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Mag'cuisine

7 novembre 2005

Une tarte aux noix à refaire d'urgence !

Je dois vous avouer une chose : je n'avais jamais mangé de tarte aux noix jusqu'à il y a un mois. Non que je n'en ai jamais eu l'occasion, mais, à voir ce caramel dégoulinant, ça m'écoeurait un peu !

Jusqu'à ce jour où, partie faire du shopping dans un centre commercial, je me suis laissée tentée par une part de tarte aux noix dans la vitrine d'un point de vente La Croissanterie (alors que, d'ordinaire, cette chaine ne m'attire pas du tout, comme quoi !).

Sans caramel, ni trop sucrée, ni trop grasse, cette tarte aux noix était généreusement parfumée et d'une texture très fine, onctueuse, particulièrement agréable en bouche. Il fallait donc que je m'y mette et que je retrouve ce plaisir !

Voici donc mon premier essai, testé par des amis hier midi.

Tarte aux noix - 1er essai

tarte aux noix 001

- une pâte sablée

- 200g de cerneaux de noix

- 100g de sucre en poudre

- 2 oeufs

- 20 cl de crème fraiche

- du sucre glace

Préchauffer le four à 200°.

Mixer les cerneaux de noix en grosse poudre.

Abaisser la pâte et foncer un moule à tarte en tôle préalablement graissé et fariné.

Fouetter les oeufs avec le sucre en poudre. Ajouter la crème puis les noix. Mélanger bien. Répartir sur le fond de pâte.

Enfourner pour 25 minutes sur la grille du bas du four.

A la sortie du four, saupoudrer le dessus de la tarte de sucre glace.

A mon avis, les noix étant assez amères, j'aurais dû mettre un peu plus de sucre. Elles auraient également dû être réduites davantage en poudre. Quant à la pâte, la prochaine fois,  j'essaierai avec une pâte brisée sucrée.

Je n'ai pas retrouvé complètement la texture (un peu plus sèche) de ma tarte référente, mais je m'en suis pas mal approchée. Je recommencerai donc !

Tarte aux noix - 2ème essai

tarte_aux_noix_003

photo réalisée le 22/10/2006

Pour la pâte brisée sucrée :

 

- 200g de farine

 

- 100g de beurre

 

- 1 c. à s. de sucre en poudre

 

- 1 jaune d'oeuf

 

- 5 cl d’eau froide

 

Dans une jatte, mélanger la farine, le sucre et le beurre en parcelles. Ecraser partiellement le beurre du bout des doigts.

 

Dans un bol, mélanger le jaune d'oeuf et l'eau.

 

Verser le jaune d'oeuf détendu à l’eau lentement sur la pâte. Mélanger, fraiser sans pétrir et former une boule.

 

Si le temps est chaud, laisser raffermir la pâte 30 minutes environ au frais (elle doit être souple mais pas molle).

 

Abaisser la pâte et foncer un moule à tarte en tôle préalablement graissé et fariné.

 

 

Pour la tarte aux noix :

 

- 200g de cerneaux de noix

 

- 150g de sucre en poudre

 

- 2 œufs

 

- 20 cl de crème fleurette (crème fraiche liquide pasteurisée et non stérilisée)

 

- 40g de sucre

 

- 5 cl d'eau

 

Préchauffer le four à 200°.

 

Mixer les cerneaux de noix en grosse poudre.

 

Fouetter les œufs avec le sucre en poudre. Ajouter la crème puis les noix. Mélanger bien.

 

Répartir le mélange sur le fond de pâte et enfourner pour 25 minutes sur la grille du bas du four.

 

A la sortie du four, démouler la tarte et laisser refroidir sur une volette.

 

Pendant ce temps, faire chauffer l’eau et le sucre jusqu’à obtention d’un caramel blond.

 

Tirer des fils de caramel avec deux fourchettes et les déposer sur la tarte au fur et à mesure au gré de votre imagination.

 

Laisser refroidir avant de déguster.

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1 novembre 2005

Variation autour de la confiture de poires

Un bon kilo de poires provenant directement du jardin familial en Basse-Normandie et une envie irresistible de s'essayer à la confiture de poires. Celle que j'ai dégustée un matin, chez Florence et Philippe Martinez, les propriétaires des chambres d'hôte Les Bournais, dont je vous parlerai très prochainement.

Cette confiture n'avait pas du tout l'allure d'une confiture, ni celle d'une gelée !  Non, elle avait le mérite d'avoir le goût de poires fraiches, tout naturellement. Ni trop sucrée, ni trop sirupeuse, généreuse en lamelles de fruit, cette confiture - ou marmelade devrais-je dire ? - était tout simplement dé-li-cieuse !

Après maintes recherches sur le net en général, et sur d'autres blogs culinaires en particulier, j'ai fini par me décider sur les quantités.

confiture de poire (3)

Confiture de poires

pour 500g de poires épluchées,

- 250g de sucre cristal

- un peu de citron (facultatif)

Eplucher les poires et les détailler en lamelles. Les citronner afin d'éviter qu'elles ne noircissent. Les peser.

Ajouter la moitié de leur poids en sucre cristal et laisser mariner 4h.

Faire cuire à feu doux une bonne vingtaine de minutes (le temps varie en fonction de la quantité et de la casserole).

Mettre en pots, les refermer et les retourner immédiatement. Laisser refroidir.

Et une version plus gourmande :

Confiture de poires et chocolat

pour 500g de poires épluchées,

- 250g de sucre cristal (les poires sont très mures)

- un peu de citron

- 100g de chocolat noir

Eplucher les poires et les détailler en lamelles. Les citronner afin d'éviter qu'elles ne noircissent. Les peser.

Ajouter le sucre cristal et laisser mariner 4h.

Faire cuire à feu doux une bonne vingtaine de minutes. Ajouter le chocolat en pépites.

Pour cela, placer le chocolat dans un sachet de congélation, par exemple, bien le fermer et taper à l'aide d'un marteau jusqu'à obtention de pépites.

Mettre en pots, les refermer et les retourner immédiatement. Laisser refroidir.

Pour tout connaître sur les poires et découvrir une autre recette, cliquez ici.

31 octobre 2005

C'est bon pour le moral !

Un reste de camembert qui se languit ? Rien de tel pour que je me fasse des penne au camembert. J'adore ! C'est mon petit plat réconfortant quand il ne fait pas bien chaud ou que le moral est au plus bas. Je les mange seules, avec un bon jambon cru ou un steak grillé.

Penne sauce au camembert

Faire cuire les penne dans un grand volume d'eau bouillante salée.

Pendant ce temps, ôter la peau d'un reste de camembert bien fait (limite immangeable !). Le faire fondre avec autant de crème, à feu doux dans une casserole. Mélanger sans cesse pour éviter que la sauce ne prenne au fond. Lorsque le camembert est totalement fondu et amalgamé à la crème, poivrer.

Servir sans attendre avec les penne égouttées.

28 octobre 2005

Une tarte renversée... renversante !

Tout le monde connaît l'histoire des demoiselles Tatin qui, à la tête de leur hôtel familial à Lamotte-Beuvron, devinrent célèbres grâce à l'étourderie de l'une d'elle, Stéphanie.
Fin cordon bleu, Stéphanie Tatin était la spécialiste de la tarte aux pommes qu'elle servait croustillante et caramélisée. Un jour de coup de feu, elle enfourna sa tarte complètement à l'envers et la servit sans la laisser refroidir. Aujourd'hui encore, on bénit les dieux d'une telle erreur !

Pour plus d'infos, consultez le site très officiel de la tarte tatin, plutôt sympa et instructif le site de l'hôtel Tatin. Vous y trouverez la vraie recette de la célèbre tarte.

J'ai toujours vu ma maman réaliser sa tarte de manière très rapide, avec une simple cuisson au four. Et sa tarte était vraiment très bonne. Pourtant, j'ai adopté, depuis quelques temps, une autre méthode qui consiste à préparer le caramel sur le feu, au préalable. Mais cette recette nécessite, si possible, un moule à tatin. Ma tarte connaît à chaque fois le même succès.

Je vous livre les deux recettes. A vous de voir !

tarte_tatin_004

Tarte tatin comme Maman

- 1kg de pommes rustiques (Reinette, Clochard...)

- env. 100g de sucre

- env. 60g de beurre

- un fond de pâte brisée sucrée

Préchauffer le four à 200°.

Saupoudrer de sucre le fond d'un moule à manqué à revêtement antiadhésif, de manière uniforme.

Parsemer de parcelles de beurre.

Peler, évider et couper en 4 les pommes.

Les répartir côté bombé dans le moule, en les serrant bien.

Recouvrir de pâte brisée sucrée. Piquer de quelques coups de fourchette.

Enfourner pour 25 minutes.

Laisser tiédir et retourner sur le plat de service.

Déguster tiède, accompagnée de crème fraiche épaisse ou crue (c'est bien meilleur !).

Ma tarte tatin

- 1kg de pommes rustiques (Reinette, Clochard...)

- env. 100g de sucre

- env. 60g de beurre

- un fond de pâte brisée sucrée

Préchauffer le four à 200°.

Peler, évider et couper en 4 les pommes. Réserver.

Dans un moule à tatin (en inox avec un revêtement antiadhésif et un fond épais), faire fondre le sucre, sur feu vif, jusqu'à obtention d'un caramel. Lorsqu'il atteint une couleur brune, jeter le beurre en parcelles (attention aux projections !).

Bien mélanger avec une cuillère en bois et répartir uniformément dans le moule.

Répartir les pommes côté bombé dans le moule, en les serrant bien.

Laisser cuire quelques minutes sur feu doux, le temps que les pommes soient imprégnées d'un peu de caramel.

Hors du feu, recouvrir de pâte brisée sucrée. Piquer de quelques coups de fourchette.

Enfourner pour 25 minutes.

Laisser tiédir et retourner sur le plat de service.

Déguster tiède, accompagnée de crème fraiche épaisse ou crue (c'est bien meilleur !).

Si vous ne possédez pas de moule à tatin, voous pouvez utiliser un moule à manqué, mais celui-ci ne supportant peut-être pas la cuisson directe sur le feu, vous devez opérer différemment.

Deux solutions s'offrent alors à vous. Ou bien, vous réalisez le caramel dans un pôele à fond épais et le répartissez dans le moule à manqué. Vous passez alors l'étape de cuisson sur le feu, avec les pommes, et mettez directement au four. Ou bien, vous réalisez le caramel dans le moule à manqué, mais au four et non sur le feu. Cette méthode est un peu plus longue, je préfère la première.

Dans tous les cas, la recette de Maman ne nécessite pas de moule à tatin, ce qui simplifie bien des choses !

20 octobre 2005

Un crumble aux saveurs d'automne

Le crumble est peut-être l'une des premières recettes que j'ai transmise à ma maman. J'avais alors 13 ans et je l'avais apprise en cours d'anglais, à l'époque où la cuisine anglaise n'était pas des plus appréciées en France.

Il s'agit d'une recette très simple, plutôt de l'ordre du jeu d'enfants. Elle a le mérite d'être rapide si on opte pour le robot ou bien d'être très plaisante si on préfère mettre les mains à la pâte !

Cette recette repose sur un principe de base, deux équations en fait :

- le poids du sucre = le poids du beurre

- le poids du sucre + le poids du beurre = le poids de farine

A partir de là, toutes les variantes sont possibles: crumble aux pommes et crème anglaise, crumble à la rhubarbe, aux poires, aux framboises...

Voici ma version du jour...

crumble_d_automne_aux_pommes_001

Crumble d'automne aux pommes

- 2 grosses pommes

- 100g de beurre émiétté

- 100g de sucre

- 200g de farine

- une poignée de cerneaux de noix

- une cuillère à soupe d'amandes

Préchauffer le four à 210°.

Peler les pommes et les déposer en morceaux dans un moule beurré.

puis, version rapide :

Mettre tous les ingrédients (sauf les pommes) dans le bol d'un robot  et mixer jusqu'à obtention d'un mélange sableux.

ou, pour la version plaisante, notamment pour les enfants :

Dans un saladier, bien mélanger le beurre émietté et le sucre avec les mains. Ajouter la farine d'un coup et continuer à travailler le mélange à la main jusqu'à obtenir un mélange sableux. Ajouter les amandes et les noix, préalablement réduites en poudre.

Recouvrir les pommes de ce mélange. Enfourner pour 40 minutes. La surface doit être dorée. Servir tiède, nature ou avec une crème anglaise, of course !

crumble_aux_pommes_0031

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18 octobre 2005

Classique, le gratin de chou-fleur ?

Tout le monde connaît le gratin de chou-fleur et chacun y va de sa petite touche personnelle, héritage de famille, d'un terroir ou du placard ! C'est le cas ici avec une sauce normande à la place de la traditionnelle sauce béchamel. Cela change, surtout pour les non Normands !

 

Gratin de chou-fleur à la normande

Pour 4 personnes :

- 1 chou-fleur

- 4 pommes de terre à chair ferme

- 200g de lardons fumés

- 4 œufs

- 1 oignon

- 25g de beurre demi-sel

- 25g de farine

- 25 cl de cidre fermier

- 200g de crème fraiche

- 1 filet de citron

- 50g d’emmental râpé

- Noix de muscade râpée

- Sel, poivre

Couper le chou-fleur en bouquets et les faire cuire à l’eau ou dans le panier vapeur de l'autocuiseur (5 mn à partir du sifflement).

Les disposer dans un plat à gratin.

Laver et éplucher les pommes de terre. Les détailler en rondelles et les faire cuire à l’eau ou dans le panier vapeur de l'autocuiseur (6 mn à partir du sifflement). Les ajouter au chou-fleur.

Faire revenir les lardons dans une poêle. Les disposer sur les légumes .

Cuire les œufs durs. Les écaler et les couper en deux. Les ajouter dans le plat à gratin.

Préchauffer le four position grill.

Eplucher l’oignon et le ciseler.

Dans une casserole, faire blondir l’oignon dans une noix de beurre. Ajouter le beurre restant et la farine et mélanger à la cuillère en bois.

Lorsque le mélange épaissit, mouiller avec le cidre tout en fouettant. Saler, poivrer. Ajouter la noix de muscade râpée. Laisser mijoter à feu doux 10 mn.

Hors du feu, incorporer la crème fraiche et le filet de citron.

Napper le plat de sauce normande. Parsemer de fromage et faire gratiner au four.

Servir sans attendre.

17 octobre 2005

A chacun son dessert...

"Nous organisons un déjeuner samedi midi. Peux-tu apporter le dessert ?"

Que celle qui n'a jamais entendu ce genre d'invitation lève le doigt ! Moi, j'adore, je sais que je vais alors passer du temps à me demander ce que je vais bien pouvoir préparer. Et puis en bonne Normande, je vais hésiter longuement, me décider et puis changer au fur et à mesure que je cuisinerais ! C'est à chaque fois pareil ! Et une fois n'est pas coutume !

Mais quand même, c'est difficile de choisir quelque chose qui plaise à 8 adultes et autant d'enfants, quand, en plus, on ne connaît pas les goûts de chacun et qu'on est soi-même gourmande, non ? !!!

Mon principe, dans ces cas-là, c'est d'opter pour un entremet, un gâteau et une tarte. Au départ, je me suis donc arrêtée sur :

- un dôme aux framboises (inspiré de la charlotte royale de Tiloui et du délice aux framboises et fruits de la passion d'Annichou), histoire de se faire plaisir avec les fruits du jardin,

- un gâteau au chocolat, pour sa valeur sûre,

- une tarte aux pommes, pour ceux qui n'aimeraient ni l'un, ni l'autre.

Mais au démoulage, le gâteau au chocolat a cassé et, du coup, je n'étais plus vraiment sûre que le bavarois ait la même destinée ! Du coup, j'ai préparé vite fait un cake à l'orange.

Et, au final, nous avons tout apporté !

Voici le travail !

 

bavarois_aux_framboises_0022

Dôme aux framboises

pour un saladier de 21 cm de diamètre

pour le biscuit roulé :

- 100g de sucre

- 80 g de farine

- 4 oeufs

- 40g de beurre

- un mélange de confitures de framboise et de cassis (pour la couleur bien foncée)

pour la génoise du fond :

- 1 oeuf

- 30g de sucre

- 30g de farine

pour la mousse de fruits :

- 400g de coulis de framboises sucré

- 4 feuilles de gélatine

- 300g de crème fraiche épaisse

- une belle poignée de framboises entières

biscuit_roul__0011Commencer par le biscuit roulé (qui n'est autre qu'une génoise).

Préchauffer le four à 240°.
Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à blanchiment. Incorporer le beurre fondu puis la farine tout en continuant à bien mélanger.
Battre les blancs en neige et les incorporer à l'appareil.
Etaler la pâte sur la lèchefrite recouverte de papier sulfurisé, en formant un rectangle (le plus grand possible) d'à peine 1 cm d'épaisseur.
Faire cuire 7 minutes à four chaud (le gâteau est blond).

Pendant la cuisson, mouiller et bien essorer un torchon propre (plus grand que la taille de la lèchefrite, bien sûr !). L'étaler, sans pli, sur le plan de travail. Sortir le gâteau du four et le déposer (toujours avec la feuille de papier sulfurisé) sur le torchon.

Rouler l'ensemble le plus serré possible.

biscuit_roul__0031Attendre quelques instants, le temps que le tout s'imprègne de l'humidité du torchon, et dérouler.
Etaler généreusement la confiture sur le biscuit puis enrouler de nouveau le gâteau en laissant, cette fois-ci, torchon et papier sulfurisé. Envelopper le biscuit roulé dans du fiml alimentaire bien serré et réserver au réfrigérateur.

Poursuivre par la mousse.

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans un petit bol d'eau froide.
Pendant ce laps de temps, faire chauffer le coulis de framboise.
Ajouter la gélatine bien essorée au coulis et bien mélanger. Laisser refroidir.

Pendant ce temps, préparer la génoise.

Procéder comme pour le gâteau roulé, à savoir jaune d'oeuf et sucre, puis beurre fondu, puis farine, puis blanc d'oeuf.
Verser cet appareil dans un moule rond beurré du même diamètre ou d'un diamètre légèrement supérieur au saladier.
Enfourner à 200° pendant 5 minutes (surveiller la cuisson). La génoise doit être légèrement colorée.
Démouler et laisser refroidir.

Monter la crème fraiche en chantilly et l'incorporer à la purée de fruit. Ajouter les framboises entières (garder le jus rendu) et mélanger. Réserver.

Procéder au montage.

Couper le biscuit roulé (sans le film alimentaire, s'il vous plaît !) en tranches très fines (à peine 50 mm). L'idéal est d'en obtenir 30.
Tremper chaque tranche dans le jus rendu par les framboises (à défaut dans un sirop avec de l'eau ou de l'alcool) et en tapisser le saladier en serrant bien (20 tranches seulement).
Couper éventuellement les dernières tranches si elles dépassent du saladier (le bord doit être net).

Verser la moitié de la mousse. Déposer dessus les 10 dernières tranches de biscuit roulé de façon à former une couche de biscuit. Remplir de mousse restante.

Recouvrir de la génoise en évitant qu'elle ne pose sur les biscuits, mais plutôt qu'elle s'imbrqiue dedans (je ne sais pas si je suis bien claire !!! L'idéal, c'est qu'au démoulage, on ne voit pas la génoise mais seulement les biscuits roulés).

Taper le saladier pour bien tasser l'ensemble. Poser une assiette et du poids dessus et entreproser au réfrigérateur au moins 12 heures.

Démouler au dernier moment et décorer de framboises et de feuilles suivant l'inspiration.

Résultat : en général, on vous applaudit parce que ça en jette ! Le seul regret, c'est que c'est plus beau que bon. En fait, ça manque un peu de finesse et ça déçoit donc un peu. Je travaille donc à améliorer ce dessert parce que c'est quand même pas mal du tout !

PS 1 : découvrez une version verte et rose (fraise/pistache) et une autre à la mangue et aux fruits de la passion, pas mal non plus !

PS 2 : pour un biscuit roulé encore meilleur, optez pour la technique au bain-marie comme ici (sans le cacao bien sûr !)

 fondant_au_chocolat_au_lait_0022

Fondant au chocolat au lait

- 200g de chocolat au lait de couverture

- 80 g de beurre

- 120 g de sucre

- 3 oeufs

- 40g de farine

Préchauffer le four à 210°.

Faire fondre le chocolat et le beurre. Ajouter le sucre et mélanger vigoureusement. Ajouter les oeufs entiers tout en continuant à mélanger puis la farine. Mélanger de nouveau.

Verser l'appareil dans un moule à tarte beurré. Enfourner pour 15 minutes. Démouler et saupoudrer de sucre glace.

Résultat : même reconstitué, ce fondant est parti en un clin d'oeil. J'avais choisi du chocolat de couverture de la marque suisse Villars qui donne au gâteau un bon petit goût caramélisé.

cake___l_orange_0021

Cake à l'orange

- 2 oeufs

- le poids des oeufs en beurre (env. 120g)

- idem pour le sucre

- idem pour la farine

- 1 cuillère à café de levure

- 1 orange (jus et zestes)

- du sucre glace

Préchauffer le four à 200°.

Faire fondre le beurre dans un moule à cake (ou à quatre-quarts). Dans une jatte ou le bol d'un robot, fouetter les oeufs avec le sucre. Ajouter le beurre, puis la farine et la levure. Travailler la pâte 2 minutes.

Laver l'orange. Prélever les zestes, les émincer et les plonger dans un peu d'eau bouillante pendant quelques secondes. les égoutter et les sécher.

Délayer la pâte avec le jus d'orange puis incorporer les zestes. Bien mélanger.

Verser l'appareil dans le moule beurré et enfourner pour 25 minutes.

Démouler sur une grille. Saupoudrer de sucre glace. Laisser refroidir.

Résultat : un quatre-quart classique : j'avais oublié d'incorporer les zestes !

tarte_tout_pomme_0021

Tarte tout pommes

 - 4 ou 5 pommes du type Boskoop

- un fond de pâte brisée sucrée

- deux cuillères à soupe de sucre (varier selon l'acidité des pommes)

- une cuillère de vanille en poudre ou une gousse de vanille

- une cuillère de gelée de groseilles

Préchauffer le four à 210°.

Peler les pommes. En détailler trois en fines lamelles. Réserver.

En couper deux en dés. Les mettre à cuire à feu doux dans une casserole avec un peu d'eau, le sucre et la vanille. Laisser compoter quelques minutes. Laisser refroidir.

Etaler la pâte dans un moule à tarte. Etaler la compote de pommes refroidiesur le fond. Disposer dessus les tranches de pommes.

Mettre au four pour 20 minutes. Démouler à la sortie. Etaler au pinceau la gelée de groseilles légèrement diluée avec de l'eau (suivant la consistance de la gelée).

Résultat : la pâte n'était peut-être pas assez cuite, elle avait encore goût de farine. Je préfère largement la tarte normande, plus riche certes, mais tellement bonne !

16 octobre 2005

Un dîner chinois version expresse

Une envie de repas chinois, un filet mignon qui attend son heure au réfrigérateur. Le dîner est tout trouvé. Le reste est au congélateur et dans les placards.

Filet mignon au miel et riz cantonais

Couper un filet mignon de porc en tranches. Eplucher et émincer un oignon.

Faire revenir le tout dans un peu d'huile de sésame bien chaude. Réduire le feu et laisser cuire doucement 10 mn. Assaisonner. Déglacer avec un peu de miel et réserver au chaud.

Faire cuire du riz basmati 11 mn à l'eau bouillante salée.

Faire chauffer, au micro-ondes, une poignée de petits pois surgelés dans un bol d'eau. Egoutter.

Dans une petite poêle (à blinis par exemple), faire cuire dans du beurre, un oeuf battu en omelette. Découper en petits morceaux.

Egoutter le riz. Y ajouter les petit pois et l'omelette, des dés de jambon blanc et des crevettes cuites.

Srevir bien chaud.

12 octobre 2005

Pour un dîner équilibré

Que diriez-vous d'un feuilleté parisien accompagné d'une laitue aux noix ?

Un plat complet et équilibré pour un dîner, qui plus est, assez rapide à préparer si l'on fait appel aux produits industriels (pâte feuilletée et sauce béchamel) ou mieux encore (et pour ne pas faire fuir les puristes !!!) à ses provisions judicieusement congelées au cas où...

Pour les personnes qui ont du temps devant elles, n'hésitez pas à faire votre pâte et votre béchamel vous-même : le goût est quand même incomparable et c'est tellement plus économique !

feuillet__au_jambon__1_

Feuilleté parisien

pour 4 personnes :

- 400g de pâte feuilletée

- 5/6 tranches de jambon blanc

- 1 oeuf

de la sauce béchamel préparée avec :

- 100g de beurre

- 100g de farine

- 1l de lait demi-écrémé

- 150g d'emmental

- 50g de parmesan

- sel, poivre, noix de muscade

Préparer une sauce béchamel.

Faire fondre le beurre dans une casserole, à feu vif.

Ajouter d'un coup la farine et bien mélanger avec une cuillère en bois. Laisser blondir le roux.

Verser le lait et mélanger vigoureusement. Assaisonner.

Laisser cuire 10 bonnes minutes.

Râper l'emmental et le parmesan. Les ajouter à la sauce.

Réserver jusqu'à complet refroidissement (une heure environ).

Préchauffer le four à 210°.

Etaler la pâte feuilletée de façon à obtenir deux carrés, l'un de 25 cm de côté, l'autre de 30 cm.

Déposer le plus petit carré de pâte sur une plaque pâtissière (type Téfal).

Etaler une couche de sauce béchamel en évitant le pourtour sur 2 cm. Recouvrir de jambon, puis de sauce, de jambon... Terminer par une couche de sauce.

Casser l'oeuf en ne conservant que le jaune (réserver le blanc au congélateur pour des macarons, des financiers...).

A l'aide d'un pinceau, badigeonner les bords de pâte avec le jaune.

Recouvrir du second carré de pâte feuilletée.

Faire des stries avec une fourchette et dorer le dessus en évitant les bords (sinon la pâte ne gonfle pas si bien).

Souder les bords.

Enfourner pour 20 minutes à 180°.

Déguster chaud ou tiède (c'est comme ça que je préfère le feuilleté parisien !).

11 octobre 2005

Vite faits et tellement bons, les gratins de fruits !

Dans le compotier se meurent deux figues et quelques grappes de raisin blanc d'Italie et de muscat noir. Personne ne se décidant à les manger, transformons-les en gratin !

Quant à la recette, vous n'allez pas être déçus : c'est du pifomètre, de l'improvisation totale, avec la complicité de mon petit Enzo !

gratin_de_fruits_d_automne

 

Gratin de figues et de raisins

pour 4 plats à crème catalane individuels,

- 2 oeufs

- 25 cl de crème entière

- 5 cuillérées à soupe de sucre cassonade

- 2 cuillérées à soupe de poudre d'amande

- 2 figues

- une vingtaine de grains de raisin blanc et noir

- une noix de beurre

Préchauffer le four en position chaleur tournante + grill à 200°.

Laver et égrapper le raisin. Laver, équeuter et couper en deux les figues.

Beurrer les moules. Y répartir les fruits.

Dans un saladier, battre les oeufs en omelette avec 4 cuillérées de sucre. Y incorporer la crème fraiche puis l'amande. Bien mélanger. Verser sur les fruits.

Poudrer du sucre restant.

Enfourner pour 10-15 minutes. L'appareil doit être bien pris et la surface bien dorée. Laisser un  peu refroidir et déguster tiède.

PS : j'aurais pu y mettre mais aussi des poires, des pêches, des prunes... et ajouter des raisins blonds secs, des cerneaux de noix, des amandes effilées... Mais cette version simplifiée est très bien ainsi et permet de conserver la saveur des fruits frais.

10 octobre 2005

Semaine du goût : le chocolat est à l'honneur

 

 

expo_chocolat_0053

Dans le cadre de la semaine du goût, la ville de Boissy Saint-Léger organise, pour la deuxième année consécutive, différentes manifestations autour d'un aliment, visant ainsi à faire (re)découvrir ce produit, à promouvoir l'artisanat, à valoriser le travail manuel et à défendre une certaine qualité de vie. L'année dernière, il s'agissait du pain. Cette année, c'est au tour du chocolat.

"Prononcer le mot chocolat, c'est évoquer une matière noble et rare, qui s'offre à l'expérience et à la création artistique. Aucun autre produit comestible (sauf peut-être certains vins ou alcools) ne représente  à lui seul un tel mélange de raffinement esthétique et de manipulations pratiques, une telle somme de rêves, de désirs, de souvenirs et de réalités concrètes.
Cacao et chocolat sont des mots à la fois exotiques et familiers, qui nous parlent de pays lointains et de gourmandises immédiates."
Robert Linxe, La Maison du chocolat, éd. Du Chêne, 1992.

Au programme donc :
- une pièce de théatre de Jean-Claude Duquesnoit ("Autant en emporte le ventre"),
- une conférence sur les pouvoirs du chocolat animée par une chocologue (eh oui, ça existe !),
- le célèbre film "Charlie et la chocolaterie" avec Johnny Depp,
- sans oublier, une expo sur le cacao,
- une présentation du métier de chocolatier par le Centre de Formation pour Apprentis "les métiers de la table" de Paris,
- des ateliers pour enfants animés par des professionnels
- et, ce week-end, une vente de chocolat de la Chocolaterie Janin (Boissy Saint-Léger), de Douceur d'Ange (Créteil), de Showcolat (Santeny) et de Raphaëlle Créatrice ( Saint-Maur des Fossés).

Profitant de ce jour sans école, nous sommes donc allés nous cultiver avec plaisir. Nous avons découvert du chocolat sous toutes ses formes : grosses tablettes de 5 kgs, pistoles de chocolat noir, au lait, blanc, au citron, à la fraise, à l'orange...

Pour les particuliers, ces chocolats de couverture se trouvent dans les magasins Métro ou chez G. Detou à Paris.
Le chocolat parfumé s'obtient avec du chocolat blanc mêlé à des colorants alimentaires (pour la couleur) et des huiles essentielles (pour le goût).
Pour employer correctement le chocolat de couverture, sans le gâcher, il est nécessaire d'utiliser un thermomètre afin de ne pas dépasser 40° pour le chocolat blanc et 50° pour le noir (conseils de pro !). A nous alors les bouchées chocolatées, les mousses, les gâteaux...

Et ce soir, mon petit garçon était très fier de montrer à son papa ses trésors gourmands...

expo_chocolat_0012expo_chocolat_0061
expo_chocolat_0041expo_chocolat_0021

... et son oeuvre tout chocolat : une peinture au beurre de cacao sur chocolat blanc  !

A 20h, il ne restait plus rien !

3 octobre 2005

Un dimanche d'automne

Inspirée par un marché et un supermarché propices, me voici ce dimanche matin partie dans un petit repas qui sent bon la mousse des sous-bois !

Voyez plutôt :

petite salade automnale

cailles mi-figues mi-raisins et fricassée de cèpes

fromages

amandine aux poires (clic)

Commençons par les cailles, rapides à cuire, mais plat qui demeure le plus long pour ce menu.

 

caille_mi_figue_mi_raison_0041

Cailles mi-figues mi-raisins

pour 4 personnes :

- 4 cailles

- 4 belles figues fraiches

- 1 grappe de raisin blanc

- 20 cl de Jurançon moelleux Clos Lapeyre

- 100g de beurre

- 1 cuillère à soupe de sauceline

- sel, poivre

Peler les grains de raisin, réserver. Peler également une figue, la couper en dés. Saler, poivrer l'intérieur des cailles, les farcir d'une noix de beurre et de dés de figues. Les trousser.

caf__et_vin_008Dans une petite cocotte ou une sauteuse, faire dorer les cailles de tous côtés dans une noix de beurre bien chaude pendant 10 minutes environ. Saler, poivrer et les retirer. Sans rincer la sauteuse, en ajoutant seulement une noix de beurre , faire de même avec les figues et le raisin. Les retirer et les réserver.

Remettre les cailles, mouiller avec le vin. Monter le feu et laisser bouillir quelques secondes. Ajouter les fruits puis couvrir et laisser mijoter à feu moyen pendant 15 minutes.

Dresser les assiettes ou le plat de service en conservant le jus dans la sauteuse. Les réserver au chaud (dans le four par exemple).

Ajouter un peu de sauceline dans la sauteuse et laisser cuire jusqu'à ce que le jus devienne sirupeux. Napper les assiettes de sauce et servir avec une fricassée de cêpes ou une poêlée de champignons.

Et pour boire, le même vin, ce Jurançon excellent que nous nous procurons chez notre caviste "différentiel", absoluvins.com (clic)

Passons à la préparation de l'entrée...

salade_automnale_0051

Salade automnale

- un mélange de jeunes pousses de laitue blonde et rouge, de roquette et de cerfeuil

- des tomates cerise (les dernières du jardin, snif !)

- des filets de magret de canard séché

- des cerneaux de noix fraiches

- éventuellement, des œufs de caille (je n'en avais pas mais c'est mieux !)

- 3 cuillères à soupe d'huile de noix

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin rouge

- sel, poivre

Faire cuire les oeufs de caille, dur ou mollet. Laver la salade et les tomates. Préparer la vinaigrette en mélangeant huile, vinaigre, sel, poivre.

Dans chaque assiette, répartir la salade, les tomates, les filets de magret de canard séché, les cerneaux de noix et, éventuellement, les oeufs coupés en deux. Arroser de vinaigrette et servir.

Et pour finir ce petit repas, un cappuccino s'impose !

caf__cappucino1

2 octobre 2005

Tendre et fondante, la poire bien sûr !

 poire_et_chocolatpoire_et__pices1
photos de Yves Bagros pour le site lapoire.com

Bien qu'elle soit présente quasiment tout l'année, la poire est à mes yeux un fruit d'automne. Allez savoir pourquoi. Peut-être est-ce à cause de ses couleurs, du jaune au vert en passant par le rouge, qui me rappellent invariablement celles des feuilles des arbres à cette saison ?

Il est vrai qu'une grande majorité de variétés est automnale : la William (d'août à octobre), la Beurré Hardy, l'Alexandrine, La Louise-bonne d'Avranches (de septembre à novembre), puis la Comice et la Conférence (poires d'automne et d'hiver par excellence), enfin la Passe-Crassane (de décembre à mai). Finalement, parmi les poires présentes sur nos étals, seule la Guyot est vraiment une poire d'été. Il est d'ailleurs important de veiller à la saison des poires afin de l'apprécier pleinement, que ce soit d'un point de vue gustatif ou nutritionnel.

A ce propos, la poire a un réel intérêt nutritionnel et diététique. Riche en eau, elle contient de nombreux minéraux, vitamines et oligo-éléments. Ses fibres facilitent le transit intestinal.

Comment la choisir ?

C'est parce qu'elle continue à mûrir quelques temps encore après la cueillette, qu'il est important de veiller à sa maturité.

Si vous souhaitez une poire mûre à point, vous devrez vous servir de votre nez (elle doit être bien parfumée), de votre main (elle doit être plutôt lourde) et de vos doigts (elle doit être souple au niveau du pédoncule).

Quant aux variétés, elles vous offrent différents types de chair (des plus fines comme la conférence aux plus granuleuses comme la guyot) que vous choisirez en fonction de vos goûts, mais aussi de votre système digestif (les poires fondantes comportant des fibres mieux tolérées que celles à chair granuleuse).

Comment la conserver ?

Comme pour beaucoup de fruits, mieux vaut conserver les poires à l'air libre, dans une coupe à fruits, sans qu'elles ne soient serrées. Vous les achèterez fermes, ce qui vous permettra alors de les conserver quelques jours.

Bien sûr, on peut aussi les conserver pendant 2 à 3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, en prenant soin de les sortir une heure avant de les déguster afin qu'elles vous délivrent tous leurs arômes. C'est en effet à température ambiante que les poires offrent leurs qualités gustatives.

L'idéal, pour la conservation des poires,  reste néanmoins le stockage dans un endroit sain, c'est-à-dire frais, sec et aéré, à une température proche de 0°C. Ainsi, la poire atteindra sa maturité optimale.

Comment la préparer ?

Crue, la poire conserve un maximum de micro-éléments. Citronnée, non seulement, elle ne s'oxyde pas, mais elle apporte, en outre, davantage de vitamine C. Epluchée, en lamelles, elle transforme une simple salade en une entrée rafraichissante et originale.

Et entre la poire et le fromage, que choisit-on ? Et bien, justement, on ne choisit pas, on prend les deux ensemble ! Comté, roquefort, ossau-iraty, crottin de chèvre s'associent à merveille, nature, sur une brochette apéritive ou dans une tarte salée, avec ce fruit délicat.
Mais c'est sans oublier la traditionnelle charlotte où poires, crème patissière et biscuits à la cuillère font bon ménage, ou dans une version plus gourmande, poires et mousse au chocolat.

C'est qu'entre la poire et le chocolat existe une longue et belle histoire d'amour que Nestlé a d'ailleurs compris depuis longtemps ! Qu'y-a-t-il de plus merveilleux en bouche qu'une sauce au chocolat tiède nappant une bouchée de poire juste cuite et si fondante ? Rien ! A ce propos, essayez donc la version confiture...

Pourtant, la poire aime aussi la compagnie des épices qui le lui rendent bien ! Vanille, cannelle, cardamone, girofle subliment une compote de poires. Le cumin, le curry, le paprika, le gingembre ou encore la coriandre vous invitent à un voyage autour du monde autour d'un plat salé.

Cuite, la poire trouve donc sa place dans de nombreux plats. C'est qu'elle se pavane, la poire, au côté d'une viande, d'un gibier ou d'une volaille ! Faut dire qu'un petit magret aux poires accompagnée d'une sauce au chocolat, c'est pas mal du tout ! Sans parler du foie gras poêlé, rien que d'en parler, j'en ai l'eau à la bouche !

Un petit truc pour les viandes poêlées : déglacez le jus de cuisson d'un peu d'eau et de vinaigre balsamique et ajoutez-y les pépins et la peau des poires que vous jetteriez habituellement. Leur pectine va épaissir la sauce sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à la farine et lui transmettre un doux parfum de poire.

Et puis, il y a la célèbre tarte Bourdaloue qui fait toujours un tabac sur une table au moment du dessert. A ce propos, saviez-vous que l'on doit ce nom à Louis Bourdaloue (1632-1704) ? Enfin devrais-je dire à une rue de Paris qui porte son nom.
Prédicateur jésuite de la Cour, Louis Bourdaloue a en effet donné son nom à une rue de Paris où était installé, dans les années 1900, un pâtissier réputé pour ses nombreuses créations dont une tarte faite de poires pochées, agrémentée d'une crème frangipane (autremement dit une crème pâtissière + une crème d'amande) et recouverte de macarons en poudre.
Comme vous pouvez le constater, la tarte Bourdaloue est donc une spécialité parisienne, légèrement différente de la tarte amandine aux poires qui comtient une crème d'amande et non une crème frangipane, contrairement à ce que l'on entend généralement. Et voilà pour l'histoire !

En cherchant une recette de tarte Bourdaloue ou d'amandine aux poires, je me suis rendue compte que la tarte aux pommes que j'affectionne pouvait très bien être transposée à la poire, en augmentant la quantité de poudre d'amandes. Voici donc la tarte aux poires et amandes.

amandine_aux_poires_001

Tarte aux poires & amandes

- un fond de pâte sablée

- 4 poires

- un peu de jus de citron

- 2 œufs

- 100g de sucre en poudre

- 150g d’amandes en poudre

- 100g de crème fraîche épaisse

- quelques amandes effilées

Etaler la pâte sablée sur le plan de travail fariné puis la déposer (attention ! ça casse) dans un moule à tarte. La piquer à la fourchette.

Préchauffer le four à 220°.

 

Peler et épépiner les poires. Les couper en deux et les citronner afin qu'elles ne noircissent. Les déposer sur la pâte et les strier à l'aide d'un couteau sans les transpercer complètement.

 

Dans une jatte, battre les œufs. Y ajouter le sucre, puis l’amande en poudre et la crème fraîche.Bien mélanger. Verser l’appareil sur les poires.

 

Mettre à cuire à four chaud pendant 25 mn. A mi-cuisson, parsemer d’amandes effilées.

 

Laisser refroidir sur une grille avant de déguster.

Verdict de cette tarte poires & amandes : un délice, et bien plus léger à la poire qu'à la pomme.

La recette de la tarte amandine aux poires se trouve ici.

1 octobre 2005

D'une soupe à un plat complet

Le mauvais temps arrive et les premières soupes également. Ce soir, l'objectif était triple :

- manger des légumes verts (trop de féculent depuis quelques jours),

- ne pas cuisiner un plat trop lourd, du type avec oeuf ou de la viande (à cause du dessert, une tarte bourdaloue),

- présenter un plat sympa à l'oeil (on est quand même samedi soir et non un "vulgaire" soir de la semaine !!!).

J'ai donc opté pour un velouté de courgettes, si rapide à faire et idéal pour toute la famille (de la petite dernière de 16 mois au papa qui n'a pas eu une activité trop pénible aujourd'hui !).

velout__de_courgettes_002

Velouté de courgettes et ses accompagnements

- 5 belles courgettes

- 1 oignon

- de l'huile d'olive

- 1 litre de bouillon de légumes ou de poule

- 1 portion de vache qui rit

et pour accompagner ce velouté :

- du jambon cru

- du pain de campagne

- de l'emmental, du comté...

- de la crème fraiche

Laver et couper les courgettes en petits morceaux. Emincer l'oignon. Dans une cocotte-minute, faire revenir rapidement l'oignon et les courgettes dans de l'huile d'olive. Ajouter le bouillon de légumes et fermer la cocotte. Au sifflement, laisser cuire à feu moyen 15 minutes.

Pendant ce temps, couper le pain de campagne en morceaux ou en tranches. Le faire griller de tous côtés, à la poêle dans un peu de matière grasse (plitôt du beurre). Réserver.

Couper les tranches de jambon en lamelles façon chiffonnade. Râper les fromages.

La cuisson du velouté terminée, ajouter la portion de vache qui rit et mixer l'ensemble.

Servir bien chaud avec les croutons, la chiffonnade, le fromage râpé et la crème fraiche.

velout__de_courgettes_001

26 septembre 2005

Encore des confitures...

Deux bananes ont eu raison de mûrir un peu trop : elles ont ainsi pu assouvir ma frénésie de confiture !

confiture_banane_rhum_0031

Confiture de banane, rhum et épices

Pour 2 pots :

- 500 g de bananes bien mûres

- 300 g de sucre roux

- 150 ml d'eau

- 25 ml de jus de citron vert

- 1 gousse de vanille

- 1/2 cuillérée à café de cannelle en poudre

- 1 pincée de gingembre en poudre (ou du 4-épices à la place de la cannelle et du gingembre)

- 25 ml de rhum

Eplucher les bananes et les détailler en rondelles fines.

Mélanger l'eau, le jus des citrons, le sucre, la cannelle, le gingembre et la gousse de vanille fendue.

Faire cuire à feu modéré et remuer sans cesse à la cuillère de bois jusqu'à ce que le sirop soit nappant.

Ajouter les rondelles de bananes et le rhum.

Laisser cuire en remuant de temps en temps et mettre en pots lorsque le mélange atteint 105°(15 mn de cuisson environ).

Fermer et retourner les pots.

***************************

Petites photos de ma "collection" :

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21 septembre 2005

Atelier cuisine du mercredi

Trop froid pour faire du vélo ce matin et pas question de rester scotché devant la télé ! Mon petit garçon de 3 ans1/2 me sollicite alors pour que l'on cuisine tous les deux. Pas de problème, je dois justement préparer une blanquette de veau pour le déjeuner.
Et puis tant qu'on y est, pourquoi ne pas finir le repas par une tarte aux pommes ? En plus, avec les chutes de pâte sablée et un coup d'oeil dans le jardin, une tartelette aux framboises s'impose. Y a plus qu'à !

blanquette de veau (3)

Blanquette de veau

Pour 4/6 personnes :

- 500g d'épaule ou de bas de carré de veau (sans os)

- 500g de tendrons de veau (avec os)

- 6/8 carottes

- 1 blanc de poireau

- 1 oignon

- 2 clous de girofle

- 1 bouquet garni (persil, thym, feuille de laurier enveloppés dans du vert de poireau et ficelés)

- 250g de champignons de Paris (à défaut, une boite de conserve - c'est plus rapide mais c'est moins bon !)

- 25g de beurre

- sel, poivre

pour la sauce suprême :

- 50g de beurre

- 50g de farine

- 150g de crème fraiche

- 1 jaune d'oeuf

Couper le veau en cubes  de 5 cm. Laver et éplucher les carottes et les couper en tronçons. Eplucher l'oignon et le piquer des clous de girofle. Laver et couper le poireau pour ne conserver que le blanc. Préparer le bouquet garni avec une feuille de vert de poireau.

Déposer les morceaux de veau dans un faitout (un autocuiseur si vous êtes pressé). Recouvrir d'eau. Ajouter une poignée de gros sel.

Porter à ébullition et maintenir 2 mn. A l'aide d'une écumoire, ôter l'écume à la surface (une tradition pour les puristes mais ça n'est pas obligatoire). Ajouter les carottes, le poireau, l'oignon, le bouquet garni et quelques grains de poivre.

Couvrir (ou fermer la cocotte) et laisser mijoter à petits bouillons pendant 2h (ou de 20 à 30 minutes en cocotte-minute suivant le modèle).

Laver rapidement et brosser les champignons de Paris. Ne pas les éplucher (si si j'en vois parfois qui épluchent les champignons de Paris. Non seulement, c'est fastidieux mais en plus ça les dénature !). Les émincer ou les couper en morceaux. Les faire revenir dans une sauteuse avec 25g de beurre.

En fin de cuisson, retirer la viande et les légumes. Les déposer dans le plat de service (sauf le blanc de poireau, l'oignon et le bouquet garni). Réserver au chaud.

Filtrer le bouillon (d'où l'inutilité de retirer l'écume au départ).

Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine. Remuer et laisser cuire à feu très doux 2 minutes. Mouiller ce roux blond avec 50 cl de bouillon filtré. Bien fouetter pour éviter les grumeaux et laisser quelques minutes sur le feu. Ajouter la crème. Poursuivre la cuisson, toujours à feu très doux.

Au moment de servir, hors du feu, incorporer le jaune d'oeuf à la sauce en fouettant vivement.

Servir alors la viande, les légumes, éventuellement du riz (cuisson pilaf avec le bouillon de la blanquette) et napper de sauce.

**********************

En Normandie notamment , une méthode consiste, en fin de cuisson, à faire fondre 25g de beurre dans le faitout vide non lavé et à y faire revenir les morceaux de veau de tous côtés. Les retirer.

Toujours dans le faitout, ajouter 50g de beurre et 50g de farine. Remuer et laisser cuire à feu très doux 2 minutes.

Mouiller ce roux blond avec 50 cl de bouillon filtré. Bien fouetter pour éviter les grumeaux et laisser quelques minutes sur le feu. Ajouter la crème. Poursuivre la cuisson (toujours à feu très doux). Incorporer le jaune d'oeuf en fouettant vivement.

Ajouter la viande, les carottes et les champignons dans la sauce. Bien mélanger.

Servir avec du riz (cuisson pilaf avec le bouillon de la blanquette).

L'idéal, c'est que ce plat convient à toute la famille, même aux plus petits (parlez-en à ma petite puce de 15 mois !).


blanquette_de_veau_0021

version champignons en boite

 

et pour finir le déjeuner, tartelette aux framboises...

tartelette_aux_framboises_0014

19 septembre 2005

J'irai revoir ma Normandie...

En Normandie, l'automne fleure bon la pomme. Et même si j'ai un peu d'avance, les journées fraiches mais ensoleillées me rappellent inévitablement ces après-midis où mes grands-parents partaient dans les plans de pommiers récolter les fruits qui rempliraient leurs verres le reste de l'année. Ce breuvage au parfum si particulier, au goût fruité et légèrement âpre, reconnaissable parmi tous : le cidre.

Pour nous, enfants, c'était aussi la saison des tartes aux pommes et des bourdelots, délices de nos goûters, qui changeaient selon chaque famille, chacune ayant son coup de main et sa tradition. Pour les unes, la tarte était en pâte feuilletée, d'autres la préféraient en pâte brisée sucrée. J'avoue que j'ai un faible pour la pâte sablée. Quant à la garniture, les unes ne mettaient que des pommes coupées grossièrement en 4 ou encore en fines lamelles et rangées avec justesse sur le fond de tarte. D'autres recouvraient d'abord cette pâte d'une compote de pommes maison, bien sûr. La majorité ajoutait en fin de cuisson une couche de gelée (de pommes) afin de lui donner un aspect brillant très apétissant.

Est-ce parce que je suis mariée à un alsaco-lorrain, est-ce parce que je subis la mode culinaire que, pour ma part, j'ai fini par adopter une recette plus élaborée, à base de crème fraiche, d'oeufs, d'amandes et de calvados ? Toujours est-il que cette tarte, normande ou pas, est généreusement parfumée et me rappelle indéniablement ma Normandie natale... A la pâte sablée, voilà une tarte généreuse et gourmande (roborative diront certains), idéale au goûter, à la pâte feuilletée, une version plus "légère", raisonnable à la fin du repas. A vous de voir !

tarte aux pommes normande 002

Tarte aux pommes normande

Pour la pâte feuilletée, voir ici (clic)

ou pour la pâte sablée :

- 1 œuf

- 200g de farine

- 100g de sucre en poudre

- 100g de beurre

- 1 pincée de sel

Pour la garniture :

- 1 kg de pommes

- 2 œufs

- 200 g de crème crue, fraîche (c'est-à-dire pasteurisée épaisse) ou 20 cl de crème fleurette (c'est-à-dire pasteurisée liquide)

- 100 g de sucre en poudre

- 50 g d’amandes en poudre

- ½ verre à liqueur de calvados

- quelques amandes effilées

Commencer par la pâte.

Dans une terrine, battre l’œuf à la fourchette. Ajouter le sel et le sucre. Mélanger avec une spatule en bois jusqu’à ce que cela devienne mousseux.

Ajouter d’un coup la farine et mélangez l’ensemble grossièrement à la spatule.

Effriter la pâte entre ses doigts jusqu’à obtention du sable. Incorporer le beurre en petits morceaux et la pétrir. La pâte ne doit plus coller aux mains (sinon ajouter un peu de farine).

L'étaler sur le plan de travail fariné puis la déposer (attention ! ça casse) dans votre moule. La piquer à la fourchette.

Préchauffer le four à 220° (position classique c'est-à-dire soles du haut et du bas).

Peler et épépiner les pommes. Les couper en lamelle assez épaisses. Les ranger sur la pâte en les faisant légèrement se chevaucher. Réserver.

Dans une jatte, battre les œufs. Y ajouter le sucre, puis l’amande en poudre, la crème fraîche et le calvados.

Verser l’appareil sur les pommes. Parsemer d’amandes effilées.

Mettre à cuire à four chaud sur la grille du bas du four (comme ça la pâte cuit cirrectement et les pommes ne crament pas !) pendant 25 mn.

Se déguste tiède ou froide, éventuellement flambée au calvados.

NB : le repos de la pâte est facultatif sauf s’il fait chaud et qu’elle est collante.

13 septembre 2005

La confiture de mûre, ma madeleine à moi

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Qui n'a jamais cédé à la tentation d'une belle mûre, le temps d'une balade dans un chemin de nos campagnes ?

Début septembre me plonge directement dans ces moments où maman nous amenait à la cueillette de mûres, les semaines avant la rentrée scolaire, lorsque le soleil chauffe encore nos après-midis, que l'ennui nous gagne et que la hâte de retrouver notre école nous envahit.

D'accord, ce n'était pas qu'une partie de plaisir, ces ronces qui nous griffaient les jambes et les bras nus, nos mains bien vite tâchées par le jus des fruits noirs. Et puis, il fallait marcher dans les chemins et les champs, grimper le long des talus, s'assurer de l'absence de taureaux (au cas où...), tout comme celle des chasseurs, un peu plus tard dans la saison, lorsque nous irions ramasser des châtaignes.

Fières de notre récolte, nous rentrions alors les sacs remplis de mûres, qui allaient honorer nos petits-déjeuners jusqu'à la moitié de l'hiver.

Ni une, ni deux, il était temps de nous y mettre afin de remplir bien vite les pots vides qui attendaient déjà depuis six mois dans la cave.

Et que de bonheur, lorsque la confiture prête, nous pouvions enfin déguster au goûter, nos premières tartines avec l'écume de la cuisson. Bien que nous nous étions déjà léchées les doigts et brûlées la langue quelques instants auparavant !

Ah qu'il est loin ce temps là...

Confiture de mûre de maman, grand-mère...

- autant de sucre cristallisé que de jus de fruits recueilli

- et c'est tout !

Déposer les mûres équeutées dans une bassine. Ajouter un bon verre d'eau et faire bouillir quelques minutes.

Dans un moulin à légumes, passer les fruits afin d'en extraire les grains et d'en recueillir le jus.

Peser ce jus et y ajouter le même poids en sucre.

Remettre dans la bassine propre et porter à ébullition.

Laisser alors cuire 7-8 minutes à feu doux, tout en écumant de temps à autre.

A ce moment, la confiture doit être prise. Pour le vérifier, prélever un peu de confiture à l'aide d'une cuillère et la laisser tomber sur une assiette froide. Elle doit figer quasiment instantanément.

Mettre alors en pot.

Refermer immédiatement les couvercles et retourner les pots. Laisser refroidir.

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4 septembre 2005

Inspiration sucrée autour d'un verre...

Le triffle est à la mode, en version originale, selon l'inspiration des cuisinières et leur culture culinaire.

Les framboises du jardin me titillent, le pot de mascarpone dans le frigo aussi...

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Verrine aux framboises du jardin

- 200g de mascarpone

- 2 oeufs

- du sucre

- quelques framboises

- du coulis de framboise

- des croustillous, des galettes de retz, des palmitos, des palets bretons... c'est selon !

Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à blanchiment. Ajouter le mascarpone. Mélanger.

Battre les blancs en neige. les incorporer à l'appareil.

Dans chaque verre, émietter grossièrement quelques biscuits. Verser un peu de coulis de framboise. Ajouter une bonne cuillère de l'appareil. Recouvrir de framboises.

Recommencer l'opération, si possible jusqu'à remplir le verre (ce qui n'est pas le cas sur la photo, un reste en réalité, à défaut de photo le jour J !).

Décorer de framboises, éventuellement de coulis et d'un biscuit.

2 août 2005

Des farcis sans viande

Cette recette, je l'ai découverte un jour dans une émission culinaire consacrée à la Provence. Avec de bons légumes de saison, c'est un délicieux accompagnement pour de l'agneau grillé.

Tomates farcies aux courgettes et aux oignons

- 4 tomates

- 1 belle courgette

- 1 oignon rouge

- huile d'olive

Couper un chapeau aux tomates et les vider. Détailler la chair en dés et la réserver.

Couper la courgette en petits dés.

Eplucher et émincer finement l'oignon.

Faire chauffer l'huile d'olive dans une poêle. Y faire revenir la chair des tomates, les dés de courgettes et l'oignon. Assaisonner.

Une fois les légumes cuits, en garnir les tomates évidées.

Chapeauter les tomates. Verser un filet d'huile d'olive sur chaque.

Faire cuire à four chaud (200°) pendant 20 minutes environ.

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