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Mag'cuisine
31 octobre 2019

Velouté d'Halloween

Voilà une soupe bien de saison qu'on apprécie aux premiers froids de l'automne. Non seulement, elle est agréable à l'oeil mais en plus,  bienelle est onctueuse et revigorante. Potimarron et châtaignes, qui dit mieux ? Et en plus, elle est tout orange pour être dans le ton de la soirée !

Si vous avez la chance d'avoir un châtaignier à portée de main, il suffit de faire bouillir quelques châtaignes avant de les ajouter aux légumes. Sinon, ne vous embêtez pas : une conserve de marrons est parfaite !

D'ailleurs, connaissez-vous la différence entre châtaigne et marron ?

Tout deux sont les fruits du châtaignier dont l'enveloppe hérissée de piquants (d'abord verts puis marrons) les protège. Mais, les marrons sont issus de quelques variétés de châtaigne améliorées. La taille n'est donc pas un critère de différenciation car, selon les variétés de châtaignier (et il en existe des centaines, en culture comme à l'état sauvage), les fruits sont plus ou moins gros et ronds. Le nombre de fruits dans la bogue n'est pas une caratéristique non plus ! On entend en effet parfois dire que la châtaigne comporte plusieurs fruits par bogue, le marron, un seu. Mais, certaines variétés de marron contiennent plusieurs fruits dans la même bogue !

Pour distinguer les châtaignes des marrons, il faut plutôt se fier au fruit lui-même, une fois dépourvu de son écorce : s'il est cloisonné par une peau brunâtre et amère qu'on appelle le tan, il s'agit d'une châtaigne, si le fruit forme un seul "bloc" sans cloison, c'est un marron. 

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châtaignes de Corse ©Pierre Bona

Je parle bien là des châtaignes et marrons, fruits du châtaignier et non du fruit du marronnier, le marron d'Inde. Celui-ci n'est pas comestible pour les hommes et se différencie par son absence de torche (ce plumet qui n'est autre que le reste desséché du pistil) et sa bogue pourvue de quelques pics courts et espacés, non piquants.

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marrons d'Inde

Voilà donc pourquoi on trouve à la fois des châtaignes et des marrons, sur les étals ou dans les rayons, sans qu'il ne s'agisse d'une tromperie ou d'un abus des vendeurs. Bon, pour autant, dans certaines régions ou certains corps de métiers, le marron peut désigner les châtaignes dans leur ensemble et vice-versa ! Ainsi, en pâtisserie, on a tendance  à parler uniquement de "marrons" (marrons glacés, crème de marron...) même s'il s'agit de fruits cloissonnés (donc de châtaignes). En revanche, l'AOP Châtaigne d'Ardèche compte différentes variétés de châtaignes et de marrons. Pas facile de s'y retrouver !

velouté potimarron châtaigne (9)

Velouté de potimarron et châtaignes

Pour 4 pers. :

- un potimarron (600 g de chair)

- 200 g de marrons entiers au naturel, sous vide

- 1 petit oignon

- 50 cl de lait (env.)

-  50 cl de bouillon maison (env.)

- 150g de lardons fumés

- de la crème crue

- 2 cs d'huile

- sel, poivre

Couper le potimarron en deux. Oter les "cheveux" et les graines à la cuillère. Couper la peau et détailler la chair en cubes.

Eplucher et émincer l'oignon.

Dans l'autocuiseur, chauffer l'huile.

Y faire revenir le potimarron, l'oignon et une partie des marrons (en garder quelques-uns pour la présentation).

Couvrir à hauteur de lait et de bouillon. Saler et poivrer.

Fermer l'autocuiseur, porter à ébullition et laisser cuire 12 mn à partir de l'ébullition.

Dans une poêle, faire revenir les lardons jusqu'à ce qu'ils croustillent. Verser sur un papier absorbant. Réserver au chaud.

Dans la poêle non lavée, faire revenir les marrons restants. Réserver au chaud.

Mixer le contenu de la cocotte au pied-mixeur. Rectifier l'assaisonnement.

Servir le velouté accompagné des marrons, des lardons et de crème crue.

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24 octobre 2019

Des croûtons maison, c'est trop bon !

Je ne sais pas chez vous, mais, à la maison, il nous reste toujours du pain qui finit par durcir ou ramollir. Certes, le pain mou passé au toaster reste pour moi le meilleur petit-déjeuner, mais ça ne suffit pas toujours à le finir. Il y a bien le pain perdu ou le pudding nature ou aux mendiants pour le goûter, ou bien encore les carpes, mais pas toutes les semaines. Et puis, avec l'arrivée des mauvais jours et les premières soupes, rien de tel que des croûtons maison ! C'est super rapide à préparer et se garde env. 6 semaines dans une boîte en fer ou un bocal en verre hermétique (type pot à confiture).

croûtons de pain (10)

 Croûtons de pain

- du pain rassis

- de l'huile d'olive

- du thym, du romarin... (facultatif)

Préchauffer le four, en chaleur tournante, à 180°.

Couper le pain en cubes.

Le déposer dans la lèchefrite. Parsemer éventuellement d'herbes. Verser un filet d'huile. Mélanger. Bien éparpiller les croûtons sur l'ensemble de la lèchefrite, si possible, sans les superposer.

Enfourner pour 15 mn.

Laisser complètement refroidir avant de mettre en boîte.

17 octobre 2019

Le merluchon, vous connaissez ?

C'est un jeune merlu, tout simplement ! Ce poisson a une chair assez dense et plutôt fade qui nécessite d'être relevée. Je l'ai cuisiné assez simplement avec quelques tomates, du basilic et des oignons, et servi avec une concassée de tomates maison et du riz. Voilà un plat économique, rapide et facile à préparer. Que demander de plus ?

merluchon aux tomates et basilic (3)

Merluchon rôti aux tomates

Pour 3 personnes :

- 1 merluchon de 800 g env.

- 3/4 tomates

- 1 oignon rose ou rouge

- qqs feuilles de basilic

- du jus de citron

- sel, poivre

Préchauffer le four en chaleur tournante à 170°C.

Lever les filets du poisson.

Les déposer dans un plat. Arroser d'un filet de jus de citron.

Couper les tomates en quartiers.

Éplucher l'oignon et l'émincer.

Déposer les tomates et oignons sur le poisson. Ajouter le basilic.

Saler, poivrer.

Enfourner pour 15 mn. Servir.

10 octobre 2019

Les dernières tomates du jardin

Quand vient l'heure des dernières tomates du jardin, pas vraiment mûres pour être dégustées telles quelles, c'est le moment de se lancer dans la sauce tomate. Je vous propose une recette très simple et hyper rapide, à consommer à la minute ou à congeler. Passée au moulin à légume, la sauce est parfaite avec des pâtes. En compotée, elle accompagne un filet de poisson type merlu. Bien sûr, il est également possible de stériliser la sauce 20 mn à la cocotte-minute, dans des pots type le Parfait, pour la conserver bien plus longtemps.

sauce tomate (2)

Sauce tomate

- des tomates

- un oignon

- une gousse d'ail

- du thym, du romarin

- du basilic (facultatif)

- 2 cs d’huile d’olive

- sel, poivre

Eplucher l'oignon et le ciseler.

Couper les tomates en morceaux, ôter le trognon.

Faire chauffer l'huile d'olive dans une casserole. Y faire revenir l'oignon et l'ail pressé.

Ajouter les tomates, le thym et le romarin. Asaissoner légèrement.

Porter à frémissement et laisser cuire 15-20 mn env. à feu moyen-doux, le temps que les tomates se défassent et la sauce épaississe.

Passer éventuellement au moulin à légumes pour éliminer la peau et les pépins.

Rectifier l'assaisonnement. Ajouter éventuellement le basilic ciselé et servir.

PS1 : D'ordinaire, il est conseillé de n'utiliser que de la tomate Roma pour préparer la sauce car elle a plus de chair. Pour ma part, j'utilise un mélange de tout ce que j'ai et ça fonctionne très bien. Curieusement, même avec des tomates pas tout à fait mûres, la sauce est très goûteuse et sucrée.

PS2 : La sauce se conserve facilement 3 jours au réfrigérateur et 2 bons mois au congélateur. Si vous souhaitez la congeler ou la stériliser, n'ajoutez pas de basilic qui ne supporte pas ces types de conservation.

3 octobre 2019

De délicieuses confitures pour le petit-déjeuner

Si vous me suivez régulièrement, vous savez sans doute que j'ai acheté il y a 2 semaines, au marché, un cageot de plus de 2 kgs de figues violettes absolument délicieuses. Comme elles se gâtaient à vue d'oeil, je me suis dit qu'il fallait que j'en profite pour faire mes réserves pour l'hiver...

J'ai donc congelé une dizaine de figues, simplement coupées en deux, que je ressortirai à l'occasion pour réaliser un gratin de fruits, ou pour déguster avec un foie gras, un magret de canard, des cailles, un filet mignon de porc, des paupiettes de veau ou en osso-buco. Et puis, j'en ai consacré 500g en confiture, ne sachant pas si j'allais réussir et apprécier. J'ai suivi la recette d'Edda, une valeur sûre, et je dois dire qu'à la dégustation du fond de la casserole, c'est vraiment pas mal ! On sent bien le goût du fruit, c'est parfait !

confiture de figues violettes de Solliès (8)

 

Confiture de figues violettes

Pour 2 pots :

- 500 g de figues violettes bien mûres

- 220 g de sucre semoule

- 1 trait de citron

Laver les figues. Les essuyer et les couper en deux.

Les déposer dans une casserole (la mienne est une M'cook Mauviel et elle est parfaite pour les confitures), les arroser de citron et ajouter le sucre. Mélnager et laisser reposer à couvert trois bonnes heures (ou plus, mais au moins une heure).

Porter à ébullition et maintenir à feu moyen-vif pendant 8 minutes tout en remuant pour éviter que ça n'accroche (dans ce cas, baisser légèrement le feu).

Retirer du feu et laisser reposer une nuit.

Laver deux pots à confiture à l'eau très chaude. Les laisser sécher à l'envers, sur un torchon propre.

Porter de nouveau à ébullition et faire cuire jusqu'à ce que le mélange atteigne 102 - 105°.

Une fois la confiture prise, ne pas attendre (elle deviendrait trop cuite) et la mettre de suite en pot, à l'aide d'un entonnoir à confiture.

Visser les couvercles et retourner les pots de suite pour créer un vide d'air et éviter les moisissures.

confiture de figues violettes de Solliès (14)

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