Bonne fête maman !
Dimanche, beaucoup d'entre vous se réuniront en famille pour célébrer les mamans. Je vous propose donc une petite verrine pour accompagner l'apéritif. Car, je ne sais pas pour vous, mais je suis toujours à la recherche de nouvelles idées de verrines. Celle-ci est tout simple mais très agréable un jour de fortes chaleurs.
Verrines au concombre et à la truite fumée
Pour 8/10 verrines :
- 1 concombre
- 120 g de truite fumée
- 1 pot de fromage frais à la ciboulette et échalotes ou à l'ail et fines herbes
- qs d'œufs de saumon
- qs de brins de fenouil
Éplucher et détailler le concombre en brunoise.
Saler et laisser dégorger 1 heure dans une passoire.
Découper la truite fumée en bandelettes.
Si nécessaire, fouetter le fromage frais pour l'aérer.
Déposer un peu de concombres dans chaque verrine.
Ajouter du fromage frais et de la truite fumée.
Parsemer d'oeufs de saumon. Ajouter un brin de fenouil.
Servir bien frais.
J-2 * Un Noël scandinave
Inutile de partir en Norvège, en Finlande ou en Suède pour voyager. En rouge et blanc, le réveillon se pare des couleurs et des saveurs scandinaves. God Jul !*
Le buffet traditionnel scandinave
Véritable corne d’abondance composé de plats froids et chauds servis selon un ordre précis en 4 services, le buffet salé est une tradition scandinave vivante, à la maison le soir de Noël, comme au restaurant le temps de l’Avent. On l’appelle Julbord, mais aussi smörgasbord en Suède, smorbrod en Norvège, koldtbord au Danemark, voileipapoyta en Finlande pour les autres occasions festives en dehors de Noël. Le poisson et le porc y tiennent une place importante. Un porc qui aurait été sacrifié car, selon une légende, il aurait dérangé le sommeil du petit Jésus en lui donnant des coups de groin pendant la nuit de Noël.
Premier et deuxième service : le poisson, roi des fêtes scandinaves
Pas un repas de fête ne comporte du poisson, Noël y compris. Le hareng, qui occupe une place de choix dans les pays scandinaves, inaugure traditionnellement le repas. On le sert mariné, accompagné d’une salade de pommes et betteraves, frit, fumé, saur avec une crème aigre douce, à la moutarde… S’ensuivent d’autres poissons froids : saumon poché froid, fumé, en gravlax…, anguille fumée, truite en gelée, œufs de morue à l’aneth... Hareng baltique, morue au lait, saumon salé et lavaret sont aussi sur les tables finlandaises. Une salade de concombres accompagne ces plats pour stimuler l’appétit.
Les secrets du gravlax
Cette recette de saumon d’origine suédoise est traditionnelle du smörgasbord. Il s’agit de filets de saumon cru, parfois légèrement fermenté, que l’on assaisonne de sel (environ 10% du poids du poisson), de sucre, de poivre blanc, d’aneth, mais aussi, selon les régions, de purée de betteraves, de baies roses, d’aquavit, de vodka ou de cognac. Le poisson marine au froid durant 2 à 3 jours. On le sert en tranches fines, avec du tunnbröd, un pain de seigle croustillant ou des pommes de terre, et une sauce à la moutarde et à l’aneth.
Troisième service : viandes et charcuteries du Grand nord
La troisième assiette est consacrée aux charcuteries et aux viandes froides du Grand Nord : saucisses de renne fumé, saucisson d’élan, veau en gelée, rosbif, langue à l’écarlate, pâté de foie de veau, fromage de tête de veau… Le tout est accompagné de plusieurs variétés de pains et de galettes dont le knäckebröd (fin pain craquant), d’un assortiment de fromages, de sauce à l’aneth et de pommes de terre vapeur.
Quatrième service : les plats chauds
Après les trois assiettes de plats froids, vient le moment de déguster les plats chauds. Viande et poisson sont de la fête, comme les traditionnelles köttbullar, des boulettes de viande mi-bœuf mi-porc, parfois de veau, servis avec de la confiture d’airelles ou encore le lutfisk, du cabillaud ou du colin séché puis trempé à la lessive de soude pour l’attendrir. Les Finlandais traitent la merluche de la même façon et l’appellent lipeäkala.
La tentation de Jansson
Le Janssons frestelse (la tentation de Jansson) est incontournable des plats chauds de Noël. Ce gratin de pommes de terre aux sprats, un petit poisson très bon marché en Scandinavie, ressemble quelque peu à notre gratin dauphinois. Les pommes de terre sont coupées en fines tranches et disposées en alternance avec des filets de sprats et des oignons émincés dans un plat à gratin. Le tout est couvert de crème fraîche puis passé au four jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres. Si vous ne trouvez pas de sprats, vous pouvez les remplacer par des anchois marinés.
Le jambon glacé, le plat de Noël
Même si de plus en plus de familles optent pour le rôti de dinde ou de renne, notamment en Laponie, le glasertjuleskinke (en suédois) ou joulukinkku (en finlandais) reste le plat principal typique du 24 décembre. Ce jambon saumuré et badigeonné de moutarde sucré est rôti doucement au four toute la nuit précédente. On l’accompagne de compote de pommes en Norvège, de pruneaux, de petits-pois et de moutarde en Finlande.
Le dessert typique, le riz au lait
Autrefois, lors des fêtes religieuses, les Scandinaves devaient se nourrir de plats blancs. Le riz au lait était donc indétrônable du réveillon scandinave. Il clôt aujourd’hui encore le repas de Noël. Selon la coutume, on y glisse une amande telle une fève dans notre galette des rois, présage de chance dans l’année à venir pour qui tombe dessus. La recette diffère légèrement d’un pays à l’autre.
En Finlande, le riisipuuro n’est pas sucré à la cuisson. On fait cuire du riz rond dans la même quantité d’eau bouillante (150 ml pour 150g par exemple) pendant 3 mn à découvert, le temps que le riz absorbe l’eau. On ajoute du beurre (10g environ) et 3 fois le volume de lait (450 ml). On fait cuire à feu doux 35 mn en remuant sans cesse jusqu’à ce que le riz devienne bien crémeux puis on laisse reposer 5 mn avant de servir. Chacun l’aromatise comme il l’aime (sucre, cannelle en poudre…).
Au Danemark, le risalamande est servi froid, agrémenté le 23 au soir, de beurre, de sucre et de cannelle, le 24, de crème chantilly et d’amandes hachées et accompagné de griottes au sirop tièdes. En Suède, le ris a la Malta ne contient pas d’amande. En Norvège, le riskrem est généralement servi avec un coulis de framboise.
Les autres douceurs de Noël
Pendant le temps de l’Avent, les Finlandais accompagnent le vin chaud de petites tartelettes en forme d’étoiles de mer. En Norvège, il est de tradition de confectionner le Julegrøt, une sorte de bouillie à base de beurre, de lait, de crème, de sucre et de farine, que l’on déguste avec le Julebrød ou pain de Noël, à base de froment, cardamome, sucre, beurre, lait, levure, œuf et raisins secs.
Les biscuits de Noël
Les Julesorter sont les sablés typiques de Norvège que l’on suspend volontiers dans le sapin. Une tradition qui n’est pas sans rappeler celle des Alsaciens. Durant les semaines précédents Noël, les Scandinaves préparent des Jødekaker (gâteaux juifs) aux amandes et à la cannelle, des Finskebrød (petits pains finnois) aux zestes de citron, amande hachée et sucre perlé, des Ingefaerkaker au gingembre, et des Sjokolademarmor, sablés marbrés au chocolat.
Le vin chaud
Le Glögg (glogi en finlandais) est préparé uniquement durant la période de Noël. Il se compose de vin rouge, parfois de vodka, parfumé de clous de girofle, de cardamome, de cannelle, de gingembre, de citron et de vanille. On le sert bien chaud avec des raisins et des amandes, du lussekatter (brioche au safran) ou du pain d’épices.
Côté déco...
A Noël, plus encore que le reste de l’année, émanent des maisons et les jardins scandinaves une ambiance apaisante et réconfortante. On privilégie les matériaux naturels et les décorations sobres. Le sapin trône en bonne place au centre du salon. S’y ajoutent traditionnellement la couronne de bienvenue sur la porte, celle de bougies de l’Avent (adventskrans) sur la table, le chandelier à sept branches électriques (adventsstake) aux fenêtres, le poinsettia, le Julbock (le bouc de Noël en paille) et les petites lanternes blanc, rouge, argent ou noir placées à l’intérieur comme à l’extérieur. Les étoiles et les cœurs ornent la maison.
* Joyeux Noël !
Par ici la bonne soupe !
Encore du poisson ??? Oui, je sais et je l'assume. J'adore les produits de la mer, c'est comme ça ! Lors de mon escapade dans les îles Lofoten en Norvège, j'avais craqué pour une soupe de skrei préparé par le chef norvégien Roy-Magne Berglund. En voici la recette. Je ne l'ai pas encore réalisée et vous la livre telle que le chef me l'a transmise. Cette soupe est parfaite en plat principal et fera une délicieuse entrée pour votre déjeuner de Pâques.
Soupe de poisson des Îles Lofoten selon Roy-Magne Berglund
Pour 5 à 6 personnes :
- 700 g de pavés de Skrei (ou cabillaud, lieu, saumon...)
- 2 belles poignées de pois gourmands
- 1 fenouil
- 1 petit concombre
- une botte de petits oignons ou de ciboules frais (avec les tiges)
- 2 ou 3 carottes nouvelles
- 1/2 bouteille de vin blanc sec (type Muscadet)
- 10 cl de vinaigre de vin blanc
- 125 cl de fond de poisson (cf préparation ci-dessous)
- 1 cuillerée à soupe de maïzena
- 50 cl de crème fleurette
- 100 g de crème fraîche (c'est-à-dire pasteurisée) ou, mieux, crue
- 5 cl de jus de citron
- 50 g de beurre demi-sel
- un bouquet d'herbes aromatiques : estragon, persil, ciboulette...
- 2 cuillerée à soupe d'oeufs de cabillaud ou de saumon saumurés
- sel, poivre
Porter le vin et le vinaigre à ébulltion, laisser réduire de moitié.
Mélanger la maïzena dans le fond de poisson froid. L'ajouter à la réduction en mélangeant bien.
Faire bouillir pendant 5 minutes.
Incorporer la crème fleurette et le jus de citron. Laisser chauffer. Assaisonner.
Mixer au blender ou au mixeur plongeant, tamiser si nécessaire. Réserver.
Eplucher les légumes. Couper les mange-tout en 2 ou 3, les autres en julienne. Les faire cuire séparement quelques minutes à la vapeur ou à l'eau de sorte à ce qu'ils restent croquants.
Découper les pavés en morceaux de 5 cm de côté environ.
Ajouter le poisson à la soupe. Laisser cuire 10/15 minutes. Le poisson doit rester opalin au coeur des morceaux.
Ajouter la crème épaisse, le beurre et les légumes. Laisser chauffer encorer quelques minutes.
Hors feu, ajouter les herbes lavées et ciselées et les oeufs de poisson. Servir bien chaud.
Fonds de poisson
- 1 oignon jaune
- 1 bulbe de fenouil
- 1 carotte
- 1 petit poireau
- 1/2 cuillerée à soupe de poivre noir entier
- 1/2 cuillerée à soupe de graines de fenouil
- 1/2 cuillerée à soupe de sel
1 feuille de laurier
1 cuillerée à café de thym séché
1/2 botte de persil
- 2,5 kg d'arêtes et de chutes de poisson blanc, rincés et lavés
- 2 cuillerées d'huile d'olive
Couper et saisir les légumes à l'huile d'olive.
Ajouter les épices, faire revenir 5 minutes à feu moyen.
Ajouter les arêtes et les chutes de poisson.
Verser de l'eau froide de sorte à couvrir le poisson sur 5 cm environ.
Porter à ébullition et écumer.
Laisser mijoter à feu doux environ 30 à 40 minutes.
Tamiser le tout pour garder uniquement le liquide.
Réduire le fond de moitié.
Congeler ou utiliser de suite.
Quand le maquereau du Cotentin se croit au Japon...
C'est la pleine saison du maquereau. Voici une recette vite faite et absolument délicieuse, que j'ai eu l'occasion de réaliser et de déguster avec Antoine Fernandes, chef du Moulin à Vent à Saint-Germain-le-Vaux.
Celui dont "le rêve serait de faire ses courses à pied" propose dans son établissement au décor épuré avec vue sur mer face à l'Anse Saint-Martin, une cuisine élaborée qui mêle judicieusement produits locaux de saison et touches exotiques. Il faut dire qu'avant d'ouvrir son établissement, Antoine a pas mal bourlingé dans le Monde : Japon, Caraïbes, Maroc, Paris...
De cette riche expérience, en ressortent des plats sufisamment osés pour intéresser des hôtes en recherche de nouveauté, d'originalité et de surprise. L'agneau Roussin de la Hague, cette race locale élevée notamment par Yannick Bonnissent à Gréville est préparé aussi bien rôti avec des pommes de nouvelles, qu'en tajine, les ormeaux péchés à Omonville-la-Rogue sont servis avec une endive à la crème, tout comme les huîtres de Saint-Vaast-la-Hougue de M. Hélie, lorsqu'elles sont chaudes ou bien crues, simplement présentés avec un vinaigre de Xérès et une émincée d'échalotes ou encore avec une écume au gingembre. Un délice ! La jardinière de légumes cultivés en AB par Grégoire à saint-Germain-sur-Ay est rapidement cuite au beurre AOP d'Isigny-sur-Mer pour accompagner une queue de homard ou un Saint-Pierre issu de la pêche côtière.
huîtres crues, vinaigre de vin et échalote, émulsion de gingembre
queue de homard, jardinière de légumes
Tous ces plats mêlent avec gourmandise moelleux et croustillant, douceur et acidité, croquant et onctuosité. Un jeu dont ne semble pas se lasser ce jeune chef. Pour notre plus grand plaisir, il nous transmet son savoir-faire et sa gentillesse lors d'ateliers qu'il dispense dans son établissement comme à La Bristellerie, la maison d'hôtes de Marie et Yannick Leflot à Hardinvast.
Tataki de maquereau sur un pickles de concombre et gingembre, mousse au wasabi
- 4 filets de gros maquereaux (levés par le poissonnier, c'est plus rapide !)
- 1 concombre
- 3 volumes d'eau
- 1 volume de vinaigre d'alcool blanc
- 1 volume de sucre
- racine de gingembre
- 10 cl de crème fleurette
- un soupçon de wasabi, à défaut de raitfort, frais râpé, en poudre ou en pâte
- 2 cs de sauce soja épaisse
- 1 cs d'eau
- qs d'huile de tournesol
Commencer par les pickles.
Détailler un morceau de gingembre en brunoise très fine, de sorte à en obtenir 2 cuillérées à soupe.
Dans une casserole, mélanger l'eau, le vinaigre et le sucre. Porter à ébullition.
Ajouter la brunoise de gingembre. Retirer du feu et laisser refroidir.
Laver et découper le concombre sans l'éplucher en brunoise fine (dés de 5/8 mm).
L'ajouter à la marinade froide et laisser infuser 12 à 24h.
Parfumer la crème fleurette de wasabi. Verser dans un siphon en filtrant si nécessaire. Fermer, gazer et entreposer au réfrigérateur. (A défaut de siphon, monter la crème parfumée en chantilly avec un batteur électrique, au moment de dresser les assiettes).
Dans un bol, mélanger la sauce soja et l'eau. Râper finement la valeur d'une 1/2 cuillérée à café de gingembre (la râpe Microplane est parfaite pour l'usage). L'ajouter à la sauce.
Faire chauffer l'huile dans une poêle en tôle. Lorsqu'elle est bien chaude, déposer les filets de maquereau côté peau. Appuyer légèrement dessus avec une spatule pour les aplatir et les colorer. Les faire saisir le temps qu'ils blanchissent à mi-hauteur (le dessus est encore cru).
Verser dessus la marinade au soja.
Retirer les filets de maquereau et laisser réduire quelques secondes la marinade pour la faire épaissir.
Laisser refroidir.
Dans chaque assiette, déposer un lit de concombre en pickles. Poser les filets de maquereau froids nappés de sauce au soja. Déposer une belle noix de mousse au wasabi.
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Le Moulin à Vent
Hameau Danneville - 10 route de port racine - 50440 Saint-Germain-des-Vaux
tél. : 02 33 52 75 20
Direction le Vietnam
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais il y a des plats que j'adorerais préparer mais qui, pour une raison qui m'échappe, me semble insurmontable. C'est notamment le cas des rouleaux de printemps. Et puis, il y a quelques temps, j'ai reçu un kit de la marque Tien Shan et je me suis dit que c'était le moment de sauter le pas !
Ce kit, vendu en supermarché autour de 4,50€, contient 10 galettes de riz, un sachet de vermicelle (la juste quantité) et un chutney à la mangue. Le premier avantage, c'est qu'il évite le gaspillage engendré lorsque l'on achète chaque ingrédient séparément. Le deuxième, c'est qu'il ma permis de me lancer, ce que je n'aurais jamais fait autrement. Le troisième, c'est qu'il donne la liberté à chacun de garnir ses rouleaux comme il le souhaite : crudités, légumes, poisson ou encore viande. Une notice très claire accompagne le tout. J'ai opté pour les classiques rouleaux à base de crevettes, laitue, carottes et concombres. Eh bien, je m'en faisais toute une montagne mais finalement, préparer des rouleaux de printemps, c'est un jeu d'enfants. Cela nécessite juste pas mal de temps. Comptez au moins 20 minutes. Mais profitez-en pour vous faire aider : les ados adorent ça ! Dépaysement garanti.
Rouleaux de printemps vietnamiens carottes/concombre/crevettes (ou gỏi cuốn)
- 10 galettes de riz
- vermicelles de soja
- 20/30 crevettes décortiquées
- 1 carotte
- 1 concombre
- quelques feuilles de laitue
- quelques feuilles de menthe
- sauce
Tremper dans l'eau tiède les vermicelles de soja pendant 10 minutes puis les faire bouillir jusqu'à ce qu'elles deviennent transparentes.
Eplucher et couper la carotte et le concombre en julienne assez fine (ou râper selon les goûts).
Laver la salade et la menthe.
Préparer un saladier d’eau tiède et un torchon propre humidifié.
Tremper une galette de riz dans l'eau tiède puis la déposer sur le torchon.
Disposer sur la galette une feuille de laitue et 2 ou 3 crevettes entières.
Répartir quelques bâtonnets de concombre et de carottes, quelques vermicelles de soja et 1 ou 2 feuilles de menthe pour parfumer le tout.
Replier deux bords opposés de la galette et rouler le tout délicatement en serrant bien afin d'obtenir un rouleau de printemps régulier.
Faire de même avec les 9 autres feuilles de riz.
Réserver au frais et déguster les rouleaux dans le chutney de mangue.
Une nage étonnante d'arômes
Au début du mois, j'ai assisté à un atelier de cuisine animé par le chef Yves Camdeborde pour la marque Brita qui n'a pas manqué de m'étonner.
On connaît tous cette marque réputée pour ses carafes et ses robinetteries filtrantes. On apprécie ou pas le produit. Pour ma part, je n'en ai jamais eu car nous sommes équipés d'un adoucisseur sur l'ensemble du réseau d'eau de la maison. J'ai d'ailleurs appris lors de cette matinée que ça n'était pas forcément une bonne chose pour la cuisine car, du coup, nous consommions une eau trop salée. Je me dis régulièrement que cet adoucisseur, s'il est efficace pour protéger durablement l'électroménager, est contraire à mes principes puisqu'il nous oblige à boire de l'eau de bouteille, ce qui n'est ni économique, ni écologique. A revoir donc...
Mais revenons-en à notre atelier. Si on pense à filtrer l'eau que nous buvons, pensons-nous vraiment à utiliser une eau filtrée pour cuisiner ? "Curieusement, on a tendance à faire attention à la qualité des produits que nous achetons, mais pas à celle de l'eau", nous confiait d'ailleurs le chef. Or, la qualité de l'eau est primordiale sur le résultat des boissons (café, infusion...) comme des plats élaborés. C'est ce que nous avons pu constater en réalisant deux bouillons de crevettes avec uniquement les épluchures cuits dans de l'eau.
Le constat a été sans appel. Autant le bouillon à l'eau du robinet était corsé en sel, autant celui à l'eau filtré relevait tous les arômes iodés des crevettes. Sans parler de la couleur, plus trouble pour l'un, plus limpide pour l'autre. En outre, la cuisson à l'eau filtrée des légumes, d'une part, des ravioles de l'autre, a été plus rapide et a permis d'obtenir des aliments plus croquants, plus colorés et plus goûteux.
Même si nous savons que l'eau du robinet est saine et que des contrôles sont suffisamment réalisés, cette expérience lui a donné une saveur quelque peu amère à mes yeux. De quoi regarder l'eau d'un autre oeil désormais...
Consommé de crevettes, ravioles et billes de légumes (recette d'Yves Camdeborde)
- 8 grosses crevettes
- 1 courgette
- 1 carotte jaune
- 1 carotte noire
- ¼ de concombre
- 1 navet rond
- 20 g de salicorne
- 20 g de sarrasin torréfié
- Sel, poivre
Pâte à raviole :
- 300 g de farine
- 25 g de saindoux
- 11 cl d'eau filtrée BRITA
- 2 grammes de sel
La veille, commencer par préparer la pâte à raviole (àdéfaut d'acheter de la pâte toute prête en épicerie chinoise).
Mélanger au batteur la farine et le sel.
Faire fondre le saindoux et l'ajouter à la farine.
Chauffer l'eau filtrée jusqu’à ébullition et verser dans le mélange.
Réaliser une boule et réserver au réfrigérateur.
Le lendemain, éplucher les crevettes.
Déposer les carcasses dans une casserole et recouvrir d’eau filtrée.
Porter à toute petite ébullition et cuire 15 minutes.
Pendant ce temps, étaler la pâte à raviole le plus finement possible.
Tailler 8 carrés de 6 à 7 centimètres de côté.
Déposer au centre de chaque carré une crevette décortiquée, humidifier légèrement les bords et replier la pâte de façon à réaliser un triangle.
Réserver.
A l’aide d’une cuillère à pomme parisienne, réaliser des billes avec tous les légumes.
Cuire toutes les billes, sauf celles de concombres, dans une eau filtrée salée à ébullition 3/4 mn environ.
Ajouter celles de concombres 1 ou 2 mn.
Egoutter les légumes et réserver.
Retirer le bouillon de crevette du feu et laisser infuser 10 minutes. Poivrer et filtrer au chinois étamine.
Cuire les ravioles 1 minute dans le bouillon de crevette en ébullition.
Disposer deux ravioles par assiette et recouvrir de billes de légumes cuites .
Verser délicatement le bouillon de crevette, parsemer de salicorne et de sarrasin.
Déguster sans attendre.
Direction le Japon
Il y a quelques mois, Tupperware présentait à la presse ses nouveaux ustensiles pour préparer chez soi des suhis. Deux petits accessoires, très simples d'utilisation qu'il suffisait de remplir de riz cuit et de démouler pour obtenir des makis et nigiris dignes d'un traiteur japonais, à un prix défiant toute concurrence !
Avec la canicule du week-end dernier, l'envie de petites bouchées fraiches s'est vite ressentie. Une occasion d'essayer, enfin, tout "l'attirail" spécial Japon Tupperware. Résultat : un dîner qui a plu à toute la famille, petits et grands (ouf !) pour un effort assez modéré mais plutôt long (comptez une heure quand même !). A refaire en variant les ingrédients, pour un dîner complet, une entrée (suivie de yakitoris) ou un apéro.
Nigiri et makis party
pour 4 personnes (env. 10 nigiris et 24 makis) :
- 200g de riz à sushis (j'ai utilisé celui de la marque Taureau ailé qui est très bien)
- 30 ml de vinaigre de riz
- 3g (2ml) de sel
- 5g (4 ml) de sucre
- 150g de saumon fumé (mais ça peut aussi être du haddock ou tout autre poisson fumé)
- 100g de viande de Grisons (ou de jambon cru)
- 1 petit concombre (1 bandelette d'utilisée seulement)
- 1 avocat (1 bandelette d'utilisée seulement)
- 1 feuille d'algue (nori)
- des brins de ciboulette
- du Sainte-Maure de Touraine (ou tout autre fromage de chèvre, frais, ail et fines herbes...)
pour servir : de la sauce soja japonaise, du wasabi
1. Préparation du riz :
Rincer le riz plusieurs fois à l'eau froide, dans une passoire posée sur un saladier, jusqu'à ce que l'eau soit claire.
Disposer le riz égoutté dans le Cuiseur à riz Micro-ondes de Tupperware.
Couvrir de 350ml d'eau froide non salée et faire cuire 12mn à 600W.
Laisser reposer 10 mn.
Dans un ravier, mélanger le vinaigre de riz, le sel et le sucre.
L'incorporer au riz ; bien mélanger.
Débarasser dans un saladier propre (ça refroidit plus vite), couvrir et laisser refroidir complètement à température ambiante (surtout pas de frigo, le riz deviendrait collant !).
2. Préparation des nigiris :
Préparer un plat avec de l'eau froide vinaigré (vinaigre de riz) pour tremper régulièrement la spatule, afin qu'elle ne colle pas au riz.
Huiler légèrement le Nigiri party (base et couvercle) de Tupperware.
Remplir la base de riz, à ras bord, à l'aide d'une spatule préalablement trempé dans l'eau vinaigrée.
Poser le couvercle et bien presser.
Ouvrir et démouler sur une planche.
Réitérer l'opération une fois, de sorte à obtenir 10 nigiris.
Découper des tranches de saumon fumé et de tranche de Grisons à la taille des nigiris.
Fendre le dos des crevettes.
Déposer sur les nigiris.
Mettre au frais.
Nigiris possibles : au poisson fumé (saumon, truite haddock...), à la crevette, au jambon cru, au poisson cru (thon , saumon), à l'avocat, au concombre...
3. Préparation des makis :
Préparer un plat avec de l'eau froide vinaigré (vinaigre de riz) pour tremper régulièrement la lame du couteau éminceur et la spatule, afin qu'ils ne collent pas au riz.
Huiler légèrement le Maki party (base et couvercle) de Tupperware.
Détailler en bandelette (5mm de côté) du saumon fumé, du concombre (épluché au préalable), de l'avocat, du fromage...
Remplir la base de riz, à moitié, à l'aide d'une spatule préalablement trempé dans l'eau vinaigrée.
Déposer sur toute la longueur une bandelette de l'ingrédient choisi.
Recouvrir de riz.
Poser le couvercle et bien presser.
Déposer sur une planche une demi-feuille de nori, une tranche de poisson fumé ou de viande de Grisons.
Ouvrir et démouler le riz dessus.
Mouiler le bord de la feuille d'algue à l'aide d'un pinceau.
Enrouler le rouleau de riz dans la feuille d'algue ou l'ingrédient choisi.
Presser doucement pour bien souder.
Couper en 8 tronçons à l'aide d'un couteau éminceur trempé dans l'eau vinaigrée.
Réitérer l'opération 2 fois, de sorte à obtenir 24 nigiris.
Réserver au frais.
makis possibles : intérieur saumon, fromage, avocat, concombre, mangue, pomme, surimi, poulet...; extérieur, nori, poisson fumé, jambon cru, omelette, sésame, ciboulette ciselée, aneht, avocat en tranche, laitue...
Déguster bien frais avec la sauce soja japonaise et le wasabi.