Délicieusement parfumé, ce risotto !
J'adore les risottos. La preuve, c'est qu'il y en a pas mal sur ce blog ! Si comme moi, vous pensiez que pour faire un bon risotto, il fallait avoir du bouillon sous la main (maison bien entendu, à congeler dès qu'on prépare une poule au pot), et que sans, vous vous priviez de ce plat délicieux, alors je vous rassure, le ristto se prépare également très bien avec du lait. Et ça, je dois dire que depuis que je l'ai découvert, ça m'a pas mal changé ma vie (si, si) ! Le risotto que je vous rpopose aujourd'hui est une vraie recette de placard, une improvisation un soir où il n'y avait plus grand chose dans le frigo. Et nous nous sommes régalés ! Alors, à vos casseroles !
Risotto aux champignons et pétales de jambon fumé
Pour 4 personnes :
- 240 g de riz carnaroli (ou arborio)
- 1 oignon
- 40 cl de lait
- 40 cl d'eau
- un assortiment de champignons en conserve (ou bien 250 g de champignons bruns frais)
- 3 tranches fines de jambon de Parme
- 60 g de Parmigiano reggiano fraichement rapé
- ciboulette surgelée ou fraiche
- 80 g de beurre
- noix de muscade
Peler l'oignon et le ciseler menu.
Couper le jambon en lamelles.
Faire bouillir le lait et autant d'eau avec la noix de muscade. Réserver au chaud.
Faire fondre 50 g de beurre dans une casserole aux parois épaisses.
Y faire revenir l'oignon à feu doux jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Ajouter les champignons, laisser colorer.
Ajouter le riz et le laisser nacrer 3 mn en tournant sans cesse.
Mouiller avec le mélange lait-eau et laisser cuire à feu moyen, sans cesser de remuer.
Lorsqu'il est absorbé, verser un peu de liquide. Attendre qu'il soit aborbé pour en ajouter encore un peu. Et ainsi de suite pendant 17 mn, le temps que le riz soit cuit et que le risotto ait la consistance d'une crème onctueuse.
Incorporer le reste de beurre et le parmesan râpé.
Stopper la cuisson. Couvrir et laisser reposer.
Dans une poêle, faire chauffer l'huile et y faire dorer les lamelles de jambon jusqu'à ce qu'elles soient très croustillantes.
Les retirer et les déposer sur le risotto.
Parsemer de copeaux de parmesan et de ciboulette hachée et servir rapidement.
Une soupe réconfortante pour le dîner
Après les agapes de Noël, rien de tel qu'un dîner léger mais néanmoins chaleureux. Que diriez-vous d'une velouté parfumé qui mêle subtilement les pommes de terre et le gorgonzola ?
Crédit photo CNIPT_Amélie Roche
Velouté de pomme de terre au Gorgonzola, coriandre et noisettes
- 700 g de pommes de terre pour purée, potage
- 1 échalote
- 120 g de Gorgonzola
- 25 cl de bouillon de légumes ou de volaille
- 1 filet d’huile d’olive
- Feuilles de coriandre (ou de basilic)
- Noisettes concassées
Éplucher les pommes de terre et les couper en cubes.
Peler et émincer finement l’échalote.
Faire revenir les échalotes dans une casserole avec un filet d’huile d’olive.
Ajouter les cubes de pommes de terre, le bouillon de légumes, saler et poivre.
Porter à ébullition et laisser ensuite cuire à couvert environ 15 min.
Mixer la soupe, ajouter le Gorgonzola et mélanger jusqu’à ce qu’il soit bien fondu.
Poivrer, parsemer de feuilles de coriandre et de noisettes concassées.
Déguster bien chaud.
NB : Vous le savez, la pomme de terre contient de l’amidon et donc des glucides complexes. Si vous utilisez un mixeur, les molécules de glucide cassent et la chair de la pomme de terre devient collante. Cette texture est parfaite pour un velouté, comme ici, mais ne convient pas pour une purée. Dans ce cas, privilégiez plutôt le presse-purée ou le moulin à légumes.
A la (bonne) soupe !
Quoi de plus réconfortant qu’un bol de soupe fumant après une journée de travail ? Des légumes de saison, un peu de lard, du fromage et quelques croûtons de pain suffisent à remplir les estomacs les plus affamés.
« Elle réchauffe le corps, nourrit l’esprit et laisse des moustaches aux gourmands » comme aime à le dire Eric Roux dans son Manuel de cuisine populaire*. Et c’est vrai que, lorsqu’il fait froid dehors, une bonne soupe bien chaude réconforte et rassasie sans en avoir l’air. Il suffit de quelques légumes à éplucher et à faire cuire dans un grand volume d’eau, une demi-heure tout au plus, et seulement 10 minutes à l’autocuiseur. En deux temps, trois mouvements, le repas est prêt. Et si on a prévu large, il fera encore celui du lendemain soir et peut-être plus encore…
Des légumes de saison
L’avantage de la soupe, c’est qu’elle varie au gré des saisons. Si les pommes de terre, les poireaux et les carottes forment un grand classique, les autres légumes d’hiver ne sont pas en reste. Navet, rutabaga, panais, céleri-rave se marient à merveille au trio. L’oignon, le topinambour et les choux peuvent se joindre aux autres ou se suffire à eux-mêmes. Au printemps, les fanes de radis ou de carottes, comme les feuilles de blettes ou d'épinards se laissent volontiers plonger dans la marmite. L'été, place aux soupes froides ou chaudes de tomates, de courgettes... Quand le froid revient, les châtaignes remplacent aisément les pommes de terre, à moins de les préférer seules, en potage. Le potiron et autres courges donnent des veloutés onctueux, seulement rehaussés d’échalotes ou d’oignons, d’un peu de lait ou de crème. Tout comme les champignons de culture ou sauvages. Sans oublier les légumes secs tels que les lentilles, les pois chiches, les fèves ou les pois cassés, qui donnent des soupes savoureuses et riches en protéines.
Et pour anoblir une simple soupe, rien de tels, ajoutés au dernier moment, qu’une cuillérée de crème fraiche, qu’un peu de fromage de chèvre concassé, de comté râpé, de ciboulette finement coupée, que quelques croûtons maison, lamelles de jambon sec grillé, de d’andouille, de chorizo, de foie gras, noix de Saint-Jacques ou gambas.
©Pixabay
Potage, velouté & cie
Difficile de croire que, d’un simple bouillon de légumes, on obtienne autant de plats différents. Et pourtant…
- La version la plus rustique, et la plus goûteuse pourvu qu’on ait des ingrédients de qualité, est sans nul doute, la « soupe », ce bouillon servi avec ses légumes taillés en morceaux plus ou moins gros et ses morceaux de volaille ou de viande auquel on ajoute du pain rassis. Parmi les plus célèbres, la soupe à l’oignon se réalise avec une fondue d’oignon épaissie à la farine et mouillée au bouillon. Parsemée de fromage râpé et passé sous la salamandre, elle devient « soupe gratinée ».
- Lorsque les légumes sont mixés avec le bouillon, on parle de « potage », bien qu’en gastronomie, il s’agit plutôt de légumes étuvés, réduits en purée, mouillés au bouillon, mixés puis liés au beurre au moment de servir. Parmi les potages célèbres, la vichyssoise à base de pommes de terre, de poireaux et d’oignons qui se consomme traditionnellement froid mais peut aussi se servir chaud.
- Si le bouillon de légumes mixés est additionné de crème fraiche, on parle alors de « velouté » lorsqu’il est bien lisse et de « mouliné » lorsqu’il comporte des petits morceaux. Mais là encore, la gastronomie élève au rang de velouté, un potage de légumes, de volaille, de poisson ou de gibier additionné de crème fraîche et lié, hors du feu, de jaunes d’œufs et de beurre.
- A l’instar du potage de légumes, le « coulis » (de poisson, de volaille, de gibier) est réalisé à partir d’une purée de poisson, de volaille pochés ou de gibier rôti, mouillé avec un bouillon puis lié avec de la mie de pain, de la chapelure ou un féculent cuit (riz, lentilles…), le tout passé au chinois ou mixé et lié, hors feu, au beurre. On les sert généralement garni de croûtons de pains, de quenelles, de morceaux de viande ou de volaille. Plus couramment appelé « soupe de poisson », le coulis de poisson se consomme avec des croûtons, une rouille, du fromage râpé et de la crème.
- S’il est à base de homard, de crabe ou de tourteau, d’écrevisse ou de crevette, le coulis porte le nom de « bisque ». Il est généralement relevé de vin blanc, de cognac et de crème.
- Le « consommé » est, quant à lui, un bouillon, de légumes, de poissons ou de crustacés, clarifié, c’est-à-dire dégraissé et débarrassé de toutes ses impuretés. On le sert éventuellement lié avec du tapioca, de la crème de riz, des pâtes à potage, ou garni de la brunoise de légumes et de volaille, de croûtons, de ravioles, de quenelles…
- La « crème », appelée aussi brouet, est comparable au velouté mais est liée non pas au jaune d’œuf et au beurre mais au roux blond. Les plus connues sont la crème Du Barry à base de chou-fleur et celle de Clamart, aux petits-pois. Avec du lait à la place du bouillon, on parle alors de « crème suprême ». Tout un programme !
Vous voilà désormais incollable sur la soupe. Ah non, encore une anedocte : saviez-vous qu'au Moyen-âge, la soupe désignait une tranche de pain mouillée de bouillon ? D’où l’expression « trempé comme une soupe » utilisée lorsque l’on se fait mouiller par la pluie.
*Manuel de cuisine populaire, Eric Roux, éd. Menufretin, 2011
Bouchées à la reine ou l'art d'accommoder les restes
Si j'apprécie beaucoup les bouchées à la reine traditionnelle au ris de veau, j'ai également un faible pour celles à la poule. Du point de vue du goût d'une part, mais aussi de leur praticité et rapidité d'éxecution. Il suffit d'un petit reste de poule au blanc, de feuilletés tout prêts (à achter chez votre boulanger ou en supemarché - même si la composition n'est pas toujours terrible) et le tour est joué. En moins de 20 mn, votre dîner est prêt ! Et pourquoi ne pas recycler la dinde de Noël pour ce soir ?
Bouchées à la reine (restes de poule)
Pour 4 personnes
- 4 feuilletés
- des restes de poule au blanc : une escalope, une cuisse, une patte suffisent largement, 2 carottes, 25 cl de sauce env.
- une poignée d'emmental râpé
- 300g de champignons
- 30g de beurre
- persil
- sel, poivre
Laver et couper les champignons. Faire fondre le beurre dans une sauteuse. Lorsqu'il est bien chauffer, y faire revenir les champignons. Assaisonner et ajouter le persil. Laisser cuire 10 mn.
Pendant ce temps, allumer le four à 180° et y glisser les feuilletés pendant 10 minutes, le temps de les réchauffer.
Détailler les morceaux de poule et les carottes en cubes. Les mélanger à la sauce, ajouter l'emmental et la poêlée de champignons. Réchauffer le tout à feu modéré.
Sortir les feuilletés du four. Les remplir de garniture bien chaude et servir de suite ou remettre au four à 100° env. pour les maintenir au chaud.
NB : les feuilletés peuvent être garnis d'un reste de poulet ou encore de dinde. Il suffit alors de préparer une sauce blanche, voire une sauce suprême.
Un petit bouillon parfumé pour le dîner ?
Lorsque les températures flirtent avec le 0°, qu'il est bon de humer les odeurs d'un bouillon d'inspiration asiatique, de se réchauffer avec ce doux breuvage, de s'évader avec ces saveurs exotiques... Si, comme moi, vous avez toujours (ou presque) sous la main un bon bouillon de boeuf ou de poule maison, quelques crevettes, du gingembre haché (merci à Jacob Perkins, l'inventeur du congélateur !) et du vermicelle de riz ou de blé, vous avez de quoi préparer ce délicieux plat d'hiver.
Bouillon aux crevettes
- 1l de bouillon de boeuf ou de poule maison
- 12 à 20 crevettes cuites ou crues (selon la taille)
- 1 oignon
- 1 carotte
- 1 cc de gingembre haché (surgelé c'est très bien)
- 1 cs d'huile de cajou (j'aime beaucoup celle d'Emile Noël)
- 60g de vermicelles de riz ou 50g de Sômen Shimabara de Nagasaki "Rivières de Perles" (pâtes à base de farine de blé, d’eau de source, de sel du terroir et d’huile de coton, allongées à la main sur de 1,1 mm de diamètre - à acheter en épiceries asiatiques, épiceries fines ou sur le site nishikidori)
- qs de coriandre fraiche
Eplucher et émincer très finement l'oignon. Eplucher et tailler en julienne la carotte.
Décortiquer les crevettes cuites.
Dans un sautoir, faire revenir sans colorer l'oignon, la carotte et le gingembre haché dans l'huile bien chaude.
Lorsque les légumes commencent à s'attendrir, verser le bouillon et laisser mijoter à feu doux 20 bonnes minutes.
Ajouter les crevettes et la poignée de vermicelles de riz ou de sômen et laisser cuire le temps indiqué sur le paquet de ces derniers (généralement 60 à 90 secondes).
Servir bien chaud avec des feuilles de coriandre fraiche et éventuellement des mini-nems aux crevettes (ceux de Picard parfumés à la coriandre sont sympas).
J-2 * Le risotto prend des airs de fête
A la maison, nous apprécions beaucoup le risotto. Je le décline à l'envi selon la saison et les circonstances. A quelques jours de Noël, je vous propose une version chic et festive qui s'apprécie lors d'un dîner entre amis ou le lendemain de Noël, avec le reste de champagne et le bouillon de cuisson de la dinde.
Risotto au Champagne, poires et au Sbrinz AOP
- 50 g Sbrinz AOP (à défaut, du parmesan)
- 300 g de riz arborio
- 1 oignon
- 15 cl de champagne
- 1 litre de bouillon de légumes ou de poule
- 2 poires (selon la saison Louise Bonne d'Avranches, comice, conférence)
- 4 brins de cerfeuil
- 2 cuillérées à soupe d’huile d’olive
- Sel, poivre
Peler et émincer l’oignon. Rincer le riz. Laver et éplucher les poires. Les couper en petits cubes. Les réserver.
Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile. Y faire revenir l’oignon sans coloration.
Ajouter le riz et remuer jusqu’à ce qu’il devienne translucide. Ajouter le champagne et le bouillon, louche par louche tout en remuant, jusqu’à ce que les liquides soient complètement évaporés.
Lorsque le riz est al dente, ajouter les dés de poire et remuer délicatement.
Parsemer de Sbrinz AOP. Décorer de cerfeuil. Déguster sans attendre.
*J-6* Un petit potage pour bien démarrer le dîner ?
Après un apéritif un peu copieux et avant d'attaquer les agapes de Noël, que diriez-vous d'un petit potage de légumineuses pour commencer le dîner ? J'aime bien servir ce genre de soupe en verrine lors d'un dîner de fête. C'est chic et ça permet de démarrer gentiment le repas. Vous trouverez d'autres soupes dans l'index, comme celle aux marrons, au chou-fleur et Saint-Jacques, au potiron... N'hésitez pas à y ajouter le petit truc en plus (le fameux topping) pour l'anoblir : pétales de chorizo ou de jambon sec grillé, noisettes torréfiés, lamelles de Saint-Jacques, copeaux de foie gras, crème fouettée....
Potage aux fèves et crème de fromage frais
Pour 8 personnes
Pour le potage :
- 400 g de fèves Vivien Paille
- 2 oignons
- 1,5 échalote
- 1 bouquet de ciboulette
- 1 l de bouillon de légumes ou de volaille (cela peut-être celui du chapon)
- 2 cs d’huile d’olive
- 2 gousses d’ail
- Sel, poivre
Pour la crème :
- 20 cl de crème pasteurisée liquide et entière
- 200 g de fromage frais type Carré frais Gervais
- 2 cs de mascarpone
- 1/2 échalote
- Ciboulette
- Sel, poivre
Tremper les fèves dans un grand volume d’eau pendant 12 heures. Les égoutter et les décortiquer.
Peler et émincer les oignons, l’échalote et les gousses d’ail.
Dans un grand faitout, faire suer les oignons avec de l’huile d’olive. Ajouter l’échalote et les gousses d’ail émincées, puis les fèves et la ciboulette ciselée grossièrement. Mélanger et faire revenir 1 à 2 mn.
Verser le bouillon de légumes, saler, poivrer et laisser cuire 2 heures. En fin de cuisson, mixer le tout. Ajouter éventuellement de l'eau ou du bouillon pour obtenir la consistance voulue. Réserver au frais.
Verser la crème dans un saladier et la faire monter. Lorsqu'elle commence à prendre une consistance aérienne, ajouter progressivement le mascarpone et le fromage frais. Continuer de battre jusqu’à obtenir une crème bien ferme.
Une fois que le potage est refroidi, le verser dans des verrines. A l’aide d’une poche à douille et d’une douille cannelée, déposer de la crème fouettée dans chaque verrine. Parsemer de ciboulette et d’échalote ciselées. Servir immédiatement.
*J-8* Une volaille fermière d'Auvergne, pour changer
Volaille festive par excellence, le Chapon Fermier est idéal pour une tablée de 6 à 10 personnes puisqu'il pèse entre 2,8 et 4 kg.
Avec 2 signes officiels de qualité, Label Rouge et IGP, le Chapon Fermier d'Auvergne (tout comme les autres Volailles Fermières d’Auvergne) est produit selon un cahier des charges strict et respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Tous sont élevés en plein air, en espace herbeux ou forestier, dans des exploitations à la taille limitée, en harmonie avec le paysage environnant : poulaillers isolés, plantations d’arbres et de haies sur le parcours, fumier naturel. Côté alimentation, la filière avicole auvergnate s’engage à développer une agriculture durable et autonome sur son territoire en produisant ses céréales et son propre soja (non OGM donc). La démédicalisation est également encouragée avec l’utilisation de méthodes alternatives naturelles (phytothérapie ou homéopathie) à base de plantes (ail, thym et romarin). Pour un Chapon Fermier d'Auvergne, comptez de 9 € à 11 € le kg pour ce coq castré élevé pendant au moins 5 mois. De quoi garantir une volaille de qualité.
Alors, convaincu par un Chapon Fermier d'Auvergne pour le réveillon ? Voici donc une recette toute simple à réaliser mais qui fait ressortir la chair moelleuse et la saveur incomparable de cette volaille tant prisée des fins gourmets.
Chapon poché puis rôti et sa purée de butternut
- 1 chapon fermier d'Auvergne
- 4 l de bouillon de légumes
- 1 oignon
- 2 feuilles de laurier
- 30 g de beurre
- 1 courge butternut
- 3 pommes
- 1 échalote
- 1 cs d'huile
- 1 cc de garam masala (ou 4 épices)
- Sel, poivre
Porter à ébullition le bouillon, l'oignon et les feuilles de laurier dans une large cocotte. Laisser cuire pendant 15 minutes.
Ajouter le chapon dans le bouillon et laisser mijoter à petit bouillon pendant 20 minutes.
Préchauffer le four à 180°C.
Retirer délicatement le chapon du bouillon et le déposer dans un plat.
Recouvrir le chapon de beurre. Assaisonner.
Commencer la cuisson en plaçant le chapon pendant 1 heure sur les filets. Arroser régulièrement avec un peu de bouillon du pochage.
Au bout d'une heure, tourner le chapon pour faire dorer les filets. Prolonger la cuisson d'environ 30 minutes. Continuer à arroser régulièrement.
Pendant ce temps, préparer la purée. Faire revenir une échalote dans un peu d'huile. Ajouter la butternut épluchée et coupée en cubes.
Faire cuire pendant 5 minutes en remuant régulièrement.
Ajouter les pommes, les épices et un petit verre de bouillon de pochage.
Laisser mijoter jusqu'à ce que la butternut soit tendre, en ajoutant un peu de bouillon au besoin.
Ecraser au presse-purée. Vérifier l'assaisonnement. Réserver au chaud.
Avec la pointe d'un couteau, vérifier la cuisson du chapon au niveau des cuisses. Couvrir de papier aluminium et le laisser reposer 10 minutes dans le four éteint (porte ouverte) pour détendre les chairs avant de le découper et de le servir.
PS : conserver le bouillon restant pour préparer la soupe de fèves et crème de fromage frais ou le congeler pour un autre dîner.
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Astuces pour réussir la cuisson d'une volaille fermière :
- Sortir le chapon à température ambiante pendant 1 à 2 h avant une cuisson au four.
- Pour une cuisson parfaite, compter 20 minutes de cuisson par 500 g de volaille. Ajouter 15 minutes si la volaille est farcie.
- Faire cuire la volaille sur un des 2 côtés et la retourner à mi-cuisson.
- L’arroser régulièrement avec le jus de cuisson. Au besoin, elle peut réclamer un demi verre d’eau aux 2/3 de la cuisson.
*J-18* Déjeuner aux effluves normandes
A l'arrivée de Noël, je ne sais pas si vous êtes comme moi mais j'ai envie de plats aussi bons que beaux. Ceux que je vous propose aujourd'hui en sont l'exemple même. Au menu, des produits de Normandie et d'ailleurs et le Pommeau, ce mistelle normand à base de moût de pommes et de Calvados AOP, comme fil conducteur. Des plats simples et authentiques qui auront aussi toute leur place pour les fêtes de fin d'année.
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Foie gras de canard
sur un lit de mâche, andouille de VIre et poire sautées,
accompagné d'un confit de safran de Normandie
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Saint-Jacques de Normandie snackées, espuma au Pommeau de Normandie
& risotto au céleri et marrons
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Fromages AOP de Normandie (camembert, livarot, pont l'évêque et neufchâtel)
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Petits babas au Pommeau de Normandie
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Le tout accompagné d'un Pommeau ou d'un Poiré AOP de Normandie, aux bulles fines et légères
Saint-Jacques de Normandie snackées, espuma au Pommeau de Normandie, risotto au céleri et marrons
Pour 6 pers.
- 24 noix de Saint-Jacques de Normandie
- 450 g de riz Arborio ou Carnaroli
- 1 oignon
- ¼ de céleri boule
- 10 marrons en conserve
- 100 g de beurre
- 10 cl de vin blanc
- 1 l de bouillon de volaille
- 2 brins de cerfeuil
- Sel, poivre du moulin
Pour l’espuma :
- 10 cl de Pommeau de Normandie
- 10 cl de lait entier
- 10 cl de crème fleurette entière
- 20 g de beurre
Commencer par l’espuma. Porter à ébullition le lait, le Pommeau de Normandie et la crème dans une petite casserole. Verser dans un siphon (en filtrant éventuellement) et réserver au chaud au bain-marie.
Couper le céleri en petits cubes et le faire revenir dans une poêle dans 20g de beurre pendant 5 min. Saler et poivrer. Ajouter deux cuillérées à soupe d’eau et faire cuire à feu doux en remuant régulièrement pendant 10 min.
Pendant ce temps, faire chauffer le bouillon. Le réserver au chaud pendant toute la recette.
Hacher l’oignon finement.
Faire fondre 20g de beurre dans une sauteuse. Ajouter l’oignon et le riz et faire revenir à feu doux en remuant jusqu’à ce qu’il soit translucide.
Verser le vin blanc, laisser cuire 3 min puis baisser le feu au minimum et ajouter une louche de bouillon, sans cesser de mélanger.
Lorsque le liquide est totalement absorbé par le riz, ajouter une nouvelle louche de bouillon (réservé au chaud) et poursuivre la cuisson ainsi pendant 17 min environ.
Pendant ce temps, saisir dans une poêle les noix de Saint-Jacques à feu vif, 1 min de chaque côté dans 20g de beurre. Saler et poivrer.
Quand le riz est cuit, ajouter les cubes de céleri, le reste de beurre très froid (40g) et les marrons coupés en dés. Mélanger vivement et réserver au chaud.
Répartir les Saint-Jacques dans les assiettes, ajouter le risotto, puis la préparation au Pommeau de Normandie siphonnée.
Décorer avec du cerfeuil et servir aussitôt.
Petits babas normands
Pour 6 pers.
Pour les babas :
- 60 g de lait entier
- 150 g de farine
- 12 g de levure de boulanger fraîche
- 50 g d'œuf (environ un petit œuf)
- 10 g de sucre
- 2 g de sel
- 45 g de beurre doux pommade
Pour le sirop :
- 420 g d'eau
- 180 g de sucre
- 85 g de Pommeau de Normandie
- 1 gousse de vanille
- Zestes et jus d’1/2 citron
Pour la finition :
- 2 pommes
- 10 g de sucre
- 20 g de beurre
- ½ citron
- Poudre d’or alimentaire (facultatif)
- 200 g de crème liquide entière
- 100 g de mascarpone
- 50 g de sucre glace
Dans une jatte, diluer la levure dans le lait tiède. Ajouter la farine, le sucre, le sel et les 50 g d’œuf battu. Mélanger avec un batteur électrique muni de crochets, 1 min à vitesse maximale. Ajouter le beurre mou et pétrir pendant 10 min.
Lorsque la pâte est bien soyeuse, couvrir le bol avec un film alimentaire et laisser reposer dans le four à 40°C.
Lorsque la pâte a doublé de volume, la mélanger rapidement avec une cuillère en bois puis remplir aux 3⁄4, 6 petits moules à baba beurrés. Couvrir d’un film et laisser à nouveau reposer 30 min dans le four à 40°C.
Sortir les moules, monter la température du four à 180°C. Enfourner 15 min environ puis laisser complètement refroidir sur une grille.
Porter à ébullition l’eau, le sucre en poudre, le zeste et le jus. Retirer du feu, ajouter les graines de vanille et le Pommeau de Normandie. Couvrir et laisser infuser pendant 15 min.
Peler et couper les pommes en petits dés. Les citronner. Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les 2/3 des pommes. Saupoudrer de sucre et laisser caraméliser 5 min à feu moyen en remuant régulièrement.
Verser le sirop dans un saladier. Tremper les babas refroidis et les laisser s'égoutter sur une grille.
Battre la crème liquide et le mascarpone, ajouter le sucre glace progressivement et fouetter jusqu’à l’obtention d’une chantilly ferme.
Répartir les babas dans des assiettes, garnir de crème chantilly et de dés de pommes cuits et crus. Ajouter une touche de poudre d’or et servir aussitôt accompagné du reste de sirop versé dans un petit bol.
Une p'tite soupe et pis c'est tout !
J'ai découvert il y a quelques jours les nouveaux produits à base de Pata negra commercialisés par Labeyrie et je dois dire que c'est une très belle surprise, surtout le jambon affiné 36 mois qui est remarquable.
La marque landaise se lance donc dans la commercialisation de charcuterie de porcs ibériques. Le fameux Pata negra, qui se distingue par sa toison et ses ongles noirs (d'où son nom qui signifie "pattes noires"), provient de l'Estremadure, une région au sud-ouest de l'Espagne à la frontière avec le Portugal. Si l'on en croit la marque (et ce qu'elle inscrit sur l'emballage), "les porcs sont élevés en plein air où ils se nourissent d'herbes et de glands en toute liberté". Attention cependant à ne pas croire qu'il s'agit de Bellota (qui signifie 'gland' en espagnol). En effet, on distingue 4 types de porc noir ibérique :
- le Bellota, seule race de porc noir ibérique à grandir en pâturage et être nourrie exclusivement de glands d'octobre à janvier (saison des glands) et d'herbe, sans autres compléments, jusqu’à ce qu'elle atteigne un poids optimal ;
- le Recebo qui, comme le Bellota, grandit en pâturage où il mange de l'herbe, des glands (à la saison) et, généralement, du fourrage naturel (légumineuses et céréales) pour parvenir au poids idéal ;
- le Cebo Campo dont sont élaborés les produits Labeyrie (d'après la liste des ingrédients sur l'emballage), élevé en pâturage en fin de parcours et nourri d'herbe, de fourrage naturel et de glands (à la saison) ;
- le Cebo qui est nourri en fourrages naturels mais est, quant à lui, parqué toute sa vie.
Pour l'heure, je vous propose donc une petite recette rapide et vraiment très agréable un soir d'hiver, à base de chorizo Pata Negra Labeyrie.
Potage au brocolis et au chorizo de pata negra
- 1 brocolis (environ 400g)
- 30 cl de bouillon de légumes maison
- qs de rondelles de chorizon Pata Negra Labeyrie
Laver et couper le brocolis en morceaux (en conservant la tige qui est si bonne).
Faire cuire 4/5 mn dans le panier vapeur de l'autocuiseur.
Les déposer aussitôt avec le bouillon bien froid dans le blender ou l'autocuiseur, ce qui va les rafraichir et leur premettre de conserver leur couleur verte.
Mixer très finement, puis réchauffer à feu doux ce potage. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Pendant ce temps, faire revenir les rondelles de chorizo dans une poêle chaude. Lorsqu'elles sont bien croustillantes, stopper la cuisson et servir avec le potage.
NB : inutile de préparer ce velouté trop à l'avance ou en trop grande quantité car il ne se conserve pas et devient aigre (testé après 48h, c'est infecte !).