Réveillon de Noël - préparatifs - épisode 4
Lors de notre escapade à la Côté Saint-Jacques en février dernier, j'avais eu un vrai coup de coeur pour une des entrées : les huîtres spéciales en terrine océane. Un grand classique de la carte et un ravissement pour les yeux et les papilles. Emprisonnées dans une gelée, les huîtres y côtoyaient, avec délice, des échalotes confites au vin rouge et quelques feuilles d’épinards. Une explosion de couleurs, de textures et de saveurs, une fraicheur incomparable, un accent iodé qui, au cœur de la Bourgogne, nous transportait illico presto sur la côte ouest.
Depuis, je ne cessais de me dire qu'il fallait que je réalise cette recette. Et c'est chose faite grâce à Mercotte qui avait élaboré il y a quelques mois une recette de la sorte.
La première fois que j'ai confectionné cette terrine (pour 2), j'ai utilisé des feuilles de blettes - car les épinards du maraîcher avaient gelé - et une douzaine d'huîtres n°4 de l'île d'Oléron - peu chères mais pas assez iodées à mon goût.
Si, comme moi, vous vous délectez pour des huîtres au goût bien iodé, préférez celles en provenance de la Baie du Mont Saint-Michel ou de Bretagne (Cancale...), ou encore les Bouzigues. Sinon, les normandes et les Marennes-Oléron ont une saveur plus douce.
Quant aux bettes à la place des épinards, effectivement, ça ne change rien, donc l'un ou l'autre convient parfaitement.
Hier, en réalisant cette terrine pour la seconde fois, j'ai voulu cuire directement les échalotes dans le vin sans les avoir ébouillantées au préalable, mais, du coup, elles n'étaient vraiment pas assez cuites. L'étape de cuisson à l'eau est donc indispensable.
Veillez aussi à bien cuire les feuilles de blette et, pour cela, goûtez-y : elles doivent être tendres.
Cette recette est vraiment très simple à réaliser pour un résultat très satisfait : je vous invite donc à l'essayer. A coup sûr, vous l'adopterez !
Huîtres en terrine océane à la manière de Jean-Michel Lorain
Pour 6 personnes :
- env. 3 douzaines d'huîtres n°4 ou 2 douzaines d'huîtres n°3 (env. 2kgs)
- 3 échalotes grises
- 20 feuilles d'épinards ou 3 belles feuilles de blettes
- 15cl de vin rouge
- 3 feuilles de gélatine
Eplucher et émincer finement les échalotes. Les faire cuire dans une casserole d'eau bouillante salée quelques minutes. Elles doivent être cuites mais encore croquantes. Les égoutter et les refroidir puis les ajouter dans une casserole avec le vin rouge.
Réduire le vin de moitié. Poivrer.
Egoutter les échalotes et réserver la réduction de vin.
Ouvrir les huîtres et récupérer l'eau.
Faire chauffer l'eau des huîtres dans une casserole.
Pocher les huîtres par 6, dans cette eau frémissante, 30 secondes. Les égoutter.
Ajouter l'eau des huîtres dans la réduction de vin.
Passer au chinois. Réserver.
Faire ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.
Laver les feuilles d'épinards.
Faire chauffer de l'eau dans une casserole.
A ébullition, plonger les feuilles 30 secondes (3/4 minutes pour les feuilles de blette - elles doivent être tendres).
Les égoutter et les sécher sur du papier absorbant.
Porter à ébullition le mélange eau d'huîtres et vin rouge réduit. Y incorporer les feuilles de gélatine bien essorée. Mélanger.
Monter la terrine en commençant par une couche de feuilles d'épinards, une couche d'échalotes confites, la moitié des huîtres, une ou deux couches de feuilles d'épinards, les huîtres restantes et une seconde couche d'échalotes pour finir.
Verser la gelée d'huîtres et de vin (légèrement refroidie mais encore à l'état liquide).
Réserver 12h au réfrigérateur.
Démouler et servir en tranches, accompagné de pain de seigle.
A déguster avec un Puligny-Montrachet.
Réveillon de Noël - préparatifs - épisode 3
A 20 jours de Noël, après avoir macaronner et congeler nos petites merveilles et préparer les tourtes qui accompagneront le champagne, il est temps d'attaquer le dessert !
Personne ne peut échapper à la bûche, d'autant que nous n'en mangeons qu'une fois par an (enfin deux ou trois fois en quelques jours !).
La bûche traditionnelle, c'est-à-dire à base de biscuit roulé, a l'avantage d'être simple à réaliser et ne nécessite pas beaucoup de matériel. Vous trouverez la recette de la bûche chocolat et marrons glacés ici.
Celle que je vous propose cette anné est à base d'une ganache montée au chocolat, d'une autre au café et d'un insert en créme à la vanille de Tahiti.
J'ai longtemps hésité sur le montage.
La forme : trapézoïdale, en parallélépipède ou arrondie ?
Le fond : dacquoise à la noisette ou feuillantine ?
L'entourage : une fine couche de biscuit enveloppant la ganache ou directement la ganache ?
Finalement, grâce à mon petit mari qui m'a fourni une gouttière, j'ai opté pour une bûche arrondie, sur un biscuit joconde et un décor en chocolat blanc ! Et je me suis lancée ! Le résultat visuel n'est pas à la hauteur de mes attentes : il va falloir que je m'améliore sur la déco, mais, côté goût, c'est vraiment bien !
Bûche chocolat, café et vanille
pour une gouttière de 33x11cm (10-12 personnes) :
la crème à la vanille :
- 1 feuille de gélatine
- 10cl de lait
- 15cl de crème
- 1/2 gousse de vanille de Tahiti
- 3 œufs
- 40g de sucre en poudre
le biscuit joconde :
- 2 œufs entiers + 2 blancs d'œufs
- 65g + 15g de sucre en poudre
- 20g de farine
- 65g de poudre d'amandes
- 15g de beurre fondu
le sirop de café :
- 4cl d'eau
- 45g de sucre en poudre
- 1 c à c d'extrait de café
la ganache au chocolat noir :
- 220g de chocolat de couverture noir Valrhona ou autre très bon chocolat
- 60g + 100g de crème liquide
- 50g de beurre
la ganache au café :
- 150g de chocolat de couverture blanc Valrhona
- 60g + 100g de crème liquide
- 1 c à s de café soluble
le décor :
30g + 20g de chocolat de couverture blanc Valrhona
1. Commencer par le décor.
Faire fondre 30g de chocolat blanc au bain-marie jusqu'à 46°.
Le refroidir en déposant la jatte dans de l'eau froide et en incorporant le reste de chocolat. Bien mélanger. Lorsque le chocolat atteint 26°, le remettre au bain-marie jusqu'à 28°.
Étaler sur une feuille de rhodoïd de la dimension de la gouttière (environ 32x21 cm). Faire des zigzags avec le doigt. Chemiser la gouttière et laisser refroidir.
2. Préparer la crème à la vanille.
Faire ramollir la feuille de gélatine dans un bol d'eau froide.
Dans une casserole, faire chauffer le lait et la crème avec la vanille.
Dans une jatte, fouetter les œufs et le sucre. Verser le mélange lait/crème bien chaud dessus tout en mélangeant.
Remettre l'appareil dans la casserole et faire chauffer jusqu'au stade avant ébullition, c'est-à-dire à 84°, comme pour une crème anglaise.
Ajouter la feuille de gélatine bien essorée dans la crème chaude et bien mélanger.
Verser dans la gouttière chemisée de papier sulfurisé (en ayant ôté le rhodoïd au préalable - le réserver au réfrigérateur) et réserver au congélateur 1 heure.
Démouler au moment du montage de la bûche (étape 7).
3. Confectionner le biscuit joconde.
Préchauffer le four à 180°.
Tamiser la farine et la poudre d'amande.
Dans une bassine placée sur un bain-marie, battre les oeufs entiers et 65g de sucre jusqu'à ce que le mélange atteigne 40°.
Retirer du bain-marie et mélanger au batteur électrique afin d'obtenir le triple de volume.
Ajouter les poudres tamisées et mélanger à la maryse.
Incorporer le beurre fondu. Bien mélanger.
Monter les blancs en neige fermes. Ajouter le sucre restant lorsque les blancs commencent à mousser.
Incorporer délicatement à la maryse les blancs à l'appareil.
Verser sur le Flexipat, posé sur une grille perforée. Etaler avec une spatule en inox. Tapoter. Enfourner 10 minutes.
Démouler en retournant le Flexipat sur une toile silicone ou Silpat.
Imbiber de sirop de café préparé pendant la cuisson du biscuit.
4. Préparer le sirop de café.
Faire chauffer sans remuer l'eau et le sucre jusqu'à 110°. Ajouter le café. Verser sur le biscuit lorsqu'il est cuit.
5. Réaliser la ganache au chocolat.
Faire chauffer 60g de crème.
Faire fondre le chocolat.
Verser en 3 fois la crème sur le chocolat en émulsionnant à la maryse.
Ajouter le reste de crème froide et le beurre en parcelles et bien mélanger.
Laisser refroidir et réserver au congélateur une petit demi-heure.
Monter la ganache au batteur électrique comme pour une chantilly.
6. Confectionner la ganache au café.
Faire chauffer 60g de crème avec le café soluble.
Faire fondre le chocolat.
Verser en 3 fois la crème au café sur le chocolat en émulsionnant à la maryse.
Ajouter la crème froide, bien mélanger.
Laisser refroidir et réserver au congélateur une petit-demi-heure.
Monter la ganache au batteur électrique comme pour une chantilly.
7. Procéder au montage de la bûche.
Chemiser la gouttière du rhodoïd.
Verser la ganache au chocolat noir.
Déposer l'insert à la vanille.
Couvrir de ganache au café.
Couper le biscuit joconde à la taille de la gouttière et le déposer sur la ganache. Normalement, la gouttière est remplie !
8. Réserver 2 heures au réfrigérateur ou congeler jusqu'au jour de dégustation (décongeler 4/5 heures avant de servir).
9. Décorer de billes de chocolat, de nougatine, de macarons...
A lundi prochain pour la terrine d'huîtres !
Réveillon de Noël - préparatifs - épisode 2
Vos macarons sont prêts, attendant patiemment dans le congélateur le moment des engloutis avec gourmandise par vos invités. Place maintenant aux mini-tourtes de veau que vous proposerez à l'apéritif !
Ces tourtes, dont je vous ai déjà parlé ici, ont l'avantage de se congeler, ce qui vous gagnera un temps fou les jours précédant Noël.
Je vous conseille de confectionner plus de pièces que nécessaires en suivant les quantités indiquées dans la recette. Même si la préparation peut paraître longue, il n'en est rien et vous serez satisfaite de vous quand vous aurez, sous vos yeux, une quarantaine de mini-tourtes !
Vous pouvez aussi très bien en profiter pour réaliser des tourtes plus grandes pour un prochain déjeuner ?
Comment vous organisez pour cette recette ?
Le premier jour, vous confectionnez la farce et la pâte feuilletée.
Le deuxième jour, il ne vous reste plus qu'à procéder au montage des mini-tourtes.
Si vous n'avez pas suffisamment de temps, vous pouvez très bien réaliser la pâte feuilletée sur 2 jours et les mini-tourtes le troisième jour.
Pas si terrible que ça, non ?
Alors, à vos fourneaux et à lundi prochain !
Menus de Noël : c'est reparti ! (épisode 1)
Comme chaque année, à la même époque, vous vous demandez bien ce que vous allez pouvoir concocter à vos invités pour le réveillon de Noël. Cette année, je vous propose un menu original, dont l'intérêt est de pouvoir vous y prendre dès maintenant.
Certaines recettes proviennent de Mercotte (mon exemple en terme de cuisine qui en jette !), d'autres sont inédites sur L'Univers de Mag, issues de mon imagination et/ou de mes expériences culinaires. Toutes conviennent à une tablée nombreuse (Noël n'est-elle pas la fête familiale par excellence ?).
Durant ces quelques semaines qui nous séparent de Noël, je vous donnerai les recettes de l'ensemble du menu. De quoi vous permettre de préparer un repas de fête sans le stress du dernier moment.
Vous êtes prêt ? Alors, allons-y !
Réveillon de Noël en famille
Champagne et ses tourtes de veau au foie gras
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Huîtres en terrine (à la manière de Jean-Michel Lorain)
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Oie rôtie aux airelles et sa cocotte de topinambours
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Fromages et salade
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Bûche chocolat et crème brûlée
Café et macarons
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Je vous propose de profiter de votre week-end pour réaliser les macarons que vous congèlerez jusqu'au jour J.
Pistache, framboise, chocolat au lait/violette, citron, café, caramel au beurre salé, marron glacé, pain d'épice/figue... : vous n'avez que l'embarras du choix !
N'oubliez pas d'ajouter un peu de miel dans la ganache afin qu'elle garde son moelleux une fois décongelée.
A lundi prochain pour la suite !
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Pour celles et ceux qui ne seraient pas séduits par ce menu, voici une sélection de recettes publiées en 2008 sur L'Univers de Mag, dignes d'un réveillon réussi.
tartare de saumon sur lit de lentilles ou crème brûlée au foie gras ou velouté de chou-fleur et noix de Saint-Jacques bardée
ris de veau sauce au vin blanc
trois chocolats ou crème brülée aux marrons glacés ou tiramisu au citron et fruits rouges
N'hésitez pas à consulter le Dossier Spécial Noël qui regorge d'autres bonnes idées et, notamment, de menus en fonction de votre profil et de votre temps à (re)découvrir ici (menus éco, dernière minute, facile à préparer, à l'avance) et là !
Un dessert tout en légèreté
Voici un dessert que j'ai élaboré lors du réveillon de Noël 2003. Un délicieux entremets glacé qui passe très bien à la fin d'un repas copieux. Léger, aérien, frais... De quoi ravir les papilles de vos hôtes.
Et, vu qu'il s'agit d'un dessert glacé, vous pouvez le réaliser dès maintenant, ce qui vous laissera le temps de confectionner le reste du repas le jour J.
Soufflés glacés à la clémentine et aux pistaches
pour 6 personnes :
- 6 clémentines (et non des mandarines)
- 4 jaunes d’œufs
- 2 blancs d’œufs
- 30 cl (300g) de crème fraîche
- 30 g de pistaches (non salées bien sûr !)
pour le sirop :
- 250 g de sucre
- 50 cl d’eau
La veille, rincez et retirez le chapeau des clémentines (comme pour les tomates farcies). Videz les clémentines à l’aide d’une petite cuillère en prenant soin de ne pas percer l’écorce.
Déposez les écorces entières et les chapeaux dans une casserole et recouvrez d’eau froide.
Portez à ébullition sur feu moyen, égouttez-les et recommencez l’opération 2 fois.
Dans la même casserole, mettez l’eau, le sucre, les coques de clémentines (toujours entières) et les chapeaux.
Portez à ébullition et laissez frémir 7 minutes, puis laissez macérer toute la nuit à température ambiante.
Passez la chair des clémentines au moulin à légumes pour en extraire le jus. Réservez au réfrigérateur l’équivalent de1 ou 2 clémentines. (Le reste peut vous servir à confectionner du « lemon curd à la clémentine » !)
Le lendemain, égouttez les coques de clémentines et les chapeaux préparés la veille. Gardez le sirop.
Entourez les coques d’une bande de papier sulfurisé dépassant de 6 cm en hauteur. Maintenez-les avec des élastiques.
Réchauffer le sirop en rajoutant si nécessaire du sucre pour que cela soit vraiment sirupeux.
Dans un saladier, fouettez les jaunes d’œufs tout en versant progressivement le sirop bouillant. Laissez refroidir.
Montez la crème fraîche en chantilly assez ferme.
Fouettez les blancs en neige très ferme.
Incorporez le jus de clémentine réservé, la chantilly et les blancs en neige au mélange jaunes d’œufs / sirop refroidi. Ajoutez les pistaches concassées et mélangez délicatement.
Remplissez les coques à l’aide d’une douille. Réservez au réfrigérateur pendant 12 h.
Dix bonnes minutes avant de servir, retirez le papier sulfurisé et posez les chapeaux sur les soufflés. Réservez encore au réfrigérateur (env. 10 minutes).
NB 1 : la recette nécessite 6 clémentines puisque le soufflé est servi dans les écorces. Néanmoins, avec le jus des 6 clémentines, vous obtenez de l'appareil pour 10/12 personnes. Le reste peut donc être servi dans des petites tasses à une autre occasion !
NB 2 : Vous pouvez retrouver cette recette sur le site Marmiton.
Un avant-goût de fête
Comme chaque année, à la même époque, vous vous délectez devant les photos des magazines culinaires, à la recherche d'un menu pour les fêtes de fin d'année.
Voici, en avant-première, et pour participer au jeu lancé par Requia, une sauce au cacao qui accompagne à merveille les viandes de caractère, comme des tournedos de boeuf ou d'autruche.
Sauce au cacao et au Xocopili
pour 4 gourmands :
- 2 échalotes
- 5 billes de Xocopili
- 1cuiller à café de cacao en poudre (ou, à défaut de Xocopili, 1 cuiller à soupe)
- 100g de beurre (certains préféreront de la crème fraiche)
- sel, poivre
- 1 cuiller à café de Sauceline (facultatif)
Eplucher et émincer les échalotes.
Les déposer dans une casserole avec le vin rouge et laisser réduire à feu vif au trois quart.
Hors du feu, ajouter le cacao et les billes de Xocopili, remuer et laisser infuser une petite heure minimum.
Pendant la cuisson de la viande, ajouter le beurre en parcelles, le sel et le poivre (très peu) et laisser chauffer la sauce sur feu doux.
Si la sauce ne vous semble pas assez épaisse, ajouter un peu de Sauceline.
Servir chaud.
NB : Cette recette, je l'ai déposé il y a quelques années sur le site Marmiton et j'en ai déjà parlé sur ce blog. Mais, depuis la découverte du Xocopili lors de mon week-end chez Mercotte, je voulais vraiment adapter la sauce au cacao à ce produit.
Elaboré par Valrhona, le Xocopili se présente sous forme de billes et se compose de chocolat du Venezuela à 72% de cacao et d'un mélange d'épices : curry, piment, paprika... Ce qui le rend idéal pour les préparations salées.
Et pour vous, à Noël, qu'y-a-t-il dans vos assiettes ?
Noël sans passer à table n'est pas Noël. Voici une sélection de plats, parmi les archives de l'Univers de Mag pour votre réveillon.
Pour vous mettre en appétit...
ou verrine guacamole, tomate confite et chair de crabe
ou verrine chantilly, guacamole et crevette
Commencez par...
un foie gras et figue fraiche
ou des Saint Jacques à la crème safranée
ou un feuilleté de saumon et sa sauce citronnée
Poursuivez par...
un pavé de boeuf sauce échalotte et son gratin dauphinois
ou des jarrets de veau aux figues
ou, plus traditionnellement, mais néanmoins excellent, un cuissot de sanglier aux fruits rouges
Partagez un excellent plateau de fromages avant de passer aux douceurs...
des clémentines soufflées glacées aux pistaches
ou aux fruits de la passion et à la mangue
ou, bien sûr, la bûche de Noël de Lorette ou de Mercotte ou encore de votre pâtissier préféré !
Et pour finir, un café avec encore quelques gourmandises...
des bouchées chocolat blanc-framboises
des macarons chococlat blanc-framboise
Et si, en ce moment, vous êtes plutôt du genre fauché, vous souhaitez préparer votre repas à la dernière minute, vous avez le temps de vous y mettre dès maintenant ou vous souhaitez faire simple, d'autres menus vous sont proposés par ici !
Joyeux Noël !
Mes paniers de douceur (suite et fin)
Je vous ai parlé de mes paniers de douceur de cette fin d'année, garnies de bouchées au chocolat, de confitures diverses, de cakes aux fruits confits et de liqueurs.
Bien sur, j'aurais pu y glisser aussi un pain d'épices, des sablés, ou encore varier les plaisirs avec du salé (moutarde, chutney, confiture d'oignons, huile aromatisée...), y ajouter une bonne bouteille de vin, un livre de cuisine, un plat, un torchon... Un repas (le petit-déjeuner, le goûter), une couleur (le jaune, le vert), une région, un plat (le tagine) : voilà autant de variantes possibles.
Mais revenons-en au contenu des deux paniers proposés.
Je vous ai déjà livré certaines recettes ; il me reste encore celles du cake aux fruits confits, de la tartinade au citron et de la crème de whisky...Pour les deux premières, il s'agit d'un mélange à ma façon (parce que trop de beurre ou d'oeufs, parce que difficulté de conservation trop longue) de plusieurs recettes recueillies à droite à gauche (cake de Clélia Ventura, lemon curd d'Anne), la crème de whisky est une reprise telle quelle d'une recette donnée un temps sur le forum de Marmiton, dont je ne me souviens plus de l'auteur. J'espère qu'elles vous plairont !
Cake aux fruits confits
- 3 œufs
- 250g + 1 cuillère de farine
- ½ paquet de levure
- 150g de très bons fruits confits (poires, clémentines, cerises, angéliques, figues, zestes de citron et d'orange...)
- 50g de raisins secs blonds
- 200g de sucre
- 200g de beurre
- 30g d'amandes effilées
- 3 cuillères à soupe de rhum
Couper les fruits confits en gros morceaux. Les faire macérer avec les raisins secs dans un mélange d'eau et de rhum pendant au moins 1 heure.
Préchauffer le four à 200/210°C.
Travailler au fouet ou au batteur électrique à vitesse moyenne le sucre et le beurre ramolli et coupé en petits morceaux jusqu'à ce que le mélange devienne mousseux. Ajouter les œufs un à un, en continuant de fouetter pendant une dizaine de minutes, puis la farine et la levure. Mélanger encore.
Egoutter et éponger dans du papier absorbant, les fruits confits et les raisins secs. Les rouler dans un peu de farine. Les incorporer délicatement dans la préparation.
Beurrer le fond et les parois d'un moule à cake. Le remplir de pâte, parsemer la surface d'amandes effilées. Mettre au four aussitôt.
Après 15 minutes, baisser le four à 180°C et maintenir la cuisson pendant 1 heure environ. Vérifier de temps en temps la couleur du dessus du cake : le couvrir, si nécessaire, d'une feuille de papier aluminium. Le gâteau est cuit lorsque la lame d'un couteau ressort sèche. Démouler une fois froid.
Ce cake reste très moelleux une bonne semaine. Il suffit de l'emballer dans une feuille de film alimentaire ou bien encore de le laisser dans son moule en aluminium de cuisson.
Le secret réside essentiellement dans le mode de cuisson : longue et douce.
Tartinade au citron
pour 2/3 pots :
- 4 citrons (soit 220g de jus)
- 3 oeufs
- 130 g de beurre doux coupé en dés
- 250 g de sucre en poudre
Laver les citrons et en zester deux très finement. Presser les citrons pour en extraire le jus.
Verser le jus, les zestes, le sucre et le beurre en parcelles dans une casserole ou un saladier posé sur une casserole d'eau frémissante (la technique du bain-marie ou celle de la cuisson directe conviennent toutes les deux). Laisser fondre à feu doux sans cesser de mélanger.
Incorporer un à un les oeufs battus tout en fouettant (surtout si cuisson directe). Laisser cuire à feu doux pendant une demi-heure (un peu moins et sans cesser de tourner si cuisson directe).
Quand la tartinade est assez épaisse (mais pas trop car elle durcit encore en refroidissant), la verser dans des pots bien propres. Fermer les couvercle et retourner aussitôt.
Se conserve au frais environ 3 mois.
Crème de whisky
pour 1 bouteille
- 2 flans caramel type flamby
- 250g de lait concentré sucré
- 1 ristretto (café expresso très serré)
- 2 dl de whisky
- 10 cl d'eau
Mixer tous les ingrédients. Placer le tout dans une jolie bouteille.
Après 1 heure contrôler si le liquide n'est pas trop épais. Ajouter de l'eau si nécessaire.
Secouer et replacer la bouteille au réfrigérateur.
La crème de whisky se boit au bout de 4/5 jours et se conserve minimum 2 semaines au réfrigérateur (après, jamais testé : il n'en reste plus !).
Les chocolats, on n'en fait qu'une bouchée !
Avec du retard et des photos plutôt floues en plus !, voici enfin les recettes de bouchées au chocolat réalisées en cette fin d'année, qui ont, notamment, garni mes paniers de douceur !
Pour les truffes, il s'agit d'un grand classique appris à l'école, lorsque j'avais 7 ans, et qui me plait toujours autant.
Pour les autres bouchées, j'ai improvisé à partir de recettes glanées ça et là, mais le résultat, s'il me comble sur le plan gustatif, n'est pas à la hauteur de mes attentes d'un point de vue esthétique. J'ai d'abord essayé de confectionner une coque en chocolat comme le préconisaient certaines mais, faute (probablement) de chocolat de couverture, celles-ci ne se démoulaient pas. J'ai donc opté pour une autre méthode : plonger chaque bouchée dans le chocolat chaud à l'aide d'une cuillère à fondue (la plus proche de la cuillère à deux dents des chocolatiers !). A refaire avec de meilleurs produits !
Bouchées au chocolat noir, à l'orange et à la noix de coco
- 100 g de crème fraîche
- 150 g de chocolat noir
- autant de dés d'oranges confites que de bouchées (une vingtaine)
- de la noix de coco en poudre
- 100g de chocolat noir de couverture
Faire fondre le chocolat noir avec la crème au micro-ondes ou dans une casserole.
Remuer et remplir de ganache des moules en silicone ou des bacs à glaçons. Déposer un dé d'oranges confites dans chaque alvéole. Laisser refroidir au congélateur 15 minutes.
Faire légèrement griller la noix de coco dans une sauteuse. Laisser refroidir.
Sortir les bouchées et les démouler. Les rouler dans la noix de coco refroidie.
Faire fondre le chocolat de couverture et y tremper rapidement chaque bouchée à l'aide d'une fourchette à deux dents.
Les déposer au fur et à mesure sur une grille et les laisser refroidir.
Bouchées aux deux chocolats et aux framboises
- 100 g de crème fraîche
- 150 g de chocolat noir
- autant de framboises entières surgelées que de bouchées (une vingtaine)
- 100g de chocolat blanc de couverture
Faire fondre le chocolat noir avec la crème au micro-ondes ou dans une casserole.
Remuer et remplir de ganache des moules en silicone ou des bacs à glaçons. Déposer une framboise encore congelée dans chaque alvéole. Laisser refroidir au congélateur 15 minutes.
Sortir les bouchées et les démouler.
Faire fondre le chocolat de couverture et y tremper rapidement chaque bouchée à l'aide d'une fourchette à deux dents.
Les déposer au fur et à mesure sur une grille et les laisser refroidir.
Tous les chocolats se conservent très bien, au réfrigérateur, dans une boite plastique.
Des paniers de douceur...
Une invitation ? Un cadeau à offrir ? Pensez aux paniers de douceurs. Non que l'idée soit très originale, mais ces présents font, en général (en général,oui, parce qu'il y a toujours les malades de leur ligne, les abonnés à la crise de foie ou les inconditionnels au bouquet de fleurs !) vraiment plaisir. En tout cas, moi, ça me plairait beaucoup (à bon entendeur... !).
Voici donc mes créations de fin d'année offertes, l'une lors d'une invitation à dîner, l'autre à nos hôtes le jour de Noël (eh oui, cette année, je ne suis pas passée derrière les fourneaux : j'ai mis les pieds sous la table !) :
- truffes au chocolat, bouchées au chocolat, à l'orange et à la noix de coco, fruits déguisés (avec pâte d'amande maison), crème de whisky , pot de tartinade au citron et deux autres de confiture de banane-rhum et de framboise
- cake aux fruits confits, petit pot de tartinade au citron, un autre de confiture poire-chocolat, un dernier de banane-rhum et bouteille de crème de whisky
Et voici chaque panier empaqueté...