Un plat léger et rapide à préparer
Cela faisait des années que je n'avais pas préparé de salade de harengs. Mais en tombant sur une recette du blog de Cata, cela m'a donné envie. C'est un plat idéal pour le dîner, rapide à préparer et parfait les jours un peu plus ensoleillés.
Salade harengs / pommes de terre
- 400 g de harengs doux de Fécamp (Delpierre)
- 800 g de pommes de terre à chair ferme
- 2 cuillerées à soupe de crème crue de Normandie
- 1 cuillerée à soupe de vinaigre de cidre ou balsamique de vin blanc
- 1 cuillerée à soupe de moutarde à l'ancienne ou à l'aneth et au citron Bernard Loiseau
- 1 échalote
- sel, poivre
Laver, éplucher et tailler en rondelles les pommes de terre.
Les faire cuire dans le panier de l'autocuiseur, 6 mn à partir du sifflement.
Pendant ce temps, éplucher et ciseler l'échalote.
Couper les filets de harengs en morceaux.
Dans le saladier, mélanger le vinaigre et le sel.
Ajouter la crème, la moutarde, le poivre et l'échalote. Emulsionner.
Lorsque les pommes de terre sont cuites, les laisser tiédir quelques minutes puis les transvaser dans le saladier. Mélanger bien pour les enrober de sauce.
Ajouter le hareng et servir de suite.
Du gibier en cette nouvelle saison ?
La chasse vient d'ouvrir et, avec elle, la cuisine du gibier. J'ai démarré la saison avec un jeune sanglier d'été. Sa viande est très tendre et assez douce. Mieux vaut donc éviter toute marinade et privilégier une cuisson assez courte. J'ai opté pour une recette toute bête mais néanmoins délicieuse : un cuissot de jeune sanglier rôti à la moutarde. Mais pas n'importe laquelle. Une moutarde d'exception de la maison Edmond Fallot sélectionnée par la non moins exceptionnelle maison Bernard Loiseau. Une moutarde aux cèpes et au thé fumé fabriquée à l'ancienne à la meule de pierre. J'ai craqué pour ses saveurs fumées et de sous-bois qui annonce joliment l'automne et relève subtilement un tournedos de bœuf comme du gibier.
Pour vous procurer cette moutarde, inutile de vous rendre dans la très jolie boutique de Saulieu, même si, sincèrement, elle vaut le détour. Le site Boutique Bernard Loiseau rassemble toute une gamme d'épicerie fine salée ou sucrée d'excellente facture. Outre les moutardes, vous y trouvez des vinaigres, des alcools, des terrines de foies gras délicieuses, de délicieux chocolats, un pavé de pains d'épices aux griottes à tomber, sans oublier la bûche de Noël, cette année, hommage aux toits de tuiles vernissées de Bourgogne.
Non seulement, ces produits sont délicieux mais en plus ils sont beaux dans leur emballage raffinés blanc et gris. De quoi faire de beaux cadeaux à tous les prix pour les fêtes à venir.
Cuissot de sanglier rôti à la moutarde
Pour 4 personnes :
- 1 cuisse de jeune sanglier d'environ 1,3kg
- 3 cs de moutarde aux cèpes et au thé fumé
- 2 échalotes
- 1 grosse noix de beurre
- sel, poivre
Badigeonner la cuisse de moutarde. La déposer dans un plat à four et la laisser revenir à température ambiante une petite heure.
Préchauffer le four à 210° en position classique.
Éplucher les échalotes. Les couper en deux dans la longueur. Les déposer dans le plat autour de la viande.
Ajouter le beurre sur la cuisse. Saler, poivrer.
Losque le four est chaud, enfourner et laisser cuire 1 petite heure (soit 20 mn par livre). Au bout de 15/20 mn, verser un petit verre d'eau dans le fond du plat en grattant les sucs. Quinze minutes plus tard, arroser la viande avec le jus obtenu et la retourner. Arroser de nouveau 15 mn après.
Au bout d'une heure, sortir la viande, la couvrir d'une feuille de papier aluminium et la laisser reposer 15 mn.
La découper en tranches fines. Servir avec le jus rendu, une purée de pommes de terre, une poêlée de champignons ou des pâtes savoyardes aux myrtilles.
Une petite salade pour le dîner
A la saison, les salades ont commencé à remplacer les soupes. Excepté les soupes vertes (courgettes, fanes de légumes) ou celles de poisson les soirs un peu plus frais. Celle-ci est simple et sufisamment copieuse pour des ados ou des hommes carnivores. Parfaite à la maison pour un dîner en semaine !
Salade de canard aux pommes de terre nouvelles
- 200g de mâche
- 400g de pommes de terre nouvelles (grenailles de l'île de Ré, Bonnottes de Noirmoutier, Rattes du Touquet par exemple)
- 300g de gésiers de canard confits
- 300g d'émincés de canard
- 1 oignon rouge
- 1 poignée de graines de tournesol
- 1 poignée de pignons de pin
- 1 cuillérée de vinaigre de cidre
- 1 cuillérée de moutarde à l'ancienne
- 3 cuillérées d'huile de noisette
- sel, poivre
Lvare et brosser rapidement les pommes de terre. Les faire cuire 15 mn dans un grand volume d'eau salée. Les sortir de l'eau et les laisser refroidir.
Les couper en rondelles.
Rincer la salade et l'essorer.
Eplucher et émincer l'oignon.
Préparer la vinaigrette : verser le vinaigre dans le saladier. Y laisser fondre le sel. Ajouter la moutarde et le poivre. Fouetter tout en versant l'huile.
Ajouter la salade, les pommes de terre et loignon. Bien mélanger.
Réchauffer les gésiers à feu doux dans une casserole. Oter la graisse. Les découper si nécessaire.
Dans une poêle en fer, saisir les aiguillettes de canard 2 minutes environ.
Déposer les gésiers et les aiguillettes sur la salade. Parsemer de graines de courge et de pignons de pin.
Servir sans attendre.
Fais pas la tête !
Sont-ce les premières températures quasi estivales de ce week-end qui donne envie de s'encanailler ? Toujours est-il que les bons petits plats populaires ne sont pas pour me déplaire ! Et les produits tripiers, malheureusement trop boudés (mais les gens ne savent ce qu'ils perdent!), en tête de ligne. Avec le beau temps, vive l'onglet de boeuf et l'andouillette grillés au barbecue. Et après une belle journée, quand les soirées sont encore un peu fraiches comme ces derniers jours, rien ne vaut une petite tête de veau sauce gribiche. Moi, tous ces plats me font perdre la tête (de veau) et chavirer les cœurs (de bœuf) !
Et je sais que je ne suis pas la seule car ceux que l’on nomme le 5ème quartier sont sans doute les plus représentatifs de la cuisine canaille. Entre le gras-double à la lyonnaise, les pieds paquets marseillais ou les tripoux aveyronnais, pas une région de France n’échappe aux produits tripiers.
Certes, leur aspect et leur odeur ne sont pas à leur avantage. Mais inutile de se fier pas aux apparences : ces morceaux de bœuf, de veau, d’agneau et de porc détachés de la carcasse de l’animal qu’on a longtemps appelés ‘abats’ réservent d’infinis plaisirs gustatifs.
La palette des saveurs et des textures est si large qu’il est d’ailleurs difficile de s’y retrouver. De manière générale, on s’accorde à dire que ceux de veau sont des mets délicats, ceux d’agneau, de petite taille, sont tendres et révèlent une saveur de noisette, ceux de bœuf, plus volumineux, ont une texture assez dense et une saveur prononcée. En bouche, la cervelle, de nature fragile, se déstructure rapidement ; le ris de veau est onctueux et fondant ; le ris d’agneau, un peu plus fibreux, est soyeux ; le foie est dense et fin ; les tripes, bien que moelleuses, révèlent une texture ferme qui nécessite de les mastiquer, ce qui dévoile tous leurs arômes ; le museau de bœuf ou les oreilles de porc résistent un peu sous la dent puis cèdent tout en douceur.
Tout un programme que les plus grands chefs proposent aujourd'hui à leur ardoise. Une cuisine plus raffinée, une addition un peu moins légère, sans plus vraiment de rapport avec ses origines populaires. Du canaille chic en somme ! Dans ces conditions, pourquoi ne pas revenir aux fourneaux ? Les abats ne sont pas onéreux chez le tripier et le plaisir de les cuisiner très satisfaisant. A taaaaable !
Tête de veau sauce vinaigrette mimosa
pour 2 personnes :
- 1 tête de veau
- 50g de farine
- 1 oignon
- 1 carotte
-thym
- gros sel, poivre en grains
pour la sauce :
- 1 oeuf
- 1 cc de moutarde
- 60 ml d'huile
- 10g de cornichons
- 7 ml de vinaigre de cidre
- 1 branche de persil
- sel, poivre
Eplucher l'oignon et la carotte.
Déposer la tête de veau dans un faitout, la couvrir d'eau et y délayer la farine. Porter à ébullition et maintenir 2 minutes.
Jeter l'eau.
Reverser 2l d'eau, ajouter les aromates.
Porter de nouveau à ébullition et faire cuire 2h à petits bouillons (40mn à l'autocuiseur).
Pendant ce temps, préparer la sauce gribiche.
Faire durcir l'oeuf 10 mn. L'éplucher.
Séparer le jaune du blanc.
Hacher finement celui-ci.
Hacher de la même manière le persil et les cornichons.
Piler le jaune de façon à obtenir une pâte lisse. Ajouter la moutarde, l'huile par petites quantités puis le vinaigre.
Terminer par les blancs d'oeuf, les cornichons et le persil hachés.
Saler, poivrer.
Avant de servir, égoutter la tête de veau encore chaude.
Accompagner de pommes de terre en robe des champs et de sauce.
NB : Pour la cuisson de la tête que j'ai achetée prête à cuire, je me suis fiée aux conseils de ma bouchère Nathalie Dugournay. Pour la sauce, j'ai pris la recette de la sauce gribiche de Ginette Mathiot, Je sais cuisiner, éd. Albin Michel, 1990 mais, n'ayant pas réussi à la monter en mayonnaise, je l'ai appelé sauce vinaigrette mimosa ! Donc pour une tête de veau sauce gribiche, il suffit d'émulsionner le mélange jaune d'oeuf cuit et pilé (ou tamisé) - moutarde avec de l'huile puis de détendre la mayonnaise avec le vinaigre avant d'incorporer les herbes, les cornichons et le blanc d'oeuf.
Un petit plat raffiné
Avec son dos bleu vert irisé et son ventre blanc argenté, les maquereaux sur l'étal du poissonnier ont toujours tendance à m'attirer. Leur chair grasse les rend très tendres, leur goût assez prononcé n'est pas pour nous déplaire. Et puis, ce petit poisson est riche en vitamines et oligo-éléments. Raison de plus pour ne pas s'en priver, d'autant que c'est un des poissons les moins chers.
Si en été, il s'apprête particulièrement bien au barbecue, à la saison, le four est idéal pour ne pas embaumer toute la maison (son point faible étant l'odeur).
Associé à la moutarde de Reims au vin blanc et au vinaigre de vin, de marque Clovis, le maquereau se parfume du bouquet légèrement vinique de la moutarde et la sauce de sa texture soyeuse.
Voici un petit plat très facile à préparer, assez rapide si vous avez déjà équeuter les épinards, idéal pour un dîner en famille ou entre amis. De quoi ravir les papilles amatrices de choses simples et goûteuses.
Filets de maquereau à la moutarde, épinards et pommes de terre vapeur
pour 4 personnes :
- 4 maquereaux dont le poissonnier a prélevé les filets
- 800g d'épinards frais
- 4 pommes de terre à chair ferme (type Roseval)
- 1 échalote
- 1 cs de mélange gingembre-agrumes de Ducros
- 2 cs de moutarde de Reims Clovis
- 10 cl de crème fraiche liquide
- 80g de beurre demi-sel
- sel, poivre
1) Laver et équeuter les épinards.
S'il s'agit de grandes feuilles (notamment en hiver), les faire cuire 10/15 mn dans une marmite d'eau salée bouillante. Les égoutter. Réserver. Sinon passer à l'étape 4.
2) Laver les pommes de terre. Les éplucher.
Les émincer et les faire cuire dans le panier vapeur de la cocotte-minute, 6 mn à partir du sifflement.
Réserver au chaud.
3) Epluchet et ciseler l'échalote.
Dans un bol, mélanger la crème et la moutarde. Ajouter l'échalote et le mélange gingembre-agrumes.
Saler et poivrer les filets de maquereau.
Les déposer dans un plat à four.
Les recouvrir des deux tiers du mélange crème-moutarde.
Faire cuire à four chaud (à 180°) 15 minutes .
4) Pendant ce temps, faire fondre du beurre dans une sauteuse.
Lorsqu'il mousse, y jeter les épinards (simplement lavés et équeutés s'il s'agit de jeunes pousses ou bien blanchis pour les autres). Bien remuer à la spatule.
Laisser cuire à feu moyen 5 minutes, tout au plus.
Saler, poivrer.
5) Réchauffer le reste de mélange crème-moutarde au micro-ondes.
6) Dresser les assiettes, napper de sauce restante.
Déguster sans attendre.
Un classique : le lapin à la moutarde
Il exsite différentes façons d'accomoder le lapin (voir l'index dans ce blog). Celle à la moutarde a l'avantage d'être rapide et simple. Idéal pour les femmes pressées et/ou paresseuses (rayez la mention inutile !).
On demande au volailler de découper le lapin en morceaux (c'est toujours ça de fait !), on les badigeonne de moutarde, on les dépose dans un plat à four, on sale, on poivre, on ajoute un petit fond d'eau, quelques échalotes et on enfourne pour une petite heure (four chaud à 220°). On n'oubliera pas, à la mi-cuisson, de retourner les morceaux, de gratter les sucs, d'arroser le lapin avec la sauce et d'ajouter si nécessaire un peu d'eau.
Pendant ce temps, on prépare les frites et la salade verte, on ouvre un Touraine rouge et on passe à table. Simple, non ?
Pourtant, il arrive qu'on soit déçue par le résultat : la viande est sèche, peu parfumée. Pour remédier à ce souci, j'ai la solution ! La préparation est un peu plus longue, mais si peu, et le résultat délicieux pour peu que l'on choisisse un lapin et de la moutarde de qualité ! D'ailleurs, à propos de celle-ci, j'aime changer de parfum pour décliner ce plat : basilic et vin blanc, cassis, à l'ancienne...
J'oubliais aussi, comme toute recette de grand-mère, les proportions ne s'expriment pas en grammes !
Lapin à la moutarde en cocotte
- 1 beau lapin
- 1 ou 2 oignons rouges (pour le côté sucré)
- de la moutarde
- 2 louches de crème entière fluide
- une bonne noisette de beurre
- une cuillère à soupe d'huile
- sel, poivre
- une branche de romarin (facultatif)
Découper le lapin en morceaux, si ce n'est déjà fait. Les badigeonner de moutarde.
Emincer les oignons.
Dans une cocotte en fonte, faire chauffer le beurre et l'huile.
Quand le mélange est bien chaud, y faire dorer les oignons et les morceaux de lapin de tous côtés.
Ajouter la crème fraiche et le romarin. Saler, poivrer.
Fermer le couvercle et laisser mijoter une bonne heure.
De temps en temps, vérifier qu'il reste suffisamment de jus dans le fond de la cocotte. Si besoin, ajouter un peu d'eau et gratter les sucs.
Servir bien chaud avec des frites ou des paillassons de courgettes et pommes de terre.
Le thon, c'est bon !
Voilà une recette que je tiens d'un ami motard et breton de surcroît ! C'est rapide et facile à préparer. Parfait un soir de semaine.
Thon rouge à la manière de Jean-Luc
Pour 4 personnes :
- 600g de darnes de thon rouge
- 2 belles tomates
- 1 poivron rouge
- 1 oignon
- 2 cuillérées à soupe de crème crue
- 1 cuillérée à café de moutarde
- sel, poivre
Eplucher l'oignon, l'émincer.
Couper les tomates en 4.
Emincer le poivron, en ayant pris soin d'ôter les filaments blancs et les graines.
Dans une poêle, faire revenir l'oignon, le poivron et des tomates dans un beurre bien chaud.
Ajouter les darnes. Les faire dorer sur les deux faces.
Ajouter de la crème et de la moutarde. Laisser revenir quelques instants encore et servir avec du riz ou du blé.
Facile et rapide, l'échine de porc
Pour changer de l'échine grillée, voici une version plus "cuisinée" mais tout aussi facile.
Echine de porc charcutière
Dans une poêle, faire revenir, dans du beurre, une échalote émincée, 2 gros cornichons coupés en rondelles et 2 échines de porc, 4 minutes par face.
Saler, poivrer. Couvrir et laisser cuire à feu doux 10 minutes.
Déglacer alors avec un peu de vinaigre de vin rouge. Laisser réduire à feu vif quelques secondes.
Ajouter de la crème et un peu de moutarde. Servir sans attendre.