J-12 * Un peu d'exotisme au dessert
Ce dessert fait partie des préparations que je fais très régulièrement, comme ça en improvisant avec ce que j'ai sous la main. Il s'agit d'une base de tiramisu que je décline avec les fruits de saison : framboises, fraises... Selon mon humeur, j'y ajoute ou non de l'oeuf, de la crème flerette ou de la crème de coco, des biscuits...
Aujourd'hui, je vous propose la version hivernale à réaliser avec n'importe quel fruit de saison : mangue, ananas, kiwi... Parfait pour terminer un dîner un peu festif. A moins que vous ne le préfériez en prédessert (en plus petite proportion) pour le réveillon ?
Verrines exotiques
Pour 4 verrines :
- 1 mangue
- 2 oeufs
- 50 g de sucre en poudre
- 125 g de mascarpone
- 15 cl de crème de coco
- 2 cs de noix de coco râpée
- qs de spéculoos
Peler et détailler la mangue en cubes.
Dans une jatte, fouetter les jaunes d'oeufs et le sucre. Ajouter la crème de coco et le mascarpone.
Battre les blancs en neige et les incorporer délicatement à l'appareil.
Ecraser les speculoos à l'aide d'un rouleau à pâtisserie.
Déposer les morceaux de mangue dans chaque verrine. Répartir la préparation.
Parsemer de noix de coco râpée et de spéculoos.
Réserver au frais 2 bonnes heures minimum avant de déguster.
J-20 * Merveilleux fruits exotiques
Avec leurs formes biscornues, leurs parfums insolites et leurs couleurs chatoyantes, les fruits exotiques réveillent notre hiver et nous offrent le plein d’énergie dont nous avons besoin. Si certains sont devenus au fil du temps des produits de consommation courante, de nombreuses variétés apparaissent chaque année sur nos étals. On compte 30 espèces de fruits exotiques régulièrement commercialisés en France. Autant de nouvelles curiosités à découvrir et à s’emparer, notamment au moment des fêtes de fin d'année.
« exotique » ou « tropical » ?
Ceux que l’on appelle communément « fruits exotiques » ne revêtissent pas une réalité biologique en soi. Ils ne poussent pas en Occident mais nous viennent de pays lointains et chauds – Extrême-Orient, Amérique latine, Afrique ou Antilles – et désignent davantage les fruits tropicaux. C'est d'ailleurs au cœur de l’hiver que l’on retrouve la plupart des fruits exotiques sur nos étals métropolitains. La raison ? De l’autre côté de l’équateur, c’est l’été !
Une production française
Grâce aux départements et territoires d’Outre-Mer, la France produit quelques variétés de fruits exotiques. L’île de la Réunion est la plus prolifique et nous offre des mangues, des pitayas, des papayes, des goyaves, des litchis. Mangues et litchis peuvent également provenir de la Guyane. Quant à la banane, la France en produit 263 000 tonnes, dont 56% de Martinique et 21% de Guadeloupe, mais d'autres pays tels que la Côte d’Ivoire et le Cameroun en exportent dans l'Hexagone. C'est d'ailleurs le 1er fruit exotique consommé en France. Les ménages français en consomment 12kg par an en moyenne, juste après la pomme.
En bateau ou par avion ?
La mangue, comme l’ananas ou la papaye, donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est mûre à point. Mieux vaut donc privilégier les spécimens récoltés à maturité et importés rapidement par avion, plutôt qu’en bateau. Le revers de la médaille, c’est qu’ils sont plus coûteux.
Une conservation tout en douceur
Les fruits exotiques poussent dans des régions humides où la température moyenne frise les 30° de manière constante, différant de quelques degrés seulement entre le jour et la nuit et entre le mois le plus chaud et celui le plus froid. Du coup, les fruits s’abiment très vite en-dessous de 8/10°. Conservez-les donc une pièce fraiche plutôt que le réfrigérateur et consommez-les rapidement.
Ils ont tout bon
Peu énergétiques, les fruits exotiques frais sont généralement bien pourvus en vitamines C (banane, papaye, mangue, orange, litchi, fruit de la passion), en provitamines A aux propriétés anti-oxydantes (mangue, papaye, carambole, kumquat), B (grenade, pitaya, anone, avocat, corossol), en fibres et en minéraux (potassium, magnésium, fer). Ainsi, 100g de litchis apoportent 71,5mg de Vitamine C. En comparaison, le pomelo n'en fournit que 42,1.
En version déshydratée
Ananas, mangue, papaye, goyage, coco… peuvent aussi se consommés séchés, voire réhydratés. A déguster tel quel, en cas de petit creux, à l’heure de l’apéro… Leur valeur nutritionnelle est bien supérieure à celle des fruits frais car tous les nutriments se trouvent concentrés. Inutile de s’en priver !
Dans ma corbeille…
La mangue
Avec sa chair fine et sans fibres, la mangue révèle à maturité des saveurs de pêche et de vanille qui s’accordent, crue comme cuite, avec la viande et les produits de la mer.
La goyave
La goyave en forme de poire, à la pulpe granuleuse, la chair rose et sucré au parfum de fraise, se consomme en confiture ou pâte de fruit. Celle comme une pomme, à la chair ferme et musquée, s’apprécie en salade, en jus ou en compote.
La pitaya
Fruit du cactus inerme, elle est également connue sous le nom de fruit du dragon. La plus savoureuse est celle à chair rouge, mais celles à chair jaune et blanche ponctuée de petits grains noirs sont également appréciées telles quelles ou en sorbet.
Le fruit de la passion
Maracuja et grenadille sont les variétés les plus répandues du fruit de la passiflore. Sous sa coque ridée à maturité, se cache une pulpe juteuse et gélatineuse, qui parfume une salade de fruits, une boisson, un coulis, un caramel...
Le mangoustan
S’il se mange comme une clémentine, c’est en cocktail, en confiture, en sorbet, sur des salades sucrées ou salées que sa chair blanche nacrée auxarômes de pêche, d’ananas et de framboise fait merveille.
La grenade
Crue, la grenade s’apprécie telle quelle, sur une salade de fruits, des crudités, un curry de poulet, un fromage blanc ou en jus si désaltérant.
Le litchi
De la taille d’une grosse cerise, ce fruit à la peau non comestible rose et rugueuse cache une pulpe blanche juteuse et soyeuse à l’arôme délicat de rose, très légèrement acidulée. Délicieux avec une viande ou un poisson.
Le ramboutan
Comme son cousin, le litchi, ce spécimen chevelu révèle une chair juteuse et parfumée, plus ou moins acidulée selon les variétés. A déguster tel quel, en salade ou en accompagnement d’une volaille.
La carambole
Deux variétés de carambole coexistent : l’une se croque comme une pomme et se déguste en tarte, en compote ou poêlée avec une viande, l’autre fait merveille en chutney avec un poisson ou des fruits de mer.
*J-12* Et si on se lançait dans la bûche ?
Cela y est, le compte à rebours a commencé. Au Menu de ce réveillon, je vous propose :
Couronne de Noël tressée au Roquefort AOP
Soupe de fèves et crème de fromage frais
Saumon fumé de chez Barthouil, oeufs parfaits & tagliatelles de pomme de terre
Chapon fermier d'Auvergne poché puis rôti & sa purée de butternut
Fromages & salade
Bûche chocolat, mangue et fruit de la passion
J'espère que ce menu vous plaira. Dès aujourd'hui, je vais vous livre toutes les recettes à raison de tous les deux jours. Et pour le moment, il est temps de préparer la bûche...
Bûche chocolat au lait / mangue/ passion
Pour une gouttière de 33 × 11 cm (12 personnes environ)
Pour l'insert crémeux mangue / passion :
- 150 g de coulis de fruit de la passion et mangue Picard (à l'idéal, de la pulpe de fruits)
- 1 oeuf entier + 2 jaunes (40 à 50 g environ)
- 60 g de beurre un peu mou en morceaux
- 40 g de sucre semoule (uniquement si utilisation de pulpe)
- 1 feuille de gélatine
Pour la dacquoise noix de coco :
- 3 blancs d'oeuf (90g)
- 30g + 60g de sucre glace
- 20g de farine
- 60 g de noix de coco séchée
Pour la ganache montée au chocolat au lait /mangue /fruit de la passion :
- 300 g de chocolat au lait (dans l'idéal de couverture à 37-40% de cacao)
- 100 g de chocolat noir (dans l'idéal de couverture à 60% de cacao)
- 200 g de pulpe de fruit de la passion - mangue Picard
- 20 cl de crème fleurette bien froide
- 10 cl de crème de coco
- 2 feuilles de gélatine (4 g)
Pour le décor :
- 1 kit Cerf Dellier soit 100g de pistoles de chocolat noir et 1 plaque de transfert contenant 2 embouts et 5 plaques
1. Commencer par l'insert crémeux mangue / passion.
Laisser ramollir la gélatine dans un bol d'eau froide.
Dans une casserole, mélanger les oeufs avec le sucre et la pulpe de fruit de la passion. Chauffer délicatement (au ban-marie ou à feu très très doux si on a une plaque à induction) en mélangeant régulièrement jusqu'à ce que la crème épaississe et nappe la cuillère (elle ne doit pas bouillir : avec un thermomètre 84°C). Hors du feu, ajouter la gélatine ramollie et essorée et bien mélanger.
Laisser tiédir autour de 40°C puis incorporer le beurre et mélanger. Si besoin passer le tout au mixeur. Verser dans la gouttière chemisée de rhodoïd et bloquer au congélateur au moins 1 heure et jusqu'au moment du montage de la bûche.
2. Poursuivre par la dacquoise noix de coco.
Préchauffer le four à 180° en position chaleur tournante.
Mélanger la farine, la noix de coco et les 60g de sucre glace. Monter les blancs en neige, incorporer le sucre glace restant puis le melange de farine, sucre et coco.
Verser la pâte dans le moule sur un rectangle un peu plus grand que le format de la gouttière, afin d'obtenir une couche fine et régulière. Enfourner pour 8 minutes environ.
Sortir du four et laisser refroidir.
3. Confectionner la ganache montée au chocolat au lait /mangue /fruit de la passion
Tremper la gélatine dans un bol d'eau froide.
Porter à frémissement la pulpe de fruit de la passion. Ajouter la gélatine ramollie et essorée.
Faire chauffer les crèmes.
Verser le mélange des crèmes en deux fois sur le chocolat concassé. Mélanger pour obtenir une ganache homogène et brillante puis ajouter la pulpe de fruits et mélanger à nouveau. Laisser refroidir au moins 3h au réfrigérateur ou 30 mn au congélateur.
Fouetter la ganache bien froide, à petite vitesse au départ puis à moyenne vitesse afin d'obtenir une crème mousseuse et souple.
4. Procéder au montage de la bûche.
Filmer la gouttière d'un papier guitare (un papier transparent pour rétroprojecteur fait aussi très bien l'affaire).
Verser les 2/3 de la mousse.
Déposer le crémeux.
Couvrir du reste de mousse, égaliser.
Recouvrir du biscuit.
Bloquer au congélateur.
Laisser décongeler au frais 12h avant dégustation.
5. Confectionner les décors.
Au bain-marie, faire fondre les 2/3 du chocolat jusqu'à ce qu'il atteigne 55°.
Hors de la casserole d'eau, ajouter le 1/3 restant et remuer jusqu'à ce que l'ensemble soit complètement lisse et tiédisse à 29°.
Remettre au ban-marie et remuer. Lorsque le chocolat atteint 31°, le retirer du bain-marie.
Le verser dans les empreintes et laisser durcir au frais (les décors se conservent plusieurs jours sans problème).
Au moment du service, démouler la bûche sur un plat de service.
Retirer délicatement le papier guitare. Déposer les plaques de chocolat sur la bûche et servir.
*J-22* Un petit dessert vite fait au parfum asiatique, ça vous dit ?
Voilà un petit dessert, vite préparé, parfait pour finir un diner en semaine, après une petite soupe de légumes ou un bun-bô.
Perles du Japon au lait de coco et à la mangue
- 1 mangue
- 60 cl de Lait de coco Suzi Wan®
- 30cl de lait
- 6 cuillères à soupe de sucre
- 60 g de perles du Japon
- 1 citron vert
Dans une casserole, verser le Lait de Coco Suzi Wan®, le lait et le sucre.
Brosser le citron vert sous l’eau, le sécher puis prélever le zeste et l'ajouter au mélange. Porter à ébullition.
Verser les perles du Japon en pluie sans cesser de fouetter. Laisser cuire à feu très doux en mélangeant régulièrement pendant 15 minutes.
Quand les perles sont transparentes, verser la préparation dans un saladier.
Laisser refroidir complètement.
Détailler la mangue en petits cubes. Incorporer les 3/4 des petits cubes au mélange crémeux et mélanger délicatement.
Au moment de servir, répartir le reste de mangue dans les verrines. Décorer éventuellement avec quelques brins de coriandre. Servir bien frais.
Déjà Pâques ? Mais qu'allons-nous manger ?
Je ne sais pas vous, mais, moi, j'ai l'impression qu'hier, c'était Noël. Et voilà que nous sommes déjà à Pâques. Pâques qui sonnent l'heure de l'agneau, du chocolat, mais aussi des produits de ce début de printemps : poisson et fruits de mer, comme la moussette, ce tourteau juvénile péché au large de nos côtes, ou encore les coquilles Saint-Jacques, les asperges, les radis et autres légumes nouveaux... J'adore !
L'agneau pascal
Mais pourquoi l'agneau vous dites-vous ? Simplement parce qu'il est le symbole de sacrifice et d’obéissance dans les religions juives et chrétiennes. Et cela tombe plutôt bien car c'est aussi à cette époque que l'agneau âgé de 4/6 mois commence à offrir une viande au meilleur d’elle-même. Enfin, l'agneau de lait ou bien celui nourri de compléments alimentaires car, pour ce qui est de l'agneau de pré-salé, c'est encore trop tôt. L'herbe n'est encore pas suffisante pour le nourrir correctement. Mieux vaut attendre l'été et jusqu'à Noël pour déguster cet agneau de plein air. Forcément, je vous conseille l'agneau élevé dans les prés-salés de la Baie du Mont-Saint-Michel et de l’Ouest Cotentin et vous invite à relire ce billet consacré à une éleveuse pas comme les autres.
Du lard ou du cochon
Si cette tradition d'agneau pascal remonte au Moyen-âge, dans nos campagnes, c’était plutôt le porc qui faisait son entrée pour Pâques. Couronné de lauriers et de fleurs, il était même béni lors de la messe de Pâques dans certains coins comme en Bresse. En Bourgogne, on le dégustait ce jour-là sous forme de jambon persillé, en Gascogne, de saucisson. Dans le Berry et en Touraine, on servait et on sert encore un pâté de Pâques, à base de porc et d’œufs durs, en croûte de pâte feuilletée ou brisée.
… Et des œufs !
Sans doute parce qu’il symbolise la vie et la renaissance, l’œuf devient une offrande pascal dès le XIIème siècle, puis l’apanage de la cour et de la noblesse jusqu’à la Révolution. On le grave, on le recouvre d’or… Jusqu’à l’invention du chocolat à croquer des frères Fry en 1847. Désormais, la bourgeoisie ne se contente plus de boire du chocolat, elle le croque, y compris à Pâques.
Il faut dire qu’après le Carême, les œufs se sont entassés dans les provisions des ménages et les offrir permet de les écouler. Raison pour laquelle aussi les gâteaux riches en œufs reviennent à Pâques. Brioche tressée en Lorraine, « campalini » (couronne surmonté d’œufs) en Corse, « pacaude » (galette briochée) en Vendée, « couve de Crest » (gâteau de pâte sablée en forme de nid parfumé aux écorces d’oranges) dans le Dauphiné ou encore « lamala » (génoise en forme d’agneau) en Alsace, aucune région n’échappe à son gâteau pascal. Et ça n’est pas pour nous déplaire !
Au menu
Verrines de moussette
***
Saint-Jacques de Normandie Label Rouge en carpaccio
***
Gigot d'agneau rôti au thym, gratin dauphinois et poêlée d'asperges vertes
ou
Skrei et saumon aux petits légumes
***
Fromages et laitue
***
Et vous qu'allez-vous préparez pour le déjeuner de Pâques ?
Joyeuses Pâques !
Un dessert à partager en amoureux... ou pas !
Le 24 décembre, je cherchais un dessert à la fois léger et festif. J'avais pas mal de blancs d'oeufs à utiliser, j'étais allée chercher de la crème crue à la ferme voisine et une corbeille de fruits exotiques me tendait les bras. La pavlova, que je souhaitais tester depuis belles lurettes, semblait avoir tout naturellement sa place au Réveillon de Noël.
Sans regret ! Ce dessert est un vrai épate Belle-mère...ou amoureux ! A dresser en forme de coeur à partager avec votre Roméo pour votre dîner de Saint-Valentin ou bien en version individuelle ou familiale, selon la circonstance.
Un délice que je compte bien décliner cet été avec les fraises ou les framboises du jardin.
Pavlova aux fruits exotiques
Pour 8 personnes :
- 120 g de blancs d'oeufs (4)
- 120 g de sucre cristal (on peut réduire à 100 g)
- 120 g de sucre glace (idem)
- 1 cc de vinaigre blanc
- 1 cs de fécule de maïs
- 30 cl de crème crue de Normandie (ou d'ailleurs !)
- 1 mangue
- 1 kiwi
- 1 orange
- 1 fruit de la passion
Monter les blancs en neige avec le vinaigre.
Lorsqu'ils commencent à prendre, ajouter petit à petit les sucres et la Maïzena préalablement mélangés. Stopper le fouet lorsque les blancs forment un bec d'oiseau.
Déposer la meringue en un cercle de 20 cm de diamètre sur une tôle perforée recouverte d'un Silpat ou d'une feuille de papier sulfurisé. Pour un rond bien net, se servir éventuellement d'un cercle à retirer avant cuisson.
Creuser légèrement le centre afin de former un bord sur le pourtour.
Faire sécher la meringue dans un four préchauffé à 120°en chaleur tournante pendant 15 mn. Baisser le four à 95° et poursuivre pendant 1h15.
Laisser la meringue dans le four éteint encore 1 heure.
Conserver la meringue à température ambiante (surtout pas de réfrigérateur !) maximum 24 heures.
Une heure avant de servir la pavlova, fouetter la crème.
Recouvrir la meringue de crème fouettée. Réserver au frais.
Découper la mangue et le kiwi en dés. Prélever les suprêmes des oranges. Réserver les fruits filmés au frais.
Au moment de servir, répartir les fruits sur la chantilly.
Couper le fruit de la passion en deux, recueillir la pulpe et la verser sur la pavlova. Servir.
NB : Le vinaigre et la maïzena ne sont pas nécessaires dans une meringue, mais ils apportent à la pavlova un côté croustillant à l'extérieur et moelleux à l'intérieur. Le vinaigre peut être remplacé par du jus de citron.
Edit de mai 2017 : version fraises
Entremets café-mangue comme un royal
J'aime les week-ends où je me décide à préparer un plat mais où rien n'a été prévu. J'ouvre les placards, le frigo, et j'essaie de m'inspirer. Ce samedi là, c'était le chocolat blanc parfumé au café de Nestlé qui me titillait. Toute la journée, les idées gambadaient dans ma tête sans vraiment savoir ce que j'allais en faire. Et puis, le dimanche matin, comme une évidence, j'ai su que je devais me servir de mes "EmpilOdéco de Tupperware, des petites boites avec fond amovible et couvercle, bien pratiques car elles s'empilent dans la porte du réfrigérateur en attendant le démoulage.
J'ai commencé à sortir le chocolat, puis ma main a attrapé les gavottes, puis la crème. Le royal n'était pas loin. Et au moment de préparer la ganache, je ne sais pourquoi, je me suis précipitée sur un reste de mascarpone. Et puis, je me suis dit que la mangue devait sans doute bien s'accorder avec le café. Et je ne me suis pas trompée. Voilà comment naissent parfois des desserts dans ma cuisine... Comme je n'avais prévu ni de refaire cette recette, ni de l'écrire, évidemment, je n'ai rien pesé. Tout a été réalisé à la volée. Et quand ma soeurette m'a réclamée la recette, je me suis dit que, quitte à réfléchir, autant que je partage le résultat sur ce blog. Les quantités sont donc assez approximatives. A vous de faire comme moi, au jugé !
Croustimousseux au café et à la mangue
pour 4 cercles
pour la ganache montée :
120g de chocolat pâtissier parfumé au café Nestlé
120g de crème fleurette (pas d'allégé sinon la ganache ne montera pas en chantilly!!!)
80g de mascarpone
pour le croustillant :
60g de crêpes dentelle gavottes
60g de chocolat pâtissier parfumé au café Nestlé
20g de pralinoise (j'ai utilisé du chocolat noir à défaut de pralinoise, mais le croustillant était assez dur. La pralinoise évite ce désagrément)
pour le décor :
1 mangue coupée en brunoise
Faire fondre 120g de chocolat au café au four MO. Ajouter la crème fleurette sur le chocolat en mélangeant bien à la maryse.
(ou bien, faire bouillir la moitié de la crème fleurette, la verser sur les carrés de chocolat pour les faire fondre en mélangeant énergiquement à la maryse, puis incorporer le reste de crème fleurette froide).
Incorporer le mascarpone.
Réserver 15 mn au congélateur le temps de préparer la suite (ou au frigo si plus longtemps, la ganache doit être bien froide).
Faire fondre le reste de chocolat au café et la pralinoise au four MO. Incorporer les gavottes émiettées. Mélanger.
Déposer le mélange dans chaque cercle en tassant légèrement avec le dos de la cuiller.
Sortir la ganache du congélateur (ou du frigo). La monter en chantilly pas trop ferme (attention, ça va très vite avecle gras du mascarpone).
Répartir la ganache montée dans les cercles. Lisser.
(Avec des EmpilOdéco de Tupperware, commencer par répartir la ganache montée puis recouvrir d'une couche de mélange chocolat/gavotte).
Entreposer au frais au moins 3h.
Au moment de servir, éplucher et découper en brunoise la mangue.
Démouler chaque cercle dans une assiette. Répartir la brunoise sur le dessus et servir.
Un déjeuner thaïe, ça vous dit ?
Il y a plus d'un an et demi, j'ai participé à un atelier de cuisine thaïlandaise au Silk & Spice. Un restaurant que je vous recommande, que ce soit pour y manger que pour y apprendre à cuisiner avec une adorable femme, chef du restaurant, Yuphen Sianghen. Cet atelier était organisé par la marque Emile Henry à l'occasion de la sortie de leur coffret "Secrets d'Emile" avec la cocotte Thaïe en céramique. Ne me demandez surtout pas pourquoi je n'en avais jamais encore parlé ! Je n'en sais rien d'autant que j'avais adoré ce moment, une vraie découverte pour ma part.
La cuisine thaïe comporte beaucoup de plats mijotés et très peu de fritures, plutôt réservées à la Chine. Elle fait donc souvent appel à la cuisson dans l'argile, la cocotte y est présente depuis le XIIIème siècle. Celle présentée par Emile henry est évasée comme un wok et convient donc pour les plats sautés comme mijotés. Les légumes sont dégustés volontiers croquants, les aliments coupés très fins, ce qui réduit le temps de cuisson. Les condiments apportent énormément de saveurs et de force aux plats. En Européenne, mieux vaut avoir la main légère. Heureusement, le riz blanc qui accompagne le plat et le gluant (plutôt consommé dans le nord du pays) qui constitue le dessert calment le feu en bouche.
Le curry thaïe, contrairement à l'indien, s'élabore uniquement avec des produits frais. Il existe 5 types de pâte de curry dans la cuisine thaïe : la rouge (la plus forte), la verte, la jaune (à base de curcuma), le massaman et le panaeng. Toutes s'achètent toutes prêtes mais peuvent être préparées à la maison à condition d'être bien achalandé. D'ailleurs, les ingrédients utilisés pour le reste du plat peuvent aussi être difficiles à trouver. C'est pourquoi je vous indique dans la recette les produits de remplacement.
Poulet au curry vert / Kaeng Kiew Wan Kai
pour 2 pers. :
- 240 g de blanc de poulet
- 2 cs d'huile de tournesol ou d'arachide
- 300 g de lait de coco (plus fluide que la crème)
- 4 cl de sauce de poisson Nam pla (plus connue sous son nom vietnamien Nuoc Mam)
- 10 g de sucre
- 4 aubergines thaï (ce sont des aubergines rondes qui peuvent être remplacées par des aubergines européennes dont la chair est plus tendre)
- 2 haricots longs thaï (là aussi peuvent être remplacés par des haricots verts si possible, haricots "kilomètre")
- 5g de basilic thaï doux ( a une saveur anisée, peut être remplacé par de l'anis, de la coriandre ou de l'estragon)
- 1 piment rouge doux de préférence, oiseau si vous supportez
Pour la pâte de curry vert (1 pot) :
- 100g de piment vert
- 3g de galanga (épice fraiche vendue dans les épiceries asiatiques, peut être remplacé par du gigembre bien que son goût soit plus poivré)
- 1 bâton de citronnelle
- 20g d'échalote (thaïes ou françaises)
- 20g de gousse d'ail
- 1/4 de cuillérée à café de pâte de crevette (en épicerie asiatique)
- 3g de zeste de bergamote
Commencer par la pâte de curry.
Couper tous les ingrédients finement, ajouter la pâte de crevette et le zeste de bergamote puis mixer le tout avec un peu d'eau jusqu'à obtenir une texture homogène.
Détailler le poulet en fines lamelles.
Couper les aubergines en 6, les haricots en 4.
Faire chauffer l'huile dans la cocotte thaïe et y faire revenir 1 à 2 cuillérées à soupe de pâte de curry (selon les goûts).
Verser un peu de lait de coco et porter à ébullition.
Ajouter le poulet puis le reste de lait de coco et laisser mijoter à couvert 10 mn environ.
Ajouter les légumes, la sauce de poisson et le sucre. Mélanger et poursuivre la cuisson 10 mn toujours à couvert. En Thaïlande, les légumes se mangent un peu croquants. Poursuivre plus longtemps pour des légumes plus fondants.
Ajouter le basilic puis retirer du feu et servir avec du riz parfumé thaï.
La pâte de curry se conserve en bocal 3 semaines au frais.
Riz gluant au lait de coco et mangue fraiche (Khao Niao Mamuang)
pour 2 pers.
- 60g de riz gluant (à ne pas confondre avec le riz parfumé thaï)
- 75 ml de lait de coco
- 30g de sucre
- 1/2 pincée de sel
- 1 mangue mûre
Laisser tremper le riz gluant dans de l'eau tiède pendant 1 heure. L'égoutter et le rincer.
Faire cuire le riz dans un panier bambou au-dessus d'une casserole d'eau (ou panier vapeur) env. 20 mn. Il est prêt quand il prend la forme du panier.
Faire chauffer le lait de coco. Ajouter le sucre et le sel en remuant jusqu'à ce qu'ils soient fondus.
Dans une jatte, mélanger le riz et le lait de coco sucré.
Laisser reposer 10 mn pour que le riz s'imprègne du lait.
Couper la mangue et accompagner de riz.
Plateau télé : on dit ouêêêê aux fromages de chèvre
Vous n'êtes pas sans savoir que la Coupe du Monde de football démarre ce soir. L'occasion pour beaucoup d'entre vous de prendre l'apéro entre copains ou de dîner devant la télé. Car, pour supporter vos équipes préférées, rien de tel qu’un plateau tv. Mais avec 64 matches en 25 jours, pas question d’avaler pizza, bière et chips à chaque repas !
Heureusement, les fromages de chèvres sont là. Frais ou affinées, buchettes, crottins, pyramides, palets, pâtes pressés n'en finissent pas de nous étonner. On les déguste tel quel, à l'apéro ou en fin de repas. On les cuisine en version salée ou sucrée.
Que diriez-vous à l'apéro de petites verrines au fromage de chèvre frais, pesto et tomates confites ?
Et si vous proposiez une petite tarte aux poireaux et crottins de chèvre lardés ? Ou encore une tatin au Sainte-Maure et jambon cru ? ou bien une autre aux oignons rouges et chèvre ?
Pourquoi ne partiriez-vous pas au japon le temps d'un dîner avec ses délicieux makis au chèvre ?
A moins que vous ne préfériez un plat plus roboratif comme ces râbles de lapin farcis au Rocamadour ou encore ces courgettes farcies au Coeur de Berry ?
Et comme un événement n'arrive pas seul, à l'occasion de la Coupe du Monde de Football, l'Association Nationale Interprofessionnelle CAPrine vous offre la possibilité de gagner un kit apéro.
Les 4 premiers qui répondront correctement à la question suivante remporteront cette jolie boite :
Qu'est-ce qui est pyrogravé sur la paille de seigle qui transperce le Sainte-Maure de Touraine ?
1. la date limite de consommation ?
2. le nom du fabricant ?
3. la liste des ingrédients ?
Vous avez jusqu'à mercredi prochain, 18 juin 18h, pour participer en laissant votre réponse en commentaire de ce billet (cliquez sur "ajouter son grain de sel" ci-dessous). Bonne chance !
Et en attendant votre jolie box, direction le Brésil et ses wraps
Wraps au chèvre frais, mangue et avocat
- 300g de fromage de chèvre frais
- 6 tortillas
- 2 mangues
- 6 branches de coriandre
- qqs pincées de piment d'Espelette
- 3 avocats
- 2 citrons verts
- 1/2 oignon
- 3 pincées de paprika
- sel
Peler les avocats. Ecraser la chair à la fourchette en incorporant le jus des citrons.
Peler et émincer finement l'oignon.
Ajouter à l'avocat. Parsemer de paprika. Bien mélanger. Réserver au frais.
Ciseler la coriandre.
Dans un bol mélanger le fromage de chèvre et la coriandre. Ajouter du piment d'Espelette et saler légèrement. Réserver au frais.
Peler les mangues et détailler la chair en bâtonnets.
Répartir la préparation à l'avocat sur les tortillas.
Disposer quelques bâtonnets de mangue et finir par une couche de chèvre.
Rouler les tortillas et les couper en 2 dans le sens de la hauteur.
Fermer par un pique et servir.
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Plus d'infos sur www.fromagesdechevre.com
Direction le Japon ?
De temps en temps, j'aime confectionner des petites brochettes japonaises, les yakitoris, mais je déplore à chaque fois, le gachis car les ingrédients à acheter sont nombreux et, conditionnés dans des quantités importantes, ils finissent toujours par être périmés avant d'être terminés.
Heureusement, je viens de découvrir des petits kits très malins qui permettent de préparer rapidement un repas pour deux sans gâchis, ni difficultés ! Vendus dans les supermarchés sous la marque Tanoshi, il sont élaborés par l'entreprise lyonnaise Distriborg, à partir d'ingrédients importés directement de Thaïlande.
Chaque boîte contient 10 pics en bambou, un assaisonnement à base de sucre, de mirin et de sauce soja pour la marinade, un sachet de sésame blanc et noir, deux sachets de nouilles précuites, les ramens, et une sauce soja fermenté pour les agrémenter. Si les nouilles suffisent 'à 2 mangeurs, la marinade et le mélange de sésame peuvent tout à fait permettre de réaliser des yakitoris pour 4.
Parfaits avec du poulet, du boeuf, du saumon, des noix de Saint-Jacques, des champignons, des tomates, du tofu ou encore du canard comme ici... Un plat qui a plu à toute la famille !
Yakitoris canard et mangue et ramens sauce soja
pour 2 personnes
- 1 kit brochettes Yakitori de Tanoshi
- 1 filet de canard (300 à 400g)
- 1 demi-mangue pas trop mûre
Oter la peau du filet de canard.
Détailler le filet en cubes.
Epluchet et détailler la demi-mangue en cubes.
Dans une assiette creuse, faire mariner la volaille et le fruit dans la sauce pendant une petite demi-heure.
Enfiler les morceaux sur les pics.
Faire revenir les ramens 5 mn dans une poêle légèrement huilée.
Ajouter le sachet de sauce soja et remuer délicatement.
Pendant ce temps, faire cuire les yakitoris 2 mn par face à feu vif, dans une poêle (sur une plancha ou un barbecue).
Arroser du reste de marinade et parsemer le sésame.
Servir sans attendre.