750 grammes
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Mag'cuisine

1 avril 2006

Le printemps passe à table !

Quand on reçoit, pour la première fois, à déjeuner ses "beaux grands-parents" âgés de 90 ans, ayant voyagé trois heures en train, on se doit de les accueillir dignement ! Surtout quand ils sont accompagnés de belle-maman, fin cordon bleu !

Le choix du menu est alors stratégique : classique ou, plutôt conventionnel, mais pas trop afin d'en faire ressortir la personnalité de la cuisinière, en harmonie avec le temps (maussade avec quelques éclaircies !), riche en produits de saison.
Le temps de préparation importe aussi, surtout quand on a des enfants en bas-âge, un spectacle à l'école toute la matinée et des journées qui ne dépassent pas 24h ! Le tout est donc de préparer une bonne partie du repas la veille, afin d'en garder un minimum avant le déjeuner.
Sans vouloir me vanter, je pense m'en être pas trop mal sortie ! Même si j'avais prévu des macarons pour le café mais n'ai pas eu le temps de les confectionner, ni même le courage !

Le menu :

champagne et amuse-gueules chauds
(mini-friands à la saucisse, mini-tartelettes à la tomate, mini-tatin aux pommes et boudin noir)

~~~~
salade "retour de marché"

~~~~
noix de veau aux saveurs normandes (pommes et andouille de Vire), sauce au pommeau
fagot de haricots verts et mini-gratin aux deux pommes

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fromage, salade

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millefeuille croustillant de mousses (au chocolat noir et blanc) et framboises

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café et fritures du 1er avril



Les amuse-gueules ont été préparés depuis plusieurs jours (au fur et à mesure des chutes de pâte feuilletée, en fait) et congelés. Je vous conseille ce truc, c'est très pratique pour un apéritif improvisé.

Hier après-midi, j'ai préparé la noix de veau et l'ai cuite à la vapeur pendant 15 minutes (mi-cuisson).
J'ai également fait cuire les haricots verts à la vapeur (toujours dans la cocotte-minute) et les ai roulé dans de la poitrine fumée. Me suis aussi occupée des asperges, du gratin aux deux pommes (2/3 de pommes-de-terre, 1/3 de pommes), des mousses et des feuilles de brick.

En fin de matinée, aujourd'hui, il me restait à dresser les assiettes pour l'entrée, à finir de cuire, au four, la viande et le gratin (restait une vingtaine de minutes), à préparer la sauce au pommeau.
A la dernière minute, j'ai dressé le plateau de fromages et le dessert.

Salade "retour du marché"

salade_retour_de_march__001

pour 6 personnes :

- 12 asperges blanches ou violettes

- 150g de salade mélangée dont roquette

- 2 petites tomates fraiches ou en conserve (à l'huile, rôties au four Sacla)

- 6 crevettes cuites

- 6 cuillères à soupe de chair de crabe

- 6 oeufs de caille

- 12 copeaux de parmesan

- 1 orange

- 2 cuillères à soupe de crème fraiche

- 1 cuillère à soupe de mayonnaise

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de Xérès

- 2 cuillères à soupe d'huile

- fleur de sel, poivre

La veille ou une bonne heure avant,

Eplucher les asperges (tailler le bout filandreux et ôter la peau sur toute la longueur).

Les déposer dans le panier vapeur de l'autocuiseur. Faire cuire 4 mn à partir du sifflement (temps variable selon les autocuiseurs).

Sortir les asperges et les déposer sur une feuille de papier absorbant.

Les mettre au frais une fois refroidies.

Faire cuire les oeufs de caille 3 minutes dans une casserole d'eau bouillante salée. Laisser refroidir. Les écailler.

Laver les tomates et les détailler en dés. Eplucher les crevettes en prenant soin de conserver la tête et la queue.

Dans un bol, mélanger la crème fraiche et la mayonnaise.

Préparer la vinaigrette, en laissant fondre la fleur de sel dans le vinaigre, en ajoutant le poivre, l'huile d'olive et une cuillère  de jus d'orange et en fouettant vigoureusement. Arroser la salade et bien mélanger.

Dans chaque assiette, déposer un peu de salade en rond (idéalement, dans un cercle). Ajouter une cuillère de miettes de crabe, puis une autre de dés de tomate. Oter le cercle. Poser sur l'ensemble une crevettes, deux asperges, un oeuf dur, deux copeaux de parmesan et
une petite cuillère de sauce crème.

Arroser de quelques gouttes de vinaigrette. Râper l'orange au-dessus de l'assiette.



Noix de veau aux pommes et à l'andouille de Vire

r_ti_de_veau_aux_saveurs_normandes_003

La recette est par ici.


Millefeuille croustillant aux deux chocolats : variante


millefeuille_croustillant_aux_deux_chocolats___variante_004

Même méthode que la version précédente, mais mousse au chocolat blanc parsemée de framboises à la place de la mousse au chocolat au lait.

pour la mousse au chocolat noir :

- 150g de chocolat noir de couverture

- 3 oeufs (jaunes et blancs en neige)

- 60g de beurre

- 45g de sucre

pour la mousse au chocolat blanc :

- 100g de chocolat blanc de couverture

- 1 oeuf (jaune et blanc en neige)

- 10 cl de crème fraiche fouettée (chantilly)

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1 avril 2006

Quand le veau s'amourache de l'andouille...

... Cela donne de bons résultats : une viande parfumée et légèrement fumée, rehaussée par une sauce au bon goût de pommes.

Noix de veau aux pommes et à l'andouille de Vire

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pour 6 personnes :

- 1 rôti de veau de 1,200 kg

- 6/8 tranches d'andouille de Vire

- 6/8 tranches de pommes rustiques

- 150g de poitrine fumée soit 10 tranches

- beurre

- sel, poivre

Ouvrir le rôti. Y introduire l'andouille et les pommes en alternance. Saler, poivrer.

Refermer. Entourer le rôti de tranches de lard.

A ce stade, ou vous choisissez la version classique, à savoir :

1) ficeler le rôti et le déposer dans un plat avec quelques noisettes de beurre, du sel, du poivre et un peu d'eau. L'enfourner à four chaud (180°) pendant 30 bonnes minutes.

2) Ou la version de Mercotte : emballer le rôti dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 20 minutes. Laisser refroidir et ôter le film.

3) Ou bien, vous faites, comme moi, un mix des deux méthodes : emballer le rôti
dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 10 minutes. Oter le film et ficeler le rôti. Le déposer dans un plat à four et réserver jusqu'au lendemain au réfrigérateur. Le lendemain, ajouter un peu de beurre et d'eau dans le plat et faire cuire le rôti à four chaud, 20 bonnes minutes.

Préparer une sauce au pommeau et y incorporer un peu du jus de cuisson de la viande.

Verdict : la cuisson à la vapeur ne m'a pas vraiment satisfaite, le veau ayant rendu beaucoup d'eau (que j'ai récupéré et versé dans le plat à four. Cela dit, malgré une cuisson un peu juste, le résultat était assez satisfaisant au goût, nettement moins à la présentation : j'étais loin d'une belle assiette comme Mercotte ! La prochaine fois, je pense que j'opterai pour la cuisson au four.

Découvrez le reste du repas ici !

24 mars 2006

La cuisine des paresseuses

Les paresseuses ont enfin leur livre de cuisine ! Et, du coup, moi aussi !

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Enfin en apparence et, selon le titre de ce livre de Rosa Jackson aux éditions Marabout. Parce qu'en en réalité, il faut être un tantinet courageuse pour préparer les recettes présentées dans ce livre. On est loin du sachet qu'on glisse quelques secondes au micro-ondes comme le prétend l'illustration de la couverture !

Non, ce petit bouquin regorge en fait de recettes sympas quand on est en panne d'idées et que, même sur L'univers de Mag, rien ne nous a inspirés (il y a des jours comme ça !).
De la salade de tomates aux févettes et basilic au crumble violet, en passant par le caviar d'aubergines, le salmorejo, les magrets de canard à diverses sauces, les pâtes en veux-tu, en voilà !, le tendron de veau en cocotte, le boeuf bourguignon express, la tarte tatin aux oignons rouges et au chèvre ou les petits gâteaux coco, il n'y a que l'embarras du choix ! Et rien qu'à la lecture, on salive.

En bref, ce sont des recettes simples, souvent rapides, idéales pour les femmes qui travaillent, les repas improvisés, les frigos vides... Ces recettes auxquelles on ne pense pas toujours alors qu'elles sont à portée de nos mains. En fait, il existe toujours une occasion de se pencher dans ce bouquin, pourvu qu'on ait envie de cuisiner.

Parce que le truc, c'est ça : pourquoi un livre de cuisine pour les paresseuses puisque, quand la nature nous a pourvu d'un poil dans la main, on a la flemme de passer derrière les fourneaux ? CQFD !

La Cuisine des paresseuses, Rosa Jackson, éd. Marabout, coll. Les petits guides des paresseuses, 2005.
A découvrir aussi, le blog des paresseuses.

22 mars 2006

Chic ou rustique, l'oeuf cocotte

Voilà un plat que j'adore préparer les soirs de semaine quand on n'a pas trop faim et qu'on a envie d'un dîner réconfortant quand même. J'ai mis longtemps avant de réussir parfaitement la cuisson des oeufs. Les blancs ne l'étaient pas assez, les jaunes trop... Une vraie galère avant que je comprenne qu'il fallait cuire les oeufs en deux temps, blanc et jaune à part, et ne pas recouvrir de fromage râpé même si c'est plus gourmand.

oeuf cocotte jambon cru épinards chèvre(3)

Oeuf cocotte

Par personne:

- 1 à 2 oeufs

- 1 cuillérée à soupe de crème crue ou fraiche

- au choix et selon ses envies : 1 demi-tranche de jambon cru ou de poitrine fumée, 1/2 tomates coupe en brunoise ou 1 cuillérée à café de caviar de tomate, de la ciboulette hachée, 1 cuillérée à soupe d'épinards déjà cuits, quelques miettes de roquefort, quelques lamelles de foie gras, quelques lamelles de truffes à l'huile ou fraiche...

- sel, poivre ou piment d'Espelette (selon la garniture choisie)

Préchauffer le four à 200° en chaleur tournante. Glisser un dans un plat à four rempli au 2/3 d'eau.

Tapisser la cocotte de jambon.

Ajouter la crème et la garniture choisie.

Casser l'oeuf en séparant le blanc du jaune. Verser le blanc sur la crème. Réserver le jaune.

Déposer la cocotte dans le bain-marie.

Faire cuire 8 minutes (compter 2 minutes de plus pour 2 blancs d'oeuf).

Déposer délicatement le jaune sur la garniture. Poursuivre la cuisson 2 mn.

Servir avec des tartines de pain bien frais.

oeuf cocotte jambon cru épinards chèvre(1) oeuf cocotte jambon cru épinards chèvre(2)

21 mars 2006

le Jour du Macaron chez Pierre Hermé

Hier, lundi 20 mars, la Maison Pierre Hermé de Paris invitait la Fédération des Maladies Orphelines au Jour du Macaron. L'occasion pour chaque visiteur de dégsuter gracieusement trois macarons du célèbre pâtissier et de faire un don pour soutenir les enfants malades.

boutique_pierre_herm____rue_vaugirard___paris_001

En outre, exceptionnellement, la Maison Pierre Hermé proposait à chacun une boîte de 21 macarons à un prix tout à fait exceptionnel. 21 macarons, 21 parfums pour le plaisir des yeux et des papilles. Un pur bonheur...

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19 mars 2006

De la douceur tout en rondeur

Ca y est : je me suis enfin lancée dans les macarons !
Avec trois blancs d'oeuf qui attendaient précieusement dans le congélateur depuis des semaines, j'ai réalisé une petite dizaine de macarons chocolat blanc - fraise et autant tout chocolat.
Ne possédant pas de thermomètre, je n'ai pas osé me lancer dans la version méringue italienne
comme le fait Mercotte, mais j'ai suivi la méthode donnée par Pierre Hermé dans son Larousse du Chocolat (également reprise par Mercotte ici). Et pour une première, je suis ravie du résultat : même s'ils ne sont pas trop gonflés et ressemblent davantage à des macarons de Nancy qu'à des parisiens, ces macarons sont excellents ! Merci Mercotte pour tous tes conseils avisés !

Il me tarde d'aller déguster ceux de Pierre Hermé, demain, lors de ses portes ouvertes, histoire de comparer !

Macarons tout chocolat

macarons_chocolat_003

- 45g de blanc d'oeuf
- 40g d'amande en poudre
- 75g de sucre glace
- 7 g de cacao amer

pour la ganache :
- 50g de chocolat de couverture Equatoriale de Valrhona
- 50g de crème fleurette

Tamiser le sucre glace, les amandes et le cacao.
Monter les blancs en neige bien ferme.
Incorporer les poudres aux blancs en neige à la maryse, jusqu'à obtention d'une pâte lisse comme celle d'un gâteau.
Sur une plaque tapissée de papier sulfurisé, faire des petits ronds de 2 cm de diamètre, à l'aide d'une poche à douille ou d'une petite cuillère (ce que j'ai fait).
Préchauffer le four en position chaleur tournante à 140°. Laisser croûter les macarons le temps du préchauffage (15 minutes maximum). Enfourner pour 12-14 minutes en maintenant la porte entrouverte (afin d'éviter la formation d'humidité à l'intérieur du four).

macarons_chocolat_002

Pendant ce temps, humer l'air de la cuisine qui, au fur et à mesure que les macarons gonflent, se charge d'une délicieuse odeur et préparer la ganache en faisant fondre le chocolat et la crème. Laisser refroidir.

Dès la sortie du four, soulever un coin de la feuille de papier sulfurisé et verser un filet d'eau froide entre la feuille et la plaque. C'est un petit truc de grand chef  : l'humidité va permettre aux macarons de se décoller facilement.
Laisser les macarons refroidir sur une volette.

Déposer de la ganache (sans hésiter sur la quantité) sur la moitié des macarons et les assembler avec les autres macarons.
Les conserver au réfrigérateur avant de les déguster. Selon Pierre Hermé, ils sont meilleurs au bout de deux jours. Encore faut-il pouvoir résister si longtemps...

Nota :
Ne réussissant pas à me servir de la poche à douille, j'ai opté pour la petite cuillère. Est-ce la raison pour laquelle j'ai eu du mal à faire de petits ronds, la pâte s'étalait un peu ? Les macarons étaient donc un peu plus grands que prévus.

Macarons à la fraise

- 45g de blanc d'oeuf
- 40g d'amande en poudre
- 75g de sucre glace
- 4 gouttes de colorant alimentaire rouge

pour la ganache :
- 100g de chocolat de couverture Ivoire de Valrhona
- 50g de crème fleurette
- 50g de pulpe de fraise

Procéder de la même façon que pour les macarons tout chocolat, c'est-à-dire :
Tamiser le sucre glace et les amandes.
Monter les blancs en neige bien ferme.
Incorporer les poudres aux blancs en neige à la maryse. Ajouter le colorant alimentaire. Mélanger jusqu'à obtention d'une pâte lisse comme celle d'un gâteau.
Sur une plaque tapissée de papier sulfurisé, faire des petits ronds de 2 cm de diamètre, à l'aide d'une poche à douille ou d'une petite cuillère (ce que j'ai fait).
Préchauffer le four en position chaleur tournante à 140°. Laisser croûter les macarons le temps du préchauffage (15 minutes maximum). Enfourner pour 12-14 minutes en maintenant la porte entrouverte (afin d'éviter la formation d'humidité à l'intérieur du four).

macarons_chocolat_blanc___fraise_007

Pendant ce temps, préparer la ganache en faisant fondre le chocolat et la crème. Ajouter la pulpe de fraise. Bien mélanger. Laisser refroidir.

Dès la sortie du four, soulever un coin de la feuille de papier sulfurisé et verser un filet d'eau froide entre la feuille et la plaque. Laisser les macarons refroidir sur une volette.

Déposer de la ganache (sans hésiter sur la quantité) sur la moitié des macarons et les assembler avec les autres macarons.
Les conserver au réfrigérateur avant de les déguster.

Nota : ne vous affolez pas si la ganche vous paraît liquide au moment de la déposer sur les macarons : elle durcit après au réfrigérateur. Ne lésinez donc pas sur la quantité : c'est quand même plus joli quand la ganache déborde un peu des macarons ! Ce que je n'ai pas fait ...

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Joliment emballés, ces macarons sont parfaits à offrir en compagnie d'autres produits gourmands faits maison.

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Retrouvez les recettes des macarons à la meringue italienne et de la ganache montée ici.

12 mars 2006

Un parfum d'Inde dans la cuisine...

Pourquoi ai-je acheté ces morceaux de sauté de porc, en début de semaine ? Pas plus emballée que ça, mais, une fois dans le frigo, il fallait bien les cuisiner !

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Curry de porc

J'ai commencé par faire revenir les morceaux de pointe sans os de porc avec un oignon émincé et puis, je ne sais pourquoi, j'ai attrapé le flacon de curry, et me voilà partie à saupoudrer la viande de cette poudre jaune, à y ajouter une poignée de raisins blonds et une pomme découpée en dés. Un peu de crème fraiche et/ou de crème de coco, le couvercle sur la sauteuse et une petite heure à mijoter à feu doux. Servi avec un riz basmati, c'était tout simple, mais qu'est-ce que c'était bon... Peut-on appeler ce plat, un curry ?

Et sa version au poulet accompagnée d'un mélang de riz sauvage et riz blanc...

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2 mars 2006

Râpés ou paillassons, c'est comme vous voulez !

Hier, jour de mardi-gras, j'avais très envie de préparer un plat dont mon mari raffole, sa petite madeleine de Proust à lui, mais que je n'ai jamais réalisé : des paillassons de pommes-de-terre.
Ayant déjà présenté à ma petite famille une tartiflette la veille, je me disais qu'il fallait que j'y ajoute quelque chose à ces râpés, quelque chose de vert. Des courgettes me semblaient pas mal !
Ni une, ni deux, me voici partie dans la préparation que je n'imaginais pas si longue (sinon, je ne m'y serai pas lancée pour un soir !).

paillassons_de_pommes_de_terre_et_courgettes_003

Paillassons de pommes-de-terre et courgettes

- 500g de pommes-de-terre
- 500g de courgettes
- 1 gros oeuf
- 1 belle gousse d'ail
- 1 bouquet de persil
- 2 cuillères à soupe de fécule de pommes-de-terre ou de maïs
- sel, poivre
- beurre et huile d'olive

Laver les légumes. Les éplucher, les râper (à la mandoline à main ou au robot suivant votre courage !).
Les laisser s'égoutter dans une passoire pendant 1 heure.
Presser les légumes, les sécher, afin d'enlever le maximum d'eau (les paillassons cuiront plus vite).
Les déposer dans un saladier. Y ajouter l'eouf battu, la gousse d'ail pressée, le persil haché, la fécule, le sel et le poivre. (Ne pas hésiter dans les épices et les fines herbes, sinon, c'est trop fade). Bien mélanger le tout.
Faire fondre les matières grasses dans une poêle. Quand celles-ci sont bien chaudes, déposer l'appareil par cuillère, en appuyant sur chaque petit tas de façon à former des petites galettes.
Laisser cuire 5 à 10 minutes par face, puis réserver dans une feuille d'aluminium à four tiède en attendant les autres paillassons, ou les manger au fur et à mesure  !

Pour la petite histoire : je ne les avais pas fait assez cuire et, comme les enfants, criaient famine, j'ai dû préparer illico presto un plat de pâtes !
Quant aux paillassons, je n'avais pas dit mon dernier mot : j'ai fini de les cuire ce midi et nous les avons mangé s au déjeuner avec une épaule d'agneau : c'était très bon ! En revanche, j'en ai faits pour un régiment !

1 mars 2006

Vive le goûter !

Les enfants trépignent, tournent en rond près de la cuisine et demandent toutes les deux minutes "c'est quand le goûter ?". Bizarre, non ?
Ben, pas tant que ça ! Hier, c'était mardi-gras et les petits loups ont bien compris que ça rimait avec plats gourmands. D'ailleurs, au dîner, Enzo répétait sans cesse : "et les pâtes, est-ce que c'est gras ?", "et le jambon, est-ce que c'est gras ?", " et maman, la compote, c'est pas gras !!!"...

Alors, quand je leur ai dit que j'allais préparer des beignets, forcément, ils attendaient l'heure du goûter avec impatience ! (notez d'ailleurs, que pour un premier jour de jeun, c'est plutôt raté !)
Pour moi, il s'agissait d'une première. J'ai préparé la pâte la veille au soir et l'ai laissé reposer 20 heures (ce n'était pas volontaire, juste un changement de programme!).
En général, je ne suis pas très à l'aise avec les fritures, mais là, je dois dire que j'étais plutôt fière de moi ! Voyez plutôt...

beignets_aux_pommes_001

Beignets aux pommes

- 125g de farine
- 1 cuillère à café de levure chimique
- 1 gros oeuf
- 1 cuillère à soupe de sucre
- 10 cl de lait
- 2 pommes
- sucre glace

Dans le robot, mélanger la farine, la levure, le sucre et l'oeuf. Mixer. Ajouter le lait petit à petit tout en mixant. La pâte doit être lisse et assez épaisse.
Laisser reposer 1 bonne heure (ou plus).
Peler et épépiner les pommes. Les couper en rondelles d'un demi-centimètre d'épaisseur.

Chauffer l'huile de la friteuse à 180°.
Vérifier la consistance de la pâte. Si elle est trop épaisse, ajouter un peu de lait. Si, au contraire, elle est trop liquide, l'épaissir avec un blanc d'oeuf en neige.

A l'aide d'une fourchette à deux dents (par exemple, une fourchette à fondue), plonger une tranche de pomme dans la pâte en prenant soin de l'enrober complètement.
La plonger aussitôt dans l'huile. Elle doit être saisie (signe que l'huile est bien chaude).
Préparer un second beignet, le temps que le dessous du premier soit doré.
Retourner celui-ci et le laisser frire jusqu'à ce que la seconde face soit également dorée.
Le sortir avec une araignée ou un écumoire et le déposer sur un plat recouvert de papier absorbant. Une fois l'excédent de graisse absorbé, déposer le beignet dans un second plat et saupoudrer de sucre glace. Réserver sous une feuille d'aluminium.
Et ainsi de suite jusqu'à épuisement de la pâte (et/ou des pommes).
S'il ne reste plus de pommes, prélever la pâte à l'aide d'une cuillère à soupe et la laisser tomber au-dessus de la friteuse pour obtenir des croustillons.
En procédant en alternance, on évite que les beignets se touchent dans la friteuse. Attention, la cuisson est très rapide !

beignets_aux_pommes_002

Recette sélectionnée par Pure saveurs

28 février 2006

Aujourd'hui, on mange gras !

C'est drôle comme les coutumes culinaires qui, la plupart du temps, mêlent des traditions païennes et religieuses, peuvent dévier au fil des siècles.
Ainsi, la chandeleur et mardi-gras semblent de plus en plus confus.

La chandeleur tire ses origines, à la fois, de la fête romaine des lumières, qui consistait à allumer des cierges (ou "chandelles") et à veiller les morts, d'une croyance d'origine celte où la crêpe symbolise la roue solaire et le don aux divinités sans lesquels il n'y aurait pas de blé, et de la célébration judéo-chrétienne de la présentation de Jésus, 40 jours après sa naissance, par Marie. D'où, une date immuable : on fête la chandeleur chaque année le 2 février.
Loin des cierges, la chandeleur, c'est donc le 2 février, l'occasion de faire sauter les crêpes ! Vive les traditions !

Mais, c'est aussi l'occasion de faire la fête et de se déguiser. C'est ainsi qu'à la chandeleur commence la période du carnaval qui s'achève le jour du mardi-gras.

Dans la tradition chrétienne, mardi-gras est le dernier jour (avant 40 jours, je vous rassure !) où l'on peut manger "gras". Et là encore, on ne va pas s'en priver !
Aujourd'hui, en tout cas, car dès demain, mercredi des Cendres, commence en effet le Carême, période durant laquelle chacun doit purifier son corps et manger plus light, dirait-on aujourd'hui !
Selon la tradition religieuse, donc, exit la viande jusqu'à Pâques. Mais, là, vous voyez, j'ai un peu plus de mal avec les traditions !
Donc, aujourd'hui, on peut se lâcher : beignets, fritures..., toute graisse est la bienvenue !

20 février 2006

la Normandie à l'honneur

Comme vous l'avez peut-être constaté, L'Univers de Mag propose désormais une rubrique "cuisine normande".

L'occasion, pour moi, de vous faire découvrir une région, la mienne, à travers sa cuisine, ses produits et, pourquoi pas, ses restaurateurs.
La Normandie, ou devrais-je dire les Normandies, offre un paysage d'une étonnante variété, que ce soit sur le plan historique, linguistique (et là c'est la dialectologue qui vous parle), culturelle, géographique... ou encore gastronomique.

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Du Tréport au Mont Saint-Michel, vous traversez en effet, d'un point de vue administratif, 5 départements (la Seine-Maritime, l'Eure, l'Orne, le Calvados et la Manche) et 2 régions (la Haute-Normandie et la Basse-Normandie), mais aussi une foule de paysages et de "pays", entre mer et terre :

- plus au nord, la Côte d'Albâtre aux innombrables falaises, le Pays de Caux, la Vallée de la Bresles, le Pays de Bray, la Vallée de la Seine (avec Rouen),

- le Pays du Vexin normand, le Pays d'Evreux, le Pays d'Avre et d'Iton (Verneuil sur Avre), le Pays d'Ouche, les Vallées de Risle et de Charentonne, le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande (avec, entre autres, le Marais Vernier et le Pays du Roumois),

- le Pays d'Auge, à la fois en Haute et Basse-Normandie, partagé entre l'Eure et l'Orne, le plus connu, parce qu'à lui seul, il a fait la réputation de la Normadie et l'a inscrite comme une région aux chaumières entourées de vergers de pommiers où paissent des vaches !

- et, plus à l'est, le Perche, à l'extrémité de la Normandie, à cheval sur l'Eure-et-Loir, normand d'un point de vue administratif, mais tellement à part pour le reste

- en remontant vers les côtes, le Pays d'Argentan, les forêts de l'Orne (Parc régional Maine-Normandie), la Suisse normande, le Bocage virois, le Bessin (Bayeux), 

- sur le littoral bas-normand, la Côte fleurie (avec Deauville), les Côtes de Nacre et du Bessin, célèbres pour y avoir vu le débarquement un certain 6 juin 1944,

- et, enfin, le Cotentin qui correspond au département de la Manche, où se succèdent falaises sauvages, grandes plages de sable fin, grèves au sol mouvant (dont celle du Mont-Saint-Michel), et dans ses terres, landes, marais (de Carentan) et prairies entourées de haies vives, si typiques des bocages.

D'une telle diversité jaillit une profusion de produits : les richesses de la mer et des rivières (saumon, sole, huîtres, moules...), celles des  vergers (pommes, poires et produits cidricoles),  des champs et des prés-salés (veaux, agneaux, carottes, pommes-de-terre...), des fermes (volaille, lait, crème et fromages).

De l'entrée au dessert, la Normandie offre des repas complets ! Vous comprenez pourquoi la cuisine normande est si gourmande !

Pour en savoir plus, comité regional de tourisme de Normandie. (photos extraites du site)

19 février 2006

Une sauce aux saveurs normandes

Dans l'imaginaire commun, la Normandie évoque immanquablement les vaches, les maisons à colombages et les vergers de pommiers. Belle image d'Epinal !, mais somme toute assez réductrice des nombreux paysages de cette belle région. Pourtant, il faut bien l'avouer : la pomme est indissociable des saveurs normandes. Fruit à croquer, accompagnement ou dessert, elle se décline indéfiniment, mais fait aussi le bonheur des amateurs de cidre, de calvados ou encore de pommeau.

pommeaubPur fruit du terroir, le pommeau est un alcool muté, tout comme le pineau des Charentes, le floc de Gascogne ou le macvin du Jura. Il est obtenu par mélange (qu'on appelle "mutation") de moût de pommes à cidre et de calvados. Vieilli en fût de chêne pendant une année, il tire 16 à 18° d'alcool.

Servi frais mais non glacé, le pommeau est un excellent apéritif. Il se marie aussi très bien avec les desserts aux pommes ou certains fromages, comme le roquefort. En cuisine, il fait merveille dans les sauces et bon nombre de toques normandes l'ont adopté pour accompagner du veau, des volailles... Dans les chaumières, il est également courant d'utiliser le pommeau là où d'autres mettraient du calvados.

Sauce veloutée au pommeau

pour 4 personnes :

- 1 oignon

- 50g de beurre

- 50g de farine

- 25 cl de bouillon de poule ou de boeuf

- 1 petit verre de pommeau

- sel, poivre

Préparer un roux blond. Faire revenir l'oignon finement émincé dans le beurre fondu. Verser la farine d'un coup en remuant vivement avec une cuillère en bois, tout en laissant mijoter à feu doux.

Lorsqu'il prend une couleur dorée, verser le bouillon chaud et bien mélanger. Saler, poivrer si nécessaire. Laisser épaissir sur feu doux 10 minutes, puis verser le pommeau. Mélanger de nouveau.

Servir avec une escalope de veau, une côte de porc, du jambon braisé...

15 février 2006

Simple et raffiné, ce dîner en tête-à-tête

La Saint-Valentin, sans trop y adhérer, reste néanmoins une occasion de dîner en tête-à-tête, sans les enfants.

14 février ou pas, si vous souhaitez préparer un dîner aux chandelles raffiné, voici celui que je vous propose.

Au menu :

salade méli-mélo de l'océan

pavé de boeuf sauce échalotes

gratin de pommes-de-terre

fromage

café gourmand

Le tout servi avec un Coteau du Languedoc Dupéré Barrera - cuvée Paroxides, un vin non collé, non filtré à dominance de syrah (mon cépage préféré) et de grenache.

Cela vous tente ? Alors, c'est à vous !

Pour être à 20h à table, commencez à 18h30 par les desserts et, plus particulièrement la mousse au chocolat, dont je vous ai déjà donné la recette ici. Puisqu'aujourd'hui, vous préparez un dîner pour deux personnes, réduisez les quantités : 50g de chocolat noir, 1 oeuf et 25g de beurre suffisent.
Vous servirez cette mousse dans des petits gobelets et décorerez d'une framboise ou encore d'un morceau d'orange confite.

Il est 18h40 : passez maintenant aux mi-cuits au chocolat. La recette est à peu près la même que celle du fondant. La différence réside dans la préparation. Une fois la pâte versée dans les moules (ramequins, moule à muffins...), réservez au réfrigérateur jusqu'au moment de passer à table. Préchauffez alors le four à 210° et enfournez (au moment du fromage) pour 8 minutes seulement afin que l'intérieur reste coulant. Démoulez dans chaque assiette et servez. Retrouvez la recette intégrale ici.

caf__gourmand_005

Les desserts préparés (cela vous a pris 20 minutes tout au plus), préparez maintenant les gratins de pommes-de-terre. Il est 18h50.

Préchauffez tout d'abord votre four à 180°. Pelez 5 petites pommes-de-terre et coupez les en lamelles que vous déposez dans un saladier. Versez dessus un peu de crème fraiche liquide. Salez, poivrez. Mélangez. Beurrez deux petits moules à crème catalane et rangez-y les pommes-de-terre. Enfournez pour une petite heure.

Pendant ce temps, précipitez-vous sur l'entrée en commençant par les rillettes de saumon (qui peuvent aussi êtrre préparées la veille). Merci Sophie pour cette recette !

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Rillettes de saumon

- 200g de filets de saumon frais (pour 2, 50g suffisent)
- 200g de saumon fumé (idem)
- 1 citron (1/4)
- 2 c. à s. d’huile d’olive (1petite)
- 150g de fromage frais type St Moret ou Carré frais Gervais (40g)

Plonger le saumon frais dans une casserole d’eau bouillante quelques minutes (ils doivent rester crus à l’intérieur). Egoutter et laisser refroidir.

 

Effeuiller la chair dans le bol du mixer. Découper le saumon fumé en dés et le mélanger à la chair de saumon. Ajouter le jus de citron et l’huile. Mixer.

 

Ecraser le fromage à la fourchette. L’assaisonner et le mélanger à l’appareil.
Laisser refroidir au réfrigérateur, une demi-heure minimum.

 

~~~

19h15 : épluchez et émincez une petite échalote pour la sauce. Faites les suer dans une poêle avec du beurre bien chaud.
Sortez la viande du réfrigérateur et laissez-la à température ambiante. Pour le moment, c'est tout ! Profitez-en pour souffler un peu ! Ou mettre la table !

19h45 : Dressez vos assiettes d'entrée. Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de déposer un lit de salade préalablement vinaigrettée dans chaque assiette, d'y ajouter quelques lamelles de tomates ou encore des tomates cerise, deux belles crevettes et une quenelle de rillettes de saumon. Une petite cuillère de mayonnaise, quelques blinis chauds, et un décor au piment d'Espelette en poudre et voilà pour commencer ce dîner ! Il est 20h.

salade_oc_ane___rillettes_de_saumon_001

Quant au plat, videz la poêle des échalotes (que vous réservez) et faites fondre un peu de beurre pour y faire revenir les pavés. Trois minutes par face suffisent.
Une fois les pavés cuits, enveloppez-les dans une feuille d'aluminium. Déglacez la poêle avec un peu de vin rouge. Ajoutez les échalotes et un peu de crème ou de beurre (suivant affinités !).
Dressez vos assiettes avec les pavés, la sauce et les gratins de pommes-de-terre. Servez sans attendre.

pav__de_boeuf_sauce__chalote___gratin_de_pommes_de_terre

12 février 2006

Les agrumes : un coup de fouet vitaminé !

L'hiver n'est pas une saison très riche en fruits mais il fait le bonheur des amoureux d'agrumes. A cette époque où le soleil joue souvent à cache-cache, oranges, clémentines, mandarines, citrons, pamplemousses, pomelos et autres illuminent, de leur couleur chaude, les étals de nos marchés. De quoi se laisser tenter...


send_image.phpDu citron, plutôt acide, à l'orange sucrée, il y en a pour tous les goûts, tant la palette des agrumes est large. Pourtant, ils ne plaisent pas à tous. Profitons-en pour les cuisiner !

En version sucrée, les agrumes réhaussent les salades de fruits, font merveille en tartes et gateaux et réveillent les petits-déjeuners en tartinades et marmelades.
Côté salé, le canard à l'orange est un classique de la cuisine française, le citron, confit, ravit les papilles en tajine et le pamplemousse s'associe aux crevettes et pamplemousse pour une entrée vitaminée.

C'est que, mais est-il besoin de le rappeler ?, les agrumes regorgent de vitamines et minéraux, essentiels à cette saison pour affronter le froid et les microbes ambiants. Alors, pourquoi s'en priver ?

Pour ma part, j'ai découvert, il y a quelques semaines, l'ugli (jusque-là encore absent de mon marché). Je l'avais simplement pressé et bu en jus et avais été séduite par l'équilibre entre le sucré de l'orange et l'acidulé du pamplemousse.
C'est que l'ugli, découvert en Jamaïque au siècle dernier, provient du croisement entre le pomelo et le pamplemousse selon certains, l'orange amère, selon d'autres. Sa forme irrégulière et sa couleur variant du rouge orangé au vert, en passant par le jaune, lui ont donné son nom, ugly signifiant laid en anglais.
Sa peau très épaisse est facilement pelable et laisse aparaître, une fois déshabillé, un fruit étonnant : l'ugli est beau ! Sa chair orange est éclatante, juteuse et sans pépins. Idéal pour le presser !

Après m'être régalée de ce savoureux nectar, je m'étais dit que cet agrume serait parfait dans un moelleux, celui à l'orange en l'occurence, d'ailleurs décliné au pamplemousse par Hélène, pour Marmiton.
Une balade au jardin d'acclimatation de Boulogne avec une amie et ses enfants, et voici une occasion de préparer ce moelleux en mini-cakes (pour le goûter) et en gateau familial (pour le dîner).

moelleux_au_ugly_001

Moelleux à l'ugli

- 20+10 cl de jus d'ugli
- 2 oeufs (120g)
- 120g de sucre
- 120g de beurre fondu
- 120g de farine
- 1/2 paquet de levure
- 100g (?) de sucre glace

Préchauffer le four à 200° ( four classique ou, plus rapide, chaleur tournante).

Battre les oeufs et le sucre. Ajouter le beurre, la farine et la levure et travailler la pâte 2 minutes (au mixeur pour les plus courageuses ou les plus pressées !). Incorporer 20 cl de jus d'ugli et mélanger bien.

Verser la pâte dans un moule beurré s'il n'est pas en silicone (ou des mini-moules). Enfourner pour 10 minutes (si moules individuels et chaleur tournante) ou 25 minutes (si moule familial et four classique).
Démouler.

Pendant, la cuisson, mélanger le jus restant et le sucre glace.
Verser sur le gateau une fois démoulé, mais encore chaud. Laisser refroidir.

Saupoudrer un peu de sucre glace avant de servir.

Comme vous le remarquerez, la base de ce gateau est la même que le quatre-quart. Elle se décline avec toutes sortes de fruit, en morceaux (rhubarbe, pommes...) ou, comme ici,  en jus (avec ou sans zestes). Des gateaux qui plaisent beaucoup aux enfants comme aux plus grands !

8 février 2006

Ils sont si choux, ces choux !

Ce n'est que la deuxième fois dans ma courte existence que je cuisine des choux de Bruxelles. Il y a quelques semaines, je les avais fait revenir dans du beurre, après les avoir blanchi, et servis avec une sauce à base de crème et de moutarde.

Petit changement cette fois-ci : je les ai juste fait revenir dans du beurre avec des lardons et saupoudrés, à la dernière minute de parmesan fraichement râpé. Cela sentait très bon dans la cuisine...

choux_de_bruxelles_009

Poêlée de choux de Bruxelles au parmesan

pour 4 personnes,

- 800g de choux de Bruxelles (soit 600g épluchés)

- 100g d'allumettes de lardons fumés

- 30g de beurre

- du parmesan

- sel, poivre

Laver et éplucher les choux de Bruxelles. Les faire blanchir dans une casserole d'eau bouillante salée pendant 10 à 15 minutes, suivant la grosseur (ils doivent être tendres mais pas trop cuits). Les égoutter.
Dans une poêle, faire fondre le beurre. Y faire revenir les lardons et les choux. Saler, poivrer. Parsemer de parmesan fraichement râpé et servir bien chaud.

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Dégustés avec un filet mignon de porc à la moutarde et à la crème, ces choux de Bruxelles étaient parfaits.

2 février 2006

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes...

Son bouillon, associé simplement à des petites pâtes ou, plus gourmand, à des ravioles, réchauffe nos soirées d'hiver ou transforme une fondue d'oignons en une soupe revigorante après une nuit de fête. Sa chair, tendre et délicate, nappée d'une belle sauce blanche et accompagnée de carottes, navets, poireaux et riz nous ramène en enfance avec enchantement. C'est que la poule au pot (cousine du pot-au-feu) ou la poule au blanc (variante à la sauce blanche) est un plat simple, rustique, où rien ne se perd, tout se mange. Elle plaît à tous, surtout aux enfants !

Grâce à l'autocuiseur, j'ai opté il y a quelques années pour une recette simple et très rapide, qui permet aux femmes préssées et débordées que nous sommes, de ne pas se priver pour autant d'un tel plat. On peut le préparer la veille afin de dégraisser le bouillon. Je vous livre ma recette de ce pas.

poule_au_pot_0051

 

Poule au blanc

pour 4 personnes :

- 1 poule

- 5 ou 6 carottes

- 1 poireau

- 3 ou 4 navets et/ou rutabagas

- 1 oignons piqués de deux clous de girofle

- du thym et du laurier

- sel, poivre

pour la sauce blanche :

- 50g de beurre

- 40g de farine

- 1/2 litre de bouillon de cuisson dégraissé

- 3 bonnes cuillères à soupe de crème fraiche

poule_au_pot_002Laver et éplucher les légumes.

Couper les carottes en deux.

Diviser le blanc et le vert du poireau.

Enrouler le bouquet garni du vert de poireau.

Déposer tous les ingrédients dans la cocotte. Recouvrir d'eau.

Fermer la cocotte-minute et laisser cuire 45 minutes à partir du sifflement (s'il s'agit d'une poule fermière, 30 minutes seulement pour les autres) à petits bouillons.

Une fois la poule cuite, laisser refroidir.

Le lendemain,

ôter à l'écumoire la couche de graisse qui s'est formée à la surface du bouillon.

Séparer le bouillon de la volaille et des légumes, à l'aide d'une passoire.

Passer le bouillon à travers un torchon pour éliminer toutes les impuretés.

Redéposer la poule et les légumes dans le bouillon filtré et dégraissé. Réchauffer l'ensemble.

Pendant ce temps, préparer la sauce. Faire fondre le beurre dans une casserole.

Ajouter la farine en mélangeant bien et laisser cuire à feu doux quelques minutes.

Prélever 1/2 litre de bouillon. L'ajouter petit à petit sur le roux tout en mélangeant bien pour éviter les grumeaux. Laisser cuire quelques minutes.

Incorporer la crème fraiche à la sauce, rectifier l'assaisonnement.

Sortir la poule de la cocotte. La découper en morceaux et les disposer sur le plat de service bien chaud.

Ajouter les légumes de cuisson. Servir avec la sauce blanche.

Ce plat s'accommode très bien d'un riz pilaf, également préparé avec le bouillon.

NB : Vous pouvez aussi opter pour une sauce suprême en ajoutant un jaune d'oeuf battu dans la sauce blanche en fin de cuisson, hors du feu.

31 janvier 2006

Onctueux à souhait

J'avais dans mes carnets deux recettes de velouté de champignons d'Anne que je n'avais jamais pris le temps de faire. Comme il me restait 400g de champignons de Paris, l'occasion était toute trouver. Bien sûr, ne réussissant pas à choisir entre les deux, j'ai fait un mix ! Voici donc le résultat...

velout__de_girolles_008

Velouté de champignons

- 350g de champignons de Paris

- 40g de cèpes déshydratés

- 1 oignon

- 1/2l de bouillon de légume, de volaille ou de boeuf

- 1/2l de lait

- 50g de beurre

- 2 cuillères à soupe de farine

- sel, poivre

Réhydrater les cêpes dans un bol d'eau, 3 minutes au micro-ondes.

Nettoyer les champignons de Paris et les émincer. Faire de même avec l'oignon.

Dans la cocotte, les faire revenir dans un beurre bien chaud. Ajouter les cêpes bien égouttés. Saler, poivrer et laisser cuire un petit quart d'heure. Réserver quelques champignons pour le service.

Verser la farine et bien mélanger. Ajouter le bouillon et le lait en mélangeant bien et laisser cuire à feu doux 30 minutes.

Mixer. Servir avec quelques champignons entiers et de la crème fraiche ou des lamelles de magrets de canard séché.

Variante : en saison, 350g de girolles fraiches et 150g de champignons de Paris

28 janvier 2006

Une envie de courgettes un peu originales

En feuilletant mon magazine préféré hier soir, à savoir Atmosphères, je suis tombée sur une recette qui répondait exactement à mes envies et le contenu de mon réfrigérateur :un crumble de courgettes.

Comme je n'avais que 500g de courgettes au lieu de 2 kilos, mais que j'étais vraiment décidée à préparer ce plat qui accompagnerait à merveille les côtelettes d'agneau que j'avais prévues, j'ai décidé d'y ajouter des pommes-de-terre. Et puis de l'ail aussi, indispensable avec ce légume vert.

Autant dire, qu'une fois encore, j'ai transformé quelque peu la recette de départ ...

gratin_courgettes_fa_on_crumble_002

Gratin de courgettes façon crumble (quoique pourquoi crumble ?!)

- 2 courgettes (soit 500g)

- 2 belles pommes de terre

- 1 oeuf

- 5 cl de lait (enfin je ne sais pas trop au juste, c'est à la louche !)

- 100g de parmesan

- 100g d'emmental

- 1 gousse d'ail

- de l'huile d'olive

- 1 noisette de beurre

- sel, poivre

Peler, laver et couper en dés les pommes-de-terre. Les faire revenir dans une sauteuse avec un peu d'huile d'olive.

Laver et couper en lamelles les courgettes. Les ajouter dans la sauteuse. Ajouter l'ail pressée. Saler, poivrer.

Laisser cuire l'ensemble à feu doux.

Pendant ce temps, râper les deux fromages et les mélanger. Réserver.

Préchauffer le four à 200° en position chaleur tournante + grill.

Quand les pommes-de-terre sont tendres, déposer le tout dans un plat à gratin préalablement beurré.

Battre l'oeuf en omelette et le délayer avec le lait. L'ajouter aux légumes. Bien mélanger.

Parsemer des deux fromages râpés et enfourner à four chaud pendant 15 minutes environ. Servir.

26 janvier 2006

Un gâteau aux carottes pour son anniversaire

Ce matin, nous devions apporté un gâteau à l'école pour fêter les 4 ans de mon petit garçon. Pas très emballé par un gâteau au chocolat, mais très friand de légumes, Enzo m'a hier réclamé (à ma grande surprise parce que je n'en ai jamais fait) un gâteau aux légumes.

Et nous voici partis pour le carrot cake de Scally. Comme je n'avais pas de farine avec levure incorporé, j'ai mis un paquet entier de levure. Le résultat était très satisfaisant.

Et histoire de savoir à quoi cela ressemble, nous avons prélevé un peu de pâte du moule à manqué pour avoir trois petits cakes pour le goûter, servis avec un jus d'ugly. Délicieux. Bien moelleux, sucré comme il faut, très doux, c'est un gâteau adopté à la maison. Espérons qu'il ait autant de succès auprès des enfants. Merci Scally !

gâteau d'anniversaire aux carottes - Enzo 2006 (3)

Carrot cake

- 275 g de farine

- 250 g de sucre en poudre

- 1 sachet de levure chimique

- 3 cc rase de cannelle

- 2 cc rase de gingembre en poudre

- 1 cc de vanille en poudre (ou d'extrait de vanille)

- 20 cl d'huile de tournesol (ou d'olive)

- 275 g de carottes (soit 4 à 5 carottes)

- 4 œufs

Préchauffer le four à 180°C.

Râper les carottes le plus finement possible.

Dans un grand saladier, mélanger tous les ingrédients secs.

Incorporer l'huile en mélangeant au fouet ou au batteur électrique.

Ajouter les œufs un à un en mélangeant bien après chaque ajoût, puis la vanille (si liquide), puis les carottes râpées. Bien mélanger.

Verser dans un moule à manqué de 25 cm de diamètre anti-adhésif ou prélablement beurré s'il est en tôle.

Faire cuire pendant 50 min environ. Le gâteau est prêt lorsqu'il est bien gonflé, ferme au toucher et que la lame de couteau piquée dedans ressort sèche.

Attendre au moins 15 minutes avant de le démouler.

Dans sa boite de protection, plus de problème pour le transport jusqu'à l'école. En route !

gâteau d'anniversaire aux carottes - Enzo 2006 (6)

25 janvier 2006

La cervelle, vous aimez ?

Les abats ne plaisent pas à tout le monde. Pour ma part, j'avoue que j'ai toujours aimé la plupart d'entre eux. Et mes enfants sont aussi assez friands de langue, de cervelle... et même de tripes ! Cela surprend mais c'est ainsi.

Cervelles de porc sautées

Comptez 2 cervelles par personne pour un plat.

Laisser dégorger les cervelles dans de l'eau froide et les débarasser des filaments de sang.

Les éponger sur du papier absorbant, les rouler dans la farine.

Les faire revenir 10 minutes environ, de tous côtés, à la poêle, dans un beurre bien chaud.

Saler, poivrer et servir avec une purée de pommes de terre, des tagliatelles, des petits pois...

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