750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mag'cuisine
normandie
8 novembre 2006

Pommes au four et bourdelots....

Spécialité de Normandie, le bourdelot est simple et rapide à préparer, idéal à réaliser avec les enfants et délicieux à la fin d'un repas léger ou d'un goûter. Il existe de nombreuses variantes en fonction des régions et des recettes de famille. Mais toutes vous séduiront par l'alliance entre le fondant de la pomme cuite, le moelleux, le sucré, le croustillant de la pâte... C'est la saison des pommes et celles des fêtes à l'honneur de ce dessert en Normandie. Chosissez des variétés rustiques, ne lésinez pas sur la qualité de vos ingrédients : vous ne regretterez pas !

pommes_cuites_et_bourdelots_002

les bourdelots

- 4 pommes

- 250g de pâte à pain, brisée ou, éventuellement, feuilletée

- 4 grosses noix de beurre

- 4 cuillères de sucre

- 1 jaune d'oeuf

- de la crème fraiche épaisse

Préchauffer le four à 200°.

Etaler la pâte pas trop fine, en carré ou rectangle.

Laver et évider les pommes, en les conservant entières et avec la peau.

Poser un fruit sur la pâte. Couper celle-ci en un carré suffisamment grand pour recouvrir la pomme.

Remplir le creux de la pomme de beurre et de sucre. Refermer la pâte en ramenant les 4 coins sur le dessus de la pomme. Bien souder et dorer à l'oeuf.

Procéder de même avec les 3 autres pommes.

Enfourner à four chaud 20 minutes. Baisser éventuellement le four à 160° si le dessus dore de trop.

Déguster tiède (c'est meilleur !) tel quel ou avec de la crème fraiche.

Publicité
Publicité
26 juin 2006

La Normandie dans l'assiette

Comme son nom l'indique, ce restaurant a tout pour plaire aux amateurs de saveurs normandes. Aux fourneaux, si Michaël Wahl connaît ses classiques (tête de veau sauce gribiche, choucroute de la mer, rognons de veau sauce moutarde, tripes à la mode de Caen...), il sait aussi très bien les adapter aux produits de la région.

Nous avons ainsi été séduits par une assiette de crevettes grillées à l'anis et de moules de bouchot ou encore une salade d'andouille de Vire chaude et ses toasts au camembert en entrée,

photo_010

photo_0121

d'un pavé de cabillaud sur une embeurrée de pommes-de-terre ou d'un pavé de boeuf sauce au camembert ensuite,

photo_0131

d'un camembert rôti puis d'une délicieuse soupe tiède de framboises pour finir.

photo_015

Les saveurs s'accordent bien, les cuissons sont parfaites, la présentation est réussie. Les prix sont corrects (menus à  13€ le midi en semaine, 19€, 24€ et 30€), la salle est agréable.

A noter aussi, un menu pour nos jeunes gourmets à 9€ copieux et digne des repas des grands.

Un bémol néanmoins : le temps d'attente entre les plats.

Voici donc une adresse très sympatique au coeur de Vire.

Au Vrai Normand       
14 rue Armand Gasté - 14500 Vire
Tél/Fax : 02 31 67 90 99
http://www.au-vrai-normand.com

3 mai 2006

Un déjeuner gourmand dans une valise !

Vous êtes en balade dans la région caennaise et vous souhaitez déjeuner dans un un petit coin de Paradis ?
Vous habitez Caen ou ses environs et recherchez un restaurant de qualité où cuisine rime avec créativité ?
Ne cherchez plus : nous avons découvert la perle de la Côte de Nacre ! A Cresserons, très exactement. La Valise gourmande porte bien son nom.

Dans un prieuré du 18ème siècle entouré d'un jardin splendide (celui d'Eden ?), trois petites salles au décor raffiné accueillent les plus avertis. Et ils auront eu raison !

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__012

Aux fourneaux, le chef enchantera leurs papilles. Et ce, dès l'apéritif avec ses toasts et ses filets de sardine marinés...

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__001___l_ap_ro

Le temps de choisir entre une nage de filets de maquereaux prise à l'agar-agar, un croustillant de pied de porc et bulots ou un feuille à feuille de chair de tourteau à l'huile d'amande douce, accompagné d'un guacamole et d'une tranche de cake.

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__003___crabe_et_guacamole

Pour suivre, certains hésitent entre les médaillons de lotte à la coriandre et leur tarte potagère

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__007___m_daillon_de_lotte___la_coriandre_et_sa_tarte_potag_re

et le carré d'agneau en croûte d'épices, servi avec une brochette de légumes et de semoule de blé. C'est vrai qu'entre les deux, leur coeur balance !

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__005___carr__d_agneau_en_cro_te_d__pices_et_sa_brochette_de_l_gumes

Quant aux desserts, pourquoi ne pas céder à la tentation d'un macaron aux fraises et sa glace au lait, d'un crémeux au Grand-Marnier, d'un vacherin glacé aux fruits rouges et à la glace au basilic ou d'un sablé breton aux pommes confites, caramel de cidre et granité au manzana, rappel que nous sommes toujours en Normandie ?

On termine ce merveilleux déjeuner par un café et de délicates attentions sucrées, avant de rêver encore un peu, sous les palmiers, dans le jardin. Et de se dire qu'on reviendra, c'est sûr, se délecter des plats qu'on n'a pu goûter...

2006_04_16____restaurant_la_valise_gourmande_cresserons__14__010

Une cuisine du marché, des produits frais,  une carte qui change au fil des saison : tel est le secret d'un restaurant de qualité. Et le Bottin gourmand ne s'est pas trompé !

La Valise gourmande
7 rue de Lion sur Mer - 14440 Cresserons
tél : 02 31 37 39 10
www.lavalisegourmande-caen.com

1 avril 2006

Quand le veau s'amourache de l'andouille...

... Cela donne de bons résultats : une viande parfumée et légèrement fumée, rehaussée par une sauce au bon goût de pommes.

Noix de veau aux pommes et à l'andouille de Vire

r_ti_de_veau_aux_saveurs_normandes_003

pour 6 personnes :

- 1 rôti de veau de 1,200 kg

- 6/8 tranches d'andouille de Vire

- 6/8 tranches de pommes rustiques

- 150g de poitrine fumée soit 10 tranches

- beurre

- sel, poivre

Ouvrir le rôti. Y introduire l'andouille et les pommes en alternance. Saler, poivrer.

Refermer. Entourer le rôti de tranches de lard.

A ce stade, ou vous choisissez la version classique, à savoir :

1) ficeler le rôti et le déposer dans un plat avec quelques noisettes de beurre, du sel, du poivre et un peu d'eau. L'enfourner à four chaud (180°) pendant 30 bonnes minutes.

2) Ou la version de Mercotte : emballer le rôti dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 20 minutes. Laisser refroidir et ôter le film.

3) Ou bien, vous faites, comme moi, un mix des deux méthodes : emballer le rôti
dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 10 minutes. Oter le film et ficeler le rôti. Le déposer dans un plat à four et réserver jusqu'au lendemain au réfrigérateur. Le lendemain, ajouter un peu de beurre et d'eau dans le plat et faire cuire le rôti à four chaud, 20 bonnes minutes.

Préparer une sauce au pommeau et y incorporer un peu du jus de cuisson de la viande.

Verdict : la cuisson à la vapeur ne m'a pas vraiment satisfaite, le veau ayant rendu beaucoup d'eau (que j'ai récupéré et versé dans le plat à four. Cela dit, malgré une cuisson un peu juste, le résultat était assez satisfaisant au goût, nettement moins à la présentation : j'étais loin d'une belle assiette comme Mercotte ! La prochaine fois, je pense que j'opterai pour la cuisson au four.

Découvrez le reste du repas ici !

19 février 2006

Une sauce aux saveurs normandes

Dans l'imaginaire commun, la Normandie évoque immanquablement les vaches, les maisons à colombages et les vergers de pommiers. Belle image d'Epinal !, mais somme toute assez réductrice des nombreux paysages de cette belle région. Pourtant, il faut bien l'avouer : la pomme est indissociable des saveurs normandes. Fruit à croquer, accompagnement ou dessert, elle se décline indéfiniment, mais fait aussi le bonheur des amateurs de cidre, de calvados ou encore de pommeau.

pommeaubPur fruit du terroir, le pommeau est un alcool muté, tout comme le pineau des Charentes, le floc de Gascogne ou le macvin du Jura. Il est obtenu par mélange (qu'on appelle "mutation") de moût de pommes à cidre et de calvados. Vieilli en fût de chêne pendant une année, il tire 16 à 18° d'alcool.

Servi frais mais non glacé, le pommeau est un excellent apéritif. Il se marie aussi très bien avec les desserts aux pommes ou certains fromages, comme le roquefort. En cuisine, il fait merveille dans les sauces et bon nombre de toques normandes l'ont adopté pour accompagner du veau, des volailles... Dans les chaumières, il est également courant d'utiliser le pommeau là où d'autres mettraient du calvados.

Sauce veloutée au pommeau

pour 4 personnes :

- 1 oignon

- 50g de beurre

- 50g de farine

- 25 cl de bouillon de poule ou de boeuf

- 1 petit verre de pommeau

- sel, poivre

Préparer un roux blond. Faire revenir l'oignon finement émincé dans le beurre fondu. Verser la farine d'un coup en remuant vivement avec une cuillère en bois, tout en laissant mijoter à feu doux.

Lorsqu'il prend une couleur dorée, verser le bouillon chaud et bien mélanger. Saler, poivrer si nécessaire. Laisser épaissir sur feu doux 10 minutes, puis verser le pommeau. Mélanger de nouveau.

Servir avec une escalope de veau, une côte de porc, du jambon braisé...

Publicité
Publicité
2 février 2006

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes...

Son bouillon, associé simplement à des petites pâtes ou, plus gourmand, à des ravioles, réchauffe nos soirées d'hiver ou transforme une fondue d'oignons en une soupe revigorante après une nuit de fête. Sa chair, tendre et délicate, nappée d'une belle sauce blanche et accompagnée de carottes, navets, poireaux et riz nous ramène en enfance avec enchantement. C'est que la poule au pot (cousine du pot-au-feu) ou la poule au blanc (variante à la sauce blanche) est un plat simple, rustique, où rien ne se perd, tout se mange. Elle plaît à tous, surtout aux enfants !

Grâce à l'autocuiseur, j'ai opté il y a quelques années pour une recette simple et très rapide, qui permet aux femmes préssées et débordées que nous sommes, de ne pas se priver pour autant d'un tel plat. On peut le préparer la veille afin de dégraisser le bouillon. Je vous livre ma recette de ce pas.

poule_au_pot_0051

 

Poule au blanc

pour 4 personnes :

- 1 poule

- 5 ou 6 carottes

- 1 poireau

- 3 ou 4 navets et/ou rutabagas

- 1 oignons piqués de deux clous de girofle

- du thym et du laurier

- sel, poivre

pour la sauce blanche :

- 50g de beurre

- 40g de farine

- 1/2 litre de bouillon de cuisson dégraissé

- 3 bonnes cuillères à soupe de crème fraiche

poule_au_pot_002Laver et éplucher les légumes.

Couper les carottes en deux.

Diviser le blanc et le vert du poireau.

Enrouler le bouquet garni du vert de poireau.

Déposer tous les ingrédients dans la cocotte. Recouvrir d'eau.

Fermer la cocotte-minute et laisser cuire 45 minutes à partir du sifflement (s'il s'agit d'une poule fermière, 30 minutes seulement pour les autres) à petits bouillons.

Une fois la poule cuite, laisser refroidir.

Le lendemain,

ôter à l'écumoire la couche de graisse qui s'est formée à la surface du bouillon.

Séparer le bouillon de la volaille et des légumes, à l'aide d'une passoire.

Passer le bouillon à travers un torchon pour éliminer toutes les impuretés.

Redéposer la poule et les légumes dans le bouillon filtré et dégraissé. Réchauffer l'ensemble.

Pendant ce temps, préparer la sauce. Faire fondre le beurre dans une casserole.

Ajouter la farine en mélangeant bien et laisser cuire à feu doux quelques minutes.

Prélever 1/2 litre de bouillon. L'ajouter petit à petit sur le roux tout en mélangeant bien pour éviter les grumeaux. Laisser cuire quelques minutes.

Incorporer la crème fraiche à la sauce, rectifier l'assaisonnement.

Sortir la poule de la cocotte. La découper en morceaux et les disposer sur le plat de service bien chaud.

Ajouter les légumes de cuisson. Servir avec la sauce blanche.

Ce plat s'accommode très bien d'un riz pilaf, également préparé avec le bouillon.

NB : Vous pouvez aussi opter pour une sauce suprême en ajoutant un jaune d'oeuf battu dans la sauce blanche en fin de cuisson, hors du feu.

25 novembre 2005

Encore un parfum de Normandie...

Quel Normand ne connaît pas le soufflé normand ? Cette spécialité normande élaborée par ses pâtissiers, aux pommes cuites et flambées au calvados, sur un fond de pâte feuilletée, recouvertes d'une crème, si délicate, si légère et si parfumée !

souffl__normand_de_pierre_bureau_caen
ici le soufflé normand de Pierre Bureau, pâtisserie le Saint-Honoré à Caen

Bien sûr,n je n'en connais pas les secrets, mais le délice aux cerises de Mercotte m'a immédiatement fait pensé à ce dessert. Me voilà donc partie dans l'élaboration de ce dessert.

souffl__normand_001

Tarte soufflée aux pommes

- 1 pâte feuilletée

- 5 pommes

-pour le caramel :

- du sucre

- de l'eau

- du beurre

pour la crème :

- 2 oeufs

- 100g de sucre + 1 cuillère

Préparer une tarte renversée  comme celle-ci.

Pendant la cuisson de la tarte, préparer la crème.

Battre deux jaunes d'oeufs avec 40g de sucre. Battre 2 blancs en neige bien ferme. Y incorporer 60g de sucre.

Mélanger les deux préparations avec délicatesse.

A la sortie du four, démouler la tarte et la remettre, pommes visibles, dans la tourtière. Recouvrir de la crème.

Au moment de servir, saupoudrer de sucre et faire dorer au chalumeau.

Mon avis : C'est très beau, ça a l'allure d'un soufflé normand (quoique !) mais ça n'y ressemble pas du tout ! Autant dire plutôt que ce soufflé a le goût d'une tarte aux pommes meringuées, tout simplement !

En fait, j'ai repensé après coup, que le soufflé normand est recouvert d'une crème Chiboust, crème pâtissière additionnée d'une meringue italienne. Donc rien à voir ! A moi maintenant de trouver la recette exacte de cette fameuse crème.

19 septembre 2005

J'irai revoir ma Normandie...

En Normandie, l'automne fleure bon la pomme. Et même si j'ai un peu d'avance, les journées fraiches mais ensoleillées me rappellent inévitablement ces après-midis où mes grands-parents partaient dans les plans de pommiers récolter les fruits qui rempliraient leurs verres le reste de l'année. Ce breuvage au parfum si particulier, au goût fruité et légèrement âpre, reconnaissable parmi tous : le cidre.

Pour nous, enfants, c'était aussi la saison des tartes aux pommes et des bourdelots, délices de nos goûters, qui changeaient selon chaque famille, chacune ayant son coup de main et sa tradition. Pour les unes, la tarte était en pâte feuilletée, d'autres la préféraient en pâte brisée sucrée. J'avoue que j'ai un faible pour la pâte sablée. Quant à la garniture, les unes ne mettaient que des pommes coupées grossièrement en 4 ou encore en fines lamelles et rangées avec justesse sur le fond de tarte. D'autres recouvraient d'abord cette pâte d'une compote de pommes maison, bien sûr. La majorité ajoutait en fin de cuisson une couche de gelée (de pommes) afin de lui donner un aspect brillant très apétissant.

Est-ce parce que je suis mariée à un alsaco-lorrain, est-ce parce que je subis la mode culinaire que, pour ma part, j'ai fini par adopter une recette plus élaborée, à base de crème fraiche, d'oeufs, d'amandes et de calvados ? Toujours est-il que cette tarte, normande ou pas, est généreusement parfumée et me rappelle indéniablement ma Normandie natale... A la pâte sablée, voilà une tarte généreuse et gourmande (roborative diront certains), idéale au goûter, à la pâte feuilletée, une version plus "légère", raisonnable à la fin du repas. A vous de voir !

tarte aux pommes normande 002

Tarte aux pommes normande

Pour la pâte feuilletée, voir ici (clic)

ou pour la pâte sablée :

- 1 œuf

- 200g de farine

- 100g de sucre en poudre

- 100g de beurre

- 1 pincée de sel

Pour la garniture :

- 1 kg de pommes

- 2 œufs

- 200 g de crème crue, fraîche (c'est-à-dire pasteurisée épaisse) ou 20 cl de crème fleurette (c'est-à-dire pasteurisée liquide)

- 100 g de sucre en poudre

- 50 g d’amandes en poudre

- ½ verre à liqueur de calvados

- quelques amandes effilées

Commencer par la pâte.

Dans une terrine, battre l’œuf à la fourchette. Ajouter le sel et le sucre. Mélanger avec une spatule en bois jusqu’à ce que cela devienne mousseux.

Ajouter d’un coup la farine et mélangez l’ensemble grossièrement à la spatule.

Effriter la pâte entre ses doigts jusqu’à obtention du sable. Incorporer le beurre en petits morceaux et la pétrir. La pâte ne doit plus coller aux mains (sinon ajouter un peu de farine).

L'étaler sur le plan de travail fariné puis la déposer (attention ! ça casse) dans votre moule. La piquer à la fourchette.

Préchauffer le four à 220° (position classique c'est-à-dire soles du haut et du bas).

Peler et épépiner les pommes. Les couper en lamelle assez épaisses. Les ranger sur la pâte en les faisant légèrement se chevaucher. Réserver.

Dans une jatte, battre les œufs. Y ajouter le sucre, puis l’amande en poudre, la crème fraîche et le calvados.

Verser l’appareil sur les pommes. Parsemer d’amandes effilées.

Mettre à cuire à four chaud sur la grille du bas du four (comme ça la pâte cuit cirrectement et les pommes ne crament pas !) pendant 25 mn.

Se déguste tiède ou froide, éventuellement flambée au calvados.

NB : le repos de la pâte est facultatif sauf s’il fait chaud et qu’elle est collante.

25 avril 2005

Saveurs de la mer et du jardin...

Ce soir, c'est décidé, je me lance dans la sole ! J'ai fait levé les filets par le poissonnier (d'ailleurs lamentablement fait !) afin de les accomoder à la normande. Mais bon, encore une fois, faute de temps, il va falloir que je simplifie.

Pour ce plat de soles à ma façon, je réunis les ingrédients pour la traditionnelle photo :

Sole___ma_fa_on_004

 

- des filets de soles

- quelques belles crevettes

- une petite boîte champignons de Paris en lamelles (le meiux, c'est quand même du frais)

- de la crème fraîche

- du jus de citron

- du beurre au gros sel de Guérande

- une échalote

- du fumet de poisson

- du sel et du poivre

Je commence par éplucher et émincer l'échalotte et la fais revenir dans une sauteuse, avec le beurre. J'y ajoute les champignons et laisse fredonner jusqu'à coloration.

Pendant ce temps, je débarasse les crevettes de leur cartilage, tête et queue et les dépose sur le mélange champignons/échalotte.

sole___ma_fa_on_007

J'ajoute les filets de sole dans la sauteuse. Je saupoudre de fumet, sale, poivre, verse la crème et le citron.

sole___ma_fa_on_008

Je recouvre et laisse mijoter 15/20 minutes à feu doux.

 

 

Pendant ce temps, je prépare les timbales de courgettes.

Je démoule chaque ramequin sur une assiette et accompagne avec les filets de sole, les crevettes, les champignons et la sauce.

'Y a plus qu'à déguster !

 

Sole___ma_fa_on_009

Verdict : selon mon mari, pour la sole, "c'est du gachis". C'est, d'après lui, bien meilleur de faire simplement revenir les filets de sole dans de la matière grasse et de la servir juste avec un filet de citron. Bon, eh bien, ça sera pour la prochaine fois !

En revanche, mon petit garçon et moi-même avons bien aimé. Seuls bémols : les filets étaient très mal levés (arêtes...) et cela nageait un peu trop dans la sauce.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3
Publicité
Tables gourmandes et lieux de détente magiques
Alsace (68) - l'Atelier du peintre, Colmar - en 2009

Alsace (68) - l'Atelier du peintre, Colmar - en 2018


Alsace (68) - Winstub du Chambard, Kaysersberg

Aquitaine (24) - Auberge de la truffe, Sorges

Aquitaine (47) - Michel Trama, Puymirol

Bourgogne (21) - La Côte d'Or - relais de Bernard Loiseau, Saulieu - en 1993

Bourgogne (21) - Relais Bernard Loiseau, Saulieu - en 2017

Bourgogne (21) - Villa Loiseau des Sens, Saulieu

Bourgogne (71) - Le Relais de Montmartre, Vire

Bourgogne (89) - La Côte Saint-Jacques - Jean-Michel Lorain, Joigny

Bourgogne (89) - L'Espérance - Marc Meneau, Saint- Père en Vézelay

Bretagne (35) - Bistro autour du Beurre, Saint-Malo

Franche-Comté (25) - le Saint-Pierre, Besançon

Franche-Comté (25) - l'Ecrin bistronomique, Besançon

Franche-Comté (39) - Chateau du Mont-Joly, Sampans

Île de France (94) - Le Bistrot du fort, Sucy-en-Brie

Languedoc (34) - La Maison de Petit Pierre, Béziers

Lorraine (57) - les Tuileries, Fey

Martinique (972) - laTable de Marcel, Fort-de-France

Martinique (972) - le Petibonum, Le Carbet

Martinique (972) - Moulin à canne, Saint-Pierre

Martinique (972) - Plein Soleil, Le François

Martinique (972) - Ti'sable, l'Anse d'Arlet

Nord Pas de Calais (59) - Auberge du Vert Mont - Florent Ladeyn, Boeschepe

Normandie (14) - Au vrai normand, Vire

Normandie (14) - La Valise gourmande, Cresserons

Normandie (14) - L'Angle Saint Laurent, Bayeux

Normandie (50) - La Café du Port, Omonville-la-Rogue

Normandie (50) - La Marionnette, Ducey

Normandie (50) - Le Moulin à vent, Saint Germain-des-Vaux

Normandie (50) - Le P'tit bourg, Les Pieux

Normandie (50) - Le Sillon de Bretagne, Tanis

Normandie (61) - Le Manoir du Lys - Franck Quinton, Bagnoles de l'Orne

Normandie (50) - Obione, Avranches

Québec - Au petit Extra, Montréal

Québec - Evoo, Montréal

Québec - Labarake, Montréal

Québec - les 400 coups, Montréal

Québec - Maison Boulud, Montréal

Rhône-Alpes (73) - le Bateau ivre, le Bourget du Lac

Rhône-Alpes (74) - la Ferme des Vônezins, Thones

Touraine (37) - Chambres et table d'hôte Les Bournais, l'Ile Bouchard


Mag'cuisine
Publicité