Une soupe réconfortante pour le dîner
Après les agapes de Noël, rien de tel qu'un dîner léger mais néanmoins chaleureux. Que diriez-vous d'une velouté parfumé qui mêle subtilement les pommes de terre et le gorgonzola ?
Crédit photo CNIPT_Amélie Roche
Velouté de pomme de terre au Gorgonzola, coriandre et noisettes
- 700 g de pommes de terre pour purée, potage
- 1 échalote
- 120 g de Gorgonzola
- 25 cl de bouillon de légumes ou de volaille
- 1 filet d’huile d’olive
- Feuilles de coriandre (ou de basilic)
- Noisettes concassées
Éplucher les pommes de terre et les couper en cubes.
Peler et émincer finement l’échalote.
Faire revenir les échalotes dans une casserole avec un filet d’huile d’olive.
Ajouter les cubes de pommes de terre, le bouillon de légumes, saler et poivre.
Porter à ébullition et laisser ensuite cuire à couvert environ 15 min.
Mixer la soupe, ajouter le Gorgonzola et mélanger jusqu’à ce qu’il soit bien fondu.
Poivrer, parsemer de feuilles de coriandre et de noisettes concassées.
Déguster bien chaud.
NB : Vous le savez, la pomme de terre contient de l’amidon et donc des glucides complexes. Si vous utilisez un mixeur, les molécules de glucide cassent et la chair de la pomme de terre devient collante. Cette texture est parfaite pour un velouté, comme ici, mais ne convient pas pour une purée. Dans ce cas, privilégiez plutôt le presse-purée ou le moulin à légumes.
Cuisine de placard
En ces temps de confinement, la cuisine avec des produits frais peut s'avérer compliquée. C'est donc l'occasion de vider placards et congélateur et de faire preuve d'imagination.
Pour ma part, rien d'original avec ce plat mais il est néanmoins toujours très apprécié. Ce soir-là, je l'ai servi avec un mélange de riz basmati et lentilles corail acheté chez Mademoiselle Vrac, mais nous n'avons pas du tout été convaincus. Les lentilles se désagrègent et rendent le riz très farineux. Un simple riz basmati aurait été préférable.
Curry de crevettes
Pour 4 pers. :
- 500 g de crevettes
- 20 cl de crème de coco
- 10 cl de crème fleurette
- 1 oignon
- 1 cuillerée à soupe de pâte de curry Madras
- 1 cuillerée à café de gingembre ciselé surgelé
- huile de noix de cajou toastés
Décortiquer les crevettes.
Ciseler l'oignon.
Faire chauffer l'huile dans une poêle.
Y faire revenir l'oignon et le gingembre.
Ajouter la pâte de curry de Madras et les deux crèmes.
Bien mélanger et laisser mijoter 2 mn.
Ajouter les crevettes, laisser réchauffer 1 à 2 mn.
Ajouter la coriandre ciselée et servir de suite.
Un petit bouillon parfumé pour le dîner ?
Lorsque les températures flirtent avec le 0°, qu'il est bon de humer les odeurs d'un bouillon d'inspiration asiatique, de se réchauffer avec ce doux breuvage, de s'évader avec ces saveurs exotiques... Si, comme moi, vous avez toujours (ou presque) sous la main un bon bouillon de boeuf ou de poule maison, quelques crevettes, du gingembre haché (merci à Jacob Perkins, l'inventeur du congélateur !) et du vermicelle de riz ou de blé, vous avez de quoi préparer ce délicieux plat d'hiver.
Bouillon aux crevettes
- 1l de bouillon de boeuf ou de poule maison
- 12 à 20 crevettes cuites ou crues (selon la taille)
- 1 oignon
- 1 carotte
- 1 cc de gingembre haché (surgelé c'est très bien)
- 1 cs d'huile de cajou (j'aime beaucoup celle d'Emile Noël)
- 60g de vermicelles de riz ou 50g de Sômen Shimabara de Nagasaki "Rivières de Perles" (pâtes à base de farine de blé, d’eau de source, de sel du terroir et d’huile de coton, allongées à la main sur de 1,1 mm de diamètre - à acheter en épiceries asiatiques, épiceries fines ou sur le site nishikidori)
- qs de coriandre fraiche
Eplucher et émincer très finement l'oignon. Eplucher et tailler en julienne la carotte.
Décortiquer les crevettes cuites.
Dans un sautoir, faire revenir sans colorer l'oignon, la carotte et le gingembre haché dans l'huile bien chaude.
Lorsque les légumes commencent à s'attendrir, verser le bouillon et laisser mijoter à feu doux 20 bonnes minutes.
Ajouter les crevettes et la poignée de vermicelles de riz ou de sômen et laisser cuire le temps indiqué sur le paquet de ces derniers (généralement 60 à 90 secondes).
Servir bien chaud avec des feuilles de coriandre fraiche et éventuellement des mini-nems aux crevettes (ceux de Picard parfumés à la coriandre sont sympas).
Un plat ensoleillé pour le déjeuner
Après vous avoir expliqué comment on réalisait des citrons lacto-fermentés, il est temps de vous parler du tajine de poulet aux citrons confits, à la marocaine. Cela faisait longtemps que je voulais en préparer un. Un jour plus frais, j'ai eu soudain envie de ce plat bien chaud qui nous enchanterait les papilles. C'est d'ailleurs d'une recette publiée sur le blog Papilles et Pupilles que je me suis inspirée.
Simple et rapide, bien parfumé, ce tajine est parfait servi avec une semoule de couscous fine.
Tajine de poulet aux citrons confits
pour 4 pers.:
- 4 cuisses de poulet
- 1 oignon
- 1 citron confit
- 1 gousse d’ail
- 1 cs de ras-el-hanout
- 1 cc de poivre moulu
- 1 cs de de coriandre fraiche hachée
- 3 cs d’huile d'olive
- qs olives vertes en saumure
- 1 cs de miel d'acacia (facultatif)
Préparer la chermoula, en commençant par râper l’oignon et la gousse d’ail.
Couper la peau des citrons confits en bâtonnets. En ajouter les deux-tiers à la chermoula. Réserver le reste pour le service.
Ajouter les cuisses de poulet, les épices et la coriandre. Mélanger, filmer au contact et réserver au réfrigérateur au moins 1 heure.
Dans un plat à tajine en terre cuite non vernissé (ou, à défaut, une cocotte en fonte), faire dorer le hachis d'aromates et le poulet de tous côtés dans l'huile bien chaude.
Une fois le poulet bien coloré, ajouter le reste de la chermoula et mouiller juste à hauteur avec de l’eau.
Porter à ébullition et enfourner à couvert 45mn à 120°.
En fin de cuisson, ôter le poulet et le réserver au chaud. Ajouter les olives, le reste des écorces de citron confit et éventuellement le miel si la sauce est trop acide.
Mélanger et laisser réduire 2 à 3 minutes.
Dressez dans un plat à tajine ou de service bien chaud. Réserver au four si ça doit attendre.
Servir bien chaud avec une semoule de couscous.
Bonne année du coq !
Vendredi dernier, les Chinois ont fêté le nouvel an. L'occasion de plonger dans leur cuisine pour le dîner ! Un petit plat tout simple avec lequel nous nous sommes régalés. La lumière artificielle n'étant pas terrible pour les photos, j'ai préféré vous montrer celle de la marque.
Porc caramélisé à l’orange et à la sauce soja sucrée
Pour 4 personnes
- 500 g de porc maigre
- 2 gousses d’ail
- 4 ciboules (ou les tiges d'oignon frais à la saison)
- 1 orange bio ou non traitée
- 1 c à soupe de farine ou de fécule de maïs
- 3 c à soupe de Sauce soja sucrée Suzi Wan®
- 1 c à soupe de vinaigre de riz (ou de vin blanc)
- 2 c à soupe d’huile de sésame (ou autre)
- 1c à soupe de graines de sésame noir
- 2 brins de coriandre
- 2 brins de menthe
Couper le porc en dés.
Eplucher et écraser l’ail. Emincer la ciboule. Effeuiller et hacher les herbes. Prélever le zeste et presser l’orange.
Dans un grand saladier, mélanger le porc et la farine pour bien enrober la viande.
Dans un bol, mélanger la sauce soja, le zeste et jus d’orange, l’ail et le vinaigre.
Faire chauffer l’huile dans une poêle puis faire dorer les cubes de viande. Laisser mijoter un bon quart (à moduler en fonction de la taille des morceaux de viande).
Lorsque la viande est tendre sous la pointe d'un couteau, verser le mélange au soja dans la poêle et mélanger pour bien napper la vainde de sauce. Laisser caraméliser 5 minutes.
Parsemer de graines de sésame, de ciboule et des herbes. Servir avec du riz blanc.
Le bon plan du poissonnier : merlan et dorade grise
Samedi dernier, dans les cuisines de l'ICEP de Caen, l'association caennaise "La Toque & la Plume", orchestrée par Michèle Frêné Conseil, avec la complicité de Normandie Fraicheur Mer, organisait un atelier de cuisine intitulé "Les bons plans du poissonnier", consacrés aux espèces locales et bon marché : Tacaud, roussette, grondin rouge et dorade grise.
Saviez-vous qu'aujourdhui,le trio de produits de la mer le plus consommé est le saumon, le cabillaud de Norvège et les crevettes tropicales. Dans la région, viennent ensuite le bar, le lieu jaune et la sole.
Pourtant, il existe des tas d'autres espèces dont les ressources ne sont pas menacées et qui, parce qu'elles sont oubliées par les consommateurs, entraienent des fermeture de pêcherie en Normandie. C'est notamment le cas du grondin rouge (appelé aussi rouget-grondin) qui représente 1/6 de la pêche normande mais qui souffre d'un concurrent : le rouget-barbet.
Apprendre à préparer et déguster tacaud, roussette, grondin rouge, dorade grise, raie, congre... est donc un moyen d'alléger la pression de pêche sur les espèces trop souvent privilégiées qui rencontrent régulièrement en conséquence des problématiques de stocks.
Toutes ces espèces gagnent à être connues et n'ont pas à rougir des poissons dits nobles (bar, sole, turbot, cabillaud,...).
Aux côtés de journalistes normands (dont je faisais partie), trois chefs de la région se sont prêtés au jeu :
- Arnaud VIEL de l'Hôtel restaurant La Renaissance à Argentan
- Olivier BRIAND du Restaurant Ty Gibus à Caen
- Serge HERSEMEULE, professeur à l'ICEP Caen
Ensemble, nous avons travaillé ces poissons avec des légumes provenant des Jardins d'Arlette, un chantier d'insertion en maraichage installé à Falaise et à Bieville-Beuville. Cette association gagne elle aussi à être connue et reconnue des chefs de la région comme des partiliers, notamment en allant acheter ses produits sur place.
Au bout de 3 heures en cuisine, nous avons pu nous régaler de deux entrées et trois plats de poisson de haut vol :
- Dorade grise, agrumes et navet (A. Viel)
- Rouget grondin et sarrasin grillé, jeune poireau, gnocchi de pommes de terre au citron et bouillon d'arêtes gingembre citronnelle (A. Viel)
- Marbré de roussette à l'encre de seiche, poireau et vinaigrette d'épinards (O. Briand)
- Palet de Tacaud algu'agrume (O. Briand)
- Sushis de dorade grise, merlan et cèpes, panais, pleurotes et wakame (S. Hersemeule)
Afin de profiter encore de la saison des cèpes, voici pour l'heure le délicieux plat, imaginé par Serge Hersemeule. Il peut tout à fait être servi lors d'un dîner entre amis et aura fière allure sur nos tables de fête.
Filets de dorade grise et farce au merlan en sushi, panais, pleurotes et wakame
Pour 12 bouchées soit 4 à 6 personnes :
- 1kg de filets de dorade grise
- 500g de filets de merlan
- 125g d'échalotes
- 125g de coriandre fraiche
- 125g de wakame (ou de salicornes fraiches)
- 125g de feuilles de nori
- 500g de panais
- 250g de cèpes
- 250g de pleurotes
- 25cl de crème fleurette
- 250g de beurre
- 10 cl d'huile de noisette
- vinaigre de Xérès
- sel, poivre
Parer si nécessaire les filets de dorade grise.
Tailler les panais en sifflets.
Sauter vivement les cèpes, dans un beurre bien chaud, avec la coriandre et les échalotes.
Mixer les filets de merlan. Assaisonner.
Sur une feuille de film étirable sufisamment grande, étaler les feuilles de nori en les faisant se chevaucher légèrement.
Recouvrir de filets de dorade grise. Etaler la farce de merlan puis les cèpes. Rouler bien serré et faire coller le bord des feuilles de nori en les humectant légèrement.
Nouer chaque extrémité du film.
Pocher le rôti de poisson 10 mn à l'eau frémissante.
Cuire les panais à l'eau salée. Egoutter et réserver au chaud.
Blanchir le wakame. Egoutter et réserver au chaud.
Faire sauter les pleurotes dans du beurre, réserver au chaud.
Faire réduire les échalotes, le vin blanc, le xérès et la crème. Monter au beurre.
Déballer le rôti de poisson. Découper en rouleaux de 5 cm environ.
Dresser les assiettes avec 2 sushis, quelques pleurotes, deux tranches de panais, un peu de wakame. Servir de suite avec la sauce.
J'veux du soleil ! Encore, encore...
Cet été, j'ai eu la chance me faire offrir quelques citrons produits dans le jardin d'un couple d'amis de La Londe les Maures. Sans pesticides, ils ont fini dans un bocal avec du gros sel de Guérande dans l'espoir secret d'obtenir de délicieux citrons confits ou devrais-je dire lactofermentés. J'ai suivi les conseils avisés de Marie-Claire sur son excellent blog Ni cru, ni cuit et 3 mois plus tard, il est grand temps de les goûter. Quel parfum, quelle saveur ! Un demi citron a suffi a parfumé un tajine d'agneau pour 4. La prochaine fois, je me lance dans le tajine de poulet.
Tajine d'agneau aux citrons confits
- 1 épaule d'agneau de pré-salé de kg
- 1/2 à 1 citron confit maison
- 1 oignon rose
- 1 gousse d'ail
- qs d'huile d'olive
- qs de 4 épices en poudre
- 30 cl de bouillon de volaille maison
- 1 cs de miel d'acacia
- de la coriandre fraîche
- poivre
Désosser et découper l'épaule en cubes.
L'enduire d'huile et de 4-épices et de poivre. Laisser mariner au moins 1 heure à température ambiante.
Éplucher et émincer l'oignon.
Couper le citron en lamelles.
Faire chauffer la marinade dans une cocotte en fonte ou un tajine en terre.
Y faire revenir la viande et l'oignon jusqu'à coloration.
Ajouter le citron et l'ail écrasée. Verser le bouillon et laisser mijoter 2 heures à feu doux.
Retirer la viande. Ajouter le miel. Laisser réduire le jus afin d'obtenir une sauce onctueuse.
Ajouter la viande. Parsemer de coriandre et servir avec une semoule aux raisins secs.
PS : inutile de saler le plat car le citron confit et le bouillon sont déjà suffisamment salés.
Plateau télé : on dit ouêêêê aux fromages de chèvre
Vous n'êtes pas sans savoir que la Coupe du Monde de football démarre ce soir. L'occasion pour beaucoup d'entre vous de prendre l'apéro entre copains ou de dîner devant la télé. Car, pour supporter vos équipes préférées, rien de tel qu’un plateau tv. Mais avec 64 matches en 25 jours, pas question d’avaler pizza, bière et chips à chaque repas !
Heureusement, les fromages de chèvres sont là. Frais ou affinées, buchettes, crottins, pyramides, palets, pâtes pressés n'en finissent pas de nous étonner. On les déguste tel quel, à l'apéro ou en fin de repas. On les cuisine en version salée ou sucrée.
Que diriez-vous à l'apéro de petites verrines au fromage de chèvre frais, pesto et tomates confites ?
Et si vous proposiez une petite tarte aux poireaux et crottins de chèvre lardés ? Ou encore une tatin au Sainte-Maure et jambon cru ? ou bien une autre aux oignons rouges et chèvre ?
Pourquoi ne partiriez-vous pas au japon le temps d'un dîner avec ses délicieux makis au chèvre ?
A moins que vous ne préfériez un plat plus roboratif comme ces râbles de lapin farcis au Rocamadour ou encore ces courgettes farcies au Coeur de Berry ?
Et comme un événement n'arrive pas seul, à l'occasion de la Coupe du Monde de Football, l'Association Nationale Interprofessionnelle CAPrine vous offre la possibilité de gagner un kit apéro.
Les 4 premiers qui répondront correctement à la question suivante remporteront cette jolie boite :
Qu'est-ce qui est pyrogravé sur la paille de seigle qui transperce le Sainte-Maure de Touraine ?
1. la date limite de consommation ?
2. le nom du fabricant ?
3. la liste des ingrédients ?
Vous avez jusqu'à mercredi prochain, 18 juin 18h, pour participer en laissant votre réponse en commentaire de ce billet (cliquez sur "ajouter son grain de sel" ci-dessous). Bonne chance !
Et en attendant votre jolie box, direction le Brésil et ses wraps
Wraps au chèvre frais, mangue et avocat
- 300g de fromage de chèvre frais
- 6 tortillas
- 2 mangues
- 6 branches de coriandre
- qqs pincées de piment d'Espelette
- 3 avocats
- 2 citrons verts
- 1/2 oignon
- 3 pincées de paprika
- sel
Peler les avocats. Ecraser la chair à la fourchette en incorporant le jus des citrons.
Peler et émincer finement l'oignon.
Ajouter à l'avocat. Parsemer de paprika. Bien mélanger. Réserver au frais.
Ciseler la coriandre.
Dans un bol mélanger le fromage de chèvre et la coriandre. Ajouter du piment d'Espelette et saler légèrement. Réserver au frais.
Peler les mangues et détailler la chair en bâtonnets.
Répartir la préparation à l'avocat sur les tortillas.
Disposer quelques bâtonnets de mangue et finir par une couche de chèvre.
Rouler les tortillas et les couper en 2 dans le sens de la hauteur.
Fermer par un pique et servir.
*********************
Plus d'infos sur www.fromagesdechevre.com
Un plat complet aux saveurs asiatiques
En poussant le caddie au moment du Nouvel An chinois, je me suis laissée séduire par quelques produits asiatiques dont les vermicelles de riz que je n'avais encore jamais cuisinés. La recette du Bún bò (que j'ai mangé quelques rares fois dans des restos parisiens) indiquée sur le paquet me semblait suffisamment simple pour me convaincre de mes achats. Et je n'ai vraiment pas été déçue car le résultat a été à la hauteur de mes espérances.
Pour ceux qui l'ignorent, le Bún bò est un plat populaire vietnamien appelé Bò bún en France. Il est composé de lamelles de bœuf (= 'bò') sautées aux oignons (le Bún Bò xào) ou à la citronnelle ( le Bún bò Nam bộ dans le Sud du Vietnam) servies bien chaud, accompagnées d'une salade froide de vermicelles de riz (= 'bún') , de concombre et, éventuellement, de carottes, en julienne crue, de pousses de soja, de menthe et de coriandre fraîches et de cacahuètes non salées broyées, le tout agrémenté d'une sauce nuoc mam. Parfois le boeuf est remplacé par des brochettes de porc, parfois on y ajoute des nems.
J'ai pour ma part procédé à quelques changements : ni concombre, ni menthe mais des champignons noirs, pas de carottes crues mais légèrement cuites avec des oignons, et des noix de cajou que je préfère aux cacahuètes. Voici donc un plat complet, délicieusement parfumé, parfait pour le diner.
Bún bò à ma façon
pour 4 personnes
- 400g de bavette d'aloyau de boeuf
- 200g de vermicelles de riz
- 1 poignée de champignons noirs déshydratés
- 1 carotte
- 1 oignon rouge
- 1 boite de germes de soja
- le jus d'1 citron
- 1 gousse d'ail pressée
- 1 cs de sauce Nuoc Mam
- 8 cs de sauce pour nems
- 3 brins de coriandre fraiche
- 1 poignée de noix de cajou
- 1 cs d'huile
- poivre
Préparer le vermicelle selon le mode d'emploi indiqué sur le paquet (juste un trempage à l'eau tiède ou une cuisson rapide).
Réhydrater les champignons comme indiqué sur le paquet. Les émincer.
Rincer et égoutter les germes de soja.
Peler l'ail.
Concasser les noix de cajou.
Peler la carotte la détailler en fine julienne.
Peler l'oignon et l'émincer.
Couper la viande en lamelles.
Faire chauffer l'huile dans une sauteuse ou un wok. Y faire revenir l'oignon et la carotte. Ajouter la viande et la faire revenir 3 mn. Poivrer.
Ajouter les champignons noirs et la sauce Nuoc Mam. Bien mélanger. Retirer du feu.
Préparer la sauce en mélangeant le jus de citron, la sauce pour nems et la gousse d'ail pressée.
Ajouter le vermicelle, les germes de soja et la sauce dans le wok. Mélanger.
Parsemer de coriandre effeuillée et de noix de cajou concassée et servir aussitôt.
Le bún bò est également délicieux servi dans un bouillon de boeuf. C'est le Bún bò Huế, une soupe du centre du Vietnam parfaite au diner pour se réchauffer un soir de printemps ou d'été plus frais.
Surprenant mais délicieux
Voilà une salade qui ne laisse jamais personne indifférent. A première vue, elle ressemble à un taboulé. Légère, rafraichissante, elle a sa place sur un buffet et accompagne agréablement des sauisses grillées. A coup sûr, elle fait un tabac. Inutile de contredire vos hôtes. Laissez-les goûter, voyez leurs réactions et ensuite, seulement, dites leur la vérité !
Taboulé de chou-fleur
- 1 1/2 chou-fleur
- 3 ou 4 tomates
- 1 botte de petits oignons nouveaux
- 1 poignée de raisins secs
- 1 poignée de pignon de pin
- 1 bouquet de coriandre
- 1 1/2 bouquet de menthe
- le jus d'1 1/2 citron
- de l'huile d'olive
- sel, poivre
Oter les feuilles du chou.
Le râper ou le mixer au robot.
Laver et couper les tomates en dés. Eplucher et émincer les oignons. Ciseler les tiges.
Laver et ciseler les herbes.
Préparer une vinaigrette avec le jus de citron, l'huile , le sel et le poivre.
Mélanger tous les ingrédients dans un saladier et réserver au frais au moins 2h.