Un risotto pour changer ?
Pour changer des lentilles ou des pommes de terre en robe des champs qui accompagnent traditionnellement la saucisse de Morteau, je vous propose un risotto aux pommes et bleu des Causses. La recette dont je me suis inspirée, extraite du Vie Pratique Gourmand n°238, préconisait du gorgonzola. J'ai fait avec ce que j'avais sous la main et c'est pas mal du tout !
Risotto aux pommes et bleu des Causses
pour 4 pers.
- 2 pommes Reine des reinettes
- 1 oignon
- 30g de beurre demi-sel
- 200g de bleu des Causses
- 250g de riz arborio ou carnaroli
- 70 cl de bouillon de poule
- 15 cl de vin blanc
- poivre
Eplucher et émincer l'oignon.
Eplucher et détailler les pommes en cubes.
Couper le fromage en dés.
Faire fondre le beurre dans une casserole.
Faire revenir l'oignon à feu doux sans le laisser dorer.
Ajouter le riz et le faire revenir jusqu'à ce qu'il soit nacré.
Pendant ce temps, faire chauffer le bouillon et le maintenir au chaud pendant toute la recette (c'est très important et conditionne la réussite du risotto).
Verser le vin blanc sur le riz, remuer et le laisser s'évaporer.
Ajouter une louche de bouillon chaud de façon à recouvrir tout juste le riz. Mélanger.
Laisser cuire à feu moyen, sans couvrir, en remuant de temps en temps.
Quand le bouillon est absorbé, en ajouter de nouveau en procédant de la même façon.
Renouveler l'opération jusqu'à épuisement du bouillon, de sorte à ce que la cuisson dure 18 minutes (à ajuster en fonction du temps indiqué sur le paquet).
Incorporer le bleu des causses en fouettant vivement le risotto.
Ajouter les dés de pomme, un peu de poivre. Mélanger et laisser reposer 5 mn, à couvert pour favoriser la détente des grains avant de servir .
A l'heure de l'apéro
Chaque année, avec l'abondance de tomates au jardin, vient le moment où je dois farfouiller dans mes bouquins et classeurs pour trouver des recettes. Car entre la simple salade de tomates, la tarte fine ou plus roborative, le gaspacho, la ratatouille et les tomates farcies (à la viande, aux courgettes), on a vite fait le tour.
La méchouia est une alternative simple et rafraichissante. Cette salade grillée tunisienne est composée de poivrons (les amateurs de sensations fortes opteront pour des piments), d'oignons et de tomates, assaisonnés de sel, de poivre, d'ail, de cumin et de coriandre et arrosés d'huile d'olive. Elle constitue un plat unique, accompagnant du thon et des oeufs durs. J'aime réaliser cette salade qui se marie également bien avec les grillades.
Mais le week-end dernier, j'ai dégusté une très belle variante, servie en début de repas dans des petits verres avec un cake aux courgettes. A l'oeil, elle m'a semblé moins "bouillie" que la version tunisienne ; en bouche, son parfum était très agréable. La différence venait, entre autres, du fait que les tomates n'étaient pas grillées mais crues et que les légumes n'étaient pas pilés mais coupés en dés.
Une recette que j'ai refaite immédiatement, qui peut être dégustée aussi bien à l'apéro (en verrine) qu'en entrée ou en légume d'accompagnement.
Merci Julie pour cette découverte.
Salade de tomates crues et poivrons grillés
- 1 poivron rouge
- 1 poivron jaune
- une poignée de tomates cocktail ou cerises (différentes couleurs snt du plus bel effet)
- 1 petit oignon rouge
- 1 gousse d'ail (facultatif)
- 1 belle cuillère à soupe d'huile d'olive
- sel, poivre
Laver et couper les poivrons en deux.
Les épépiner et les disposer sur la lèchefrite côté bombé sur le dessus.
Les faire griller 5 à 10 mn sous le grill du four.
Les sortir (avec précaution) et les enfermer dans un sac ou une boîte plastique une dizaine de minutes pour faciliter l'épluchage.
Oter la peau à l'aide d'un couteau ou des doigts.
Couper les poivrons en cubes d'1 cm (en mirepoix donc).
Laver et tailler les tomates de la même façon.
Eplucher et ciseler l'oignon rouge.
Mélanger les différents légumes dans un saladier.
Ecraser la gousse d'ail, l'incorporer.
Assaissonner généreusement et arroser d'huile.
Bien mélanger et reserver au frais une demi-heure mimum.
Servir dans des petits ramequins, des verres... et déguster bien frais.
Cuisine flamande, ça vous dit ?
Bien qu'on le trouve toute l'année sur les étals, le chou rouge est délicieux au printemps. Economique, facile à préparer, faible en calories, ce chou cabus a de quoi plaire. Même sa couleur égaie les plats les plus simples comme les viandes braisées ou grillées, les saucisses, le petit salé, le gibier, sans oublier le poisson.
Le chou rouge se choisit bien pommé, lourd, dense, avec des feuilles lisses, craquantes, d'un pourpre brillant. On le conserve quelques jours au réfrigérateur et plusieurs semaines dans une cave fraîche et bien sèche.
Cru, râpé finement, arrosé d'une vinaigrette à la moutarde, il se déguste en salade agrémentée de dés de pommes, de noix ou de raisins secs. Une entrée très agréable avec les beaux jours qui arrivent !
Emincé et cuit à l'étouffée avec des oignons, de la vergeoise et du vinaigre, le chou à la mode lilloise convient davantage aux jours plus frais, voire pluvieux de ce mois d'avril. A la flamande aussi d'ailleurs...
Chou rouge à la flamande
pour 6 pers. :
- 1/2 chou rouge
- 1 oignon
- 1 pomme
- 1 noisette de beurre demi-sel
- 1 cs de sucre vergeoise
- 1/2 verre de vinaigre de cidre ou de vin
- 25 cl d'eau
- sel, poivre
Peler et ciseler l'oignon.
Pour ma part, j'utilise le TurboTup. Depuis que j'ai découvert ce petit appareil de Tupperware, hacher un oignon ne se termine plus en larmes ! En plus , je le trouve super pratique car il est petit (donc il ne prend pas de place sur le plan de travail ou dans un placard et s'adapte parfaitement bien aux petites quantités) et fonctionne sans électricité (l'idéal pour la caravane).
Emincer le chou à l'aide d'un couteau de chef.
Dans la cocotte-minute (pour gagner du temps et de l'énergie), faire suer l'oignon dans une noisette de beurre, avec la vergeoise jusqu'à obtention d'une couleur caramel.
Ajouter le chou rouge et le vinaigre.
Porter à ébullition pour faire évaporer l'alcool contenu dans le vinaigre (ça ne doit plus sentir l'alcool).
Peler la pomme.
Ajouter l'eau, le sel et le poivre. Bien mélanger.
Déposer la pomme au centre et fermer la cocotte-minute.
Porter à ébullition. A partir du sifflement de la soupape, laisser cuire à feu doux pendant 25 mn (à moduler en fonction des modèles de cocotte-minute).
Rectifier l'assaisonnement et servir.
NB : le chou rouge se conserve une bonne semaine en pot sous vide. Il suffit, une fois la cuisson terminée et lorsqu'il est encore bien chaud, de le mettre en pot à confiture ou en bocal type Le Parfait, de le fermer de suite et de le conserver au réfrigérateur.
Parfum d'Irlande
Imaginez : il est tard, vous rentrez du travail et, dès le pas de la porte, vous sentez le doux parfum de votre dîner. Il ne vous reste plus qu'à vous mettre à l'aise, dresser la table et savourer ce doux moment.
La recette que je vous propose aujourd'hui répond exactement à ce scénario. Il s'agit d'un irish stew, un plat irlandais à base d'agneau et de pommes de terre.
Bon d'accord, auparavant (le matin ou la veille au soir), vous aurez épluché et découpé en lamelles (à la mandoline ou au mouli-julienne) 3 énormes pommes de terre à chair ferme et déposé tous les ingrédients dans la cocotte en fonte (le bouillon maison sortira tout droit du congélateur) qui attendra bien sagement votre arrivée dans le four. Vous aurez pris également soin de programmer le démarrage automatique. Cela vous aura pris 15 minutes grand maximum. Et quel plaisir quand vous passerez à table et que vous constaterez la mine réjouie de toute la famille !
Ah autre chose : c'est un plat pas très coûteux et qui peut s'avérer très savoureux si vous veillez à la qualité des ingrédients. Forcément ! Et enfin, ne diminuez surtout pas les quantités : c'est meilleur quand la cocotte est pleine et puis ça se réchauffe très bien.
Irish stew
pour 5/6 personnes :
- 800g de poitrine et de collier d'agneau, détaillés en morceaux de 50/60g chacun
- 800g de pommes de terre à chair ferme
- 200g d'oignons rouges ou blonds
- 2 gousses d'ail
- 2 échalotes
- 40 cl de bouillon de boeuf maison de préférence
- du thym, 2 feuilles de laurier
- sel, poivre
Eplucher et découper à la mandoline ou au mouli-julienne les pommes de terre.
Eplucher les oignons et les échalotes. Les détailler en fine rondelles au couteau ou, pour aller encore plus vite, au Quick chef de Tupperware.
Dans une cocotte en fonte, déposer les morceaux d'agneau, les pommes de terre, les oignons et les échalotes émincés.
Eplucher l'ail et l'écraser au presse-ail au-dessus de la cocotte.
Ajouter le thym effeuillé et le laurier. Saler, poivrer.
Mélanger bien avec les mains l'ensemble des ingrédients.
Arroser avec le bouillon liquide (ou déposer le bouillon encore congelé sur le dessus).
Couvrir et faire cuire dans le four préalablement préchauffé à 180° pendant 2 heures.
Bonne semaine !
Une recette qui n'en est pas une...
Saviez-vous que la France possède le cheptel bovin le plus important d'Europe ? Et oui, malgré les difficultés de leur métier, éleveurs et producteurs laitiers nous permettent de consommer une viande de grande qualité, mais aussi du lait, du fromage et des produits dérivés issus tout droit de notre pays.
Traditionnellement, on distingue 3 types de races bovines, dont le nom provient de la région d'origine :
- les races à viande résevées à la production de viande, parmi lesquelles les traditionnelles Charolaises, Limousines, Blondes d'Aquitaine, Rouge des Près, Parthenaises... et d'autres plus rustiques comme les Salers, Gasconnes, Aubrac...;
- les races laitières, dont les Holstein, Prim'holstein, Bretonnes, Pie Noire, Jersiaisse... élevées pour produire du lait ;
- et les races mixtes, comme les Normandes, Montbéliardes, Abondance, Tarentaises, Simmental..., réputées pour leur lait comme pour leur viande.
Bien qu'en boucherie, on ne parle quasiment que de boeuf ou de veau, vous n'êtes pas sans savoir que nous consommons aussi bien des femelles (vaches et génisses) que des mâles (boeuf et veau). Et si le boeuf charolais est réputé pour la qualité de sa viande, je trouve qu'une côte de "boeuf" (entre autres) issue d'une vache normande peut être très goûtue et nettement moins chère ! Je ne pense pas qu'il faille bouder les races mixtes parce qu'elles ont largement leur place dans nos assiettes.
Comment acheter et conserver le boeuf ?
A l’achat, la viande de boeuf doit être d’un beau rouge soutenu et brillante. Sa graisse doit être légèrement jaune et, pour certains morceaux, mieux vaut privilégier une viande bien persillée (c'est-à-dire dont la graisse forme comme un fin réseau) car elle est alors plus tendre.
Tout boucher digne de ce nom aura fait racir sa viande quelques jours après abattage, avant de la mettre en vente... et loin de toute cellophane ! C'est ainsi qu'elle développe le mieux ses arômes.
Après l’achat, la viande de boeuf doit être maintenue dans la partie la plus froide du réfrigérateur, entre 0 et 2° C.
Acheté chez le boucher, le boeuf se conserve jusqu’à trois ou quatre jours selon les morceaux, dans son emballage d’origine, un papier paraffiné spécialement conçu pour le préserver au mieux. Attention, cependant, au steak haché à la demande : s'il est consommé cuit, il doit être cuisiné dans les 12 heures qui suivent l’achat. Cru, le boeuf ne doit pas attendre plus d'une heure.
Quel morceau choisir pour un bon steack ?
Le plus classique des steacks est sans doute le rumsteck, cette partie de l'aloyau, c'est-à-dire l'arrière de l'animal, côté cuisse, de la queue au prolongement du filet et du contre-filet. De l'anglais rump (croupe) et steak (tranche de grillade), le rumsteck est un morceau assez large qui forme donc le haut de la cuisse. C'est une viande à fibres courtes, goûteuse et tendre.
La bavette d'aloyau est une viande à fibres longues et peu serrées, tendre et savoureuse, également réservée aux biftecks. Il s'agit du muscle de l'abdomen dont la forme rappelle celle d'une bavette, qui pèse entre 2 et 3 kg et qui est tranchée en travers de ses fibres.
Enfin, si la tranche est plutôt réservée aux rôtis et la fausse araignée à la fondue bourguignonne, les 4 autres mucles constituant le tende de tranche sont parfaits pour des steacks :
- le dessous de tranche, d’épaisseur irrégulière, dont la partie plate, un peu ferme, est vendue le plus souvent hachée et la plus épaisse, à fibres courtes, est découpée en biftecks ;
- la poire, petit muscle rond et charnu de 500/600 g, à fibres courtes, qui donne des biftecks très tendres et fait merveille dans une fondue ou en cuisine orientale ;
- le merlan, un petit muscle long et plat comme le poisson du même nom, également à fibres courtes, qui pèse de 800 g à 1 kg ;
- l’araignée, un petit muscle de750 g, de forme très irrégulière, dont les fibres musculaires ressemblent aux pattes d’une araignée ;
Poire, merlan et araignée sont souvent appelés " morceaux du boucher " car la tradition veut que le boucher les réserve aux amateurs.
Voilà, vous en savez suffisamment pour "aller vous faire cuire un steack"... avec des frites bien sûr !
Et pour les amateurs de viande rouge crue, je vous propose une recette qui n'en est pas une : le steack tartare.
Steack tartare
pour 4 personnes :
- 600 g de bœuf (rumsteck, contre-filet ou tranche grasse), idéalement haché au couteau ou, à défaut, au hachoir
- 4 jaunes d'oeuf
- 4 cuillers à café de câpres hâchés
- 4 cuillers à café d’oignon frais haché
- 4 cuillers à soupe de persil ciselé
- 4 cuillers à café de sauce Worcestershire
- 4 cuillers à café de ketchup
- tabasco
- sel, poivre du moulin
Dans chaque assiette, disposer tous les ingrédients tout juste hachés.
Servir avec des frites maison et une salade verte. C'est tout !
Une tarte bonne à pleurer !
Depuis que j'ai fait la connaissance de l'excellent blog Du miel et du sel, je me régale des recettes de Marie-Claire. La tarte à l'oignon en fait partie.
Loin de celle que je faisais jusqu'à maintenant, c'est la tarte telle qu'on la déguste dans les winstub d'Alsace... pour le plus grand plaisir de mon mari alsaco-lorrain qui a enfin retrouvé la tarte de sa mamie !
Je vous livre ici la recette telle que je l'ai faite (légèrement modifiée de l'originale donc) avec ce que j'avais dans mes placards et congélateur. Marie-Claire préconise de préparer la tarte la veille ou le matin pour le soir. Je dois avouer que je m'y suis trop tard : j'ai utilisé de la pâte brisée maison congelée et j'ai préparé la garniture en début d'après-midi pour le soir. Et bien, elle était délicieuse.
Chez nous, elle est adoptée à l'unanimité ! Et chez vous ?
Tarte à l'oignon alsacienne
- 1 fond de pâte brisée
- 300 g d'oignons rouges et jaunes
- 30 g de beurre
- 30 cl de lait entier
- 30 g de farine
- 1 œuf
- 1 càc de persil
- 125g de lard fumé ou de lardons fumés
- muscade
- sel, poivre
Eplucher et émincer finement les oignons.
Dans une poêle, faire fondre le beurre et y faire revenirles oignons à feu doux, avec une pincée de sel, jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres.
Dans une jatte, mélanger l'oeuf, la farine, le persil, un peu de sel, du poivre et de la muscade.
Délayer avec 5 cl de lait froid.
Faire chauffer le lait restant. Lorsqu'il bout, le verser dans la jatte et mélanger vivement jusqu'à obtenir un mélange de la consistance d'une béchamel.
Si l'appareil n'est pas assez épais, le faire chauffer quelques secondes au micro-ondes ou sur le feu.
Ajouter les oignons. Laisser refroidir puis reposer au réfrigérateur au minimum 4 heures.
Faire revenir les lardons dans une poêle et les laisser refroidir.
Quatre heures plus tard (et une heure avant le repas), allumer le four à 200°C.
Etaler la pâte si ce n'est déjà fait, foncer le moule et piquer le fond avec une fourchette.
Répartir les lardons sur la pâte.
Verser l'appareil aux oignons.
Enfourner la tarte sur la grille du bas du four pour 50 minutes. Attendre 5 minutes avant de la démouler.
Servir.
Un grand classique de la cuisine de bistrot : la tarte à l'oignon
Que les Alsaciens ne s'insurgent pas si je ne donne pas la véritable recette de la tarte à l'oignon. Celle que je vous livre ici est celle que je réalise parce qu'elle est simple et nous plaît bien même si, d'après mon mari, elle est loin d'être aussi bonne que celle de sa mamie. Tant pis ! (note du 10/04/2009 : j'ai enfin réalisé la tarte comme en Alsace - elle est ici !)
Tarte à l'oignon
- un fond de tarte brisée (environ 250-300g)
- 500g d'oignons jaunes
- 2 oeufs
- 20 cl de crème fleurette (= entière, pasteurisée et liquide)
- 25g de beurre
- noix de muscade
- sel, poivre
Eplucher les oignons et les émincer en fines lamelles.
Dans une cocotte, faire fondre le beurre. Ajouter les oignons et les laisser dorer doucement, à couvert, pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents.
Préchauffer le four à 220° (position classique).
Dans un saladier, battre les ouefs avec la crème liquide. Assaisonner de msucade, sel et poivre. Ajouter l'appareil aux oignons, hors feu.
Garnir un moule à tarte de la pâte brisée. Piquer légèrement à l'aide d'une fourchette. Verser le mélange sur la pâte.
Enfourner sur la grille du bas du four pour 20 minutes.
Démouler et servir.
Un petit plat qui fleure bon le printemps
Voilà un plat très facile à préparer et qui fleure bon le printemps. Pour gagner du temps, il peut également être réalisé à l'autocuiseur. Mais la cocotte en fonte lui apportera un goût inimitable.
Sauté de veau aux petits légumes primeurs
Pour 5/6 personnes :
- 1 kg de jarret, d'épaule, de collier, de flanchet et/ ou de tendron de veau
- 1 oignon
- 3 carottes nouvelles
- 500g de pommes de terre
- 1 bonne poignée de petit-pois frais écossés
- 20 cl de fond de veau (ou un glaçon de fond surgelé de Picard)
- herbes de Provence, persil
- 1 noix de beurre ou 1 cuillérée d'huile
- sel, poivre
Découper le veau en gros cubes.
Eplucher et émincer l'oignon.
Peler et émincer les carottes et les pommes de terre.
Dans une cocotte, faire revenir dans la matière grasse le veau et l'oignon.
Ajouter les carottes et les pommes de terre. Saler, poivrer.
Ajouter le fond de veau surgelé et un fond d'eau.
Laisser mijoter 1 h30 ( ou 20 mn à l'autocuiseur)
Une demi-heure avant la fin, ajouter les petit-pois (ou 8 mn à l'autocuiseur).
Servir bien chaud.
Des croés pour changer
Connaissez-vous les croés ? J'ai découvert ces pâtes au supermarché. Ce sont des pâtes savoyardes au blé, légèrement grillées.
Croés à la savoyarde
- 300g de croés
- 200g de lardons
- 1 demi-reblochon
- 1 oignon
Eplucher et émincer l'oignon.
Dans une poêle, faire revenir l'oignon émincé avec les lardons. Ajouter les croés puis 1 litre d'eau salée bouillante.
Laisser cuire, à couvert, jusqu'à absortion complète du liquide.
Pendant ce temps, couper les reblochon en dés.
L'ajouter aux pâtes, bien mélanger et servir aussitôt.
Un parfum d'Inde dans la cuisine...
Pourquoi ai-je acheté ces morceaux de sauté de porc, en début de semaine ? Pas plus emballée que ça, mais, une fois dans le frigo, il fallait bien les cuisiner !
Curry de porc
J'ai commencé par faire revenir les morceaux de pointe sans os de porc avec un oignon émincé et puis, je ne sais pourquoi, j'ai attrapé le flacon de curry, et me voilà partie à saupoudrer la viande de cette poudre jaune, à y ajouter une poignée de raisins blonds et une pomme découpée en dés. Un peu de crème fraiche et/ou de crème de coco, le couvercle sur la sauteuse et une petite heure à mijoter à feu doux. Servi avec un riz basmati, c'était tout simple, mais qu'est-ce que c'était bon... Peut-on appeler ce plat, un curry ?
Et sa version au poulet accompagnée d'un mélang de riz sauvage et riz blanc...