C'est très riche, mais qu'est-ce que c'est bon !
N'en déplaise aux puristes, le croque-monsieur n'est pas forcément composé d'une tranche de jambon et de gruyère entre deux tranches de pain de mie ! Même s'il fut inventé ainsi au début du siècle dernier dans une brasserie parisienne du boulevard des Capucines afin d'être englouti par des messieurs trop pressés pour prendre le temps de le déguster avec des couverts.
On peut donc se faire plaisir de dix milles façons, selon nos humeurs ou... ce qu'il reste dans le frigo ! Et c'est ce qui en fait un plat express sympathique !
Pour ma part, je le prépare de manière "traditionnelle" lorsque j'utilise le toaster, mais si je souhaite quelque chose de plus consistant, je préfère cette variante ("normande" ?) à cuire au four. Avec une salade, ce croque-monsieur est vraiment délicieux !
Croque-monsieur gourmand
(pour 1 croque-monsieur)
- 2 tranches de pain de mie ou de pain de campagne
- de l'emmental râpé
- 2 cuillères de crème fraiche épaisse
- 1 tranche de jambon
- sel, poivre
Dans un bol, fouetter de la crème et de l'emmental. Assaisonner.
Etaler une bonne cuillère du mélange sur un côté de chaque tranche de pain.
Déposer la tranche de jambon pliée en 2 sur l'une. Recouvrir de la seconde tranche de pain, le côté avec le mélange crème-fromage sur le dessus.
Enfourner à four chaud (200°) pour 10-15 minutes ( le temps que le dessus soit bien doré). Déguster avec une salade verte.
Zèbre ou tigre, c'est selon !
Classique, indémodable et qui plaît toujours aux enfants : le gâteau marbré.
Toute petite, je me souviens que maman en faisait de temps en temps ; étudiante, je m'y suis mise à mon tour, tout aussi occasionnellement ; maman, je m'y remets avec toujours l'incertitude d'un dessin bien réussi.
Parce que la difficulté de ce gâteau, un simple quatre-quart à la base, réside dans la marbrure. Et le doute demeure jusqu'à ce qu'on le tranche. Les deux pâtes ne se sont-elles pas mélangées à la cuisson ? Les enfants trouveront-ils qu'il ressemble davantage à un tigre, un zèbre ou un léopard ???
Verdict au goûter !
- 3 oeufs
- 120g de sucre
- 120g de beurre
- 120g de farine
- 75g de chocolat pâtissier (noir ou au lait selon les goûts)
- 1 gousse de vanille
- 1 cuillère à café de levure
Faire fondre le beurre dans un moule à cake, le temps du préchauffage du four (position classique, 180°).
Dans une jatte, battre les jaunes d'oeuf avec le sucre jusqu'à un mélange mousseux.
Ajouter le beurre fondu, la farine et la levure. Bien mélanger.
Battre les blancs en neige bien ferme et les incorporer délicatement à l'appareil.
Dans une autre jatte (celle qui vous a servi pour les blancs, ça fera moins de vaisselle !), faire fondre le chocolat au micro-ondes. Y verser la moitié de la pâte et mélanger avec délicatesse.
Dans la motié restante, incorporer la vanille (en grattant la gousse bien sûr !).
Verser la pâte au chocolat dans le moule à cake, puis celle à la vanille.
Passer la lame d'un couteau sur le pourtour du moule et enfourner pour 30 minutes de cuisson.
Au bout de 10 minutes, lorsque le dessus commence à prendre, le fendre avec la lame d'un couteau pour lui donner un bel aspect craquelé à la sortie du four.
Démouler et laisser refroidir.
De quoi bien démarrer la semaine...
Quoi de mieux, pour être en forme, qu'un petit-déjeuner qui vous apporte vitamines et plaisir à la fois ?
Croissants tout chauds dont la cuisson a embaumé la maison avant même de mettre un pied par terre, baguette à l'ancienne, confiture de mûres, lemon curd, café au lait et fruits de saison : c'est parfait pour un lundi !
Une tatin pour le dîner.
Pratique parce qu'elle est rapide à préparer et qu'elle permet de liquider des restes, la raclette renversée est une tarte qui plaît à toute la famille. A accompagner d'une salade verte, voilà un dîner tout trouver !
Raclette renversée renversante
- de la pâte feuilletée
- 4 pommes-de-terre cuites à l'eau ou la vapeur
- 3 tranches de jambon cru ou 8 tranches de poitrine fumée
- du fromage à raclette, du Mobier, du fromage de chèvre type Sainte-Maure, du bleu...
- du fromage râpé
- éventuellement, 2 tomates
- 2 oeufs
- 20 cl de crème fraiche
- sel, poivre
Préchauffer le four à 220°.
Tapisser le fond d'un moule à manqué ou à tatin de tranches de jambon.
Recouvrir de fromage râpé puis d'une couche de pommes de terre coupées en tranches moyennes ( ou une couche alternée tomates/pommes-de-terre).
Ajouter le fromage à raclette préalablement coupé en tranches moyennes.
Dans un bol, battre les oeufs et la crème fraiche. Assaisonner. Répartir l'appareil dans le moule.
Recourir de la pâte feuilletée et la border à l'intérieur.
Faire cuire pendant 25 minutes.
Cette recette provient du site Marmiton, mais je la modifie allègrement suivant le contenu du frigo.
Le temps des mirabelles
Ce billet était en attente depuis 2 semaines et je l'avais totalement oublié : ce n'est donc plus la pleine saison de la mirabelle de Lorraine, puisqu'elle s'en va sur sa fin. Je m'en excuse mais ne vous laisse pas pour autant sur votre faim et vous livre quand même mes recettes !
Petite prune jaune douce et parfumée, la mirabelle est la perle d’or de la Lorraine. Mûre dès la mi-août (excepté cette année où elles ont attendu une bonne semaine de plus), elle est gorgée de sucre et révèle alors tous ses arômes dans une confiture, une tarte, mais aussi dans l'eau de vie ou tout simplement , en la croquant à pleines dents !
Confiture de mirabelles
- 1 kg de mirabelles (dénoyautées)
- 600g de sucre cristallisé
Après avoir lavé et dénoyauté les mirabelles, les déposer dans une bassine.
Ajouter le sucre et bien mélanger. Recouvrir et laisser reposer 4 h.
Les mirabelles ayant rendu assez de jus, mettre à cuire à découvert.
Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser cuire une vingtaine de minutes (le temps varie en fonctionde la quantité de fruits).
La confiture est prête lorsqu'elle atteint 108°.
Remplir les pots préalablement lavés à l'eau très chaude (le lave-vaisselle fait très bien l'affaire !)/
Les refermer et les retourner immédiatement.
Un bonheur les matins d'hiver quand le soleil n'est plus au rendez-vous !
Bonne rentrée !
Les premiers étés où j'allais en Lorraine dans ma belle-famille, en repartant on me souhaitait tout le temps une "bonne rentrée". Comme, à l'époque j'étais encore étudiante, je pensais qu'on faisait allusion à la rentrée universitaire et je répondais alors à chaque fois "j'ai le temps, c'est en octobre !".
Jusqu'au jour où, je me suis rendu compte que le mot rentrée en Lorraine équivaut à retour ailleurs. Et là, j'ai compris que toutes ces années, j'avais dû être franchement ridicule !
Depuis, chaque fois, j'y repense avec le sourire.
En ce jour de rentrée scolaire donc, rien de tel qu'un goûter préparé par maman pour le retour (la "rentrée") de l'école.
Brioche perdue aux poires, tarte aux pommes, biscuit roulé ou encore morceau de brioche et confiture de mûre (c'est la pleine saison !) et, mon pêché mignon quand il ne fait pas trop chaud, une semoule.
Semoule au lait
- 1 l de lait
- 100g de semoule de blé fine
- 100g de sucre
Faire chauffer le lait dans une casserole.
Lorsqu'il bout, verser la semoule en pluie et bien mélanger pour éviter les grumeaux.
Faire cuire à feu doux 5 bonnes minutes. Ajouter le sucre, bien remuer et laisser encore 5 bonnes minutes.
Verser dans une jatte, laisser tiédir, le temps qu'une fine peau se forme, et se jeter dessus à la petite cuillère !!!
souvenir de Bretagne
Ah les galettes ! Qui n'a jamais passé de vacances en Bretagne ne peut comprendre ce délicieux souvenir d'un dîner dans une crêperie ! L'odeur en ouvrant la porte si caractérisque d'une crêpe "complète", le parfum d'une bolée de cidre, les couleurs brillantes du beurre qui fond sur la galette chaude... Hummm... A s'en lécher les babines !
Pâte à galette
- 1 livre de farine de sarrasin
- 1 oeuf
- 10g de sel
- 1 cuillère d'huile (éviter celle d'olive, pas très locale !)
- de l'eau
Casser l'oeuf dans une jatte. Le battre à la fourchette. Ajouter le sel et l'huile, puis la farine de sarrasin.
Ajouter un peu d'eau froide et bien mélanger avec la main ouverte (elle fait office de cuillère en mieux !).
Petit à petit, délayer avec de l'eau tout en soulevant l'ensemble pour aérer la pâte.
Sur le bilig (ou galettoire) ou dans une crêpière, légèrement graissée (au beurre ou à l'huile), verser une petite louche de pâte et l'étaler rapidement à l'aide du rozell (ou non d'ailleurs !), d'un geste sûr de la main. Laisser cuire à feu moyen, puis retourner la galette avec une spatule.
Une fois cuite, la garnir, la plier en carré ou toute autre forme de votre choix et servir. Avec une bolée de cidre, bien sûr !
Garnitures pour le plaisir des papilles
- l'indémodable "complète" : jambon, oeuf miroir*, crème fraiche, emmental rapé, auxquels on ajoute des tranches de tomates ou des champignons pour une version "super complète" ;
- la locale : andouille de Guéméné et crème fraiche ;
- sa version viroise (parce que c'est pas très loin et que les galettes y sont aussi très prisées !) : andouille de Vire et crème fraiche, avec en plus des pommes revenues au beurre ou des lamelles de camembert ;
et toutes les déclinaisons farfelues :
- la Vallée d'Auge : pommes et camembert ;
- la Savoyarde : pommes-de-terre sautées, lardons, oignons et reblochon ;
- la Chavignole : chèvre et lardons ;
- la nordique : saumon fumé, crème fraiche et citron ;
- la provençale : thon et ratatouille ;
- la soubise : à la purée d'oignons
- la Flamande : à la fondue de poireaux
et plus simplement, la beurre - sucre, si gourmande pour finir le repas.
La garniture complète avec oeuf miroir
Pour réussir parfaitement la cuisson de l'oeuf, à savoir la blanc bien cuit et le jaune encore coulant, il existe un truc !
Répartir le blanc d'oeuf sur la galette étalée dans la crêpière.
Laisser prendre à feu doux.
Déposer ensuite une petite tranche de jambon, une cuillérée de crème fraiche au centre.
Recouvrir d'emmental râpé.
Creuser légèrement et laisser chauffer quelques minutes.
Déposer ensuite le jaune d'oeuf dans le nid. Saler, poivrer.
Rabattre les bords de la galette, sans couvrir complètement le jaune et sans le crever.
Laisser cuire encore quleques minutes à feu doux et servir.
Des croés pour changer
Connaissez-vous les croés ? J'ai découvert ces pâtes au supermarché. Ce sont des pâtes savoyardes au blé, légèrement grillées.
Croés à la savoyarde
- 300g de croés
- 200g de lardons
- 1 demi-reblochon
- 1 oignon
Eplucher et émincer l'oignon.
Dans une poêle, faire revenir l'oignon émincé avec les lardons. Ajouter les croés puis 1 litre d'eau salée bouillante.
Laisser cuire, à couvert, jusqu'à absortion complète du liquide.
Pendant ce temps, couper les reblochon en dés.
L'ajouter aux pâtes, bien mélanger et servir aussitôt.
La confiture à la rhubarbe, qu'est-ce que c'est bon !
Que faire après des tartes, des parfaits glacés et autres assiettes sucrées, quand on a un pied de rhubarbe très généreux dans le jardin ?
De la confiture, bien sûr !
Très simple à réaliser et tellement bonne sur une tranche de brioche...
Et, en association avec des abricots ou des groseilles, la rhubarbe plaît même aux plus réticents.
Pour deux pots de confiture rhubarbe et groseilles :
- 4 belles tiges de rhubarbe
- une poignée de groseilles rouges
- du sucre cristallisé (200g pour 500g de fruits épluchés)
Laver, peler et couper en dés la rhubarbe. Passer rapidement sou l'eau les groseilles, les égrapper.
Peser les fruits.
Les mettre dans une casserole avec un petit peu d'eau. Ajouter le sucre et faire cuire doucement pendant une demi-heure.
Mettre en pots, bien refermer et retourner les pots. Laisser refroidir.
Pour la confiture rhubarbe-abricots, il suffit de remplacer les groseilles par de beaux abricots (mieux vaut éviter ceux à confiture qui déçoivent bien souvent) et de procéder de la même façon. Voir ici.
La Normandie dans l'assiette
Comme son nom l'indique, ce restaurant a tout pour plaire aux amateurs de saveurs normandes. Aux fourneaux, si Michaël Wahl connaît ses classiques (tête de veau sauce gribiche, choucroute de la mer, rognons de veau sauce moutarde, tripes à la mode de Caen...), il sait aussi très bien les adapter aux produits de la région.
Nous avons ainsi été séduits par une assiette de crevettes grillées à l'anis et de moules de bouchot ou encore une salade d'andouille de Vire chaude et ses toasts au camembert en entrée,
d'un pavé de cabillaud sur une embeurrée de pommes-de-terre ou d'un pavé de boeuf sauce au camembert ensuite,
d'un camembert rôti puis d'une délicieuse soupe tiède de framboises pour finir.
Les saveurs s'accordent bien, les cuissons sont parfaites, la présentation est réussie. Les prix sont corrects (menus à 13€ le midi en semaine, 19€, 24€ et 30€), la salle est agréable.
A noter aussi, un menu pour nos jeunes gourmets à 9€ copieux et digne des repas des grands.
Un bémol néanmoins : le temps d'attente entre les plats.
Voici donc une adresse très sympatique au coeur de Vire.
Au Vrai Normand
14 rue Armand Gasté - 14500 Vire
Tél/Fax : 02 31 67 90 99
http://www.au-vrai-normand.com