750 grammes
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Mag'cuisine
sucre
23 décembre 2014

J-2 \ Un joli gâteau de restes

Vous êtes sans doute comme moi, à toujours trop prévoir de pain lorsque vous organisez un repas. Et, une fois le dîner terminé, pas question de congeler le pain restant, il ne serait pas bon à la sortie. Mieux vaut donc le cuisiner : pain perdu et pudding, il n'y a rien de tel pour finir les restes. Avec cette recette Rétrodor, le gâteau de pain prend des allures de fête. Histoire de prolonger un peu la magie de Noël.

Pudding©Elena

Pudding aux mendiants

- 2 figues sèches

- 20g de raisins secs

- 50g d’amandes émondées

- 50g de noisettes entières

- quelques zestes d’oranges confits

- 50 cl de lait demi-écrémé

- 300g de pain rassis

- 4 oeufs

- 250g de sucre

- 250g de beurre fondu

- 1 sachet de sucre vanillé

- 5 cuillères à soupe de rhum brun

Préchauffer le four à 180°.

Découper les fruits secs en dés.

Les tremper dans 2 litres d’eau chaude 20 mn environ.

Imbiber le pain découpé en morceaux dans le lait, malaxer puis essorer.

Ajouter les oeufs battus, le sucre, le beurre fondu et le sucre vanillé.

Egoutter les fruits secs et les incorporer au mélange.

Ajouter le rhum.

Faire chauffer le tout 10 minutes à feu doux en remuant souvent puis verser la préparation dans un plat préalablement beurré.

Enfourner pour 50 mn de cuisson.

Démouler et laisser tiédir avant de déguster.

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6 décembre 2014

J-19 \ Saint Nicolas et les Mannele

Célébrée dès le Xème siècle en Allemagne, la Saint-Nicolas est aujourd'hui encore une fête vivante dans plusieurs pays d'Europe de l'Est ainsi qu'au Nord et à l'Est de la France,dans les Flandres françaises, les Ardennes, la France-Comté, l'Alsace et la Lorraine (dont Nicolas est le saint patron). Fêté le 19 décembre pour l'Eglise orthodoxe, c'est surtout le 6 décembre que l'on met en scène le saint-évêque Nicolas de Myre.

Si les traditions diffèrent selon les régions, reste que ce jour, des cortèges ont lieu dans les villes et villages. Le saint personnage à la longue barbe blanche, au long manteau rouge, coiffé d'une mitre et crosse à la main, sillone les rues pour récompenser les enfants sages en friandises. Il est accompagné de son âne mais aussi du Père Fouettard (Hans Trapp en Alsace), un personnage velu et grossier qui punit les plus désobéissants en les emportant dans un grand sac qu'il porte sur son dos. A ses côtés, Christkindel, l'incarnation du Christ en jeune fille vêtue de blanc, voilée et coiffée d'une couronne de sapin avec 4 bougies, portant à la main un spectre surmonté d'une étoile, distribue les cadeaux. Dans certains pays comme au Luxembourg et en Belgique, la distribution des cadeaux se fait plutôt à la Saint-Nicolas et non à Noël. En France, les deux traditions coexistent.

En Alsace et en Moselle, il est de coutume aussi de préparer pour le goûter de la Saint-Nicolas des petites brioches en forme de bonhomme appelé mannele au nord de l'Asace, manala, au sud, que l'on déguste avec un chocolat chaud.

mannala (©Mark Vuaran)
©Mark Vuaran

Manalas

Pour 16 pièces

- 700 g de farine de blé ordinaire

- 80 g de beurre

- 10 g de sel

- 20 g de levure de boulanger (ou 1 sachet de levure de boulanger déshydratée)

- 40 g de sucre en poudre

- 40 cl de lait

- 1 œuf

- 32 pignons de pin, raisins secs ou pépites de chocolat pour les yeux

- 1 jaune d'œuf dilué avec un peu de lait

Dans un grand bol, tiédir 4 cuillérées à soupe de lait (pas plus de 30° pour ne pas tuer la levure). Incorporer la levure de boulanger. Laisser reposer 15 mn.

Ajouter le sucre et l'œuf et battre le tout. Incorporer le reste de lait tout en mélangeant.

Dans un grand saladier, mélanger le sel et la farine. Y incorporer le beurre coupé en dés puis le mélange lait/œuf.

Pétrir jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle pas, puis sur le plan de travail fariné pendant 2 minutes pour obtenir une pâte plus résistante.

Remettre la pâte dans le saladier et couvrir d'un linge humide. La laisser reposer à température ambiante pendant environ 1h30 (2h si nécessaire) jusqu’à ce qu’elle double de volume.

Sur le plan de travail, dégazer la pâte en l'écrasant légèrement avec le poing. Couper en 16 boudins, d'environ 12 x 4 cm.

Pour chaque boudin, former une petite boule pour la tête (en resserant le boudin au 1/4 haut avec les doigts) puis le corps en cylindre légèrement aplati. Couper les jambes et les bras du manala à l'aide de ciseaux ou d'un couteau.

Déposer les bonhommes sur les plaques de cuisson. Couvrir avec un linge humide et laisser doubler de volume à température ambiante (1/2 heure).

Déposer 2 pignons de pin, pépites de chocolat ou raisins secs pour les yeux et/ou 2 ou 3 autres pour les boutons en haut du corps.

Préchauffer le four à 220°C. Badigeonner les manalas d'un mélange de jaune d'œuf et de lait. 

Enfourner les manalas, baisser la température à 200°C et laisser cuire 15 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.

Source : noel.tourisme-alsace.com

13 octobre 2014

Vite fait, bien fait

Hier, comme quasiment tous les dimanches après-midi, la maison était une fois encore le lieu de rassemblement des copains des enfants. Les garçons devant l'ordinateur familial en train de s'abrutir de jeux vidéo, les filles enfermées dans la chambre avec interdiction de les déranger car vraisemblablement en train de surfer sur les chaines YouTube et blogs divers à la recherche de la tenue et du maquillage fashion. Qu'il est loin le temps où ils préféraient aller jouer dans le jardin à observer les fourmis !

Et moi, pendant ce temps - là ? En cuisine, forcément, pour leur préparer en 2 temps, 3 mouvements, un brownies arrangé (faute de noix de pécan) avec une farine artisanale de noix rapportée des vacances en Alsace, une autre de blé moulue à la pierre et du chocolat au grué. Un délice !

Gâteau choconoix (1)Très grande

Gâteau choconoix et grués de cacao

- 125 g de chocolat pâtissier noir aux grués Lindt

- 125 g de chocolat pâtissier au lait Nestlé

- 150 g de beurre demi-sel

- 4 oeufs

- 150g de sucre en poudre

- 40 g de farine de blé T 110

- 40 g de farine de noix

Casser le chocolat en morceaux et le faire fondre avec le beurre 1 mn au four à micro-ondes.

Dans une jatte, battre les oeufs et le sucre sans chercher à les blanchir pour ne pas incorporer d'air et conserver une texture fondante après cuisson.

Ajouter les farines puis le chocolat.

Bien mélanger.

Verser dans un moule graissé.

Faire cuire à four chaud à 180 ° pendant 20 mn.

Démouler et laisser refroidir sur une volette.

11 août 2014

Ils ont des gâteaux ronds, vive la Bretagne !

Sous une croûte de caramel au beurre salé, le kouign amann cache une délicieuse pâte aérée, moelleuse et fondante. Une merveille de gourmandise qui, d’après le dicton breton, « le fait qui veut, le réussit qui peut ». Cette préparation réputée délicate se laisse néanmoins dompter. En tout cas, j'ai tout fait pour. Deux jours durant, j'ai cherché une recette qui fonctionne. Mais rien de précis. Alors, j'ai fait plusieurs tests et peaufiné la recette. J'ai tenté de percer les secrets pour parvenir à un résultat plutôt séduisant. Je vous livre le tout. A vous de jouer !

kouign amann (6)

Selon l’Association des Artisans Fabriquant le Kouign Amann de Douarnenez, « la réussite d’un bon kouign amann est délicate. Son secret, si secret il y a, c’est qu’il demande du doigté et pour bien le réussir, une pratique très longue et assidue car contrairement à certaines pâtisseries que des ménagères réussissent à merveille, le kouign amann de Douarnenez est plus exigeant. » Voilà qui est dit ! Certes pour réussir un bon « gâteau au beurre » (kouign = gâteau et amann= beurre), l’expérience joue en sa faveur. Le tour de main aussi. Il est en effet nécessaire de maîtriser deux techniques : la pâte à pain et le feuilletage.

Le tour de main

Tout commence en effet par la réalisation d’une pâte à pain. Composée de farine, d’eau, de sel et de levure de boulanger, elle doit, après 3 heures de repos au moins (une nuit tout au plus), être élastique et très souple. C’est ainsi qu’elles étaient autrefois réalisées par les boulangers puisqu’ils devaient ensuite la pétrir à la main et non à la machine. Cette texture est primordiale pour la suite. C’est même l’un des secrets d’un bon kouign amann. On l’obtient en ajoutant suffisamment d’eau. La quantité est d’ailleurs variable selon la qualité de la farine, même s’il ne faut jamais en ajouter plus de 60% du poids de la farine. Le respect de la température est également important. Elle doit être tiède, autour de 37/38°. Trop froide, la levure n’agit pas, au-delà de 50°, elle meurt.

Une fois reposée, la pâte doit être pesée pour déterminer la quantité de sucre et de beurre à y incorporer. Pour un kilo de pâte, on ne compte pas moins d’une livre de beurre et autant de sucre. Impressionnant ? Certes, mais c’est à ce prix que le gâteau est bon. Moins, il serait sec, caoutchouteux comme un mauvais pain sucré.

L’art du feuilletage

Sur un plan fariné, la pâte est abaissée sur un bon centimètre d’épaisseur, en carré ou en rectangle, peu importe. Le beurre assoupli et lui aussi abaissé à des dimensions légèrement inférieures vient alors coiffer la pâte sitôt recouvert de sucre. Délicatement, la pâte est ensuite rabattue en trois dans la largeur puis dans la hauteur. La difficulté à ce stade, c’est de bien enfermer le beurre et le sucre et de ne surtout pas déchirer la pâte pour ne pas les laisser s’échapper. C’est que, malgré son apparente rusticité, la pâte est très fragile et le moindre accroc est fatal pour la suite. Vient pourtant le moment où il faut l’abaisser pour lui donner encore des tours. Deux simples (c’est-à-dire en pliant en 3), comme pour une pâte feuilletée. On obtient alors un carré ou un rectangle comme au départ. Les angles sont ensuite rabattus au milieu, comme une enveloppe. A ce moment, certains boulangers ramassent la pâte en boule et l’étale grossièrement en rond. Autant dire que la pâte doit alors disposer d’une sacrée résistance. D’autres préfèrent disposer directement la pâte dans un moule à manqué bien beurré, en rabattant les angles sur le dessus. Le moule en métal doit être de la taille du pâton obtenu, pas plus grand, au risque de voir le gâteau s’affaisser à la cuisson pour investir pleinement les lieux. Le dessus est généreusement badigeonné de lait pour lui apporter une jolie couleur à la cuisson. Le kouign amann est alors prêt à cuire, dans un four préchauffé à 200° pendant 45 mn environ.

Si ça peut vous rassurez, après plusieurs essais, je ne suis jamais parvenue à faire tous les tours comme il le faudrait. A chaque fois, la pâte perçait et ne me permettait pas de poursuivre le tourage. Et pourtant, mes Kouign Amann ont tous eu du succès. Comme quoi, si votre pâte perce, ne la jetez pas, essayez de la plier pour qu'elle ait une allure à peu près convenable dans le moule et que le beurre et le sucre restent bien efermés à l'intérieur et faites cuire !

Les ingrédients incontournables

On choisit du beurre, breton de préférence, demi-sel. Pas de beurre au gros sel dont les grains déchireraient la pâte. Pas de beurre doux non plus qui ne confèrerait aucun goût au gâteau. Sa qualité est évidemment primordiale : plus il est frais et bien fait, meilleur est le kouign amann. En ce qui concerne la levure de boulanger, on peut opter pour un produit déshydraté même si la fraiche donne un meilleur résultat et plus encore le levain naturel. Seulement, celle-ci nécessite d’être activée dans un peu d’eau tiède avant d’être ajoutée à la farine. Faire l’impasse sur le sel serait une erreur : le kouign amann révèlerait en bouche la même fadeur qu’un pain sans sel. Le sel est en effet un exhausteur de goût mais il a aussi l’avantage de régulariser la fermentation de la pâte. Pour autant, il ne doit surtout pas entrer en contact direct avec la levure, sinon il viendrait tuer les champignons contenus dans la levure et empêcherait toute fermentation. En revanche, une fois mélangé à la farine, il n’y a plus aucun risque.

kouign amann (2)

Kouign amann

- 25 g de levure fraiche de boulanger (ou 10g de levure sèche de boulanger)

- 500 g de farine

- 8 g de sel

- 200 à 300g d’eau tiède

- la moitié du poids de la pâte à pain de sucre en poudre (soit environ 375g)

- la moitié du poids de la pâte à pain en beurre 1/2 sel (soit environ 375g)

- du lait

Délayer la levure fraiche dans un peu d’eau tiède*.

Y incorporer la farine et une pincée de sucre.

Ajouter progressivement le reste d’eau en pétrissant jusqu’à obtenir une pâte bien lisse et bien souple. Laisser reposer au moins 3h à température ambiante, sous un torchon à l’abri des courants d’air.

kouign amann - pâte à pain (2)

Préchauffer le four à 200°.

Sur un plan fariné, étaler la pâte en carré sur 1 cm d’épaisseur. Faites de même avec le beurre.

Déposer le beurre abaissé sur la pâte. Couvrir de sucre en poudre.

kouign amann - pâte à pain + beurre (1)

kouign amann - pâte à pain + beurre + sucre (1)

Plier en 3 dans la largeur puis de nouveau en 3 dans la hauteur.

kouign amann - pâte à pain + beurre + sucre (2)

kouign amann - 2ème tour (1)

kouign amann - 2ème tour (2)

Abaisser de nouveau la pâte sur 1 cm d’épaisseur. Donner un tour simple (pliage en 3).

Faire pivoter la pâte d’un 1/4 tour et donner un deuxième tour.

Rabattre les angles au centre du carré.

Placer la pâte dans un moule à manqué généreusement beurré. Replier les angles sur le dessus.

Bien badigeonner de lait.

kouign amann - prêt à enfourner (1)

 Enfourner pour 45 mn. Laisser tiédir ou refroidir avant de déguster.

kouign amann - en cours de cuisson

* En cas d’utilisation de levure sèche, mélanger la farine et la levure. Ajouter le sucre puis l’eau tiède.

 

Pour la petite histoire…

Spécialité de Douarnenez dans le Finistère, le kouign amann aurait été inventé par un boulanger douarneniste, Yves-René Scordia, vers 1860. La légende dit qu’il s’agit d’un hasard, d’une pâte à pain ratée dans laquelle le boulanger aurait ajouté du beurre et du sucre pour ne pas la jeter. D’autres avancent l’hypothèse qu’à l’époque, la farine faisait défaut contrairement au beurre d’où les proportions peu ordinaires. Mais rien de bien plausible car Douarnenez commerçait alors activement avec la Norvège et le Danemark. On a parfois pensé qu’il s’agissait d’une variante du pain de ces pays, légèrement sucré, mais cette piste semble là aussi peu probable. L’Association des Artisans Fabriquant le Kouign Amann de Douarnenez penche davantage pour une recette élaborée lors des fêtes et des pardons avec le beurre apporté par les fermiers aux boulangers. Autant d’hypothèses dont aucun écrit atteste, ni la date de création, ni même la recette originale. Seul le savoir-faire a su se transmettre par tradition orale à travers le temps et se faire apprécier de tous. Au point qu’aujourd’hui sa popularité a même gagné le Japon et les États-Unis.

Le véritable kouign amann et ses imitations

En se présentant à l’endroit en non à l’envers comme dans les villes avoisinantes, le véritable kouign amann de Douarnenez se reconnait à sa scarification en losanges sur le dessus et à son apparence de trop cuit due à une jolie caramélisation. Confectionné le jour même, il se vend sous forme de galette ronde individuelle, familiale pour quatre à douze personnes ou bien en parts découpées dans un grand plat rectangulaire ou rond, la « roue de charrette ». De nombreuses variantes se vendent aussi sous le nom de « kouign amann » en Bretagne et ailleurs. Il peut s’agir d’un tour de main légèrement différent comme par exemple l’ajout de sucre à chaque tour donné. Dans le pays bigouden, on ne met pas de beurre mais du lait et du sucre. A Groix, on badigeonne avec un œuf. A Belle-Île, celui qu’on appelle aussi « beurrée belliloise » est façonné en rond comme un escargot et ressemble d’avantage a un palmier. Parfois, le kouign amann n’a pas de feuilletage, d’autres fois encore, il renferme des pommes ou d’autres fruits, et même des algues ! Visiblement, il en faut pour tous les goûts. Mais rien ne vaut le vrai !

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Retrouvez cette recette et pleins d'autres dans le nouveau Papilles n°23 qui sortira jeudi 21 août.

4 août 2014

Sorbet maison comme aux Antilles

Depuis quelques années, notre ville aménage chaque été une grande place en plage. C'est notre Paris Plage à nous ! Boissy Plage est certes beaucoup plus modeste mais tout à fait honorable et permet à tous de passer de bons après-midis à se distraire grâce à des animations variées : gym, bridge, danse country, massages, poneys, cuisine, quizz lecture, foot et jeux dans le sable, brumisateurs... La semaine dernière, alors que j'accompagnais ma fille, j'y ai fait la rencontre d'un monsieur qui vendait un délicieux "sowbé coco" réalisé sur place dans une bien drôle de machine : une sorbetière manuelle en bois venue tout droit de Guadeloupe.

Il s'agit d'un petit fût en bois qui reçoit un mélange de glaçons et de gros sel, dans lequel est calé un petit faitout en alu muni d'une manivelle, contenant de la pulpe de fruit (ou tout autre ingrédient nécessaire à la confection d'une glace). En tournant énergiquement le faitout et sous l'effet du mélange sel/ glaçon, le contenu se fige et se glace formant un sorbet.

sorbet coco à la gaudeloupéenne (1)

sorbet coco à la gaudeloupéenne (2)

sorbet coco à la gaudeloupéenne (3)

 

A la regarder de plus près, cette sorbetière a déjà une belle histoire et j'ai compris que ce Monsieur n'en était pas à son premier coup d'essai. Son sorbet était absolument fantastique, léger, rafraichissant, soyeux et pas trop sucré. Malheureusement, impossible de connaître vraiment la recette. Le secret était bien gardé. Tout juste si j'ai réussi à savoir que le monsieur avait mélangé de la pulpe de coco, du sucre, du citron (je crois) et de la cannelle. Il m'a dit qu'en Guadeloupe, on réalisait ainsi dans la rue toutes sortes de sorbet, qu'il suffisait de verser de la pulpe de fruit et de tourner énergiquement la manivelle.

Et je me suis alors souvenue d'une recette de Sophie Dudemaine que j'avais notée il y a quelques années lors d'une de ses émissions télé sur TF1 où elle avait organisé un goûter avec des enfants. Elle utilisait des sacs de congélation à la place de cette sorbetière mais reprenait ce principe : secouer une préparation en contact avec un mélange de sel et de glace. En attendant de tester ce sorbet coco selon cette méthode plus "occidentale", j'ai remis la main sur cette recette. A faire en relais, avec plein d'enfants, pour ne pas trop se fatiguer !

Glace à la vanille selon Sophie Dudemaine

- 80g de sucre

- 20 cl de lait

- 40 cl de crème fleurette

- 1 gousse de vanille

- 1 kg de gros sel

- 1 kg de glaçons

Dans un saladier, mélanger le sucre, le lait, la crème liquide et la vanille.

Verser le mélange dans un petit sac Zyploc (une boite plastique convient aussi)  et le fermer.

Dans un grand sac Zyploc (une boite d'une taille plus grande convient également), mélanger le gros sel et les glaçons.

Mettre le petit sac dans le gros.

Secouer pendant 7 minutes.

La glace est prête ! Magique non ?

Réserver au congélateur jusqu’à la dégustation.

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Découvrez d'autres sorbets, crèmes et parfaits glacés, avec ou sans sorbetière :

glace à la vanille de Bourbon (en sorbetière)

glace au tiramisu

parfait à la rhubarbe

sorbet à la mangue (sans sorbetière)

sorbet à la poire (sans sorbetière)

soufflés glacés de clémentines aux pistaches

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7 avril 2014

Un grand classique des desserts français

Connaissez-vous la différence entre l'ile flottante et les œufs à la neige ? Souvent amalgamés, ces deux entremets ne sont pourtant pas réalisés de la même manière. Pour schématiser, tous les deux se composent de blancs d'œufs sucrés (une meringue en somme) montés et cuits, servis sur une crème anglaise et rehaussés de caramel, éventuellement d'amandes torréfiées ou de pralines concassées. La différence, me direz-vous ? Les îles flottantes sont cuites au bain-marie au four, dans un moule nappé de caramel, alors que les œufs à la neige sont pochés à l'eau ou au lait.

Mais quand mon fils Enzo se met en cuisine, il teste des versions vues à la télé, lues dans des magazines... Et pour les œufs à la neige, c'est la cuisson au micro-ondes qui a eu sa faveur. J'entends déjà les puristes râler et c'est vrai que la cuisson traditionnelle n'a pas son pareil. Mais moi j'étais très fière de mon chéri. Pas sûre qu'il ait gagné du temps mais il s'est éclaté et nous, nous nous sommes régalés.

Bon pour le coup, la question qui réside, c'est : œufs à la neige ou île flittante, cette cuisson au four micro-ondes qui n'est ni un bain-marie ni un pochage ?

oeufs à la neige by Enzo

Oeufs à la neige express

pour 4 pers.

- 5 blancs d'oeufs

- 25 g de sucre

- 50 cl de lait entier (ou 25 cl de lait demi-écrémé + 25cl de crème fleurette)

- 5 jaunes d'oeufs

- 50 g de sucre

- amandes effilées

- 100 g de sucre

- jus de citron

Monter les blancs en neige dans une jatte. Tout en fouettant, ajouter 25 g de sucre pour les serrer.

Les faire cuire au four à micro-ondes 45 secondes à 900W.

Réserver.

Dans une seconde jatte, mélanger sans faire mousser les jaunes d'oeufs et les 50 g de sucre restant.

Verser le lait dans un bol verseur.

Gratter la gousse de vanille. Ajouter les graines dans le lait.

Chauffer au four à micro-ondes 2mn à pleine puissance (variable selon la puissance du four).

Verser le lait chaud sur les oeufs sucrés tout en mélangeant.

Faire cuire au four à micro-ondes 2 mn à 900W, en mélangeant en mi-cuisson.

Laisser refroidir.

Faire fondre le sucre dans une poêle. Quand il commence à blondir, ajouter le jus de citron et un peu d'eau pour le conserver liquide.

Torréfier les amandes effilées au four 5/10 mn (surveiller est obligatoire !) à 180°.

Verser la crème anglaise dans un grand plat creux.

Dresser les blancs en neige dessus.

Verser le caramel. Répartir les amandes et servir.

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Version pralines roses

 

 

 

4 mars 2014

Incontournables beignets

C'est drôle comme les coutumes culinaires qui, la plupart du temps, mêlent des traditions païennes et religieuses, peuvent dévier au fil des siècles. Ainsi, la Chandeleur et Mardi-Gras semblent de plus en plus confus dans l'inconscient collectif. Essayons d'y voir plus clair...

La Chandeleur tire ses origines, à la fois, de la fête romaine des lumières, qui consistait à allumer des cierges (ou "chandelles") et à veiller les morts, d'une croyance d'origine celte où la crêpe symbolise la roue solaire et le don aux divinités sans lesquels il n'y aurait pas de blé, et de la célébration judéo-chrétienne de la présentation de Jésus, 40 jours après sa naissance, par Marie. D'où, une date immuable : on fête la chandeleur chaque année le 2 février. Et on la célèbre avec des crêpes.

Mais, c'est aussi l'occasion de faire la fête et de se déguiser. C'est ainsi qu'à la chandeleur commence la période du carnaval qui s'achève le jour du Mardi-Gras. Dans la tradition chrétienne, Mardi-Gras marque donc la fin de "la semaine des 7 jours gras" et annonce, selon la tradition chrétienne, le Carême.

Du mercredi des Cendres au dimanche des Rameaux (une semaine avant Pâques - vous suivez toujours ???) vont s'écouler 40 jours de jeûne, pendant lesquels les Chrétiens mangent "maigre", et s'abstiennent notamment de viande, afin de purifier leur corps. C'est d'ailleurs de là que vient le mot carnaval qui dérive du bas latin carnelevare signifiant "enlever, retirer la chair", c'est-à-dire "retirer la viande" de la table.

Du coup, le jour du Mardi-Gras, on se lâche et on mange plus riche pour tenir le coup ! A nous donc les beignets et autres fritures. Au déjeuner, au goûter ou à l'apéro, elles s’invitent à notre table pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.

Pâtes à frire, à brioche, à choux, à tempura... : les recettes de base

Selon le type de beignets, il s'agit d'une pâte à frire, à brioche, à choux ou à tempura. Si la pâte contient de la levure ou de la bière, elle doit reposer 1 heure à température ambiante le temps de lever. Les beignets sont ensuite frits quelques minutes, dans une huile bien chaude (170°). On les retire ensuite à l’aide d’une araignée, on les dépose sur du papier absorbant pour ôter l’excédant de graisse avant de déguster.

beignets aux pommes 0011) Les beignets natures, une pâte à frire facile et rapide

Mélangez 250 g de farine, 2 cuillères à café de levure chimique, 2 cuillères à soupe de sucre, 2 œufs et 20 cl de lait. Après repos, prélevez, à l’aide d’une cuiller à soupe, des boules de pâte de la taille d’une noix et plongez-les dans l’huile. Laissez frire quelques secondes. Sucrez avant dégustation.

2) Aux pommes ou à l’ananas, avec un voile de sucre glace

Plongez, à l’aide d’une fourchette, des tranches de pomme ou d’ananas dans une pâte à frire (celle des beignets natures ci-dessus) puis dans l’huile bien chaude. Laissez frire quelques secondes. Egouttez et sucrez.

Retrouvez la recette complète ici.

3) Aux fleurs d’acacia, en mai uniquement

Mélangez 250 gr de farine, 3 œufs, 30 cl de lait, 20 cl de bière blonde et 1 cuillère à café d’huile. Pendant le repos de la pâte, trempez les grappes de fleur d’acacia dans une assiette de sucre. En les prenant par la tige, plongez les fleurs dans la pâte, puis dans l’huile quelques secondes. Egouttez et dégustez.

4) Les churros, une pâte ultra-simple mais des précautions s'imposent

Ils doivent être réalisés impérativement avec un appareil spécial pour chasser l’air et éviter les éclaboussures et les brûlures. Mélangez ½ bol de farine et ½ de Maïzena. Délayez avec 1 bol d’eau bouillante parfumée de cannelle, d’eau de fleur d’oranger... Formez des chichis avec l’appareil. Faites cuire 8/10 mn. Egouttez et sucrez.

5) Les croustillons ou pet-de-nonne, une pâte à choux frite

Chauffez 25 cl lait avec 60 g de beurre en parcelles. Hors du feu, ajoutez en une fois 150 g de farine et mélangez énergiquement avec une cuiller en bois. Incorporez 2 œufs un à un. Formez des boules de la taille d’une noix à l’aide d’une cuiller à soupe. Plongez-les dans l’huile pendant 7 à 10 mn. Egouttez et saupoudrez de sucre.

 

boules de Berlin (12)6) Les boules de Berlin, une pâte à brioche, à garnir de compote, de confiture, de pâte à tartiner...

Mélangez 250 g de farine, 30 g de sucre, 1 œuf, 1 pincée de sel et 30 g de beurre ramolli. Faites tiédir 15 cl de lait et délayez 10 g de levure fraîche de boulanger. Incorporez à la préparation et pétrissez-la bien au robot ou à la main avant de la laisser reposer 1h/1h30 sous un torchon à température ambiante afin qu'elle double de volume. Etalez la pâte sur 2 cm d’épaisseur et découpez des ronds à l’aide d’un verre. Déposez ces ronds de pâte sur une tôle farinée (pour bien les décoler ensuite) et couvrez d'un torchon. Faites lever au four à 30° ou sur un radiateur. Les abaisses doivent doubler de volume. Faites cuire dans une huile moyennement chaude 15 mn environ. Egouttez. Sucrez d'une voile de sucre glace. Dégustez tel quel, ou garnissez en coupant en deux les beignets ou, comme les pros, à l’aide d’une seringue.

Retrouvez la recette complète ici.

 

 

paillassons de pommes-de-terre et courgettes 003

7) Les tempuras de crevettes, à décliner au poisson, aux légumes, aux fruits et même aux épluchures ...

Mélangez 1 œuf, 80g de farine, 20g de fécule de maïs et 10/15 cl d’eau pétillante très froide. Trempez les crevettes décortiquées, des têtes d'asperges vertes, des cosses de petit-pois bien tendres, des fanes et des peaux de légumes... dans la pâte et faites frire, à la poêle, dans l’huile bien chaude. Servez de suite.

8) Les onion rings, une variante des tempuras, à l’apéro ou en accompagnement avec des courgettes

Mélangez 80g de farine, 20g de fécule de maïs, 1 jaune d’œuf, 10 cl de lait ou de bière, un peu de sel et 1 blanc d’œuf monté en neige. Trempez des rondelles d’oignons et faites frire, à la poêle, dans l’huile bien chaude. Dégustez sans attendre.

9) Les accras de morue, repos superflu

Mélangez 250 g de farine, 20 cl de lait et 1 œuf. Ajoutez 500 g de morue dessalée ou de cabillaud, émietté, et, selon les goûts, 1 oignon frais émincé, un peu de sel, du poivre, du piment, le jus d’1 citron vert. Plongez des grosses cuillerées et faites frire 4/5 mn. Se dégustent chauds ou tièdes.

10) Les paillassons de pommes de terre, l'exception (ce ne sont pas des beignets mais néanmoins des fritures)

Mélangez 2 cs de fécule, 1 oeuf, un bouquet de persil haché, 1 gousse d'ail pressée, 1kg de pommes de terre râpées et pressées, sel et poivre. Faites cuire dans l'huile bien chaude 10 mn et servez sans attendre.

24 février 2014

Fadasse ? Coriace ? Dégu... Non, l'ananas a de la classe ! Ou le pire titre de ce blog

Voilà un gâteau que beaucoup d'entre vous doivent connaître. Je crois que c'était le best-seller des fêtes d'école quand il fallait que nos mères apportent un dessert : le gâteau à l'ananas. Je me souviens d'une soirée que nous avions organisé en 5ème pour financer une classe verte où il devait au moins y en avoir 5 ou 6 exemplaires. Le plus drôle, c'est qu'à l'époque, je n'aimais que celui de ma mère. Je trouvais les autres pas assez caramélisés, trop secs... Maman ne le réalisait qu'avec des fruits au sirop (l'ananas était quand même plus rare et plus cher il y a 25/30 ans qu'aujourd'hui). Elle préparait d'abord un caramel avec du sucre et de l'eau et, une fois le gâteau sorti du four, elle imbibait la génoise du sirop. Un régal. Je me souviens aussi qu'elle variait parfois avec des abricots au sirop. J'adorais tout autant.

Eh bien, figurez-vous que, malgré mon enthousiasme, curieusement, je n'avais jamais fait ce gâteau jusqu'à il y a un mois. J'avais un ananas qui commençait à être bien mûre et aucune envie de le manger en salade. Et ce samedi-là, alors que je n'avais rien à faire pendant une petite demi-heure, je me suis rappelée ce délice d'enfance. Je n'ai rien changé à la recette maternelle, pas même la quantité de sucre qui me paraissait pourtant bien importante. Juste le caramel que je n'ai fait qu'au sucre comme à mon habitude. Bien sûr, je n'ai pas pu imbiber le biscuit de sirop. Pour autant, ce gâteau à l'ananas m'a renvoyée, dès la première bouchée, quelques années en arrière. Je l'ai trouvé aussi bon que celui de ma mère ! Mon fils aussi d'ailleurs qui, sitôt rentré de son match de foot, en a mangé la moitié à lui seul. C'est sûr, je recommencerai !

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Gâteau à l'ananas

- 3 gros œufs

- 180g de sucre

- 120g de farine

- 1/2 sachet de levure

- 1/2 ananas frais (1 boite d’ananas au sirop)

- 12 morceaux de sucre pour le caramel

Battre les œufs entiers et le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne blanc et léger.

Ajouter la farine et la levure.

Faire fondre le sucre sur le feu dans le moule à manqué (j'utilise un moule à tatin parfait dans ce cas).

Répartir le caramel dans le fond du moule, beurrer éventuellement les bords.

Disposer des tranches d’ananas (bien égouttés) sur le caramel de sorte à recrouvrir le fond.

Verser la pâte. Il est possible d'intercaler une seconde couche d'ananas à mi-hauteur.

Cuire 30 mn à 180°.

Démouler le gâteau chaud, l'arroser éventuellement de sirop et servir frais.

NB : tout aussi bon avec des oreillons d'abricots, des poires...

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ici une version poires fraiches et pépites de chocolat

17 février 2014

Cookies au goûter !

Toutes les mamans le savent, les vacances d'hiver sont sans doute les plus difficiles pour occuper les enfants. A moins de partir au ski ou au soleil, voilà deux semaines qui s'annoncent à l'intérieur saus si la météo est clémente pour profiter du jardin. Pourquoi ne pas en profiter pour faire de la cuisine ?

En cliquant sur la rubrique Du côté des enfants, vous devriez trouver de quoi satisfaire vos papilles.

De notre côté, Alice (bientôt 10 ans) a testé la semaine dernière un mix pour cookies délicieux. Pour être tout à fait honnête, j'étais très sceptique du résultat. Il faut dire qu'en général, à chaque fois que j'utlise des préparations du commerce pour le pain, les biscuits..., je suis vraiment déçue. Or, là, belle surprise ! Croustillants à l'extérieur, moelleux à l'intérieur, les cookies ont un bon goût de céréales et sont riches en chocolat. Ils rappellent les mueslis bio du petit-déjeuner. Une vraie tuerie ! D'ailleurs, 10 mn après la sortie du four, les enfants (et moi aussi, j'avoue) avaient tout avalé !

Proposé par la marque Mon Fournil, spécialiste des produits pour boulanges et pâtisseries maison, il s'agit d'un mélange de flocons d'avoine (36%), sucre de canne, pépites de chocolat (20%), farine de riz, farine de maïs, vanille bourbon et sel. La préparation ne comporte pas de gluten et convient donc aux coeliaques, le produit étant d'ailleurs sous licence AFDIAG. Soulignons aussi qu'elle ne contient aucun superflu (ni additif, ni colorant, ni conservateur) et que tous les ingrédients sont issus de l'Agriculture Biologique (label AB).

Chapeau bas donc car beaucoup de produits sans gluten non seulement ne sont pas bons (et je parle en connaissance de cause car j'en ai testés plusieurs pour écrire un article sur ce sujet pour le magazine Papilles) mais en plus compensent par des exhausteurs de goût et autres cochonneries comme l'huile de palme, notamment dans les marques de la grande distribution (je ne citerai pas de noms mais certains font grand bruit à ce sujet), ce qui me semble ahurissant pour des produits censés être bons pour la santé, en tout cas destinés à des personnes souffrant d'allergies ou d'intolérances. Si vous êtes concernés par cette maladie, vous avez tout intérêt à lire attentivement les étiquettes.

Je vous donne la recette ou plutôt la démarche à suivre pour réaliser ces petites bombes du goûter ! Malheureusement pour vous, c'est très rapide à confectionner (15 mn) et encore plus rapide à déguster : il va donc falloir vous creuser les méninges pour trouver une autre activité pour le reste de la journée !!!

cookies au flocons d'avoine et pépites de chocolat (2)

Cookies Bio aux flocons d'avoine et pépites de chocolat

pour 16 cookies env (suivant la taille donnée)

- 1 sachet de prépration pour cookies bio Mon Fournil : flocons d'avoine (36%), sucre de canne, pépites de chocolat (20%), farine de riz, farine de maïs, vanille bourbon et sel

- 1 oeuf

- 50g de beurre

Dans une jatte, verser le contenu du sachet. Ajouter l'oeuf (préalablement battu, c'est plus facile pour un enfant) et le beurre ramolli (voire fondu , là encore pour plus de facilité à l'incorporer).

Mélanger de sorte à bien incorporer les poudres en s'aidant éventuellement d'un batteur électrique.

Former des boules, équivalentes à une cuillérée à soupe (pour des cookies de 3,5 cm de diamètre environ) de pâte, en les roulant entre les paumes des mains.

Les déposer sur une tôle pâtissière (pour des dessous plus croquants) ou sur une plaque perforée recouverte d'une toile en silicone (pour des dessous plus souples).

Aplatisser chaque boule sur une épaisseur de 1,5 cm minimum (pour un intérieur bien moelleux).

Cuire 10 mn. Les cookies doivent encore être légèrement mous au toucher.

Laisser tiédir sur une volette avant de se jeter dessus !

cookies au flocons d'avoine et pépites de chocolat (5)

Cookies bio aux flocons d'avoine et pépites de chocolat, Mon Fournil, dans les supermarchés, prix indicatif public : 2,75€

20 janvier 2014

Réveillez vos tartines !

Je ne sais pas pour vous, mais ça faisait bien longtemps que je n'avais pas dégusté d'aussi bonnes clémetines que cette année. Alors que j'adore ce petit agrume qui nous donne du peps au coeur de l'hiver, chaque année je peste après des spécimens sèches, sans sucre, ni jus, dont la peau se détache de la pulpe... Une horreur qui termine alors en marmelade. Non s'en me déplaire. Il faut quand même bien leur trouver une note positive à ces fruits immangeables, non ? ! Et comme, c'est bientôt la fin de saison, mieux vaut se dépêcher pour en profiter toute l'année.

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Marmelade de clémentines

- des clémentines (et/ou mandarines et/ou oranges) de préférence non traitées

- 750g de sucre cristallisé par kg de fruits épluchés

Zester les clémentines.

Les détailler en suprêmes à l'aide d'un couteau d'office, c'est-à-dire prélever uniquement la chair (il ne doit pas y avoir de peau blanche, de membrane).

Oter les pépins. Recueillir le jus qui s'écoule.

Peser la chair, les zestes et le jus.

Les mettre dans la bassine (une bonne casserole - la mienne est une Mauviel - fait l'affaire). Ajouter le sucre et laisser macérer au moins 2h.

Faire cuire à gros bouillons et mettre en pots lorsque le mélange atteint 105°.

Fermer et retourner les pots.

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marmelade de clémentines (1)

6 janvier 2014

C'est aujourd'hui, l'Epiphanie !

Tout d'abord, je vous adresse mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Que 2014 vous soit encore plus douce et bienheureuse que les années passées.

Et pour commencer cette nouvelle année en douceur, quoi de mieux qu'une galette des rois en ce jour de l'Epiphanie ? En septembre dernier, j'avais dégusté une création baptisée Batista du maître chocolatier-pâtissier lyonnais Sève dont la frangipane était subtilement parfumée avec le cru Nespresso Indryia from India. un délice que je m'étais jurée d'essayer. Eh bien, c'est chose faite ! J'ai choisi le cru Dharkan pour son intensité, son velouté et ses notes de céréales grillées et cacao amer. Mais j'ai été un peu déçue par le résultat néanmoins car je n'ai pas assez corsé mon café (j'ai fait un allongé pou obtenir la quantité nécessaire). Il ne faut donc pas hésiter à réaliser un espresso (voire un ristretto) pour corser le goût, quitte à en préparer plusieurs pour obtenir la quantité désirée.

galette frangipane au café (3)

Galette à la frangipane au café

- 500g de pâte feuilletée (2 ronds)

pour la crème pâtissière au café :

- 10 cl de café espresso ou ristretto (selon les goûts)

- 10g (1 cuillérée à soupe rase) de Maïzena

- 20g de sucre en poudre

- 1 jaune d'oeuf

pour la crème d'amande :

- 50g de beurre pommade

- 50g de poudre d'amandes

- 50g de sucre glace

- 1 oeuf

pour la dorure :

- 1 oeuf dilué

- 1 fève

Commencer par la crème pâtissière.

Préparer le café.

Battre le jaune d'oeuf et le sucre dans un cul de poule. Ajouter la Maïzena. Bien fouetter pour éviter les grumeaux. Verser le café chaud sur les oeufs sucrés.

Transvaser dans une casserole et faire cuire à feu doux jusqu'à ébullition sans cesser de remuer. Laisser épaissir encore quelques instants puis retirer du feu.

Laisser refroidir.

Travailler le beurre coupé en morceaux, le sucre, l'oeuf et les amandes pour obtenir une crème. L'incorporer à la crème pâtissière et bien mélanger pour obtenir un appareil lisse.

Diviser et étaler la pâte en deux ronds (l'un d'un diamètre supérieur de 2 cm) sur un demi centimètre d'épaisseur.

Déposer le plus petit sur une plaque pâtissière ou perforée, recouverte d'une feuille de papier sulfurisé. Ce sera le fond de la galette.

Le garnir de l'appareil en laissant un espace de 2 cm sur le pourtour de la pâte.

Y glisser la fève. Mouiller le pourtour à l'eau (qui résiste mieux à la chaleur que l'oeuf).

Recouvrir la pâte garnie avec la pâte du dessus. Recouper la bordure des deux épaisseurs de pâte pour les souder proprement.

Dorer le dessus avec l'oeuf battu. Le strier à l'aide d'un couteau et percer le centre à l'aide de la pointe du couteau.

Réserver au réfrigérateur 30 minutes (ou congeler pour une dégustation ultérieure).

Préchauffer le four à 210° (chaleur statique).

Faire cuire sur la grille du bas du four pendant 10-15 minutes puis baisser le four à 180° et poursuivre la cuisson pendant 15-20 minutes, en surveillant bien.

La galette est cuite quand elle est bien dorée et qu'en la soulevant de la lèchefrite, elle ne plie plus.

Déguster tiède.

galette frangipane au café (5)

galette frangipane au café (9)

30 septembre 2013

Dernière cueillette de rhubarbe

Et vue la quantité, voilà de quoi remplir des pots de confiture pour l'hiver ! 

Confiture de rhubarbe

- 1kg de rubarbe épluchée

- 600g de sucre semoule

Laver et éplucher la rhubarbe. Couper en morceaux.

Les déposer dans une casserole en inox épais ou une bassine à confiture.

Ajouter le sucre. 

marmelade de rhubarbe début de préparation (2)

Recouvrir et laisser reposer au moins 3h, le temps que le sucre fonde et se même au jus pour former un sirop.

marmelade de rhubarbe avant cuisson (2)
shopping : casserole Mauviel 1830

Faire cuire à gros bouillons pendant 20 mn.

Laisser tiédir puis reprendre la cuisson 5 mn. La confiture doit être prise (mais pas trop au risque de vraiment durcir en refroidissant).

Mettre immédiatement en pot. Visser le couvercle et renverser les pots.

2 septembre 2013

Atelier petits gâteaux avant la rentrée !

Les cartables sont prêts, les crayons taillés et étiquetés au nom des enfants et l'excitation est à son comble. Quoi de mieux pour occuper les petits loulous encore un après-midi qu'un atelier cuisine ? Les rochers sont très faciles à réaliser et se glisseront, demain matin, dans la poche en cas de petit creux !

rochers à la noix de coco (1)

Rochers à la noix de coco

- 125 g de noix de coco râpée

- 125 g de sucre en poudre

- 2 blancs d’oeufs (60g)

Préchauffer le four à 180°C.

Mélanger les blancs, le sucre et la noix de coco.

Sur une tôle à pâtisserie, déposer des petits tas de pâte et les façonner en pyramide.

Enfourner 15 min (surveiller la cuisson).

Laisser reposer sur une grille.

Les rochers se conservent plusieurs jours dans une boite en fer.

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Auto-promo :

couverture livre

je suis heureuse de vous annoncer que je serai à

la Médiathèque de Vassy (Calvados)

pour vendre et dédicacer mon livre Il n'y pas que l'escalope à la crème en Normandie !

le samedi 28 septembre

de 10 à 12h30.

 

5 août 2013

Grosses chaleurs et grande flemme !

Certains conçoivent les vacances comme un moment privilégié pour pratiquer du sport : piscine, voile, marche, canoë, via ferrata, parapente, tennis... Pour ma part, ça serait plutôt flâneries dans de jolies villages et sur les marchés, lectures au bord de la piscine, pétanque, badminton (mais tranquille)... Il ne faudrait quand même pas être fatiguée pour reprendre le boulot !

Côté cuisine, je privilégie les ustensiles pratiques qui permettent de se régaler sans trop se prendre la tête. Barbecue, Easy Chef de Tupperware pour les rillettes de sardines à l'apéro et les sauces qui accompagnent les grillades et... Magic Freez'Mug pour des granités rapides et rafraichissants. Ce mug en silicone composé d'une poche réfrigérante accueille toutes les boissons pourvues qu'elles soient sucrées, non allégées et bien fraiches : jus de fruits, café, thé...  Le coup de coeur des enfants (et des parents) cet été !

 

Café frappé

- 20 cl de café au lait sucré bien froid

Sortir le Magic Freez'Mug du congélateur (il doit y être depuis au moins 3 heures, le mieux étant de le laisser en permanence) et le café au lait du réfrigérateur.

Remplir le Magic Freez'Mug avec la boisson fraiche jusqu'à 2 cm du bord maximum.

Refermer le couvercle et laisser reposer la boisson pendant au moins 1 mn.

Presser les parois 1 ou 2 mn. Le granité est prêt à être dégusté !

26 mai 2013

Petite pièce montée pour grande occasion

Cette année, l'anniversaire de ma chérinette tombe le même jour que la fête des mères. Double raison pour confectionner un joli gâteau. Je rêvais depuis longtemps d'une pièce montée mais je n'avais jamais pris le temps de le faire. L'occasion est toute trouvée !

choux à la crème pièce montée (3)

choux à la crème pièce montée (1)

choux à la crème pièce montée (11)

Petite pièce montée

pour la crème pâtissière :

- 25 cl de lait

- 3 jaunes d'oeuf

- 40g de sucre

- 1/2 gousse de vanille

- 20g de farine

pour les 18 choux :

- 100g d'eau (ou 10 cl)

- 50g de lait (ou 5 cl)

- 15g de sucre (ou 1 cuillère à soupe)

- 40g de beurre demi-sel pommade (ou beurre doux + pincée de sel)

- 85g de farine

- 2 œufs

pour la nougatine :

- 30g d'amandes effilées

- 35g d'eau

- 75g de sucre

- 1/2 càs de jus de citron

pour le caramel :

- 50g de sucre

Commencer par la crème pâtissière.

Dans un saladier, fouetter les jaunes d'oeuf et le sucre. Gratter la gousse de vanille. Incorporer la farine. Mélanger.

Faire bouillir le lait et la gousse. Verser sur les oeufs en mélangeant vivement.

Remettre dans la casserole et faire épaissir à feu moyen pendant 2 mn.

Débarrasser dans un saladier et laisser refroidir.

Poursuivre par la nougatine.

Préchauffer le four à 170°.

Hacher grossièrement les amandes effilées.

Dans une casserole, faire bouillir l'eau, le sucre et le citron.

Incorporer les amandes dans le sirop dès qu'il commence à bouillir.

Mélanger quelques secondes à la spatule et retirer la casserole du feu.

Placer le Flexipat® sur une plaque perforée.

Faire couler le sirop dessus et le répartir à la spatule sur toute la suface du Flexipat®. Ne vous cassez pas trop la tête cependant car il va se répartir à la cuisson !

Faire cuire 12 minutes jusqu'à obtention d'une nougatine de couleur caramel clair.

Sortir la plaque du four et laisser refroidir le Flexipat seul à plat ou sur des bouteilles ou rouleaux à pâtisserie pour un effet ondulé.

Laisser durcir ainsi la nougatine pendant 10 minutes et démouler.

Conserver dans une boite bien fermée, à température ambiante.

Préparer les choux.

Préchauffer le four à 250° (position chaleur tournante).

Dans une casserole, mélanger l'eau, le lait, le sel éventuel, le sucre et le beurre en parcelles et porter à ébullition.

Hors du feu, ajouter d'un coup la farine et mélanger énergiquement à la cuillère en bois (surtout pas de fouet).

Bien dessécher la panade (la pâte montera mieux) en la travaillant rapidement à feu très doux (ou au robot, à la feuille).

Lorsqu’elle se détache des parois de la casserole, incorporer un à un les œufs tout en continuant à mélanger vigoureusement. Selon la qualité de la farine, la taille des œufs ou le degré de desséchement, il arrive qu'1 œuf et demi suffise. La pâte doit atteindre une consistance de purée, un bec d’oiseau doit se former au bout de la spatule. S’il n’est pas franc, que la pâte n’a aucune adhérence, c’est qu’il manque de l’œuf. Trop d’œuf et la pâte devenue liquide ne peut servir qu’à faire des décors.

Sur une plaque en Téflon ou bien recouverte de papier sulfurisé ou encore une plaque perforée recouverte d'un tapis en silicone, faire de petits tas de taille uniforme à l'aide d'une cuillère ou d'une poche à douille.

Rabattre les pointes d’un coup de pinceau ou de fourchette trempée dans de l’eau.

Éteindre le four et enfourner 10 minutes, puis rallumer le four à 160° et poursuivre la cuisson pendant 20 minutes.

Sortir du four. Laisser refroidir.

Monter la pièce.

Remplir une poche à douille de crème pâtissière.

Fourrer chaque chou avec la crème en perçant avec l'embout de la poche à douille.

Poser au fur et à mesure les choux, d'abord en cercle, puis en les superposant les uns sur les autres.

Décorer avec des brisures de nougatine et des dragées, des smarties... (en fonction de l'occasion).

Dans une poêle ou une casserole, faire fondre le sucre.

Une fois le caramel blond obtenu, le faire couler sur la pièce montée en faisant des mouvements avec le poêle pour tirer des fils.

 

Bonne fête aux mamans et à la mienne !

21 mars 2013

Au dessert, fêtons le printemps !

Le printemps est là ! Et avec lui, des envies de couleurs ensoleillées. Ni une, ni deux, profitez des derniers agrumes pour confectionner illico presto une tartinade. Et avec une poignées de fruits rouges surgelées, vous voilà avec un petit dessert de transition entre l'hiver et le printemps, si rapide à préparer qu'il vous laissera le temps de profiter du soleil sur la terrasse. Elle n'est pas belle la vie ?

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Verrines express d'agrumes curd et compotée de fruits rouges

- 1 pot d'"agrumes curd" réalisé sur la base du lemon curd, avec clémentines, oranges et citrons

- 1 poignées de fruits rouges surgelées

- 1 cs de sucre semoule

- 1 noisette de beurre

Faire revenir quelques minutes les fruits rouges dans une poêle avec le beurre et le sucre. Laisser tiédir.

Déposer dans le fond de chaque verrine un peu d'"agrumes curd".

Recouvrir de fruits rouges et servir !

NB : Vous pouvez ajouter un peu de muesli et de pépites de chocolat dans le fond de la verrine pour apporter un peu de croquant ou découper des fonds de quatre-quarts et monter comme un entremets dans un rhodoïd pour changer des verrines.

verrine à la crème agrume et fruits rouges (6)

15 mars 2013

Une dernière tarte d'hiver...

gourmand 262

Le printemps tarde et l'envie de tartes se fait ressentir. Plongez-vous dans le dernier Gourmand ! (n°262, en vente jusqu'au 20 mars auxc caisses des supermarchés), les tartes de printemps sont à l'honneur.*

Seulement, avec le temps glacé et la neige des derniers jours, je préfère pour l'heure une tarte à la poire. La célèbre tarte Bourdaloue fait toujours un tabac sur une table au moment du dessert.

A ce propos, saviez-vous que l'on doit ce nom à Louis Bourdaloue (1632-1704) ? Enfin devrais-je dire à une rue de Paris qui porte son nom.
Prédicateur jésuite de la Cour, Louis Bourdaloue a en effet donné son nom à une rue de Paris où était installé, dans les années 1900, un pâtissier réputé pour ses nombreuses créations dont une tarte faite de poires pochées, agrémentée d'une crème frangipane (autremement dit une crème pâtissière + une crème d'amande) et recouverte de macarons en poudre.

Comme vous pouvez le constater, la tarte Bourdaloue est donc une spécialité parisienne, légèrement différente de la tarte amandine aux poires qui comtient une crème d'amande et non une crème frangipane, contrairement à ce que l'on entend généralement. Et voilà pour l'histoire !

tarte bourdaloue (1)

Tarte amandine aux poires

Pour un cercle de 22cm - 6 personnes :

Pour la pâte sucrée (recette de Pierre Hermé réinterprétée - quantité pour deux tartes) :

- 140g de beurre pommade

- 75g de sucre en poudre

- 25g d'amande en poudre

- 1 oeuf

- 250g de farine

Pour la garniture :

- 2 ou 3 poires mûres

- 75g de beurre pommade

- 75g de sucre

- 75g de poudre d'amande

- 2 petits oeufs

- qs d'amandes effilées

- qs sucre glace

Commencer par la pâte sucrée :

Mélanger le beurre et le sucre au robot (à la feuille) de sorte à obtenir une crème.

Incorporer l'oeuf puis l'amande et la farine. Ne surtout pas travailler la pâte.

S'il fait chaud et que la pâte semble collante, la réserver au réfrigérateur avant de l'abaisser.

Abaisser la pâte au rouleau entre deux feuilles de papier sulfurisé ou deux toiles Silpat.

Oter la feuille ou la toile du dessus.

Poser le cercle à tarte et découper la pâte à l'aide d'un couteau en suivant l'intérieur du cercle.

Découper une longue bande ou quelques petites dans la pâte restante et chemiser les côtés du cercle.

Déposer l'ensemble (papier + cercle + pâte) sur une tôle perforée. Réserver au frais.

Préchauffer le four à 180° en position classique.

Poursuivre par la crème d'amande :

Mélanger le beurre et le sucre au robot (à la feuille) de sorte à obtenir une crème.

Incorporer l'oeuf puis l'amande.

Verser la crème d'amande dans le fond de tarte. Egaliser.

Peler les poires, les couper en deux et les évider.

Les déposer sur la crème.

Parsemer d'amandes éffilées et enfourner pour 30 mn sur la grille du bas du four.

A la sortie du four, parsemer de sucre glace pour faire briller les poires et laisser tiédir.

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NB : A découvrir aussi dans Gourmand n°262 la cuisine d'Auvergne, les scecerets pour érsussir son pain... Pour ma part, je vous livre 15 infos autour du lait. Quel lait choisir ? Quelle différence entre le lait frais et UHT ? Comment apporter du moelleux à son rôti et du crosutillant aux escalopes grâce au lait ?...

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Vous aimerez peut-être... les trucs et astuces pour acheter des poires et une recette de tarte aux poires et aux amandes.

6 février 2013

Pas perdu pour tout le monde !

Saviez-vous que chaque Français jette en moyenne 20 kilos de nourriture par an ?* Pourtant, beaucoup de ces déchets alimentaires pourraient être transformés en de délicieux plats, à commencer par le pain rassis.

vpg 259

Avant tout, sachez que le pain de la veille peut tout à fait être consommé tel quel. S’il a ramolli, passez-le au four quelques minutes à 100° pour lui redonner du croustillant. Ou alors toastez-le : un délice avec beurre et confiture, au petit-déjeuner ! S’il a séché, rendez-lui un peu de souplesse en l’humectant et en le passant quelques secondes au micro-ondes. Vous devez alors le consommer aussitôt car il durcit très vite. Sans micro-ondes, enfermez-le dans un torchon humide pour le ramollir et le trancher sans difficulté.

Baguette, campagne, aux céréales, de mie, aux figues…, tous peuvent également se recycler de plusieurs façons gourmandes. Retrouvez-les dans le numéro 259 de Gourmand en vente aux caisses des supermarchés.

Mais pour l'heure, je vous propose celui qu’on ne présente plus, le pain perdu. Dégusté au goûter, au dîner après une soupe ou au petit-déjeuner pour les plus affamés, il plait à toute la famille. Traditionnellement, le pain rassis est trempé dans un mélange de lait, d’œuf et d’un peu de sucre puis poêlé dans du beurre. La baguette est parfaite, le pain de mie, la baguette viennoise et la brioche apportent une note gourmande. Aromatisez le lait avec du chocolat en poudre, de la vanille, de la cannelle, du miel, du sirop d’érable. Remplacez le lait par du fromage blanc. Déglacez la poêle avec du vin rouge parfumé à la cannelle pour une variante espagnole. Servez-le avec une poêlée de fruits frais (pommes, poires, oranges…) ou secs (raisins, pistaches, canneberges…), un coulis de fruits rouges, une sauce au caramel au beurre salé, une glace…

Essayez aussi le pain perdu en version salée, pas mal du tout. Le pain de campagne s’y prête alors très bien. Au lieu du sucre, ajoutez du sel, du poivre, des herbes… Faites dorer le pain imbibé dans une poêle avec du beurre, puis parsemez-le de comté râpé, de dés de fromage de chèvre, d’un coulis de tomates… Servez-le avec du saumon fumé, du bacon grillé… Parfait pour un dîner !

pain perdu (6)

pain perdu (4)

pain perdu (5)

Pain perdu au tùron liquide

- qs de baguette ou de pain blanc rassis de l'avant-veille

- 25 cl de lait

- 1 oeuf

- 2 cs de sucre (à varier selon les goûts, un peu plus sans tùron)

- 50g de beurre

- 1 pot de tùron liquide (vous en trouverez un délicieux dans cette formidable épicerie ibérique)

Dans un plat creux, casser l'oeuf et le fouetter à la fourchette. Ajouter le lait et le sucre et bien mélanger.

Couper le pain en tranches et les laisser tremper une demi-heure (le temps varie selon la dureté du pain).

Faire fondre le beurre dans une poêle. Y déposer les tranches. Les faire colorer quelques minutes sur les deux faces.

Servir bien chaud avec le tùron.

*Selon une enquête de l’ADEME

1 février 2013

A la chandeleur, pour manger des crêpes, il n'y a pas d'heure !

Comme chaque année, le 2 février, nous fêtons la chandeleur. Une tradition religieuse et païenne à la fois qui remonte à la nuit des temps et dont vous pouvez trouver les explications ici.

Il y a quelques années, j'avais participé à un cours à Cuisine attitude durant lequel nous avions préparé une crêpe Suzette dont je garde un excellent souvenir. Je vous livre la recette telle que je l'ai apprise et que je l'ai refaite à quelques reprises avec tout autant de gourmandise !

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Crêpe Suzette, glace à la vanille Bourbon à la manière de Cyril Lignac

glace :

- 150g de sucre semoule

- 150g de crème liquide

- 50 cl de lait

- 100g de jaunes d'oeuf

- 1 gousse de vanille Bourbon

pâte à crêpes :

- 240g de farine

- 100g de sucre

- 1 pincée de sel

- 4 oeufs

- 75 cl de lait

- 120g de beurre

- 1 bouchon de Grand-Marnier

chantilly :

- 250g de crème liquide

- 20g de sucre glace

- 1 gousse de vanille

garniture :

- 2 oranges

- 150g de jus d'orange

- 50g de jus de citron vert

- 150g de sucre

- 125g de beurre

- 75g de Grand-Marnier

1. la crème glacée à la vanille :

Mélanger le sucre avec les jaunes jusqu'à blanchiment.

Dans une casserole, chauffer le lait, la crème et la gousse de vanille fendue.

Verser ce mélange sur les jaunes sucrés tout en mélangeant, puis cuire à nouveau sur feu doux.

Quand le mélange à une consistance nappante (c'est une crème anglaise), retirer la gousse et verser dans une sorbetière.

Laisser tourner jusqu'à ce que la glace soit prise et réserver au congélateur.

2. les crêpes :

Faire fondre le beurre et réserver.

Dans une jatte (ou au robot), mélanger la farine, le sucre et le sel.

Ajouter le lait petit à petit en mélangeant bien au fouet pour éviter les grumeaux.

Ajouter un à un les oeufs, en ayant pris soin de les casser au préalable dans une coupelle pour s'assurer qu'ils ne soient pas impropres à la consommation (un oeuf pourri, ça peut arriver !).

Incorporer le beurre. Bien fouetter.

Chauffer une crêpière et confectionner les crêpes. Les réserver sous une feuille de papier alu ou de film étirable.

3. la crème chantilly :

Verser la crème et le sucre dans un récipient à bec verseur.

Fendre la gousse de vanille et gratter la moitié pour en retirer les grains. Les ajouter à la crème.

Verser le tout dans le siphon à travers un chinois.

Fermer le siphon.

Visser une capsule de gaz, siphon tête en bas. Bien secouer.

Entreposer le siphon au frais.

4. la garniture :

A l'aide d'un couteau d'office, peler à vif les oranges et prélever les suprêmes.

supr_mes_d_orange__1_Les entreposer au frais.

Mettre le sucre dans une poêle et faire chauffer pour réaliser un caramel à sec.

Une fois le caramel bien doré, le déglacer avec les jus d'orange et de citron vert. Bien mélanger et continuer à cuire à feu moyen pour faire réduire.

Ajouter le beurre coupé en morceaux puis flamber au Grand-Marnier.

Réserver à feu doux.

5. la finition et le dressage :

Plier chaque crêpe en 4 ou en 6.cr_pe_suzette__2_

Les tremper dans le caramel chaud puis en déposer 1 ou 2 dans chaque assiette.

Sur chaque crêpe, déposer une quenelle de glace à la vanille et quelques suprêmes d'orange.

Ajouter la chantilly et déguster rapidement.

PS : un dessert super simple et très gourmand qui plait aux grands comme aux petits (prévoir deux crêpes pour chacun). Léchage d'assiettes garanti !

On peut très bien le réaliser quelques heures auparavant. le caramel est alors réservé à température ambiante et réchauffé à la dernière minute au moment du dressage.

NB : Le beurre contenu dans la pâte à crêpe rend celle-ci particulièrement moelleuse. En plus, il évite de graisser la crépière ! Comme elle ne contient pas de bière (la levure nécessite un temps de repos), la pâte n'a bas besoin de reposer. Très pratique quand on est pressé !

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29 octobre 2012

Le quatre-quarts : un incontournable du goûter

Les cakes sont à la mode depuis plusieurs années. Au dépens du quatre-quarts, passé aux oubliettes alors qu'il eut son heure de gloire dans les années 70/80. Pourtant, entre les deux, peu de différences. D'ailleurs, la plupart de ceux qu'on appelle "cakes" ne sont rien d'autres que des quatre-quarts. Et c'est tant mieux parce que chez nous, on l'adore ! Nature, aux fruits de saison, aux pépites de chocolat (ou les deux), aux pralines roses... Certes plus riche que le non moins célèbre gâteau au yaourt, il est néanmoins plus goûteux, et la recette se retient tout aussi facilement.

D'ailleurs, connaissez-vous le principe du quatre-quarts ? Quatre ingrédients en quantité égale : les oeufs, la farine, le beurre et le sucre. Chacun représente un quart du gâteau. On commence par peser les oeufs avec la coquille. C'est le poids de référence. On ajoute 1 sachet de levure pour un gâteau de 3 ou 4 oeufs, un peu moins pour un plus petit (mais bon, c'est vraiment pas gros comme gâteau !). On peut diminuer un peu la farine et compléter par de la poudre d'amande, de noisette, de noix ou une farine de châtaigne, de lentilles... C'est simple, non ?

Quand j'étais petite, on faisait d'abord fondre le beurre le temps du préchauffage du four, dans un moule rond en alu à bord crenelé (parfois on prenait celui à savarin), ce qui permettait de graisser le moule. Puis on mélangeait tous les ingrédients. On enfournait et c'était tout ! Aujourd'hui, j'utilise un moule à cake en alu antiadhésif. Je n'en connais pas la marque car c'est celui de la grand-mère de mon mari. En tout cas, l'intérieur gris est encore nickel après des années d'utilisation. Inutile de le graisser : à la fin de la cuisson, le gâteau se démoule tout seul, simplement en retournant le moule. Tefal peut aller se rhabiller, les fabricants de moules souples aussi !

Avec le temps, j'ai également peaufiné la méthode. Car si on prend la peine de travailler le beurre pommade avec le sucre au robot (à la feuille), d'ajouter les oeufs un à un, d'incorporer entre chaque deux cuillérées de farine/levure, le gâteau est aéré, moelleux, avec une belle croûte. C'est parfait !

Alors, profitez des vacances avec vos bouts de choux pour préparer ensemble un quatre-quarts !

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Quatre-quart aux poires et pépites de chocolat

pour un moule à cake de 24x9 cm

- 3 oeufs

- le même poids (160g env) de sucre

- le même poids (160g env) de beurre (demi-sel) pommade

- 120g env de farine de blé

- 40g env de poudre d'amande

- 1 sachet de levure

- 1 ou 2 poires Conférence

- 1 belle poignée de pépites de chocolat

Peler et couper les poires en dés.

Dans une jatte, mélanger les poudres, c'est-à-dire la farine, la poudre d'amande et la levure.

Mélanger au robot le beurre et le sucre jusqu'à obtenir un mélange crémeux.

Le robot toujours en action, ajouter un oeuf et deux cuillérées de poudres.

Attendre que l'ensemble soit homogène puis renouveler l'opération jusqu'à épuisement des oeufs. Terminer par le reste des poudres.

Incorporer les pépites de chocolat et les dés de poire. Mélanger à la spatule.

Verser le tout dans le moule et réserver au réfrigérateur (étape facultative).

Préchauffer le four à 180°si ce n'est déjà fait.

Enfourner pour 35/40 minutes.

Si le dessus dore de trop, baisser le four à 170°.

 Le quatre-quarts est cuit lorsque la lame du couteau ressort sèche.

Démouler sur une volette et laisser refroidir.

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