la pêche à pied. D'autant qu'avec ces 350 kms de côte, la Manche a de quoi satisfaire les plus courageux et les fins gourmets !


source : infrep

Lorsque la mer se retire, les praires, les coques, les couteaux ou les palourdes (qu'on appelle ici "coque bleue") abondent sur l'estran. Enfouis plus ou moins profondément dans le sable humide, ils se font néanmoins trahir par les deux petits trous de respiration rapprochés qu'ils laissent à la surface du sable et le jet d'eau qu'ils laissent échapper à l'approche de nos pieds. Il suffit de gratter un peu avec le pied ou un rateau pour découvrir le coquillage qui se croyait à l'abri avant le retour de la mer.

P1030219
des coques

Au retour de la pêche, il faut impérativement faire dégorger les coquillages dans de l'eau salée (ou de l'eau de mer) pour retirer le sable. Au bout de 2 heures, on les retire de l'eau, au fond de laquelle le sable s'est déposé. Attention donc à ne pas renverser la casserole d'eau pour récupérer les coquillages, au risque de remettre tout le sable dans les coquilages, mais bel et bien à attraper les coquilages à la main dans l'eau.

Ensuite, on peut tout à fait les congeler tel quel pour une utilisation ultérieure. Il suffira alors de les laisser décongeler tranquillement à température ambiante ou encore de les passer rapidement au four, ce qui aura en plus pour effet de les ouuvrir sans effort !

Bien sûr, on peut également profiter de sa pêche pour se régaler aussitôt. Les coques et les palourdes se dégustent crues (surtout les palourdes qui révèlent alors leur vraie saveur) ou cuites 2 à 3 mn à feu vif dans un grand faitout accompagnée de vin blanc et d’échalote, comme pour les moules. Elles accompagnent alors à merveille des spaghettis ou un risotto.

Pêcher palourdes
des palourdes

Mais ce que je préfère encore, ce sont les palourdes farcies avec un beurre persillé. C'est très simple et peut se réaliser à l'avance. Elles se congèlent ainsi très bien et dépannent bien pour un apéro ou une entrée à l'improviste.

palourdes farcies au beurre persillé (1)
palourdes en phase de décongélation

palourdes farcies au beurre persillé (3)

Palourdes gratinées au beurre persillé

palourdes farcies au beurre persillé (2)- 36 palourdes

- 150gr de beurre demi-sel pommade

- 2 gousses d'ail

- 1 bouquet de persil

- 1 demi citron

- sel, poivre

Eplucher et presser les gousses d'ail (avec ce presse-ail, c'est parfait !).

Laver et ciseler le persil.

Malaxer le beurre avec la pulpe d'ail et le persil ciselé.

Ajouter le jus de citron. Saler, poivrer.

Préchauffer le four en position grill.

Déposer les palourdes dans un plat. Les ouvrir en les passant rapidement au four.

Oter les demi-coquilles vides et conserver celles avec le mollusque dans le plat.

Déposer une petite cuillée de beurre persillée sur chaque.

Passer au four jusqu'à coloration.

Déguster aussitôt.

1 septembre 2015

Bonne rentrée !

Eh bien, ça y est : nos loulous ont débarassé le plancher ! Enfin seules et tranquilles !!! Non je plaisante (quoique). Et que diriez-vous d'une petite recette sympa pour le dîner, histoire de les réconforter si besoin est ?

bouchées de volaille panées aux pignons de pin et parmesan

Bouchées de poulet au parmesan et pignons de pin

Pour 4 gourmands :

- 600g d’escalopes de dinde ou de poulet
- 2 oeufs
- 4 tranches de pain de mie
- 60g de pignons de pin
- 60g de parmesan
- sel, poivre

Préchauffer le four à 210°.

Faire griller le pain de mie au grille-pain. Couper en gros morceaux le parmesan.

Dans le bol du robot-mixeur, disposer le pain de mie découpé grossièrement, les pignons de pin et le parmesan.
Mixer pour obtenir une chapelure pas trop fine.

Dans un plat creux, battre les oeufs à l’aide d’une fourchette.
Les saler et les poivrer.

Couper les escalopes de volaille en morceaux de 4 cm de côté environ.

Déposer les morceaux dans l’oeuf puis dans la chapelure en veillant à bien les enrober de tous côtés.

Au fur et à mesure, déposer les morceaux panés sur une plaque anti-adhésive ou sur la lèche-frite.

Enfourner pendant 10 minutes.

Les bouchées de volaille sont prêtes lorsqu’elles sont bien dorées.

Servir avec un caviar de tomates ou une bonne sauce tomate et un flan de courgettes.

 

Bonne rentrée à tous !

20 décembre 2015

De l'autruche pour changer ?

Que diriez-vous d'un peu d'exotisme dans votre assiette ?Je dois l'avouer : j'apprécie le gibier, notamment le chevreuil ou la biche, mais malheureusement, depuis un an que nous sommes arrivés en Normandie, il se fait très rare dans nos assiettes. Pour ne pas dire carrément absent. Si mon mari avait l'habitude de rapporter chaque dimanche des lièvres, des faisans, des perdrix, de temps en temps, des bécasses, du sanglier ou du chevreuil, des chasses de Seine-et-Marne, de lorraine ou de Loir-et-Cher, ici, la saison a été plutôt maigre avec seulement deux perdrix et un pigeon.

Du coup, c'est avec intérêt que j'ai testé les produits de la maison Damien de Jong, le spécialiste français des viandes d’exception : gibiers traditionnels (cerf, sanglier, chevreuil…) et exotiques (kangourou, autruche, bison…). Cette entreprise familiale alsacienne est située à Dambach la Ville, un petit village de la route des vins et proche de Strasbourg. La société a pour activité le négoce international ainsi que la transformation de viande fraiche, conditionnée sous atmosphère protégée, et surgelée. Elle propose ses différentes gammes en grandes surfaces, auprès de grossistes ou d’industriels de l’agro-alimentaire. Une boutique en ligne devrait voir le jour dès février 2016.

Pour ce plat, j'ai opté pour des pavés d'autruche, simplement grillés. C'est une viande rouge très goûteuse, qui change du boeuf et a l'avantage d'être pauvre en calorie. Je les ai accompagnés de topinambours bios de la Baie du Mont Saint-Michel, cuits à l'étuvée, et de grenailles Pompadour Label Rouge qui ont l'avantage de cuire très rapidement, sont très douces et pas amères comme les rattes du Touquet. Parfait !

pavés d'autruche grillés, grenailles Pompadour sautées, topinambours (1)

Pavés d'autruche grillés, topinambours à l'étuvée et grenailles Pompadour sautées

pour 4 personnes

- 4 pavés de 150g chacun

- 500g de topinambours

- 500g de grenailles Pompadour Label Rouge

- 50g de beurre demi-sel

- fleur de sel, 5 baies concassées

Commencer par laver et éplucher les topinambours à l'économe. Les couper en rondelles.

Faire fondre une belle noix de beurre dans une casserole. Y faire colorer les topinambours 5 mn, à feu doux.

Saler, poivrer, ajouter un fond d'eau et faire cuire à couvert et à feu doux pendant 15 mn environ.

Frotter les grenailles poour ôter la peau. Les laver. Couper les plus grosses en deux.

Faire fondre une belle noix de beurre dans une sauteuse. Y faire colorer les pommes de terre 5 mn, à feu doux.

Saler, poivrer et faire cuire à couvert et à feu doux pendant 10 mn environ.

Faire chauffer une poêle en tôle. Lorsqu'elle est chaude, déposer les pavés d'autruche. Faire saisir jusqu'à ce que les pavés glissent dans la poêle sans accrocher (4 mn environ). Les retourner et saisir 3 mn environ.

Saler, poivrer. Servir avec une noix de beurre persillée ou une sauce béarnaise, accompagnés des topinambours et des grenailles.

pavés d'autruche grillés, grenailles du Touquet sautées, topinambours (2)

 

Pour accompagner ce plat, j'ai fait la découverte d'une cuvée appelée Terres de truffes. Un assemblage des cépages Syrah et Grenache, issus de vignes âgées de 20 à 50 ans d’âge, à la robe à la teinte fraîche et gourmande, à reflets violacés et au nez puissant parfumé d'arômes de myrtille et de cassis, soutenus par des notes d’épices douces, de violette, de réglisse et d’olive noire.

Ce vin est le compagnon idéal des plats à base de truffes tels que brouillade, salade de pâtes fraîches, pommes de terres à la crème avec de la truffe finement tranchée. Il est parfait avec une poêlée de champignons, des gibiers à plume ou un rôti de viande rouge.

Cru de 2013, il aurait pu attendre sagement dans la cave 2 à 3 ans de plus. Mais, une fois bien aéré, il s'est avéré très agréable avec notre plat.

 

 

Plus d'infos sur www.Damien-de-jong.com/boutique et  http://www.terraventoux.fr

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16 février 2016

Cochonaille et légumes anciens

Encore une recette bien de saison, parfaite pour un dîner. Les personnes qui n'apprécient pas le pied de cochon peuvent tout à fait accompagner ce velouté de tranches de lard ou de chorizo grillées qui se marient également bien avec le topinambours.

soupe_topinambour_chaource_pied_de_cochon_presse
Crédit photo : Syndicat de défense du Fromage de CHAOURCE

Velouté de topinambour au Chaource et Tartine de pieds de cochon

Pour 4 pers.

- 400 g de topinambour

- 1 citron

- 1l d’eau

- 25cl de crème

- 25g de beurre

- 250g de Chaource

- Sel, poivre du moulin

- 4 tranches de pain aux noix

- 1 Pied de cochon cuit

- 1 trait de vinaigre de Reims

Eplucher les topinambours. Les déposer au fur et à mesure dans de l’eau citronnée pour éviter qu’ils s’oxydent.

Dans une casserole, porter l'eau à ébulliton. Saler et cuire les topinambours une trentaine de minutes (et seulement 10 mn à l'autocuiseur).

En fin de cuisson, les égoutter (réserver l’eau de cuisson dans un bol à part).

Mixer les topinambours avec la crème, le chaource et le beurre (non fondu).

Diluer si nécessaire le velouté avec l’eau de cuisson afin de l’alléger.

Passer la préparation dans une étamine. Réserver au chaud.

Réchauffer le pied de cochon dans une casserole jusqu’à ce qu’il soit bien ramolli.

Toaster les tranches de pain.

Emietter le pied de cochon. Ajouter un trait de vinaigre de Reims et disposer sur les tranches de pain grillé.

Servir aussitôt.

22 janvier 2016

Mayonnaise maison, l’art de faire monter la sauce

Faite maison avec des ingrédients de première qualité, la mayonnaise réveille un reste de poulet ou de rostbeef (accompagné d'une bonne laitue) et donne des airs de fêtes à un œuf dur (hummm les oeufs mimosa) comme à une crevette. A la maison, on adore. Je ferais même exprès de prévoir un peu plus de viande pour faire un second repas avec ! Mais quelle angoisse au moment de me lancer. Pas vous ?  Une fois sur deux, je la râte et, forcément, c'est toujours quand il y a des invités ! J'ai beau reprendre mes notes écrites lors d'une interview sur le sujet il y a quelques années avec l'excellent Chef Simon, je ne suis jamais certaine d'y arriver.

Échec assuré pour les uns, facilité déconcertante pour les autres, c’est fou ce que la mayonnaise véhicule dans l’inconscient collectif. On passe les explications légendaires qui circulent encore de génération en génération ! Pourtant, selon Bertrand Simon, il existe quelques principes de base qui permettent de dépasser ses inquiétudes. A commencer par les 3 ingrédients indispensables :

- au moins un jaune d’œuf dont les propriétés émulsifiantes et ses protéines stabilisent la préparation en enrobant les gouttes d’huile,

- de l’eau ou un ingrédient aqueux comme le vinaigre ou le jus de citron qui permettent à la sauce de prendre,

- et de l’huile pour réaliser l’émulsion et donner la consistance.

C’est scientifiquement prouvé (Hervé This en parle très bien) : sans l’un d’eux, la mayonnaise ne prend pas.

A la cuiller ou à la fourchette

Bien souvent on sort le fouet électrique pour monter une mayonnaise. On oublie qu’il y a quelques années, lorsque les maîtres d’hôtel tenaient encore la parade dans les salles des restaurants, ils préparaient la mayonnaise avec seulement une fourchette et un cul de poule. D’ailleurs, dès le 18ème siècle, Marie-Antoine Carême ne jurait que par la terrine et la cuiller de bois pour monter celle qu’il nommait alors "magnonnaise" (du verbe "manier").

L’idéal, selon chef Simon, c’est la fourchette et un saladier, suffisamment grand pour contenir le volume de mayonnaise final, que l'on cale sur un torchon plié pour qu’il tienne en place pendant l’opération. Et le petit plus, pour ma part, c’est la cuiller magique de Combrichon. Elle émulsionne comme rien d'autres : géniale même pour une simple vinaigrette.

Mystérieuse émulsion

Pour monter une mayonnaise, toujours d'après notre chef emblématique, tout réside dans le tour de main. Des petits coups de fouet ou de fourchette courts, rapides et réguliers. On commence par mélanger le jaune d’œuf, le sel, le poivre blanc et le vinaigre ou le citron. Puis on verse l’huile en filet. Inutile de fouetter trop rapidement ou trop violemment, l’essentiel c’est de battre régulièrement. Peu importe le sens comme on l’entend parfois. L’idéal, c’est de bien disperser l’huile et de fouetter toujours au même endroit, celui de l’émulsion. Au départ, le mélange semble trop huileux mais, avec un peu « d’huile de coude » et à la force du poignet, la mayonnaise prend du corps comme par magie. Il suffit alors d’ajouter de l’huile pour augmenter la quantité de mayonnaise et de continuer à battre ainsi.

D’après lui, on réussit même une mayonnaise avec des éléments à température différente. Inutile donc de sortir l’œuf à l’avance. Encore moins de préparer sa mayonnaise sur un lit de glace comme on l’entend parfois ! C’est même une hérésie puisque le seul impératif pour réussir, c’est que l’huile ne soit surtout pas figée mais à température ambiante.

Quelle huile choisir ?

Toutes les huiles conviennent à la mayonnaise. Néanmoins, tout le monde s’accorde à dire que celle de pépin de raisin offre la meilleure tenue. En variant les huiles, la saveur diffère : olive, noix, pistache, noisette, avocat… Pour obtenir un meilleur résultat, on peut associer une huile de bonne qualité pour le goût à celle de pépin de raisin pour la tenue. Et on évite d’avoir la main trop lourde car moins il y a d’huile, meilleure est la mayonnaise.

Avec ou sans moutarde ?

C’est à Auguste Escoffier, au 19ème siècle, que l’on doit la mayonnaise avec de la moutarde. Et aujourd’hui, c’est même la méthode la plus répandue. Bien qu’elle ne soit nullement obligatoire, il faut avouer qu’elle rassure car elle donne l’illusion à la sauce de prendre rapidement.

Avec, la mayonnaise est la base de la sauce rémoulade (il suffit de la relever d’ail). Sans, son goût délicat se marie avec des produits raffinés et permet d’obtenir les sauces mousseline (par l’ajout du blanc en neige fouettée), cocktail (additionnée de ketchup, de cognac, de sauce Worcestershire et de Tabasco) ou tartare (avec des câpres, des cornichons, du persil, du cerfeuil et de l’estragon hachés). Tout dépend donc de l’utilisation finale de la mayonnaise.

Et sans œufs ?

Il ne s’agit pas d’une mayonnaise à proprement parler mais d’une sauce émulsionnée très ressemblante. Sa base : du lait concentré non sucré entier, dont les protéines ont un rôle d’émulsifiant. Il suffit de le fouetter avec de l’huile (150ml pour 50ml de lait), de la moutarde, une échalote ciselée, des épices (curry, safran…) ou des herbes hachées (persil, aneth, coriandre). Magique et délicieux !

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copyright : CNPO – ADOCOM-RP – Philippe ASSET

La Mayonnaise

- au moins 20 cl d’huile

- 1 jaune d’œuf (on conserve le blanc au réfrigérateur ou au congélateur pour une utilisation cuite ultérieure)

- 1 cc de vinaigre ou de citron

- 1 cc de moutarde (facultatif)

- sel, poivre blanc

Clarifier l’œuf. Ôter le germe.

Dans un bol, déposer tous les ingrédients sauf l’huile.

Mélanger jusqu’à homogénéité.

Verser un peu d’huile et fouetter.

Poursuivre en ajoutant l’huile en petit filet.

Rectifier l’assaisonnement.

 

Les conseils SOS de Chef Simon

Que faire si la mayonnaise est trop liquide ?

BS : Trop liquide, c’est qu’elle manque d’huile. Il suffit d’en ajouter et de fouetter jusqu’à ce que la sauce ait pris de la consistance. On évite donc de s’affoler, de battre plus large ou d’ajouter trop d’huile d’un coup. Sinon c’est la cata !

Et si elle est trop épaisse ?

BS : A l’inverse, il faut la détendre avec de l’eau, du vinaigre ou du citron, mais surtout pas d’huile qui raffermirait davantage.

Et si elle ne prend pas ?

BS : Surtout, ne pas la jeter car une mayonnaise se rattrape toujours ! On laisse décanter. Quand les phases solides et huileuses se dissocient, on les sépare délicatement et on recommence à fouetter la partie solide en ajoutant progressivement l’huile récupérée.

Merci Chef !

26 février 2016

C'est l'heure de l'apéro

Le bulot à l'apéro, non seulement, ça rime, mais en plus, c'est un grand classique. En tout cas, en Normandie. Je vous reparle de ce gastéropode dès lundi. Mais, en attendant, parce que le week-end arrive à grand pas, je vous propose une recette à tester de toute urgence.

Il s'agit d'une création de Philippe Hardy, chef du Mascaret à Blainville sur Mer (sur lequel je reviendrai dans quelques jours), un délicieux pain garni de bulots et de chorizo, à tremper dans une mayonnaise parfumée à l'orange (mais ça n'est pas nécessaire). Etonnant au départ, mais avec un sacré goût de reviens-y !

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Pain apéro aux bulots de la baie de Granville et au chorizo (recette de Philippe Hardy)

- 200/250 g de pâte à pain (si possible au levain, sinon ma recette rapide ici)

- une dizaine de bulots cuits (voir la cuisson en-dessous)

- env. 50g de chorizo

- zestes de citron vert

- et pourquoi pas, un peu de thym comme le fait Dorian

Couper les bulots cuits et tiédis en deux ou trois selon la grosseur. Détailler le chorizo en cubes.

Etaler la pâte à pain en une rectangle de 10 x 30 cm environ.

Parsemer de chorizo et de bulots.

Zester un citron vert.

Refermer la pâte en boudin, en disposant l'ourlet (la "clé") en dessous. La former en zig-zag et laisser étuver 30 mn.

Préchauffer le four à 240°.

Badigeonner le dessus du pain d'un peu de lait ou de jaune d'oeuf avec un pinceau.

Enfourner pour 30 mn environ.

Au terme de sa cuisson, sortir le pain du four et le laisser refroidir sur une volette avant de le trancher.

Servir tiède, éventuellement accompagné d'une mayonnaise à l'orange.

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Comment cuire des bulots ? Les deux écoles

En Normandie, la cuisson des bulots est l'objet d'une discorde depuis toujours. Il y a les pros du démarrage à froid comme le chef Philippe Hardy et les pros du démarrage à ébullition comme Eric Leguelinel, bulotier et co-président de la commission professionnelle régionale
« bulot ». Même à la dégustation, il y a les fans du bulot froid à la mayonnaise, seul ou dans un plateau de fruits de mer, et les inconditionnels du bulot tiède, par exemple dans une piémontaise (à la place du jambon), voire chaud, notamment avec un beurre d’escargot. Là où tout le monde s'accorde, c'est que le bulot, c'est trop bon !

Le mieux est donc d'essayer les deux modes de cuisson et d'opter pour la solution qui nous sied le plus ! Une bonne réponse de Normande, non ?

Le démarrage à froid :

Commencer par dégorger les bulots dans de l'eau très salée une bonne demi-heure (s'ils sont sales prévoir plus longtemps en changeant l'eau) puis les rincer à l'eau froide. Les déposer dans un faitout largement couvert d'eau froide bien salée.

Porter à ébullition et laisser cuire 7 minutes. Les égoutter aussitôt (ne surtout pas les laisser refroidir dans l'eau car ils durciraient) et stopper la cuisson avec de la glace.

Le démarrage à ébullition :

Ne surtout pas faire dégorger les bulots.

Commencer par faire bouillir une très grande quantité d'eau bien salée éventuellement agrémentée de piment d’Espelette.

Rincer les bulots à l'eau tiède. Une fois à ébullition, plonger les bulots. A la reprise d'ébullition, les laisser cuire 15 à 20 minutes selon leur taille.

Les égoutter aussitôt (ne surtout pas les laisser refroidir dans l'eau car ils durciraient) et les laisser tiédir.

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17 octobre 2016

Une soupe réconfortante

En panne d'inspiration pour le dîner, je suis allée faire un tour dans le potager et en ai rapporté 5 belles carottes. Avec un oignon et une pomme de terre, j'avais de quoi faire un velouté. Et puis m'est venue l'idée d'y incorporer, au moment du mixage, une belle louche de fromage frais Madame Loïk. Au poivre pour donner un peu de peps à l'ensemble. Rien de compliqué donc, mais on s'est régalés !

Velouté de carottes à la concassée de poivres de Madame Loïk

- 5 belles carottes

- 1 pomme de terre à chair farineuse

- 1 oignon

- 1 noix de beurre

- 1 bon litre d'eau

- 2 cs de fromage frais à la concassée de poivres Madame Loïk

- sel

Éplucher et ciseler les légumes.

Dans l'autocuiseur, faire fondre le beurre et y faire colorer les légumes.

Saler. Mouiller à hauteur avec l'eau.

Fermer l'autocuiseur, porter à ébullition et laisser cuire à feu moyen 10 mn à partir du sifflement.

Éteigner le feu et laisser s'échapper la vapeur.

Mixer, ajouter le fromage. Mixer de nouveau. Ajouter un peu d'eau ou de lait si le velouté et trop épais et mélanger.

Servir.

 

 

 

3 décembre 2016

Une escapade dans le Doubs, ça vous dit ?

Entre Besançon, Pontalier et Montbéliard, le Doubs, injustement méconnu, peut s’enorgueillir d’un patrimoine architectural, industriel et gastronomique exceptionnel. Un territoire aux multiples facettes qui mérite de s’y attarder.

Tout à l’Est de la France, traversé par les Montagnes du Jura et bordant la Suisse, le Doubs puise sa richesse dans son histoire mouvementée et son esprit précurseur. Espagnole avant d’être française, Besançon en garde les traces. Celle d’une citadelle érigée par Vauban, l’expert en art d’assiéger les villes sous Louis XIV.

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Besançon, une cité attractive

Dans la capitale de l’horlogerie, le temps nous manque pour tout voir. Il faut dire que c’est une des villes françaises qui compte le plus de monuments classés et de nombreux musées comme celui du Temps, abrité dans un monument emblématique de la Renaissance en Franche-Comté, le palais Granvelle.

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A ne pas manquer le pendule de Foucault installé dans la tour qui offre, par ailleurs, une jolie vue sur les toits en tuiles vernissées de Besançon.

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A l'heure du déjeuner, on se précipite à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet où l'on se régale d'un oeuf basse température façon carbonara, d'un carpaccio de truite gravelax, d'un pavé de biche, au jus de griottes, rattes et butternut ou encore d'une pomme fondante au caramel, le tout pour un prix très raisonnable (15,50€ le plat, 26,50€ le menu).

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (3) carpaccio de truite gravelax

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (4) oeuf basse température façon carbo 2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (5) pavé de biche, rattes et butternut

2016 10 12 - 12h - déjeuner à l'Ecrin bistronomique de la maison Courbet à Besançon (6) pomme fondante au caramel

Le soir, on ne manque pas de réserver au Saint-Pierre pour y déguster une délicieuse bisque de homard et crevettes, une salade de ravioles aux encornets, un filet de merlu et risotto  aux cèpes pour finir sur une tatin aux pommes parfaitement caramélisée.

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2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (7) merlu et risotto aux cèpes 2016 10 12 - 20h - dîner au Saint-Pierre à Besançon (8) tatin de pommes

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Un lit bien confortable dans une des somptueuses chambres de l'Hôtel de Paris ou de l'ancien couvent devenu le sublime Hôtel le Sauvage sera le bienvenu.

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chambre prestige à l'Hôtel de Paris


salle des petits-déjeuners à l'Hôtel de Paris


l'Hôtel Le Sauvage

Inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Citadelle Vauban vaut, à elle seule, qu’on y consacre une journée entière. Perchée à plus de 100 mètres au-dessus de la vieille ville et défiant l’envahisseur de toute sa masse, elle est considérée comme l’une des plus belles de France. Les chemins de ronde en sont un exemple édifiant qui offrent à qui n’est pas sujet au vertige, une vue panoramique époustouflante. A l’intérieur de cette forteresse qui s’étend sur 12 hectares, les activités abondent, des animations musicales et théâtrales au Musée comtois ou à celui, poignant, de la Résistance et de la Déportation, en passant par le Jardin zoologique, l’Aquarium, l’Insectarium ou encore le Noctarium qui nous entraîne dans l’univers des rongeurs des villes et des champs.

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Entre héritage industriel et culinaire

Plus au nord du département, Montbéliard possède un charme indéniable, entre esprit germanique et influences italiennes comme en témoigne aujourd’hui encore le temple Saint Martin. C’est sans doute durant la période l’Avent, avec la magie des Lumières de Noël, que l’on prend véritablement conscience de l'héritage unique de cette ville.

Bastion des Ducs allemands de Wurtemberg, berceau du paléontologue Cuvier, la principauté s’est modelée sous l’impulsion des deux grandes familles industrielles : Peugeot dont le Musée de l’Aventure nous plonge dans le temps, des tout premiers moulins à café aux dernières automobiles, et Japy, célèbre au XIXème siècle, pour son horlogerie comme pour les premières casseroles en fer blanc emboutie. Un petit tour dans ses locaux de Fesches-le-Chatel permet aux visiteurs d’apprécier les ustensiles culinaires en inox haut de gamme fabriqués par l’entreprise devenue Cristel et reconnus, dans le monde entier, par les gourmets et les professionnels de bouche.

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Délices sur un plateau

De Montbéliard à Pontarlier, en passant par Morteau, le Doubs ne manque d’ailleurs pas de titiller nos papilles. Difficile de ne pas pousser la porte d’une fruitière pour y découvrir le quatuor des fromages de la région : comté, mont d’or, morbier – tous trois AOP – et cancoillotte sont fabriqués dans une centaine de fromageries artisanales à partir du lait d’une vache locale, la Montbéliarde. La visite du Fort Saint-Antoine mérite d'ailleurs le détour. Cet ancien fort militaire construit au cœur des montagnes est devenu en 1966, une cave d’affinage de comté exceptionnelle, grâce à l’audacieuse idée du fromager Marcel Petite. Aujourd’hui, 100 000 meules constituent le trésor de cette cathédrale dans laquelle le visiteur plonge avec délectation.

Entrée du fort

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A moins qu'on ne préfère une visite d'un tuyé, cette cheminée caractéristique où fument les charcuteries locales.

Sur la route entre deux visites, arrêtons-nous chez l'excellent pâtissier-chocolatier membre de l'Association Relais Dessert, Eric Vergne, installé à Belfort et, depuis cet été, à Audincourt près de Montbéliard. Ses spécialités : les macarons de Hollande, en forme de tulipe, le gâteau lorrain (sa région natale), les scories de la Forge ®, des croustillants aux noisettes spécialité faisant référence au passé industriel du Nord Franche-comté...

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Sur la route de la fée verte

Happé par la curiosité, on file à Pontarlier (re)découvrir la mythique absinthe. L’élixir des impressionnistes français a retrouvé sa place sur le zinc en 2001, grâce au dernier distillateur de la ville, François Guy. Dans cette Entreprise du Patrimoine Vivant, les alambics sont en fonction depuis 1870 qui sortent 700 000 litres d’alcools chaque année. Parmi les succès de la maison, le Pontarlier-anis, seul apéritif distillé à base d’anis vert, et le Vert sapin, une liqueur recommandée pour les maux de gorge, dit-on.

 

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2016 10 13 - 17h - Distillerie Guy à Pontarlier (6)

 

Plus d’infos sur www.doubs.travel

15 décembre 2017

*J-10* Un plat de chef pour un produit trois étoiles

A l'approche de Noël, les poissons fumés et, en particulier, le saumon et la truite envahissent les linéaires des supermarchés.

On y trouve alors de tout, du bon et surtout du mauvais. Pourtant, il est tout à fait possible de privilégier des fumeurs artisanaux dont la qualité des produits est irréprochable. Il en existe plusieurs en France, la Maison Safa en région parisienne, la Maison Lucas sur la presqu'île de Quiberon, le Saumonier en Normandie ou encore la Maison Barthouil dans les Landes.

Barthouil Truitefumée©DavidNakache
©DavidNakache/Barthouil

Cette Maison, crée en 1929 à Peyrehorade, pérennise son savoir-faire du fumage des saumons « en suspens » au bois d’aulne. Une technique exclusive qui, associée à une sélection rigoureuse des meilleurs saumons d’élevage et sauvages apporte un fumage à coeur, un croquant incroyable et, surtout, un goût fumé qui laisse la place à la saveur du saumon comme de la truite sans les dominer. Alors bien sûr, ce sont des produits plus chers que ceux des grandes marques en GMS mais n'est-il pas préférable d'en manger moins souvent mais de se faire vraiment plaisir à la dégustation ?

Avec des poissons fumés de grande qualité, l'idéal est de les déguster le plus simplement possible, avec une pomme de terre à l'eau et une cuillérée de crème crue par exemple. On peut aussi se lancer dans des recettes un peu plus travaillées comme celle du chef étoilé de l'hôtel-restaurant-spa «La Butte» à Plouider, Nicolas Conraux-Becam, qui est non seulement super rapide à réaliser (10 mn maxi) mais aussi très facile. Un joli plat pour les fêtes, non ?

recette SaumonBarthouilNicolasConraux©D
©D.Nakache

Saumon fumé de chez Barthouil, oeuf parfait & tagliatelles de pomme de terre

Pour 4 personnes

- 200 g de saumon fumé sauvage Barthouil

- 4 œufs

- 4 grosses pommes de terre Amandine

- 2 branches et les feuilles de céleri branche

- Poudre d’or (facultatif)

- Fleur de sel

- Huile d’olive

Faire cuire les œufs soit à la vapeur à 64°C pendant 50 minutes soit dans une casserole d'eau en maintenant celle-ci à 64/65°pendant 60 mn soit au four à 80°, dans un récipient couvert rempli d’eau tiède, pendant 40 mn (départ à froid).

Taille les pommes de terre en fines tranches à l’aide de la mandoline puis en forme de tagliatelles.

Les faire blanchir en veillant à les garder légèrement croquantes.

Dans un saladier, mélanger les tagliatelles de pomme de terre et le saumon fumé. Tailler à la même taille pour une harmonisation du plat, ajouter les branches de céleri râpé et quelques jolies feuilles, l’huile d’olive et la fleur de sel.

Poser un emporte-pièce au centre de l’assiette et dresser les tagliatelles.

Casser l'oeuf. Jeter le blanc encore gélatineux et déposer le jaune crémeux sur les tagliatelles.

Ajouter la poudre d’or et un trait d’huile d’olive. Servir immédiatement.

7 février 2019

Un sauté de porc bien de saison

Envie d'un petit plat mijoté rapide à préparer ? J'ai ce qu'il vous faut : un sauté de porc aux carottes. J'ai improvisé cette recette un mercredi à 11h alors que je n'avais que 30 mn devant moi. Servi avec des pâtes, ce sauté a été très apprécié.

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Sauté de porc aux carottes

Pour 4 pers. :

- 800 g de sauté de porc (épaule, ...)

- 4 carottes des sables si possible

- 100g de champignons de Paris frais ou 50g en conserve

- 1 oignon

- du persil plat

- 25 cl de fond de veau (mes reserves étant épuisées, j'ai utilisé du fond surgelé Picard)

- 2 cuillerées de crème crue (à défaut, de crème épaisse)

- 25 g de beurre

- sel, poivre

Eplucher et émincer l'oignon et les carottes.

Émincer les champignons.

Hacher le persil.

Faire fondre le beurre dans une cocotte en fonte.

Y faire revenir l'oignon, les carottes et les champignons.

Débarrasser.

Remettre éventuellement un peu de beurre dans la cocotte et faire colorer la viande.

Remettre les légumes. Parsemer de persil. Saler, poivrer.

Verser le fond de veau et laisser mijoter 1 heure environ (seulement 30 mn s'il s'agit de filet mignon).

Lorsque les carottes et la viande sont cuites, ajouter la crème et laisser chauffer tout en mélangeant.

Servir bien chaud.

29 octobre 2020

On se régale à Halloween !

De couleur orange, voilà le plat parfait pour Halloween ! C'est une improvisation que j'ai réalisée avec un reste d'épaule d'agneau, qui peut varier avec n'importe quelle courge et restes de viande, me semble-t-il. Même si je dois avouer que j'ai un faible pour l'association agneau-courge...

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Butternut gratinée à l'agneau

Pour 4 personnes :

- 2 petites courges Butternut bio de préférence

- 500/600 g d'épaule ou de gigot d'agneau rôti

- 1 oignon

- 10 cl de bouillon de bœuf, de veau ou de poule (ou bien 2 cubes de bouillon Picard)

- persil haché

- huile d'olive

- sel, poivre

- fromage râpé

Brosser et laver les courges. Les couper en deux. Ôter les pépins et filaments.

Prélever de la chair pour agrandir la cavité.

Précuire les butternuts à l'autocuiseur dans le panier vapeur pendant 10 mn ou au four à 180° pendant 45 mn.

Découper la chair restante en cubes.

Éplucher et ciseler l'oignon.

Faire revenir l'oignon et la chair de courge dans de l'huile bien chaude.

Détailler la viande en lamelles. L'ajouter à la poêlée avec le bouillon et le persil. Assaisonner. Laisser mijoter 15 mn.

Lorsque les butternuts sont tendres sous la pointe d'un couteau, les garnir de la poêlée.

Parsemer d'emmental et passer sous le grill le temps de faire gratiner le dessus.

Servir avec une salade verte.

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14 mai 2020

Une salade de pomme de terre qui change

J'ai imaginé cette salade pour accompagner des moussettes lors d'un dîner d'avril dernier. C'est la saison des pommes de terre nouvelles et du fenouil : pourquoi ne pas les mettre à l'honneur ? Le fenouil cru apporte une fraicheur interessante aux pommes de terre et se marie particulièrement bien avec les produits de la mer. Si vous aimez, vous pouvez même y ajouter des bulots et un peu de mayonnaise pour une entrée originale qui surprendra vos hôtes !

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Salade pommes de terre et de fenouil

Pour 4 personnes :

- 800 g de pommes de terre nouvelle

- 1 petit fenouil

- 1 bonne cuillérée à soupe de feta à l'huile ou nature

- 3 cuillérées à soupe d'huile de pépin de raisin

- 1 cuillérée à soupe de vinaigre balsamique blanc

- sel, poivre

Dans un saladier, préparer lavinaigrette en émulsionnant le vinaigre, le sel, l'huile et le poivre.

Faire cuire les pommes de terre en robe des champs (5 mn à l'autocusieur seulement).

Les éplucher et les détailler en rondelles. Les verser dans le saladier et les mélanger pour bien les enrober de vinaigrette.

Oter éventuellement la première couche du bulbe du fenouil. L'émincer.

Couper également quelques tiges vertes en rondelles et ciseler les pluches.

Ajouter le tout aux pommes de terre, parsemer de feta et servir tiède ou bien frais.

30 avril 2020

Vite, profitons des dernières moussettes de la saison !

S'il y a bien quelque chose à ne pas louper ici dans la Manche, c'est bien la saison de la moussette ! Un peu comme celle des coquilles Saint-Jacques à l'automne, ce rendez-vous annonce le printemps. Mais savez-vous ce qu'est la moussette ? Il s'agit de l'araignée juvénile que l'on pêche au large des côtes de la Manche et de la Bretagne entre mars et mai. Elle possède une chair délicate que les fins connaisseurs s'arrachent ! On la déguste juste cuite, avec une bonne mayonnaise maison. Cela fait notre dîner, même si, il faut bien l'avouer, ce n'est pas la quantité de chair qui nous rassasie, mais davantage le temps que l'on met à la décortiquer et la manger ! Surtout, on ne jette pas la carapace qui nous permettra de réaliser une délicieuse bisque pour un prochain dîner !

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Bisque de moussette

Pour 4 personnes :

- les carcasses de 3 moussettes

- 2 bonnes cuillérées de concentré de tomate

- 2 bonnes cuillérées de crème crue ou fraiche

- 25 g de beurre

- 25 g de farine

- 1 oignon

- 1 échalote

- 1 gousse d'ail

- thym, laurier

- qs d'huile d'olive

- sel, piment d'espelette

Eplucher et ciseler l'oignon et l'échalote. Dans un plat à sauter, faire chauffer l'huile. Y faire colorer l'oignon, l'échalote et les carcasses de moussette pendat 10 mn.

Ajouter le thym, le laurier, l'ail épluché et le concentré de tomate, puis mouiller à hauteur avec de l'eau. Laisser cuire à petite ébullition 45 mn.

Passer la préparation au chinois. Porter le fumet à ébullition et faire réduire un peu.

Dans un bol, réaliser un beurre manié avec amalgament le beurre et la farine à la fourchette. L'ajouter progressivement au fumet tout en fouettant, afin d'obtenir une texture plus épaisse. Filtrer ou passer au chinois pour retirer les grumeaux restants.

Incorporer la crème. Rectifier l'assaisonnement et servir bien chaud avec des croûtons maison.

PS : le beurre manié peut être remplacé ou tout ou en partie par une pomme de terre cuite à l'eau et écrasée.

Bonus : Comment cuire des moussettes ?

Déposer les moussettes encore vivantes dans un faitout.

Verser un fond d'eau (contrairement à l'araignée, le corps ne doit pas être immergé).

Ajouter du gros sel et une lichette de vinaigre blanc pour empêcher les pattes de se détacher durant la cuisson.

Porter à ébullition et laisser cuire 15 mn.

Sortir du faitout et laisser refroidir.

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17 décembre 2020

Le foie gras poêlé, une valeur sûre

Cela fait des années que je n'ai pas servi de foie gras poêlé. Il faut dire que ce plat est plus adapté aux repas en petit comité qu'aux grandes tablées. Finalement, c'est l'idéal en ce réveillon si particulier...

Foie gras poele puree de topinambour
© Patricia Kettenhofen /Brasseurs de France

Foie gras poêlé, purée de topinambour, tuile au sésame

Pour 6 pers. :

- 600g de topinambours

- 300g de foie gras frais

- 2 cc d'huile de noisette

- fleur de sel, poivre

- herbes pour décor

- 1 cc de Curry Black Pearl (ou un mélange de curcuma, piment, gingembre, coriandre, cumin, poivre, fenugrec, estragon, feuilles de cari)

- 1 cs de canneberges séchées coupées en menus morceaux

- 3 cs de sésame grillé

- 30 g de sucre en poudre

- 10 ml d’eau 

Commencer par les tuiles.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer un caramel avec 10ml d’eau et 30g de sucre, le verser sur du papier aluminium et laisser sécher.

Une fois sec, le mixer pour le réduire en poudre.

Mélanger la poudre de caramel avec le sésame grillé et les canneberges coupées en menus morceaux.

Ajouter une pincée de fleur de sel et un peu de poivre.

Disposer la préparation en petits tas sur une plaque à patisserie. Laisser cuire 3 minutes, les sortir du four et réserver.

Préparer la purée.

Peler les topinambours et les cuire dans de l’eau citronnée salée pendant 20/25 minutes. Les égoutter et faire une purée, ajouter l’huile de noisette, poivrer et réserver au chaud. 

Préparer le foie gras.

Couper le foie gras en portions égales et placer celles-ci au congélateur une demi-heure afin d’éviter qu’elles ne fondent trop vite pendant la cuisson.

Pendant la première entrée, chauffer une poêle bien chaude.

Disposer les tranches de foie gras surgelées. Faire cuire en alternant chaque côté, 1 minute puis 30s jusqu’à ce que le centre de l’escalope soit souple.

Dresser les assiettes en répartissant la purée de topinambour au centre, puis le foie gras, et enfin la tuile au sésame.

Saupoudrer de curry black pearl, décorer d'herbes jolies et servir sans attendre.

16 mai 2016

A la rencontre d’une éleveuse pas comme les autres

Dans la Baie du Mont Saint-Michel, chaque année depuis des siècles, les moutons reviennent envahir les prés salés. Une tradition que Stéphanie Maubé met à cœur de perdurer, non loin de là.

Dans le petit village de Saint Germain sur Ay, sur la côte ouest de la Manche, Stéphanie Maubé m’a donné rendez-vous en cet après-midi de mars. Il ne pleut pas – c’est déjà ça – mais la grande marée du soir oblige la jeune et jolie bergère de 36 ans à rentrer ces blancs moutons à la bergerie pour la nuit. Pas de temps à perdre : 150 brebis et leurs petits pâturent paisiblement dans les havres de Saint Germain et de Geffosses.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (27)
Le havre est un lieu de rencontre entre la mer et les rivières, entre l’eau salée et l’eau douce.

Comme la Baie du Mont Saint-Michel, ces estuaires profitent de la pente douce du littoral pour se laisser recouvrir par les grandes marées et transmettre le goût du sel à l’aster maritime, la soude, l’obione, la salicorne, l’armoise maritime et une soixantaine d’autres plantes qui recouvrent ces immenses prés salés. Une végétation halophile unique et rare qui résulte de la combinaison de trois éléments naturels : le mélange eau salée-eau douce, le relief du sol façonné par les vagues et les limons apportés par la mer. Ces plantes constituent une alimentation idéale pour la croissance des agneaux qui s’en régalent dès le printemps et durant tout l’été. Ce sont elles qui donneront aussi une saveur si particulière à leur chair et un gras très blanc caractéristique.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (17)
Inondés à chaque marée, les prés salés constituent un espace de liberté pour les moutons.
Ce sont aussi d’exceptionnelles réserves ornithologiques, comme au Havre de Geffosses.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (9)
Un agneau noir est un peu une mascotte dans un troupeau.
Si la qualité de sa chair est identique à celle des blancs, sa laine, en revanche, permet de confectionner des vêtements plus résistants.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (1)
Chaque jour, Stéphanie parcoure des kilomètres à pied pour surveiller son troupeau.

Sous les pavés, les prés salés

Rien ne prédestinait Stéphanie à devenir éleveuse de moutons de prés salés. Parisienne, elle découvre la région par hasard, il y a 10 ans lors d’un week-end, et a un véritable coup de cœur pour ces « moutons élevés seuls, dans ces grands prés ouverts, en toute autonomie ». Et malgré une vie urbaine trépidante de graphiste et intermittente du spectacle, elle décide de tout plaquer pour s’installer ici. C’était en 2010. Après une année de formation au lycée agricole et auprès d’un éleveur local, Stéphanie se lance seule. Non sans mal. La vie rurale est difficile, les habitants pas toujours prêts à accueillir une « néo rurale » comme elle aime se définir. Mais grâce à un caractère bien trempé, Stéphanie ne se laisse pas intimider. Elle acquiert quelques terres, des moutons, crée sa marque, La Cotentine moderne, et va surtout au devant des anciens qui lui apprennent beaucoup sur le métier, les moutons, le terroir… « Ici, tout est conditionné par la mer : les dunes, les landes, les prés salés, les terres maraichères, la vie économique, les mentalités… Et malgré des moments parfois durs, l’impression de liberté que je ressens à travailler dans un grand espace au rythme des saisons et des marées rend très humble et me simplifie la vie. »

 

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (31)
Guidés par Gala, une brebis et son petit rejoignent tant bien que mal le reste du troupeau.

L’Avranchin, une race menacée…

Entre temps, Stéphanie s’est prise de passion pour la plus ancienne race ovine locale, le mouton de l’Avranchin. Il n’en reste que 1500 dont la majorité en dehors de la région. La bergère n’a alors plus qu’un objectif : réintégrer cette race dans son milieu d’origine et donner envie à d’autres éleveurs de se la réapproprier. Car, il faut se rendre à l’évidence : alors que la Manche est le seul département à posséder 3 races ovines, le Roussin de la Hague, le Cotentin et l’Avranchin, la majorité des troupeaux élevés en prés salés est constituée de Charollais et de Rouge de l’Ouest. « Ce sont deux races bouchères intéressantes car elles font de jolies carcasses mais elles n’ont rien à faire ici ! » s’insurge Stéphanie.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (39)

… aux qualités multiples

S’il est élevé dans les règles de l’art dans les herbus, l’Avranchin possède alors de grandes qualités gastronomiques vantées par les plus grands chefs et les bouchers qui ont la chance de s’en procurer. D’un point de vue écologique, cette race rustique entretient les paysages, particulièrement dans le cadre d’écopâturage où les sites naturels sont souvent inaccessibles en tracteur. Sa laine blanche, fine et vaporeuse, est considérée comme la seconde meilleure de France après le Mérinos, et offre des vêtements bien chauds. Plus encore celle des quelques spécimens noirs qui ponctuent le troupeau de temps en temps. Et puis comment ne pas craquer pour ses beaux yeux de biche charbonneux, son instinct maternel face aux dangers des grèves et son caractère, farouche si on tente de l’enfermer, mais docile au grand air ? C’est sans doute la raison pour laquelle l’Avranchin semble être très tôt descendu de sa colline d’Avranches pour pâturer les grèves du Mont Saint-Michel en toutes saisons, ou presque.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (36)
La brebis Avranchine et ses yeux de biche charbonneux

Au rythme des saisons et des marées

Si elles apprécient le grand air, la bergerie est le cocon où les brebis passent l’hiver et mettent bas. Durant cette période d’agnelage, Stéphanie s’improvise vétérinaire et passe ses journées et ses nuits à contrôler que tout se passe bien et à intervenir si besoin. Lorsqu’en mars, les agneaux sont suffisamment résistants pour affronter l’extérieur, ils peuvent alors s’emparer des prés salés avec leur mère. Mais, pâturer les herbus peut s’avérer dangereux. Les criches, ces fossés creusés lors des marées, vaseux et remplis d’eau, font l’objet de fréquents enlisements. Les prés salés, n’étant pas clôturés puisqu’ils relèvent du domaine maritime public, invitent les bêtes à s’échapper. Stéphanie doit alors surveiller son troupeau le plus souvent possible tout en jonglant avec sa vie d’exploitante agricole dont le planning est ponctué de rendez-vous administratifs. L’été, tandis que les moutons profitent du meilleur de la végétation des herbus, les vacanciers viennent égayer les journées de Stéphanie. Elle organise des goûters à la ferme comme autant d’occasion de se balader pieds nus parmi les moutons et de découvrir ces espaces sauvages, des concerts à la tombée de la nuit et à marée remontante dans sa bergerie. Elle prend aussi le temps de cueillir des plantes sauvages dont elle parfume un vinaigre de cidre artisanal. Juillet est aussi le mois de la tonte des brebis et le début de la commercialisation des agneaux que Stéphanie mène à l’abattoir en fonction de la demande de ses clients. Ainsi, durant l’automne et jusqu’à Noël, certains auront la chance de se régaler de ce délicieux agneau de pré salé tant convoité.

 Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (4)

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Logo AOC prés-salés du Mont Saint-Michel via gitesdegroupesmontsaintmichel.comLogo producteurs d'agneaux de pré-salé de la Baie du Mont Saint-Michel et de l'Ouest du Cotentin via www.agneaupresale.org

Entre « Prés-salés du Mont Saint-Michel » et « Grévins », que choisir ?

L’agneau de pré salé se distingue par une viande au goût iodé et un gras très blanc grâce aux plantes halophiles. Le carbonate de calcium contenu dans les embruns génère une moelle osseuse plus sèche et plus dure, la vitamine E aux propriétés antioxydantes une maturation jusqu’à 3 semaines qui offre une viande plus tendre.

Deux labels coexistent dans la région qui correspondent à des agneaux de race Suffolk, Charollais, Rouge de l’Ouest, Vendéen, Roussin, Cotentin et Avranchin, élevés dans les prés-salés de la Baie du Mont-Saint-Michel et de l’Ouest Cotentin.

Créée en 1985 par une association d’éleveurs locaux, la marque commerciale « Le Grévin » désigne des agneaux abattus après 60 jours minimum de pâturage dans les herbus éventuellement complémentés avec des fourrages, des céréales, des protéagineux et des oléagineux. L’AOP Prés-Salés du Mont Saint-Michel, obtenue en 2009, se distingue par des agneaux abattus après 70 jours minimum de pâturage dans les herbus, éventuellement complémentés avec des fourrages et des céréales produits dans la zone de l’AOP, garantis sans OGM.

Certains éleveurs comme Stéphanie Maubé font le choix d’élever leurs agneaux dans les règles de l’art sans pour autant dépendre de l’un de ces labels.

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Adopter une Avranchine, c’est possible !

Suite au récent décès d’un éleveur passionné de la race avranchine, Stéphanie Maubé souhaiterait sauver le troupeau de brebis de l’abattoir. Mais comme, elle ne peut pas toutes les recueillir, elle est à la recherche de personnes qui pourraient en adopter avant la fin de l’été. Pour plus d’infos, contactez-la.

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La Cotentine moderne, une marque créative

Titillée par son ancienne vie créative, Stéphanie n’a pas hésité à diversifier ses activités dans le but de valoriser le terroir. En plus des agneaux de prés salés, elle vend une délicieuse gamme d’infusions aux noms évocateurs et un vinaigre de cidre parfumé, qu’elle prépare avec les plantes sauvages cueillies l’été. Elle crée aussi des accessoires en laine de ses Avranchine, organise des visites-découvertes, des goûters et des concerts à la bergerie. Dans ses projets, une conserverie de légumes des maraichers voisins devrait bientôt voir le jour.

Pour plus d'infos et commande de produits :

La Cotentine Moderne - Les Salines - 50430 St-Germain sur Ay - Tél. : 06 60 72 18 52

www.lacotentinemoderne.fr

Reportage à retrouver dans le magazine Papilles n°44 de juin, actuellement en vente aux caisses des supermarchés.
9 janvier 2017

J'veux du soleil !

Marre de la grisaille et du froid ? Envie de soleil et de chaleur, de mer, de couleurs... ? J'ai peut-être ce qu'il vous faut ! Que diriez-vous de vous envoler pour la Martinique ? Attention, on décolle...

2016 03 08 (6) - décollage ADP Charles de Gaulle

Bienvenue à Fort-de-France !

2016 03 08 (14) - arrivée 19h00 aéroport Aimé Césaire Fort de France
Clin d'oeil au premier marché de l'île: la banane

Entre Atlantique et Caraïbes, la Martinique compte 350 kilomètres de côtes qui abritent de biens jolies plages de sable noir volcanique au nord, de sable blanc au sud. En choisissant l'une ou l'autre des côtes, le paysage et les loisirs diffèrent. Tandis que que les plages des Caraïbes invitent les plus oisifs à se prélasser au soleil à l'ombre des cocotiers...

2016 03 12 (73)

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Les Anses d’Arlet, son église typique et sa plage de sable fin digne des plus belles cartes postales

2016 03 10 (120) - coucher de soleil sur plage Le Petibonum à Le Carbet

... et qu'elle accueille, dans ses anses bucoliques, les bateaux des pêcheurs locaux,

2016 03 12 (57) - petit port de pêche de Anses d'Arlet
Les Anses d'Arlet

2016 03 12 (43) - marché de Sainte-Anne

2016 03 12 (45) - marché de Sainte-Anne
Sainte-Anne

... le déchainement de l'océan Atlantique offre aux amateurs de sports nautiques de quoi s'amuser.

2016 03 10 (4) - Domaine de Saint-Aubin à Sainte-Marie au petit matin

2016 03 10 (11) - Domaine de Saint-Aubin à Sainte-Marie au petit matin
l'agitation de l'Océan atlantique à Sainte-Marie au petit matin

2016 03 10 (15) - le tombolo à Sainte-Marie
le tombolo Sainte-Marie relie Petite-Anse, la plage de Sainte-Marie et l’îlet Sainte-Marie les quatre premiers mois de l'année

2016 03 10 (17) - à Sainte-Marie

Bon, certes, c'est un peu cliché. Mais pas tant que ça ! Et comme l'île n'est pas bien grande, il est facile de bouger dans la journée et de profiter des deux facettes.

Au-delà des plages, la Martinique offre une variété de paysages assez déconcertants. Ainsi, la baie des Flamands qui abrite Fort-de-France fait partie depuis 2011 des « plus belles baies du monde » aux côtés de la Baie de San Francisco en Californie, de la Baie du Mont Saint Michel en Normandie ou de la Baie d’Ha-Long au Vietnam.

2016 03 09 (50) - restaurant La Table de Marcel à Fort-de-France - vue sur la Baie des Flamands

Sans oublier la majestueuse montagne Pelée qui veille sur la baie tranquille de Saint-Pierre. Ou, au sud-ouest de l'île, tel un véritable joyau ancré dans la mer des caraïbes, le rocher du Diamant qui, du haut de ses 175 m, protège l'un des meilleurs sites de plongée de l’ile.

2016 03 10 (95) - Habitation Depaz à Saint-Pierre - vue sur montagne Pelée

2016 03 12 (52) - le rocher du diamant

Sur les petites routes en lacets, on se laisse suprendre par l'écrin de verdure exceptionnel, composé tantôt de bananeraies ou de cultures de cannes à sucre, tantôt de prairies parsemées d’arbustes sculptés par les alizées, tantôt de forêts sèches ou tropicales... Il faut visiter les jardins somptueux publics ou privés ouverts aux visites. La flore y est remarquable. Dans le nord-est, exubérante forêt tropicale de Saint-Joseph offre de beaux sentiers bien escarpés aux randonneurs amateurs ou plus expérimentés.

2016 03 09 (24) - distillerie JM plantation bananes à Macouba
Bananeraie à Macouba 

2016 03 09 (40) - distillerie JM récolte cannes à sucre à Macouba

2016 03 10 (85) - arrivée à Habitation Depaz à Saint-Pierre - plantation de cannes
Champs de cannes à sucre

2016 03 09 (7) - distillerie JM site de Fond Préville à Macouba

2016 03 10 (82) - traversée de l'île d'Est en Ouest au coeur de la forêt tropicale

2016 03 10 (78) - traversée de l'île d'Est en Ouest au coeur de la forêt tropicale

2016 03 11 (20) - Habitation Clément à Le François

2016 03 10 (103) - Habitation Depaz à Saint-Pierre

Les férus de culture ou d'histoire ne sont pas en reste non plus. Dans la ville de Fort de France, préfecture du département, plusieurs monuments emblématiques offrent une partie de son histoire : l'hôtel de ville, la bibliothèque Schoelder, le Musée régional d'Histoire et d'Ethnographie, le Musée départemental d'archéologie et de préhistoire de la Martinique, l'Espace muséal Aime Césaire...

2016 03 09 (60) - l'ancien hôtel de ville de Fort-de-France
l'ancien Hôtel de ville de Fort de France

2016 03 09 (64) - bibliothèque Fort-de-France

2016 03 09 (66) - bibliothèque Fort-de-France
Bibliothèque Schoelcher (extérieur et intérieur)

2016 03 09 (67) - préfecture Fort-de-France
Préfecture de Martinique

2016 03 09 (71) - parc La Savane Fort-de-France
Parc de la Savane à Fort de France, au premier plan la statue de Joséphine de Beauharnais

2016 03 09 (72) - Fort-de-France

2016 03 09 (73) - Fort-de-France

2016 03 09 (75) - front de mer vue sur Fort Saint-Louis à Fort-de-France
Vue sur le Fort Saint-Louis

Plus au nord, l’ancienne capitale de la Martinique vaut elle aussi le détour, malgré le ravage du 8 mai 1902. Une dramatique éruption de la montagne Pelée a tué, en quelques minutes seulement, les 30 000 habitants de la ville. Celle qu'on surnommait autrefois le « petit Paris des Antilles » est classée « ville d’art et d’Histoire » du patrimoine français en 1990, pour saluer le courage et le talent des habitants qui, depuis plus d’un siècle, reconstruisent et embellissent la ville tout en sauvegardant les témoignages de cette terrible catastrophe naturelle. Baladez-vous dans les rues de la ville, ne manquez pas les ruines du magnifique Théâtre de la Ville d’Art et d’Histoire, dont on dit qu'il était construit à l'image de celui de Bordeaux. Le Musée Franck Perret et le Centre de découverte des sciences de la terre, installé dans un bâtiment parasismique exceptionnel, ou la maison régionale du Volcan au Morne-Rouge permettent de comprendre les particularités des éruptions « péléennes ».

2016 03 10 (115) - vue sur Saint-Pierre

2016 03 10 (117) - vue sur Saint-Pierre

2016 03 10 (109) - à Saint-Pierre

2016 03 10 (110) - à Saint-Pierre

2016 03 10 (112) - à Saint-Pierre

C'est aussi à Saint-Pierre que l'on peut visiter la Maison coloniale de la Santé, un établissement ayant accueilli 439 aliénés entre 1839 (année de sa fondation) et 1902 (lorsqu'il a disparu sous l'éruption), dans des conditions à la fois avant-gardiste (avec ses installations d'hydrothérapie très avancées) et sordides (avec ses cellules d'isolement et ses chaises de force). Un lieu poignant sur une partie assez sombre de l'histoire de l'île.

2016 03 10 (105) - Maison coloniale de santé à Saint-Pierre

2016 03 10 (106) - Maison coloniale de santé à Saint-Pierre

D'autres musées, sur le patrimoine, l'esclavagisme..., comme les différentes distilleries (les Habitations), la Maison de la Canne ou la Savane des esclaves aux Trois-Ilets, le musée de la banane ou le Moulin du Val d'Or à Sainte-Anne..., sont par ailleurs de précieux témoins sur l'histoire de la France et de ses colonisations.

2016 03 10 (75) - distillerie Saint-James à Sainte-Marie - ancienne gare d'arrivée de la canne 2016 03 10 (22) - distillerie Saint-James à Sainte-Marie - musée du rhum

2016 03 10 (24) - distillerie Saint-James à Sainte-Marie - musée de la distillation
Musée de la distillation Saint-James à Sainte-Marie

2016 03 10 (92) - Habitation Depaz à Saint-Pierre

2016 03 10 (93) - Habitation Depaz à Saint-Pierre

2016 03 10 (98) - Habitation Depaz à Saint-Pierre - maison des maîtres

2016 03 10 (104) - Habitation Depaz à Saint-Pierre
Habitation Depaz à Saint-Pierre, sa distillerie, son parc, la maison de mâitres, celles des ouvriers

2016 03 11 (19) - Habitation Clément à Le François

2016 03 11 (21) - Habitation Clément à Le François - maison des maîtres devenue musée, pièce de vie et chambres

2016 03 11 (22) - Habitation Clément à Le François - salle d'eau des maîtres
Habitation Saint-Clément à Le François - ancienne maison des mâitres transformée en musée

2016 03 12 (4) - Moulin du Val d'or à Sainte-Anne

2016 03 12 (9) - Moulin du Val d'or à Sainte-Anne 2016 03 12 (21) - Moulin du Val d'or à Sainte-Anne

2016 03 12 (29) - Moulin du Val d'or à Sainte-Anne
Moulin du Val d'Or à Sainte-Anne, reconstitution d'un moulin à extraction du jus de sucre de canne

 

2016 03 12 (56) - mémoiral de l'Anse Cafard face au rocher du diamant 2016 03 12 (51) - L'anse cafard
Mémorial de l'Anse Cafard, face au Rocher du Diamant

 

2016 03 12 (77) 2016 03 12 (67)
Sainte-Anne et ses bâtisses colorées

 

Ces différentes visites nous permettent par ailleurs d'aborder un point essentiel de la Martinique : sa cuisine.

A découvrir la semaine prochaine...

1 décembre 2008

Réveillon de Noël - préparatifs - épisode 2

Vos macarons sont prêts, attendant patiemment dans le congélateur le moment des engloutis avec gourmandise par vos invités. Place maintenant aux mini-tourtes de veau que vous proposerez à l'apéritif !

mini_tourte_de_veau__1_

Ces tourtes, dont je vous ai déjà parlé ici, ont l'avantage de se congeler, ce qui vous gagnera un temps fou les jours précédant Noël.

Je vous conseille de confectionner plus de pièces que nécessaires en suivant les quantités indiquées dans la recette. Même si la préparation peut paraître longue, il n'en est rien et vous serez satisfaite de vous quand vous aurez, sous vos yeux, une quarantaine de mini-tourtes !

Vous pouvez aussi très bien en profiter pour réaliser des tourtes plus grandes pour un prochain déjeuner ?

Comment vous organisez pour cette recette ?

Le premier jour, vous confectionnez la farce et la pâte feuilletée.

Le deuxième jour, il ne vous reste plus qu'à procéder au montage des mini-tourtes.

Si vous n'avez pas suffisamment de temps, vous pouvez très bien réaliser la pâte feuilletée sur 2 jours et les mini-tourtes le troisième jour.

Pas si terrible que ça, non ?

Alors, à vos fourneaux et à lundi prochain !

7 janvier 2010

C'est rapide et c'est si bon, les tartelettes au citron !

Quoi de plus sympa que des mini-tartelettes au citron pour accompagner un café ou garnir un buffet de desserts ? Non seulement, elles sont super faciles à réaliser, mais en plus, on peut tout à fait les préparer à l'avance. Les fonds de pâte peuvent être congelés, la crème de citron stockée 3 mois à la cave dans un pot à confiture, fermé à chaud, ou une bonne semaine, au réfrigérateur, une fois le pot entamé.

tartelettes_au_citron

Tarte au citron

pour 20 minis tartelettes ou 1 tarte de 22 cm de diamètre (6 personnes)

pour la crème de citron :

- 3 ou 4 citrons (200g de jus + zestes)

- 3 oeufs

- 130g de beurre

- 200 à 250g de sucre (en fonction des goûts)

pour la pâte sablée (ou sucrée ici):

- 200g de farine

- 100g de beurre

- 100g de sucre en poudre

- 1 jaune d'oeuf

- 5 cl d'eau

Commencer par confectionner la crème de citron (la recette se trouve ici).

Réaliser ensuite la pâte sablée ou sucrée

Pour les mini-tartelettes :

Découper des ronds de la taille des empreintes des moules à mini-tartelettes en silicone. Les déposer sur l'envers du moule afin qu'à la cuisson, ils prennent une joli forme.

Pour la tarte :

Foncer un moule à tarte ou un cercle.

Faire cuire à four chaud (sur la grille du bas du four) 12 minutes environ pour les minis, 25 mn pour la tarte.

Démouler, laisser refroidir puis garnir de crème de citron.

Réserver 1 heure minimum (le temps que la pâte s'imprègne de la crème au citron) avant de déguster.

tarte au citron (1)

23 mars 2018

Rustiques et réconfortantes, les pommes au four

Quand le froid de dehors envahit nos intérieurs, rien de tel qu'un dessert simple et bon pour se réconforter. Les pommes au four ont ce fondant de notre enfance dont on se régalait, lors des vacances chez mémé, à l'heure du goûter ou bien au souper après avoir avalé le potage. Si vous croulez sous les pommes du jardin, n'hésitez pas à en préparer un grand plat : cela s'avale tout seul.

pommes au four (5)

Pommes au four

- des pommes de même calibre, à chair sucrée et fondante comme de la Belchard (appelée aussi Chanteclerc) ou encore de la Reinette Clochard

- autant de noisettes de beurre que de pommes

- qs de sucre

Laver les pommes. Les piquer à trois ou quatres places et les déposer dans un plat à four.

Parsemer d'un peu de sucre (pas trop). Déposer une noisette de beurre sur chaque.

Verser un petit fond d'eau.

Enfourner à 200° pendant 30 mn environ.

Déguster tièdes tel quel ou accompagnées d'une boule de glace à la vanille ou encore de crème anglaise.

27 février 2020

Yaourts maison : pourquoi tourner autour du pot ?

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais les yaourts maison font leur come back dans nos frigos. Il est vrai qu’une fois le geste (re)trouvé, ils sont si simples et tellement meilleurs que la plupart de leurs homologues industriels. Alors vous vous lancez ?

Signe des temps, confectionner ses yaourts est bel et bien dans la tendance. Il faut dire que le plaisir est grand de savoir ce qu’on y trouve, de faire un geste pour la planète (moins de pots, moins de transport…) mais aussi de réaliser de belles économies puisqu’il ne suffit que d’un litre de lait entier et d’un bon yaourt nature ou de ferments lactiques achetés en pharmacie ou en grande surface pour réaliser 8 pots. Pour peu qu’on ait des enfants, réputés grands consommateurs de laitages, cela se ressent vite dans le porte-monnaie.

Pour autant, si les yaourts semblent simples à confectionner, encore faut-il réussir à faire prendre ce lait. Autrement dit que deux des bactéries présentes dans celui-ci, Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, se multiplient. Le secret ? De la chaleur (mais pas trop) et une courte nuit de repos. Avec un peu d’expérience, vos yaourts seront les meilleurs ! 

yaourts (1)

Matériel utile

  • un thermomètre à sonde

  • une casserole

  • un fouet

  • un ramequin

  • selon la méthode choisie, une yaourtière électrique ou manuelle ou bien un récipient type cocotte avec 8 pots en verre ou en terre avec couvercle (à défaut, du film étirable), ou encore un bocal de 1l avec fermeture à joint type Le Parfait et un lainage (bonnet, couverture…)

Deux ingrédients seulement

Pour 8 yaourts :

  • 1 litre de lait entier, cru de préférence (à défaut du lait pasteurisé, stérilisé UHT ou frais microfiltré, mais la fermeté et le goût s’en ressentent), de vache, de chèvre, de brebis ou même de soja.

  • 1 dose de ferments lactiques en poudre ou 1 cuillerée à soupe de yaourt nature entier prélevé dans le fond du pot (du yaourt en contact avec de l’air, et le ferment dure moins longtemps)

Attention aux dates de péremption ! Plus le lait et le yaourt sont frais, meilleure est la fermentation.

Du lait fermier ou industriel ?

Parce qu’il est traité, le lait industriel ne procure pas le goût intense du lait fermier qui n’a subi aucun traitement. La texture du yaourt n’est pas la même non plus. Avec du lait demi-écrémé industriel, les yaourts sont plus liquides qu’avec du lait entier. Un constat qui ne vaut pas pour le lait fermier cru. Vous pouvez tout à fait l’écrémer partiellement ou totalement, vos yaourts sont toujours aussi fermes qu’avec du lait entier.

Comment écrémer du lait fermier ?

Il vous suffit de verser le lait dans un saladier et de le laisser reposer 24h. La fleur de crème remonte à la surface. Ôtez-la à l’aide d’une cuillère et conservez-la au frais. Un délice avec des escalopes ou des fraises !

Quel ferment choisir ?

La première fois, vous avez le choix entre des ferments lactiques en poudre ou du yaourt nature du commerce. Ensuite, il vous suffit de conserver 1 cuillerée à soupe de yaourt maison.

Le yaourt doit être un vrai yaourt (du lait fermenté avec les bactéries streptococcus thermophilus et lactobacillus bulgaricus vivantes) et non un produit pasteurisé, ni même au bifidus actif (avec du bifidobacterium lactis) ou autres. Vérifiez sur l’emballage que la mention y figure. Ce yaourt ne peut être utilisé que 5 ou 6 fois, jusqu’à ce que votre production devienne trop acide et de consistance un peu gluante. A ce moment, il est temps de reprendre un nouveau yaourt ou un nouveau ferment.

Celui-ci s’achète en pharmacie (marque Yalacta) ou dans des boutiques de produits diététiques et bios. Il s’agit d’une culture de bactéries pures et vivantes. Une même souche peut être utilisée des dizaines de fois, pendant presqu’une année. Au moins 500 yaourts peuvent être réalisés avec. La marque Alsa en propose aussi en grande surface, mais la qualité est très inférieure et la prise des yaourts – curieusement – difficile à assurer sans yaourtière électrique.

1ère étape : réhydratation obligatoire !

Délayez le ferment en poudre avec un peu de lait. Réservez-le 1 heure à température ambiante.

2e étape : l’ensemencement du lait

Il s’agit là d’ajouter les ferments lactiques au lait pour lui apporter l’acidité nécessaire à sa conservation. Mais pas à n’importe quelle température. Si le lait est en dessous de 40°, les ferments ne se développent pas et rien ne prend, au-dessus de 60°, les ferments meurent et le lait tourne. Vérifiez donc bien la température du lait à l’aide du thermomètre avant de l’ensemencer.

Portez-le à ébullition (entre 96 et 99°).

Faites aussitôt redescendre la température à 90° en baissant le feu et laissez chauffer à cette température pendant 15 mn environ. C’est le temps nécessaire pour dénaturer les bactéries du lait et obtenir ainsi des yaourts bien fermes. De temps en temps, faites mousser le lait en le fouettant pour empêcher la formation d’une peau à la surface.

Laissez-le ensuite refroidir à 55° environ. Si vous utilisez la yaourtière électrique ou le four, vous pouvez descendre jusqu’à 50° car l’incubation se fait à 45°.

Mélangez alors un verre de lait refroidi avec le yaourt ou le ferment réactivé et reversez immédiatement le tout dans le reste de lait. Mélangez bien au fouet avant de remplir les pots individuels ou le bocal. 

Zut, une peau s’est formée à la surface du lait !

Pas de panique ! Filtrez le lait ensemencé à travers une fine passoire, avant de mettre en pots.

Et si je veux des yaourts aromatisés ?

Vous pouvez tout à fait parfumer le lait chaud avec du sucre (4 cuillérées à soupe environ), du miel, un sirop ou des essences de fruits, une gousse de vanille (dans ce cas, vous la laisser infuser lorsque le lait chauffe), des zestes d’agrumes, du café, du chocolat en poudre, de la cannelle, de la pâte de pistache... Attention, le lait aromatisé ne peut pas servir à réensemencer une prochaine tournée de yaourts, sauf si c’est le même parfum. Pensez à verser du lait ensemencé nature dans un pot avant d’aromatiser le reste.

Sinon, pour varier les plaisirs, déposez au fond de chaque pot, quelques dés de fruits au sirop ou bien une cuillérée de confiture, de lemon curd, de crème de marron, de confiture de lait... avant de verser le lait ensemencé. A préparer avant de faire chauffer le lait.

3e étape : l’incubation

Une fois ensemencé et emprésuré, le lait doit reposer, sans bouger, entre 4 et 15 heures à une température constante de 45° environ. Ni mouvements, ni vibrations : quelle que soit la méthode utilisée, c’est la règle d’or pour ne pas rater la prise.

  • Inratable, la yaourtière électrique permet de garder la préparation à bonne température et à l’abri des courants d’air pendant le temps nécessaire à l’incubation. Selon le modèle, l’appareil est sous tension environ une heure et conserve la chaleur (45°) le reste du temps.
  • Au four, ça marche aussi ! Déposez vos pots dans la lèchefrite et enfournez en mode étuve ou chaleur tournante à 50/55° (pour une température réelle d’environ 45°, à vérifier avec un thermomètre) pour 3 heures. Sans ouvrir la porte, vous poursuivez la fermentation 4 heures, four éteint.

    Pour diminuer le temps de marche du four, vous pouvez ajouter de l’eau chaude dans la lèchefrite, éteindre le four au bout de 30 mn et laisser les yaourts dedans encore 4 à 6 heures.

  • + écolo, la yaourtière d'autrefois (un récipient en alu avec couvercle), une glacière, une marmite, une cocotte en fonte... Exposez le récipient au soleil l’été, auprès d’un radiateur en hiver ou bien isolez-le avec un lainage. Sur le même principe, vous pouvez également opter pour de simples bocaux en verre à fermeture à joint (type Le Parfait) placés sous des bonnets ! Idéalement les yaourts doivent rester 3 heures à 55°; l’inertie thermique et l’isolation font le reste.

Variation autour du temps d’incubation

La durée de fermentation varie selon l’appareil, le ferment utilisé, la température ambiante dans la cuisine… : avec l’habitude, on acquiert une certaine maîtrise ! Mais d’une manière générale, plus les yaourts sont au chaud longtemps, plus ils sont fermes, mais plus il développe une certaine acidité. L’idéal est de préparer les laitages le soir ; le lendemain matin, ils sont prêts.

Entreposez-les ensuite au moins 2 heures au réfrigérateur, avant de les consommer. N’oubliez pas de mettre de côté une cuillerée à soupe de yaourt qui servira de souche pour la fournée suivante !

faire-yaourt-ancienne-sans-yaourtiere-diy-yalacta-1024x683__01

Du petit-lait se forme à la surface des yaourts. Pourquoi ?

Parce qu’ils ont fermenté trop longtemps. Pareil s’ils sont trop acides. La prochaine fois, réduisez le temps d’incubation.

Mes yaourts ne prennent pas. Que dois-je faire ?

S’ils ne sont pas pris, c’est que la température ambiante est trop fraîche. Poursuivez l’incubation d’une heure ou plus, à la chaleur du soleil, de la lumière du four éteint, d’un bain d’eau chaude, d’une seconde couverture ou du four à 50°.

Combien de temps les yaourts maison se conservent-ils ?

Si les pots sont fermés par un couvercle ou du film étirable, les yaourts se gardent jusqu’à 4 semaines au réfrigérateur sans problème.

12 octobre 2005

Pour un dîner équilibré

Que diriez-vous d'un feuilleté parisien accompagné d'une laitue aux noix ?

Un plat complet et équilibré pour un dîner, qui plus est, assez rapide à préparer si l'on fait appel aux produits industriels (pâte feuilletée et sauce béchamel) ou mieux encore (et pour ne pas faire fuir les puristes !!!) à ses provisions judicieusement congelées au cas où...

Pour les personnes qui ont du temps devant elles, n'hésitez pas à faire votre pâte et votre béchamel vous-même : le goût est quand même incomparable et c'est tellement plus économique !

feuillet__au_jambon__1_

Feuilleté parisien

pour 4 personnes :

- 400g de pâte feuilletée

- 5/6 tranches de jambon blanc

- 1 oeuf

de la sauce béchamel préparée avec :

- 100g de beurre

- 100g de farine

- 1l de lait demi-écrémé

- 150g d'emmental

- 50g de parmesan

- sel, poivre, noix de muscade

Préparer une sauce béchamel.

Faire fondre le beurre dans une casserole, à feu vif.

Ajouter d'un coup la farine et bien mélanger avec une cuillère en bois. Laisser blondir le roux.

Verser le lait et mélanger vigoureusement. Assaisonner.

Laisser cuire 10 bonnes minutes.

Râper l'emmental et le parmesan. Les ajouter à la sauce.

Réserver jusqu'à complet refroidissement (une heure environ).

Préchauffer le four à 210°.

Etaler la pâte feuilletée de façon à obtenir deux carrés, l'un de 25 cm de côté, l'autre de 30 cm.

Déposer le plus petit carré de pâte sur une plaque pâtissière (type Téfal).

Etaler une couche de sauce béchamel en évitant le pourtour sur 2 cm. Recouvrir de jambon, puis de sauce, de jambon... Terminer par une couche de sauce.

Casser l'oeuf en ne conservant que le jaune (réserver le blanc au congélateur pour des macarons, des financiers...).

A l'aide d'un pinceau, badigeonner les bords de pâte avec le jaune.

Recouvrir du second carré de pâte feuilletée.

Faire des stries avec une fourchette et dorer le dessus en évitant les bords (sinon la pâte ne gonfle pas si bien).

Souder les bords.

Enfourner pour 20 minutes à 180°.

Déguster chaud ou tiède (c'est comme ça que je préfère le feuilleté parisien !).

1 novembre 2005

Variation autour de la confiture de poires

Un bon kilo de poires provenant directement du jardin familial en Basse-Normandie et une envie irresistible de s'essayer à la confiture de poires. Celle que j'ai dégustée un matin, chez Florence et Philippe Martinez, les propriétaires des chambres d'hôte Les Bournais, dont je vous parlerai très prochainement.

Cette confiture n'avait pas du tout l'allure d'une confiture, ni celle d'une gelée !  Non, elle avait le mérite d'avoir le goût de poires fraiches, tout naturellement. Ni trop sucrée, ni trop sirupeuse, généreuse en lamelles de fruit, cette confiture - ou marmelade devrais-je dire ? - était tout simplement dé-li-cieuse !

Après maintes recherches sur le net en général, et sur d'autres blogs culinaires en particulier, j'ai fini par me décider sur les quantités.

confiture de poire (3)

Confiture de poires

pour 500g de poires épluchées,

- 250g de sucre cristal

- un peu de citron (facultatif)

Eplucher les poires et les détailler en lamelles. Les citronner afin d'éviter qu'elles ne noircissent. Les peser.

Ajouter la moitié de leur poids en sucre cristal et laisser mariner 4h.

Faire cuire à feu doux une bonne vingtaine de minutes (le temps varie en fonction de la quantité et de la casserole).

Mettre en pots, les refermer et les retourner immédiatement. Laisser refroidir.

Et une version plus gourmande :

Confiture de poires et chocolat

pour 500g de poires épluchées,

- 250g de sucre cristal (les poires sont très mures)

- un peu de citron

- 100g de chocolat noir

Eplucher les poires et les détailler en lamelles. Les citronner afin d'éviter qu'elles ne noircissent. Les peser.

Ajouter le sucre cristal et laisser mariner 4h.

Faire cuire à feu doux une bonne vingtaine de minutes. Ajouter le chocolat en pépites.

Pour cela, placer le chocolat dans un sachet de congélation, par exemple, bien le fermer et taper à l'aide d'un marteau jusqu'à obtention de pépites.

Mettre en pots, les refermer et les retourner immédiatement. Laisser refroidir.

Pour tout connaître sur les poires et découvrir une autre recette, cliquez ici.

1 octobre 2005

D'une soupe à un plat complet

Le mauvais temps arrive et les premières soupes également. Ce soir, l'objectif était triple :

- manger des légumes verts (trop de féculent depuis quelques jours),

- ne pas cuisiner un plat trop lourd, du type avec oeuf ou de la viande (à cause du dessert, une tarte bourdaloue),

- présenter un plat sympa à l'oeil (on est quand même samedi soir et non un "vulgaire" soir de la semaine !!!).

J'ai donc opté pour un velouté de courgettes, si rapide à faire et idéal pour toute la famille (de la petite dernière de 16 mois au papa qui n'a pas eu une activité trop pénible aujourd'hui !).

velout__de_courgettes_002

Velouté de courgettes et ses accompagnements

- 5 belles courgettes

- 1 oignon

- de l'huile d'olive

- 1 litre de bouillon de légumes ou de poule

- 1 portion de vache qui rit

et pour accompagner ce velouté :

- du jambon cru

- du pain de campagne

- de l'emmental, du comté...

- de la crème fraiche

Laver et couper les courgettes en petits morceaux. Emincer l'oignon. Dans une cocotte-minute, faire revenir rapidement l'oignon et les courgettes dans de l'huile d'olive. Ajouter le bouillon de légumes et fermer la cocotte. Au sifflement, laisser cuire à feu moyen 15 minutes.

Pendant ce temps, couper le pain de campagne en morceaux ou en tranches. Le faire griller de tous côtés, à la poêle dans un peu de matière grasse (plitôt du beurre). Réserver.

Couper les tranches de jambon en lamelles façon chiffonnade. Râper les fromages.

La cuisson du velouté terminée, ajouter la portion de vache qui rit et mixer l'ensemble.

Servir bien chaud avec les croutons, la chiffonnade, le fromage râpé et la crème fraiche.

velout__de_courgettes_001

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