lundi 16 mai 2016

A la rencontre d’une éleveuse pas comme les autres

Dans la Baie du Mont Saint-Michel, chaque année depuis des siècles, les moutons reviennent envahir les prés salés. Une tradition que Stéphanie Maubé met à cœur de perdurer, non loin de là.

Dans le petit village de Saint Germain sur Ay, sur la côte ouest de la Manche, Stéphanie Maubé m’a donné rendez-vous en cet après-midi de mars. Il ne pleut pas – c’est déjà ça – mais la grande marée du soir oblige la jeune et jolie bergère de 36 ans à rentrer ces blancs moutons à la bergerie pour la nuit. Pas de temps à perdre : 150 brebis et leurs petits pâturent paisiblement dans les havres de Saint Germain et de Geffosses.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (27)
Le havre est un lieu de rencontre entre la mer et les rivières, entre l’eau salée et l’eau douce.

Comme la Baie du Mont Saint-Michel, ces estuaires profitent de la pente douce du littoral pour se laisser recouvrir par les grandes marées et transmettre le goût du sel à l’aster maritime, la soude, l’obione, la salicorne, l’armoise maritime et une soixantaine d’autres plantes qui recouvrent ces immenses prés salés. Une végétation halophile unique et rare qui résulte de la combinaison de trois éléments naturels : le mélange eau salée-eau douce, le relief du sol façonné par les vagues et les limons apportés par la mer. Ces plantes constituent une alimentation idéale pour la croissance des agneaux qui s’en régalent dès le printemps et durant tout l’été. Ce sont elles qui donneront aussi une saveur si particulière à leur chair et un gras très blanc caractéristique.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (17)
Inondés à chaque marée, les prés salés constituent un espace de liberté pour les moutons.
Ce sont aussi d’exceptionnelles réserves ornithologiques, comme au Havre de Geffosses.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (9)
Un agneau noir est un peu une mascotte dans un troupeau.
Si la qualité de sa chair est identique à celle des blancs, sa laine, en revanche, permet de confectionner des vêtements plus résistants.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (1)
Chaque jour, Stéphanie parcoure des kilomètres à pied pour surveiller son troupeau.

Sous les pavés, les prés salés

Rien ne prédestinait Stéphanie à devenir éleveuse de moutons de prés salés. Parisienne, elle découvre la région par hasard, il y a 10 ans lors d’un week-end, et a un véritable coup de cœur pour ces « moutons élevés seuls, dans ces grands prés ouverts, en toute autonomie ». Et malgré une vie urbaine trépidante de graphiste et intermittente du spectacle, elle décide de tout plaquer pour s’installer ici. C’était en 2010. Après une année de formation au lycée agricole et auprès d’un éleveur local, Stéphanie se lance seule. Non sans mal. La vie rurale est difficile, les habitants pas toujours prêts à accueillir une « néo rurale » comme elle aime se définir. Mais grâce à un caractère bien trempé, Stéphanie ne se laisse pas intimider. Elle acquiert quelques terres, des moutons, crée sa marque, La Cotentine moderne, et va surtout au devant des anciens qui lui apprennent beaucoup sur le métier, les moutons, le terroir… « Ici, tout est conditionné par la mer : les dunes, les landes, les prés salés, les terres maraichères, la vie économique, les mentalités… Et malgré des moments parfois durs, l’impression de liberté que je ressens à travailler dans un grand espace au rythme des saisons et des marées rend très humble et me simplifie la vie. »

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (31)
Guidés par Gala, une brebis et son petit rejoignent tant bien que mal le reste du troupeau.

L’Avranchin, une race menacée…

Entre temps, Stéphanie s’est prise de passion pour la plus ancienne race ovine locale, le mouton de l’Avranchin. Il n’en reste que 1500 dont la majorité en dehors de la région. La bergère n’a alors plus qu’un objectif : réintégrer cette race dans son milieu d’origine et donner envie à d’autres éleveurs de se la réapproprier. Car, il faut se rendre à l’évidence : alors que la Manche est le seul département à posséder 3 races ovines, le Roussin de la Hague, le Cotentin et l’Avranchin, la majorité des troupeaux élevés en prés salés est constituée de Charollais et de Rouge de l’Ouest. « Ce sont deux races bouchères intéressantes car elles font de jolies carcasses mais elles n’ont rien à faire ici ! » s’insurge Stéphanie.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (39)

… aux qualités multiples

S’il est élevé dans les règles de l’art dans les herbus, l’Avranchin possède alors de grandes qualités gastronomiques vantées par les plus grands chefs et les bouchers qui ont la chance de s’en procurer. D’un point de vue écologique, cette race rustique entretient les paysages, particulièrement dans le cadre d’écopâturage où les sites naturels sont souvent inaccessibles en tracteur. Sa laine blanche, fine et vaporeuse, est considérée comme la seconde meilleure de France après le Mérinos, et offre des vêtements bien chauds. Plus encore celle des quelques spécimens noirs qui ponctuent le troupeau de temps en temps. Et puis comment ne pas craquer pour ses beaux yeux de biche charbonneux, son instinct maternel face aux dangers des grèves et son caractère, farouche si on tente de l’enfermer, mais docile au grand air ? C’est sans doute la raison pour laquelle l’Avranchin semble être très tôt descendu de sa colline d’Avranches pour pâturer les grèves du Mont Saint-Michel en toutes saisons, ou presque.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (36)
La brebis Avranchine et ses yeux de biche charbonneux

Au rythme des saisons et des marées

Si elles apprécient le grand air, la bergerie est le cocon où les brebis passent l’hiver et mettent bas. Durant cette période d’agnelage, Stéphanie s’improvise vétérinaire et passe ses journées et ses nuits à contrôler que tout se passe bien et à intervenir si besoin. Lorsqu’en mars, les agneaux sont suffisamment résistants pour affronter l’extérieur, ils peuvent alors s’emparer des prés salés avec leur mère. Mais, pâturer les herbus peut s’avérer dangereux. Les criches, ces fossés creusés lors des marées, vaseux et remplis d’eau, font l’objet de fréquents enlisements. Les prés salés, n’étant pas clôturés puisqu’ils relèvent du domaine maritime public, invitent les bêtes à s’échapper. Stéphanie doit alors surveiller son troupeau le plus souvent possible tout en jonglant avec sa vie d’exploitante agricole dont le planning est ponctué de rendez-vous administratifs. L’été, tandis que les moutons profitent du meilleur de la végétation des herbus, les vacanciers viennent égayer les journées de Stéphanie. Elle organise des goûters à la ferme comme autant d’occasion de se balader pieds nus parmi les moutons et de découvrir ces espaces sauvages, des concerts à la tombée de la nuit et à marée remontante dans sa bergerie. Elle prend aussi le temps de cueillir des plantes sauvages dont elle parfume un vinaigre de cidre artisanal. Juillet est aussi le mois de la tonte des brebis et le début de la commercialisation des agneaux que Stéphanie mène à l’abattoir en fonction de la demande de ses clients. Ainsi, durant l’automne et jusqu’à Noël, certains auront la chance de se régaler de ce délicieux agneau de pré salé tant convoité.

Stéphanie Maubet - éleveuse d'agneaux de prés-salés (4)

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Logo AOC prés-salés du Mont Saint-Michel via gitesdegroupesmontsaintmichel.comLogo producteurs d'agneaux de pré-salé de la Baie du Mont Saint-Michel et de l'Ouest du Cotentin via www.agneaupresale.org

Entre « Prés-salés du Mont Saint-Michel » et « Grévins », que choisir ?

L’agneau de pré salé se distingue par une viande au goût iodé et un gras très blanc grâce aux plantes halophiles. Le carbonate de calcium contenu dans les embruns génère une moelle osseuse plus sèche et plus dure, la vitamine E aux propriétés antioxydantes une maturation jusqu’à 3 semaines qui offre une viande plus tendre.

Deux labels coexistent dans la région qui correspondent à des agneaux de race Suffolk, Charollais, Rouge de l’Ouest, Vendéen, Roussin, Cotentin et Avranchin, élevés dans les prés-salés de la Baie du Mont-Saint-Michel et de l’Ouest Cotentin.

Créée en 1985 par une association d’éleveurs locaux, la marque commerciale « Le Grévin » désigne des agneaux abattus après 60 jours minimum de pâturage dans les herbus éventuellement complémentés avec des fourrages, des céréales, des protéagineux et des oléagineux. L’AOP Prés-Salés du Mont Saint-Michel, obtenue en 2009, se distingue par des agneaux abattus après 70 jours minimum de pâturage dans les herbus, éventuellement complémentés avec des fourrages et des céréales produits dans la zone de l’AOP, garantis sans OGM.

Certains éleveurs comme Stéphanie Maubé font le choix d’élever leurs agneaux dans les règles de l’art sans pour autant dépendre de l’un de ces labels.

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Adopter une Avranchine, c’est possible !

Suite au récent décès d’un éleveur passionné de la race avranchine, Stéphanie Maubé souhaiterait sauver le troupeau de brebis de l’abattoir. Mais comme, elle ne peut pas toutes les recueillir, elle est à la recherche de personnes qui pourraient en adopter avant la fin de l’été. Pour plus d’infos, contactez-la.

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La Cotentine moderne, une marque créative

Titillée par son ancienne vie créative, Stéphanie n’a pas hésité à diversifier ses activités dans le but de valoriser le terroir. En plus des agneaux de prés salés, elle vend une délicieuse gamme d’infusions aux noms évocateurs et un vinaigre de cidre parfumé, qu’elle prépare avec les plantes sauvages cueillies l’été. Elle crée aussi des accessoires en laine de ses Avranchine, organise des visites-découvertes, des goûters et des concerts à la bergerie. Dans ses projets, une conserverie de légumes des maraichers voisins devrait bientôt voir le jour.

Pour plus d'infos et commande de produits :

La Cotentine Moderne - Les Salines - 50430 St-Germain sur Ay - Tél. : 06 60 72 18 52

www.lacotentinemoderne.fr

Reportage à retrouver dans le magazine Papilles n°44 de juin, actuellement en vente aux caisses des supermarchés.

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lundi 13 juillet 2015

Local et de saison, c'est tout bon !

Vous avez peut-être décidé de passer vos vacances en Normandie ? Je ne peux que vous encourager à le faire ! Le Pays de La Hague, comme vous avez pu le constater, est simplement magnifique et dépaysant. Celui du Mont-Saint-Michel le serait tout autant sans la horde de touristes qui l'envahit à la saison. Il faut alors savoir sortir des sentiers battus, tant pour le chemin qui y mène (éviter la nationale, Avranches-Pontorson et optez pour la route côtière par Courtils et Huysnes) que pour la visite sur le Mont ou pour les restaurants. Ceux sur le Mont sont évidemment des attrape-touristes, sortes de cantines avec vue sur la baie ou pas ! La Mère Poulard reste une cependant une adresse mythique, mais vous savez par avance que vous ne mangerez jamais aussi chère une omelette ! Les restaurants aux alentours sont tout autant décevants. Une impression d'être quand même un peu pris pour des c... Quelques exceptions cependant, si vous vous éloignez un peu. C'est notamment le cas du Sillon de Bretagne, qui borde la nationale sur la commune de Tanis. Ne vous fiez pas à l'extérieur, vous passeriez à côté d'une jolie adresse !

C'est dans une vieille maison de pierre que le couple Xerri officie : Monsieur est en salle, Madame est en cuisine. Les vieux meubles normands donnent le ton. Ici, tout est fait maison, avec des produits du cru. Excepté pour le vin que Monsieur va chercher chez des producteurs français qu'il affectionne. L'agneau de Pré-Salé est donc à l'honneur, tout comme les légumes qui sont cultivés aux alentours, le poisson, le boeuf, la volaille, les produits crémiers et cidricoles. Avec une prédilection pour les produits issus de l'agriculture bio.

Nous sommes allés dîner un soir d'avril et il s'agissait encore de la carte d'hiver. Une carte bien en rapport avec la météo.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - foie gras

Le foie gras maison était cuit comme il faut, les oignons confits qui l'accompagnaient délicuesement croquants et parfumés.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - Tatin 2 pommes camembert

La tatin au camembert et aux deux pommes était parfaitement équilibrée et caramélisée juste ce qu'il faut.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - sauté d'agneau de pré salé

En plat, il y avait ce soir-là un sauté d'agneau de Pré-salé, cuisiné avec des légumes des sables et accompagné d'une semoule. Un plat parfumé et fondant.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - lieu noir au beurre rouge

Le lieu noir était servi avec une sauce au beurre rouge bien réalisée.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - boeuf

La pièce de boeuf s'accomodait d'une brick de légumes et d'une endive braisée.

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - lieu jaune et risotto

Le lieu jaune, quant à lui, était accomodé avec un risotto et une sauce à la crème. Un régal !

2015 04 09 Le Sillon de Bretagne - éclair chocolat marron

En dessert, nous avoions le choix entre glace artisanale, café gourmand, tarte aux pommes et éclair à la mousse de marron et au chocolat.

Un bon point pour cet établissement aux portes du Mont-Saint-Michel. La cuisine y est simple mais parfaitement maîtrisée. Les produits sont d'une exceptionnelle qualité, les vins dénichés avec choix. Seul bémol, une odeur d'humidité qui peut déranger et des chaises anciennes pas trop confortables.

Menu du jour à 19,50€ ou autre menu à 29,50€ (hors boisson) avec une entrée, un poisson ou une viande et un dessert.

Restaurant le Sillon de Bretagne

14, route nationale - Brée - 50170 Tanis

Tél. : 02 33 60 13 04

www.sillondebretagne.free.fr

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lundi 29 juin 2015

Les bonnes adresses à La Hague

Il y a bientôt 3 semaines, je vous emmenais à la découverte du pays de La Hague. Aujourd'hui je vous propose quelques adresses incontournables pour profiter au maximum de votre future escapade dans cette pointe magique du Cotentin.

Que faire ?

- Visiter le jardin botanique de Vauville. Plus d'infos sur www.jardin-vauville.fr

- Découvrir le plus petit port d'Europe, Port Racine

- Voir débarquer les bâteaux de pêche au Port d'Ormonville-la-Rogue

- Aller voir le port et le phare de Goury

- Flâner dans le joli village de Saint-Germain-des-Vaux et visiter le jardin et la maison de Jacques Prévert qui fête cette année ses 20 ans.

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (2)

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (8)

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (6)

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (11)

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (11)

- Se balader sur le Sentier des Douaniers (GR223) créé en 1791 pour surveiller les côtes et éviter ou limiter la contrebande avec les îles anglo-normandes jusqu'au début du 20ème siècle.Sur plus de 300 km (à l'origine, il en comptait 438) que compte le sentier dans le Cotentin, 80km de tracé sinueux rejoint Urville-Nacqueville à Surtainville.

- Faire du char à voile dans l'anse de Sciotot à Les Pieux. Le club OSCL vous propose une balade gourmande entre les caps du Rozel et de Flamanville. Guillaume, le moniteur, vous apprend à manier le char à voile sur place puis vous partez avec lui à la découverte de cette côte sauvage. Légendes, trésors de la nature, découverte des techniques de pêche et pour finir dégustation de produits locaux. Une activité à partager en famille, plutôt réservée aux adultes et ados amateurs de vitesse, y compris aux débutants. Sensations assurées ! Plus d'infos sur le site du club.

2015 05 29 - Anse de Sciotot - Char à voile (4)

 

Où se restaurer ?

Ici, les bons restaurants ne manquent pas. La qualité est au rendez-vous et les prix sont tout à fait raisonnables.

- Le Moulin à Vent à Saint-Germain-des-Vaux, dont je vous ai déjà parlé ici, qui se caractérise par une cuisine contemporaine avec des produits locaux et une inspiration du monde. Menus de 24 à 65€ / Gastronomique

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (35) - huître chaude à l'endive

 

- Le café du port à Omonville-la-Rogue, un ancien refuge de pêcheur qui ne paie pas de mine de l'extérieur mais dont il faut vraiment pousser la porte. On s'y régale, les pieds dans l'eau (ou presque), de poissons et fruits de mer tout frais pêchés cuisinés avec brio. J'ai craqué pour un tartare de daurade aux fraises servi avec de la salade, des accras de morue et des frites. Copieux et délicieux ! Menus à 27 et 40€ / Cuisine traditionnelle

2015 05 28 - Soirée à Omonville-la-Rogue - le Café du port (9)

 

- Mon coup de coeur : le P'tit bourg à Les Pieux. Une salle entièrement redécorée, sobre et lumineuse, une cuisine maîtrisée qui fait la part belle aux produits locaux mais les fait voyager. Yannick Lamy veut faire plaisir à ses hôtes et ça se ressent dans les assiettes. Ici tout est fait maison, y compris le pain. On se régale d'un saumon de Cherbourg confit à l'encre, d'un gaspacho de melon, d'une tête de porcelet au vieux comté, d'une brochette de cailles servies rosées, fondantes, dont la sauce me laisse un souvenir impérissable, d'un dos de cabillaud au jus de persil et à la rhubarbe... pour terminer par des profiteroles tout chocolat à tomber ou encore une tuile aux fraises et sorbet au fromage blanc et combawa. Délicieux ! Attention, on attend parfois un peu. Il faut dire qu'avec un menu du jour à 12€ le midi, digne d'un resto gastronomique, ça ne désemplit pas. Réservation vivement conseillée. Menus de 12 à 48€ / Gastronomique. www.leptitbourg.com

 

2015 05 29 - Les Pieux - Restaurant Le P'tit Bourg (8)

2015 05 29 - Les Pieux - Restaurant Le P'tit Bourg (2)

2015 05 29 - Les Pieux - Restaurant Le P'tit Bourg (3)

2015 05 29 - Les Pieux - Restaurant Le P'tit Bourg (5)

2015 05 29 - Les Pieux - Restaurant Le P'tit Bourg (7)

 Où dormir ?

- Hôtel Le Landemer à Urville-Nacqueville. Entièrement refait en 2014, cet hôtel bénéficie d'une vue sur la mer incomparable dont jouissent les 10 chambres. La mer, présente partout, dans la déco comme à travers les fenêtres, jusque dans la douche vitrée ! Un style moderne et épuré, un confort haut de gamme. Sublime ! A partir de 90€. www.le-landemer.com

- Hôtel L'Erguillère à Saint-Germain-des-Vaux. Une grande maison surplombant Port-Racine doté de 10 chambres au confort simple mais douillet. La literie est parfaite mais l'isolation phonique entre les chambres laisse à désirer. Dommage ! On se rattrape sur le petit-déjeuner gargantuesque avec viennoiseries, pain perdu, yaourt de la ferme, salade de fruits... servi avec attention et gentillesse par le maître de maison, dans une jolie salle avec (toujours) vue sur mer. A partir de 59€. www.hotel-lerguillere.com

Que rapporter ?

- Des biscuits de la Maison du Biscuit à Sortosville-en-Beaumont. De délicieux biscuits artisanaux (financiers, doigts des dames, congolais, rochers, cookies...) vendus dans une boutique au décor d'antan. A voir et à goûter ! www.maisondubiscuit.fr

- Du cidre du Cotentin (en cours d'AOP) que vous trouverez chez le Père Mahieu, une cidrerie traditionnelle en agriculture bio située à Bricqueboscq ou encore à La Commanderie à Grosville. Plus d'infos sur www.leperemahieu.com et www.ferme-de-la-commanderie.com

- Des huîtres de Saint-Vaast, une merveille de la mer

- Du Grévillais, un gâteau aux pommes qui est l’une des spécialités de Gréville, en particulier la boulangerie-pâtisserie La Grévillaise.

Bon séjour à La Hague !

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jeudi 11 juin 2015

La Hague, dépaysement garanti !

Il y a 8 jours, j'ai eu la chance de découvrir pendant 2 jours la pointe de La Hague. Je parle bien de chance car ce petit coin à l'extrémité du Cotentin est simplement magnifique. Oubliez vos aprioris liés à la centrale nucléaire qui fait un peu tâche dans le décor et retournez-vous pour admirer le paysage ! Si la journée compte 4 saisons, elle mêle aussi 1001 paysages différents, entre terre et mer.

Ce territoire qui s'étend de Cherbourg à Surtainville a su préserver son patrimoine naturel et architectural. C'est un enclos (comme signifie le mot "hague" en viking) sauvage, qui mêle caps et anses, landes de bruyères et clos bordés de murets de pierres sèches où paissent paisiblement vaches et "roussins de la hague" (une race locale de moutons), falaises abruptes de granit (dont le célèbre Nez de Jobourg classé parmi les plus hautes falaises d'Europe) et longues plages de sable fin (comme l'Anse de Vauville qui s'étend sur plus de 10 kms), petits ports de pêche (dont Port racine, le plus petit de France) et villages recroquevillés, phares et manoirs aux toits de schistes clairs.

2015 05 28 - point de vue sur (2)

2015 05 28 - Port de Goury, cap de la Hague, la Roche (8)
Goury, le sentier littoral, la vue sur La Roche

2015 05 28 - Port de Goury, cap de la Hague, la Roche (6)
Phare de Goury, Cap de La Hague

2015 05 28 - Port de Goury, cap de la Hague, la Roche (8)
Goury, vue sur La Roche

2015 05 28 - Omonville-la-Rogue - le port (1)
Port d'Ormonville-la-Rogue

2015 05 28 - Omonville-la-Rogue - le port (2)
Port d'Ormonville-la-Rogue

2015 05 28 - Port de Goury, cap de la Hague, la Roche (2)
Port de Goury et vue sur La Roche

2015 05 28 - Port de Goury, cap de la Hague, la Roche (3)
Au port de Goury

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (1)
la Maison de Prévert, Saint-Germain-des-Vaux

A cette saison, les paysages côtiers s'habillent du mauve des bruyères. Plus tard, ils se couvriront du roux des fougères et au printemps prochain, du jaune d'or des ajoncs. Le sentier du littoral est parfait pour les admirer. Les villages revêtissent aussi leur habit de verdure : camélias et mimosas dès janvier, rhododendrons et arums au printemps, majestueux gunnéras, fuchsias et hortensias tout l'été. Y déambuler est merveilleux.

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - la maison de Prévert (3)
Somptueux jardins de Prévert

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (3)
Fuchsias et gunnéras habillent les talus du village de Saint-Germain-les-Vaux

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (4)
Dans le village de Saint-Germain-les-Vaux

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (6)
Dans le village de Saint-Germain-les-Vaux

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (7)
Dans le village de Saint-Germain-les-Vaux

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (8)
Dans le village de Saint-Germain-les-Vaux

2015 05 28 - Saint-Germain des Vaux - le village (9)

Mille merveilles qu'on ne se lasse d'admirer. J'ai adoré.

Retrouvez mes bonnes adresses ici.


 


 

Et vous, craquerez-vous pour ce petit coin de paradis ?

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lundi 8 juin 2015

Quand le maquereau du Cotentin se croit au Japon...

C'est la pleine saison du maquereau. Voici une recette vite faite et absolument délicieuse, que j'ai eu l'occasion de réaliser et de déguster avec Antoine Fernandes, chef du Moulin à Vent à Saint-Germain-le-Vaux.

Celui dont "le rêve serait de faire ses courses à pied" propose dans son établissement au décor épuré avec vue sur mer face à l'Anse Saint-Martin, une cuisine élaborée qui mêle judicieusement produits locaux de saison et touches exotiques. Il faut dire qu'avant d'ouvrir son établissement, Antoine a pas mal bourlingé dans le Monde : Japon, Caraïbes, Maroc, Paris...

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (2) - la salle

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (3) - la salle

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (4) - extérieur

De cette riche expérience, en ressortent des plats sufisamment osés pour intéresser des hôtes en recherche de nouveauté, d'originalité et de surprise. L'agneau Roussin de la Hague, cette race locale élevée notamment par Yannick Bonnissent à Gréville est préparé aussi bien rôti avec des pommes de nouvelles, qu'en tajine, les ormeaux péchés à Omonville-la-Rogue sont servis avec une endive à la crème, tout comme les huîtres de Saint-Vaast-la-Hougue de M. Hélie, lorsqu'elles sont chaudes ou bien crues, simplement présentés avec un vinaigre de Xérès et une émincée d'échalotes ou encore avec une écume au gingembre. Un délice ! La jardinière de légumes cultivés en AB par Grégoire à saint-Germain-sur-Ay est rapidement cuite au beurre AOP d'Isigny-sur-Mer pour accompagner une queue de homard ou un Saint-Pierre issu de la pêche côtière.

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (27) - déclinaison d'huîtres crues
huîtres crues, vinaigre de vin et échalote, émulsion de gingembre

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (23) - jardinière de légumes
queue de homard, jardinière de légumes

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (30) - déclinaison d'huîtres crues

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (32) - carpaccio de homard au yuzu
carpaccio de homard au yuzu

Tous ces plats mêlent avec gourmandise moelleux et croustillant, douceur et acidité, croquant et onctuosité. Un jeu dont ne semble pas se lasser ce jeune chef. Pour notre plus grand plaisir, il nous transmet son savoir-faire et sa gentillesse lors d'ateliers qu'il dispense dans son établissement comme à La Bristellerie, la maison d'hôtes de Marie et Yannick Leflot à Hardinvast.

 

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (38) - tataki de maquereau pickles de concombre émulsion de gingembre

2015 05 28 - Le Moulin à Vent (39) - tataki de maquereau pickles de concombre émulsion de gingembre

Tataki de maquereau sur un pickles de concombre et gingembre, mousse au wasabi

- 4 filets de gros maquereaux (levés par le poissonnier, c'est plus rapide !)

- 1 concombre

- 3 volumes d'eau

- 1 volume de vinaigre d'alcool blanc

- 1 volume de sucre

- racine de gingembre

- 10 cl de crème fleurette

- un soupçon de wasabi, à défaut de raitfort, frais râpé, en poudre ou en pâte

- 2 cs de sauce soja épaisse

- 1 cs d'eau

- qs d'huile de tournesol

Commencer par les pickles.

Détailler un morceau de gingembre en brunoise très fine, de sorte à en obtenir 2 cuillérées à soupe.

Dans une casserole, mélanger l'eau, le vinaigre et le sucre. Porter à ébullition.

Ajouter la brunoise de gingembre. Retirer du feu et laisser refroidir.

Laver et découper le concombre sans l'éplucher en brunoise fine (dés de 5/8 mm).

L'ajouter à la marinade froide et laisser infuser 12 à 24h.

Parfumer la crème fleurette de wasabi. Verser dans un siphon en filtrant si nécessaire. Fermer, gazer et entreposer au réfrigérateur. (A défaut de siphon, monter la crème parfumée en chantilly avec un batteur électrique, au moment de dresser les assiettes).

Dans un bol, mélanger la sauce soja et l'eau. Râper finement la valeur d'une 1/2 cuillérée à café de gingembre (la râpe Microplane est parfaite pour l'usage). L'ajouter à la sauce.

Faire chauffer l'huile dans une poêle en tôle. Lorsqu'elle est bien chaude, déposer les filets de maquereau côté peau. Appuyer légèrement dessus avec une spatule pour les aplatir et les colorer. Les faire saisir le temps qu'ils blanchissent à mi-hauteur (le dessus est encore cru).

Verser dessus la marinade au soja.

Retirer les filets de maquereau et laisser réduire quelques secondes la marinade pour la faire épaissir.

Laisser refroidir.

Dans chaque assiette, déposer un lit de concombre en pickles. Poser les filets de maquereau froids nappés de sauce au soja. Déposer une belle noix de mousse au wasabi.

2015 05 28 - préparation des maquereaux (4)

2015 05 28 - préparation des maquereaux (3)

2015 05 28 - préparation des maquereaux (2)

2015 05 28 - préparation des maquereaux (1)

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2015 05 28 - tataki de maquereau (1)

2015 05 28 - tataki de maquereau (2)

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Le Moulin à Vent

Hameau Danneville - 10 route de port racine - 50440 Saint-Germain-des-Vaux

tél. : 02 33 52 75 20

www.le-moulin-a-vent.fr

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lundi 30 mars 2015

Une jolie adresse manchoise

Voilà une adresse bien sympa comme je les aime, au coeur d'un petite village normand très charmant, Ducey.

On y sert, avec gentillesse et sourire, des plats de qualité où le mot saveur prend tout son sens. Et à l'heure où beaucoup de petits restaurants se contentent de réchauffer des conserves et d'ouvrir des bricks (même dans la région), ça fait plaisir de voir que d'autres font leur métier : cuisiner ! En plus, c'est un endroit qui me rappelle beaucoup de souvenirs car, lorsque j'étais petite, c'était un bar où j'allais avec mon grand-père. Aujourd'hui, les lieux ont changé bien évidemment : la salle a été rénovée il y a un peu plus d'un an et arbore une décoration sobre et très agréable et une véranda agrandit l'espace.

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source : La Marionnnette

La spécialité de la maison, c'est la pizza. Reine, marguerita, roma, paysanne, 4 saisons, forestière... pour les classiques, mais aussi orientale, normande, indienne, kebab, landaise, norvégienne..., elles sont bien garnies, les produits sont frais et de qualité, la pâte fine est bien cuite. Que demander de plus ?

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pizza normande (andouille, camembert, pomme de terre, crème) : un régal !

D'autant que le chef ne se cantonne pas aux pizzas et propose aussi des pâtes (tagliatelles ou pennes à la Bolognaise, à la Carbonara, au Saumon, au Gorgonzola ou à la Forestière), des salades, des viandes grillées (boeuf, veau, canette, poulet...) et quelques spécialités très gourmandes.

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tagliatelles alla carbonara, plutôt copieuses

Nous avons testé le foie gras aux pommes, cuit et assaisonné à la perfection. Une vraie réusssite !

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foie gras aux pommes bien goûteux

Le bœuf est fondant et de très belle taille. Dommage qu'il soit noyé sous une couche de crème (même pour une normande, j'ai trouvé qu'il y en avait trop !). Une petite sauce au camembert à côté serait, à mon avis, plus agréable.

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faux-filet de boeuf local et frites maison

Au dessert, on s'est régalé d'un palet normand, fait maison là encore, à base de pommes légèrement cuites, sur un sablé, recouvertes de chantilly faite avec de la vraie crème et servie avec une crème glacée à la pomme renversante. D'ailleurs, toutes les glaces sont artisanales, fabriquées à la ferme du grand Pacey à Vezins, et sont à tomber ( waouh la framboise !). Cet été, c'est décidé, je boycotte les glaces des supermarchés et je n'achète que celles-ci !

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palet normand, gourmand

Faut-il préciser que comme tous les plats sont préparés avec des produits frais et locaux, la carte s'adapte aux saisons, y compris pour les pizzas. L'été, les moules la rejoignent. Elles proviennent d'à côté, comme tous les produits servis.

Comme disait l'autre "ça ne coûte pas plus cher de bien manger". Les pizzas sont autour de 10€ (à partir de 6,50€), les glaces à partir de 3€, le menu entrée/plat/dessert très copieux est à 25€. Un excellent rapport qualité/prix.

Idéal pour un repas à la bonne franquette en famille ou entre amis. Nous, c'est sûr, on revient testé la carte printemsp-été !

La Marionnette - 2 rue de Les Chéris 50220 Ducey

Tél. : 02 33 58 84 29

Page Facebook : http://www.facebook.com/lamarionnetteducey

Pizzas et pâtes à emporter

PS : désolée pour la qualité des photos !

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lundi 9 mars 2015

Un tour au marché... Avranches

Je ne vous ai sans doute jamais dit que j'appréciais beaucoup les marchés. Quand j'arrive quelque part, je ne peux pas m'empêcher de faire un tour au marché local. En vacances, c'est un moment très agréable, partagé en famille, où l'on prend le temps de déambuler dans les allées à la recherche de tout et de rien, des provisions pour les 2 ou 3 repas à venir, de spécialités locales, d'un vêtement pas cher pour finir l'été... Et puis, le reste de l'année, quand le quotidien fait place au farniente, le marché est néanmoins ma source principale d'approvisionnement de denrées alimentaires. Lorsque nous vivions en région parisienne, je prenais plaisir à me rendre deux fois par semaine aux marchés de Boissy-Saint-Léger et de Sucy-en-Brie. J'aimais l'idée d'acheter mes légumes chez le maraicher du coin, la charcuterie chez le charcutier, la volaille chez le volailler, les abats chez le tripier... C'est une chance à Paris et dans sa banlieue que de trouver encore tous ces artisans du goût. Une chance dont les Franciliens ne se rendent pas compte. En arrivant en Normandie, la première chose que j'ai faite, c'est de me rendre à l'Office de tourisme pour demander le dépliant des marchés de la région. Et depuis, je découvre. Malheureusement, comme je suis "nouvelle", faire le marché n'a plus la même saveur. La proximité que j'avais créée avec les commerçants de Boissy et Sucy n'existe pas encore. Les conversations ne se résument pour le moment à pas grand chose. Ils ne sont pas bien bavards, ici ! La grande surprise en revanche, c'est de pouvoir acheter en direct aux producteurs à des prix dérisoires pour la "parisienne" que j'ai été pendant 18 ans ! C'est notamment le cas au marché d'Avranches qui a lieu tous les samedis matins. Je vous le fait découvrir ?

Voilà un marché qui ne s'approche pas par la grande porte mais se laisse découvrir aux détours des ruelles, en suivant l'odeur (et parfois la fumée) des vendeurs de galettes-saucisses. Car s'il y a bien une institution dans ce coin de la Manche, c'est bel et bien la galette-saucisse. Pas un marché ne déroge à la règle. Ce sont d'ailleurs sans doute les commerçants les plus nombreux ! Les food-trucks manchois ! Les gens dégustent des galette-saucisses à n'importe quelle heure. A midi, en semaine, il y a foule devant les camions. C'est la pause déjeuner des personnes qui sortent du bureau, des gars de chantier... Le week-end, c'est en famille qu'on partage ce rituel.

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Mais revenons-en au marché d'Avranches. Installé dans le quartier des Trois rois, il n'est pas très important, au regard de la population. Peut-être parce que nous sommes en hiver ? On verra ça au beau temps... Toujours est-il qu'il ne rassemble pas énormément d'étals et qu'en plus, iles sont installées dans différentes rues pour aboutir sur une place, celle des anciennes halles.

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La place rassemble deux ou trois marchands de primeurs, autants de maraichers de la côte, trois ou quatre productrices de volailles du coin (dont Daniel et Christine Delaporte de Saint-Laurent-de-Terregate, Valérie Bazire de Saint-Quentin-sur-le-Homme ou Isabelle et Pauline Chapdelaine de Brécey), deux fromagers, deux poissonniers, un rôtisseur, un traiteur asiatique et quatre ou cinq déballeurs de vêtements et bricoles en tout genre.

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Pour y parvenir, on se sera frayé un chemin dans les ruelles étroites où les producteurs bios ou conventionnels de légumes, de fromages (comme la Manchevrette à Gathemo), de teurgoules, de pains, d'huîtres, de fleurs... auront étalé leur marchandise.

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Parmi tous ces producteurs et artisans locaux, plusieurs arborent des labels de qualité : Agriculture bio, Bienvenue à la ferme, Manche terroirs, Bleu Blanc Coeur... 

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Teurgoules artisanales de la Ferme des Pavillons de Bricqueville sur Mer

On aura traversé la petite place de la basilique Saint-Gervais où sont installés les "grilleurs"-crêpiers et les charcutiers (dont Le cochon de Mary de Hamelin). De qui admirer le patrimoine civile et religieux qui fourmille de trésors architecturaux.

Et le plus dingue, dans tout ça, c'est qu'avec 3 francs 6 sous, on aura de quoi nourrir la petite famille pour la semaine ou presque ! Elle n'est pas belle la vie ?

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