J-12 \ Et que la lumière fut !
Aujourd'hui, nous fêtons les Lucie. Du latin lux qui signifie 'lumière', la Sainte-Lucie correspond au solstice d'hiver, c'est-à-dire le premier jour à partir duquel le soleil se couche plus tard que la veille, même si les scientifiques s'accrodent plutôt à dire qu'il tombe autour du 21 (entre le 20 et le 22). D'où le dicton "à la sainte Luce, le jour augmente du saut d'une puce."
source : fetedeslumieres.lyon.fr
Ce jour marque aussi le début des fêtes de Noël dans le nord de l'Europe et, plus particulièrement en Suède, au Danemark, en Norvège, mais aussi en Islande, en Filande, en Italie et en Sicile. En France, certaines villes s'illuminent de mille feux et organisent des défilés de Lumières à travers les rues. C'est le cas de Montbéliard. A Lyon, la fête des Lumières commence le 8 décembre, jour de fête de l'Immaculée Conception.
source: myparisnet.com
J-13 \ Truffes gourmandes
C’est sans aucun doute les friandises les plus consommées en fin d’année. Faites maison, les truffes sont si simples à réaliser qu’on aurait tort de s’en priver. Il y a 2 ans, j'ai rencontré Nicolas Cloiseau, chocolatier MOF, chef de la Maison du chocolat à Paris, qui m'a aimablement donné ses astuces pour les sublimer.
Son cœur fondant enrobé d’un voile de cacao amer nous envoûte à chaque bouchée. Et c’est à un certain Louis Dufour que l’on doit celles qu’il appela au départ « crottes en chocolat ». Alors qu’il manquait de provisions pour fabriquer les friandises à la fin de l’année 1895, le pâtissier de Chambéry mélangea de la crème fraiche, de la vanille et du cacao en poudre et forma des boules qu’il trempa dans du chocolat fondu et enroba de poudre de cacao pour les rendre plus présentables. De leur ressemblance avec le noble champignon, à l’aspect irrégulier et rustique, leur vient bien vite le nom de truffes.
Une histoire de températures
Réaliser des truffes n’a rien de compliqué en soi. Il ne s’agit rien d’autre qu’une ganache (c’est-à-dire un mélange de chocolat et de crème et de beurre) enrobée de poudre de cacao. Pourtant, « s’il y a une règle à retenir, nous confie Nicolas Cloiseau, c’est de respecter les températures. » Et c’est même la règle d’or pour réussir l’émulsion, cet amalgame lisse, stable et brillant du chocolat et de la crème. Travailler la ganache à une température trop froide la rend granuleuse. Au contraire, faire bouillir la crème et la mélanger au chocolat froid lui donne une texture cassante et onctueuse à la fois.
Deux méthodes font concurrence. La première consiste à verser en une seule fois la crème bouillante sur le chocolat haché, à le laisser fondre 1 minute sans toucher – le temps que l’ensemble redescende à 45° –, puis à mélanger lentement à l’aide d’un fouet, en effectuant des cercles. « On débute à l’intérieur et on ouvre petit à petit le cercle vers l’extérieur. » La seconde, à incorporer en 3 fois la crème bouillante au chocolat haché et à mélanger vigoureusement à la maryse entre chaque. Lorsque la ganache est homogène, le beurre pommade est incorporé et l’ensemble doit reposer au frais (entre 10 et 15°) au minimum 12h. Surtout pas de réfrigérateur qui durcit la ganache sur le pourtour de la jatte et crée des morceaux lorsqu’on mélange le tout ! La ganache est ensuite façonnée en boules, roulées dans de la poudre de cacao tamisée. Pour une truffe onctueuse et craquante à la fois, on réserve les boules 1h au réfrigérateur puis on les plonge une à une dans du chocolat fondu au bain-marie à 31° (il est liquide et froid) avant de les enrober de cacao.
Question de proportions
En la matière, tout est affaire de goût et chacun y va de sa formule. Pour 250g de chocolat noir 70%, Nicolas Cloiseau préconise 150g de crème et 10g de beurre, Pierre Hermé, 185g de crème et 50g de beurre et Julien Merceron (chocolatier confiseur A la mère de famille à Paris), 350g de crème et 25g de beurre. Une chose est sûre, c’est que plus la quantité de crème est importante, plus la ganache est onctueuse mais molle, ce qui est parfait pour les tartes, peut-être moins aisé pour les truffes. Plus riche en beurre, la ganache est plus ferme et plus facile à façonner, à rouler et à manipuler.
De la qualité des produits…
… dépend le résultat final. L’idéal est de choisir un chocolat de couverture, plus riche en beurre de cacao (31%). Longtemps réservé aux professionnels, il est vendu sous forme de pistoles, plus pratiques que les plaques, en magasins spécialisés et sur le net. A défaut, on privilégie un chocolat dit « de dessert » ou « à pâtisser », pur beurre de cacao, sans autre matière grasse, ni conservateur, contenant entre 55 et 70% de cacao.
L’usage veut que la crème soit liquide. Pasteurisée, la crème (fleurette) est meilleure que stérilisée. Crue, elle a des adeptes mais son goût très marquée ne plait pas à tous. Par ailleurs, la ganache ne s’en conserve que moins longtemps. Autant de remarques qui valent aussi pour le beurre.
Quant à l’enrobage, un cacao en poudre contenant au moins 20% de beurre de cacao est préférable à tout autre, que ce soit au « cacao maigre » (entre 8 et 20% de beurre de cacao) ou au « chocolat en poudre »» (un mélange de cacao en poudre, de sucre et éventuellement d’arômes, destinés au petit-déjeuner).
1001 variantes
Pour un résultat plus riche et plus fondant, certains n’hésitent pas à substituer la crème par des jaunes d’œufs (traditionnellement 2 jaunes et 150g de beurre pour 250 g de chocolat). D’autres préfèrent le goût fruité d’une pulpe de framboise, poire, pêche, ananas... La ganache est relevée de miel, de vanille, de cannelle, de gingembre, de caramel, de zestes d’orange, d’alcool (whisky, rhum, armagnac, cognac, calvados), de café, de thé au jasmin, à la bergamote… Le chocolat blanc, au lait, aromatisé ou non, remplacent le chocolat noir. La poudre de cacao cède sa place au sucre coloré, à la noix de coco râpée, aux noisettes, amandes, pistaches ou pralines roses finement broyées… De quoi varier les plaisirs à l’infini.
Les truffes au chocolat de Nicolas Cloiseau
- 250g de chocolat de couverture
- 150g de crème fleurette
- 10g de beurre pommade
- qs cacao en poudre tamisé
Hacher finement le chocolat.
Faire bouillir la crème, la verser sur le chocolat et mélanger.
Incorporer le beurre pommade.
Laisser refroidir entre 12 et 24h.
Prélever de la ganache à l’aide d’une petite cuiller et former des boules.
Les rouler dans le cacao.
Les trucs du chef
- Quel est le secret des truffes onctueuses et légères ?
C’est de fouetter la ganache avant de la former en boules. Mais elle doit être à 20/25°et doit donc reposer au préalable à 10/15°.
- Quel est le meilleur endroit pour conserver les truffes ?
La cave à vin est idéale car les truffes se conservent normalement à 15°. Elles se conservent alors entre 3 à15 jours selon les produits employés (beurre et crème crus, pasteurisés ou stérilisés).
J-14 \ Les secrets du pain d'épices
Il existe autant de recettes de pain d’épices que de régions, voire de pays, où il est dégusté. Des petits sujets alsaciens au pain de Reims en passant par les nonettes de Dijon, cette douceur incontournable de l’Avent a ses secrets, que Thierry Mulhaupt, chocolatier-pâtisser alsacien, m'a livré volontiers.
Les allemands l’appellent lebkuchen ou ‘pain de vie’, les Bourguignons, ‘pavé de santé’. C’est dire l’importance que l’on accorde au pain d’épices. Les vertus fortifiantes et antiseptiques des ingrédients qui le composent y sont sans doute pour quelque chose : miel et épices. D’ailleurs, au XIIIème siècle, les Mongols ne s’y étaient pas trompés qui ne voyageaient jamais sans leur mi-kongî, un ‘pain au miel’ déjà réalisé à l’époque, avec de la farine de froment, du miel, des plantes aromatiques et cuit au four.
Les ingrédients incontournables
Le pain d’épice traditionnel ne contient, selon les puristes, ni lait, ni beurre, ni œuf, ni sucre, mais de la farine, du miel et des épices. La farine varie selon les régions : de froment (type T55) pour le pain d’épices de Dijon, majoritairement de seigle pour celui plus rustique de Reims ou des deux en Alsace. Un miel toutes fleurs est vivement conseillé pour son parfum subtil qui s’équilibre avec ces farines. Côté épices, si l’anis vert est indissociable du pain d’épices de Dijon, ceux de Reims et d’Alsace prédominent en cannelle et clous de girofle. D’ailleurs, selon Thierry Mulhaupt, ces deux épices sont incontournables, tout comme le gingembre, le poivre blanc, la cardamone et la badiane. « Mais en partant sur un 4-épices de qualité, le pain d’épice a toutes les chances d’être réussi. » Tout l’équilibre du pain réside dans la quantité d’épices. Pas assez, le gâteau n’a pas de caractère. Trop, il devient désagréable. Selon la qualité et la fraicheur des épices, les proportions peuvent aussi varier. Néanmoins, 30g par kilo de farine semble un juste équilibre.
Le tour de main
« Pour réaliser un vrai pain d’épices alsacien, il faut prendre le temps » nous confie le pâtissier strasbourgeois. « Il faut d’abord réaliser une pâte mère composée d’un tant pour tant de miel tiédi à 40° et de farine de seigle et de froment. » En incorporant davantage de miel que de farine, le pain d’épices est plus fondant. A l’inverse, il est un peu plus sec. Thierry Mulhaupt y ajoute un œuf, un agent de levure –bicarbonate de potassium ou de sodium qui aèrent la pâte sans faire gonfler le pain d’épice à l’excès comme la levure chimique et le rend plus moelleux –, des épices et des zestes de citron et d’orange confits. « Cette pâte doit reposer 3 à 4 jours pour pomper l’humidité dans l’air. C’est là le secret du pain d’épice alsacien, celui qui permet de le conserver un an sans problème. » Un peu comme un levain, il est même possible de laisser maturer la pâte quelques semaines, voire plus. Autrefois elle était mise en repos pendant 6 mois à 1 an dans un coffre en bois. Certains artisans procèdent encore ainsi mais la plupart ne la laisse qu’une journée ou deux.
Une cuisson douce
Pétrie et étalée sur 5 à 10 mm d’épaisseur, la pâte est ensuite découpée à l’emporte-pièce et les sujets en forme de Saint-Nicolas, bonhomme, sapin, étoile…badigeonnés de lait pour briller après cuisson. On peut aussi la tailler en plaques qui reposeront un ou deux jours dans une boite métallique à température ambiante, pour réaliser plus aisément la jolie maison de Hansel et Gretel, les héros du conte des frères Grimm. Ou bien la verser dans un moule à cake beurré et fariné.
Comme tous gâteaux de voyage, le pain d’épices gagne à cuire doucement, autour de 140°. On compte entre 45 mn et 1h dans le cas d’un pavé moulé, enfourné à four froid pour un pain d’épices gonflé, bien cuit à cœur et avec une jolie croûte. Seulement 15 mn sont nécessaires pour les sujets. On surveille bien car les sujets doivent à peine colorer. On les recouvre une fois refroidis de glace royale, un mélange de blanc d’œuf (1), de sucre glace (150g) et d’une larme de kirsch ou de jus de citron. On commence par dessiner les contours pour éviter au glaçage de couler sur les côtés. On laisse sécher 15 mn avant de faire couler le reste de glaçage. Voilà le tour de main pour obtenir de jolis sujets à distribuer le 6 décembre ou à suspendre dans le sapin de Noël comme le veut la tradition alsacienne.
Les variantes
Certaines recettes préconisent d’incorporer du lait et/ou du beurre et de suppléer une partie du miel par du sucre (cassonade, vergeoise…). Tous ces ingrédients apportent texture, moelleux et douceur au pain d’épices. D’autres ajoutent aussi des amandes, des noisettes ou des noix en poudre ou concassées. Spécialités de Dijon, les nonettes ont la particularité de renfermer un cœur de marmelade d’orange. Curieusement, il suffit de déposer une cuillérée de marmelade bien épaisse sur les nonnettes avant de les enfourner pour qu’elle se retrouve à l’intérieur après cuisson ! Pour une utilisation salée du pain d’épices, il peut être intéressant de réduire le miel et d’ajouter du poivre moulu, des graines de pavot, du 5 baies (délicieux avec le foie gras et le saumon), du piment d’Espelette…
Et le pain d’épices devient ingrédient…
La chaleur des épices et la douceur du miel se marient en effet sans conteste avec un foie gras, du saumon fumé, mais aussi des fruits d’automne, de la crème de marrons ou les saveurs fortes et franches du maroilles, d’un chèvre, du roquefort, du gorgonzola... En toast apéritif avec des figues et du magret de canard séché, en mouillette avec un œuf à la coque, une glace au caramel, une poêlée de pommes, ou une panna cotta sucrée comme salée. Le pain d’épices fait même un excellent fond d’entremets ou de tartes comme celles de Thierry Mulhaupt et se glisse avec gourmandise dans un triffle, un tiramisu ou même un millefeuille. Grillé et tartiné de moutarde, c’est également un incontournable de la carbonnade flamande. C’est lui qui épaissit et parfume le plat. Dans le même esprit, on peut le mixer et l’incorporer à un jus de canard ou de gibier ou bien l’ajouter à la farce de la dinde de Noël. Elle en sera flattée !
Lorsque le pain d’épices a séché, il fait encore d’excellents desserts. A commencer par le pain perdu qu’on accompagne volontiers d’une compotée de figues ou d’un coulis de mangue. Il entre aussi dans la composition d’un gâteau de pain, d’un crumble ou d’un streusel pour recouvrir un gratin de légumes racine, un Parmentier de canard et potiron, du gibier ou des fruits… Sans oublier les croûtons de pain d’épices parsemés sur une jolie salade composée d’une feuille de chêne, de lamelles de foie gras, de poires et d’avocats. Émietté, il garnit une pomme ou une poire cuite au four, mélangé à des noisettes, amandes, canneberges, abricots et un peu de fromage. Réduit en poudre, il permet de paner des morceaux de fromage servis sur une salade, des sucettes pop au foie gras pour l’apéritif, ou bien des noix de Saint-Jacques ou des noisettes de chevreuil juste snackées. C’est chic et si facile !
Sujets en pain d'épices
- 300 g de miel toutes fleurs
- 240g de farine de blé
- 60g de farine de seigle
- 1 œuf
- 10 g de bicarbonate de sodium
- 10 g de 4-épices ou 6 g de cannelle en poudre, 1 g de clou de girofle en poudre, 1 g de cardamome en poudre, 1 g de gingembre en poudre
- 25 g de zestes d’oranges confites
pour le glaçage :
- 1 blanc d'oeuf
- 150g de sucre glace
Mélanger et tamiser la farine et le bicarbonate.
Dans une casserole, chauffer le miel à 40°.
Hors feu, ajouter la farine et le bicarbonate tamisés.
Incorporer l’œuf battu, les épices et fruits confits.
Lisser le mélange, couvrir d’un linge et laisser reposer 48 heures au frais.
Préchauffer le four à 150°.
Etaler la pâte sur 6/7 mm d'épaisseur. La découper en forme de sapins, bonhommes, étoiles..., au couteau ou à l'emporte-pièce.
Déposer les sujets sur une tôle pâtissière. Enfourner pour 10 mn environ.
Pendant ce temps, préparer le glaçage en mélangeant le blanc d'oeuf et le sucre glace. Le mélange doit être assez épais.
Laisser refroidir les sujets sur une volette. Les badigeonner de glaçage.
Pour une version lingot de pain d'épice :
Ajouter 100g de beurre fondu et 15 cl de lait avec l'oeuf battu.
Verser l’appareil aux ¾ dans un moule à cake préalablement beurré et fariné.
Enfourner pendant 50 min environ.
Vérifier la cuisson en piquant la pointe d’un couteau qui doit ressortir sèche.
Démoule, laisser tiédir et badigeonner éventuellement du glaçage ou d'un mélange jus d'orange/sucre glace ou encore de marmelade d'orange.
Laisser reposer 2 à 3 jours avant de déguster.
Et pour aller plus loin...
Pain d'épices, quel délice ! de Nicole Renaud, First éditions, 2013
J-17 \ Histoire de desserts provençaux
Bien connue de tous, la tradition des 13 desserts provençaux de Noël, en référence probable aux convives de la Cène, est attestée dès le XVIIème siècle même si le nombre de 13 semble daté du XIXème siècle seulement.
Ces 13 mets sont servis en même temps et en quantité sur la table de Noël, habituellement accompagnés de vin cuit et restent 3 jours sur la table.
Selon les villes et les familles, ces 13 desserts diffèrent mais on y retrouve néanmoins systématiquement quatre sortes de mendiants aux noix ou noisettes, aux amandes, aux figues sèches et aux raisins secs, symboles respectifs de l’ordre des Augustins, des Carmélites, des Franciscains et des Dominicains.
Sont également servis du nougat noir et du nougat blanc, des fruits séchés (dattes, figues...), frais (raisins blancs, pommes, poires, oranges...), confits (melon, citron, orange...), des calissons, des chocolats, de la pâte de coings, des pralines... Sans oublier une pompe à huile qui, selon la coutume, doit être rompue comme le Christ le fit avec le pain, puis trempée dans du vin cuit avant d’être dégustée.
Source : saint-pauldevence.com
J-18 \ Des cadeaux à offrir ou s'offrir
Chaque année, en tant que journaliste, je suis inondée de communiqués de presse traitant des cadeaux de Noël. Cette année, je me suis dit qu'il était peut-être intéressant de partager avec vous mes trouvailles. Après tout, pourquoi les garder pour moi ? Voici donc une sélection de cadeaux gourmands, esthétiques, pratiques... autour de la cuisine et de la gastronomie. A offrir ou s'offrir !
Fou de casseroles !
Incontournable, la maison Mauviel 1830. Qu'elles soient en cuivre, en inox, en alu..., les casseroles et poêles sont fabriquées à la main dans la manufacture de Villedieu-les Poêles en Normandie. La batterie dessinée pour Yannick Alliéno est sublime ! En vente dans tous les magasins spécialisés.
Pour les amateurs de jeu
Voici un jeu de société idéal pour les amateurs de vins amateurs ou confirmés. A la façon d'un Monopoly, le but est de constituer sa cave à vins, région après région, en acquérant des bouteilles. Le premier joueur qui a rempli sa cave est le gagnant.
Voilà une façon ludique de découvrir toutes les richesses du vignoble français grâce à l'expertise de Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992.
Vinitour, de Philippe Faure-Brac, 35€
Pour une fan de déco
La tendance est au cuivre cet hiver dans nos maisons. Et il nous le rend bien avec cette lanterne au style épuré, à compléter par une bougie à pile pour que nos dîners soient plus chaleureux. 49,90€ chez Fly
Une attention délicatement parfumée
Edelweiss en plâtre élégant et délicat ou sapin en bois de tilleul finement dentelé ? La célèbre Maison Durance vous offre l'ambarras du choix pour faire entrer l'ambiance féérique de Noël dans votre maison et déposer de délicates attentions au pied du sapin.
Existe en différents parfums : "houx", "flocons de neige", "cannelle orange" et "au pied du sapin", idéal quand on a un sapin artificiel et que l'on souhaite retrouver l'odeur des conifères.
Fleur parfumée + 50ml de parfum d'ambiance 14,90€
Sapin + 100ml de parfum d'ambiance 29,50€, dans toutes les boutiques Durance
Aux 4 coins du monde
De quoi égayer vos desserts avec ces 4 assiettes en porcelaine.
Coffret "Visages du monde", 28€ dans les boutiques Fragonard
Pour les gourmets
Découvrez ou redécouvrez des spécialités régionales oubliées : niniches de Quiberon, coussins de Lyon, coquelicots de Nemours ou encore ces les Quernons d’Ardoise, ces bonbons au chocolat et nougatine caramélisée aux amandes et aux noisettes créés en 1966 en Anjou.
18,90€ la boite de 32 Quernons sur le site joursheureux.fr
In vino veritas
Que diriez-vous de vieillir votre vin en un clin d'oeil ? C'est chose faite grâce à cette Clé à vin en luminium contenant une pastille de cuivre insérée dans un orifice. Plongée dans un verre de vin, elle détermine la formation d'une pile et libère des électrons qui modifient les qualités organoleptiques (goût et arôme) du vin. Une seconde égale un an, deux secondes égale deux ans... Une exclusivité signée Peugeot Art de la table. A partir de 49€
Pour allier pratique et esthétique
Apéro entre copains, déjeuner au lit, un plateau est indispensable. En tissus enduit, il est fabriqué de manière artisanale par la très jolie maison de tissu basque, Jean Vier. Pampelune, à partir de 49€ en 22,5 x 30 cm.
Une table raffinée
Avec ces couteaux en ébène qui allie un côté rustique et chic à la fois. En acier inoxydable Sandvik, vous apprécierez leur coupe nette, soyeuse, incomparable et leur facilité d'entretien. Opinel, coffret de 4 couteaux, 159€
Vinaigre maison
Je vous en ai déjà parlé. Il fait parti de mes coups de coeur de 2014, le vinaigrier Vinaigrier Keep-up, 87€.
Pour se plonger dans la France gourmande
Voici un très bel ouvrage signé Gilles Pudlowski. Un voyage, superbement illustré, qui célèbre les mets et les vins, ainsi que les chefs et les artisans, qui font la qualité de la table française. Avec en plus des recettes régionales.Le Tour de France gourmand, Gilles Pudlowski, éditions du Chêne, 35 €
Pour les amateurs de fondues
Traditionnellement, la fondue savoyarde se fait dans un caquelon en terre, que l'on aura préalablement frotté avec une gousse d'ail. La terre diffuser doucement la chaleur et la conserve le temps de la dégustation. Le service à fondue Emile Henry contient un caquelon de 2,5l, un brûleur, un trépied et six fourchettes à fondue. Existe en rouge et noir. 90€90
J-19 \ Saint Nicolas et les Mannele
Célébrée dès le Xème siècle en Allemagne, la Saint-Nicolas est aujourd'hui encore une fête vivante dans plusieurs pays d'Europe de l'Est ainsi qu'au Nord et à l'Est de la France,dans les Flandres françaises, les Ardennes, la France-Comté, l'Alsace et la Lorraine (dont Nicolas est le saint patron). Fêté le 19 décembre pour l'Eglise orthodoxe, c'est surtout le 6 décembre que l'on met en scène le saint-évêque Nicolas de Myre.
Si les traditions diffèrent selon les régions, reste que ce jour, des cortèges ont lieu dans les villes et villages. Le saint personnage à la longue barbe blanche, au long manteau rouge, coiffé d'une mitre et crosse à la main, sillone les rues pour récompenser les enfants sages en friandises. Il est accompagné de son âne mais aussi du Père Fouettard (Hans Trapp en Alsace), un personnage velu et grossier qui punit les plus désobéissants en les emportant dans un grand sac qu'il porte sur son dos. A ses côtés, Christkindel, l'incarnation du Christ en jeune fille vêtue de blanc, voilée et coiffée d'une couronne de sapin avec 4 bougies, portant à la main un spectre surmonté d'une étoile, distribue les cadeaux. Dans certains pays comme au Luxembourg et en Belgique, la distribution des cadeaux se fait plutôt à la Saint-Nicolas et non à Noël. En France, les deux traditions coexistent.
En Alsace et en Moselle, il est de coutume aussi de préparer pour le goûter de la Saint-Nicolas des petites brioches en forme de bonhomme appelé mannele au nord de l'Asace, manala, au sud, que l'on déguste avec un chocolat chaud.
Manalas
Pour 16 pièces
- 700 g de farine de blé ordinaire
- 80 g de beurre
- 10 g de sel
- 20 g de levure de boulanger (ou 1 sachet de levure de boulanger déshydratée)
- 40 g de sucre en poudre
- 40 cl de lait
- 1 œuf
- 32 pignons de pin, raisins secs ou pépites de chocolat pour les yeux
- 1 jaune d'œuf dilué avec un peu de lait
Dans un grand bol, tiédir 4 cuillérées à soupe de lait (pas plus de 30° pour ne pas tuer la levure). Incorporer la levure de boulanger. Laisser reposer 15 mn.
Ajouter le sucre et l'œuf et battre le tout. Incorporer le reste de lait tout en mélangeant.
Dans un grand saladier, mélanger le sel et la farine. Y incorporer le beurre coupé en dés puis le mélange lait/œuf.
Pétrir jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle pas, puis sur le plan de travail fariné pendant 2 minutes pour obtenir une pâte plus résistante.
Remettre la pâte dans le saladier et couvrir d'un linge humide. La laisser reposer à température ambiante pendant environ 1h30 (2h si nécessaire) jusqu’à ce qu’elle double de volume.
Sur le plan de travail, dégazer la pâte en l'écrasant légèrement avec le poing. Couper en 16 boudins, d'environ 12 x 4 cm.
Pour chaque boudin, former une petite boule pour la tête (en resserant le boudin au 1/4 haut avec les doigts) puis le corps en cylindre légèrement aplati. Couper les jambes et les bras du manala à l'aide de ciseaux ou d'un couteau.
Déposer les bonhommes sur les plaques de cuisson. Couvrir avec un linge humide et laisser doubler de volume à température ambiante (1/2 heure).
Déposer 2 pignons de pin, pépites de chocolat ou raisins secs pour les yeux et/ou 2 ou 3 autres pour les boutons en haut du corps.
Préchauffer le four à 220°C. Badigeonner les manalas d'un mélange de jaune d'œuf et de lait.
Enfourner les manalas, baisser la température à 200°C et laisser cuire 15 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Source : noel.tourisme-alsace.com
J-20 \ Mon beau sapin, roi des forêts
Vous allez penser que je fais la promotion de l'Alsace ? Et bien non ! Je souhaite juste vous raconter Noël et son histoire. Or, de nombreuses coutumes de cette fête ont leurs origines dans l'Est de la France. Nous l'avons vu lundi pour la couronne et le calendrier de l'Avent. Il en va de même pour le sapin de Noël.
C'est à partir du XVIème siècle (la première mention écrite de vente de sapin de Noël date de 1521) que le sapin est dressé dans le choeur des églises alsaciennes le 24 décembre. Il symbolise alors l'arbre de Paradis. On le garnit de pommes (fruits de la tentation), d'hosties (fruits de la Rédemption) et de fleurs multicolores.
Un siècle plus tard, le sapin prend place dans les foyers des paroissiens et s'enrichit d'angelots et d'étoiles, puis d'images pieuses apposée sur des sujets en sucre ou en chocolat, des pains d'épice, des noix dorées ou argentées, des clochettes, des cheveux d'ange, des friandises... Au XIXème siècle, les pommes sont remplacées par des boules en verre soufflées peintes à la main, inspiration des verriers de Meisenthal.
sapin de Strasbourg © CRTA
J-24 \ Le temps de l'Avent
De religion chrétienne ou non, vous n'êtes pas sans savoir qu'aujourd'hui débute le temps de l'Avent. Dans notre société actuelle, cette période a perdu son sens premier. Elle vit surtout par les calendriers de l'Avent vendus dans les supermarchés, devenus au fil des années un véritable marché, une guerre marketing entre les marques qui rivalisent d'imagination pour attirer l'intérêt des enfants et des plus grands. Elle renaît aussi avec la couronne apposée à la porte ou encore les 4 cierges allumés chaque dimanche, souvent davantage par souci esthétique et décoratif que par conviction religieuse. Mais quelle est réellement l'origine de ces traditions ?
Les 4 cierges blancs
Dans le calendrier grégorien et depuis le Concile Vatican II en 1963, l'Avent correspond à une période de 4 semaines où les Chrétiens se préparent à la naissance de Jésus. Le mot Avent vient en effet du latin adventus qui signifie 'avènement', 'arrivée du Messie'. Ce temps débute le 4ème dimanche avant Noël (cette année, c'était donc hier, le 30 novembre) et se termine le 24 décembre.
Chaque dimanche de l'Avent marque le début d'une des 4 semaines que constituent ce temps de prières et de rassemblements. On symbolise ces journées en allumant un cierge blanc. Selon les Eglises (catholique, protestante et orthodoxe) et les pays, leur signification n'est pas la même. On y voit le pardon à Adam et Eve, la création, l'incarnation, le rachat des péchés ou encore le jugement dernier. Bien souvent, les cierges sont allumés mais leur symbolisation n'est pas exprimée.
Inventée en 1839 par le pasteur Johann Heinrich Wichern, inspiré d'une tradition allemande du XVIème siècle, la Couronne de l'Avent est faite de branches de sapin, ornée à l'origine 19 petits cierges rouges pour chaque jour de l'Avent et 4 grands cierges blancs pour les dimanches. Aujourd'hui, elle ne comporte que les 4 cierges blancs lorsqu'elle est posée sur une table. Si la religion n'est plus forcément au coeur des familles, la tradition de la couronne s'est laïcisée et trouve sa place sur nos portes, en signe de bienvenue.
... au Calendrier
Un peu comme le Calendrier de l'Avent dont la tradition remonte au XIXème siècle chez les protestants allemands et alsaciens qui, pour faire patienter les enfants jusqu'à Noël, leur faisaient ouvrir chaque jour une petite fenêtre pour découvrir une image pieuse. C'est en 1920 qu'apparaissent les premiers calendriers commerciaux et en 1958 ceux contenant des chocolats. Aujourd'hui, le calendrier de l'Avent se vend dans le monde entier. Il s'est "uniformisé", comportant 24 fenêtres qu’elle que soit l'année, à ouvrir du 1er au 24 décembre. Chaque fabricant de chocolats et de jouets y va de son modèle, toujours plus sophistiqué, pour attirer l'oeil des petits comme des grands. Un vrai business avant le jour J.
Et pour ne pas déroger à la règle, Mag'cuisine vous offre son calendrier de l'Avent exclusif et gourmand. Dès demain et jusqu'à Noël, sera publié chaque jour un billet. Recettes de cuisine, reportages, idées déco..., vous irez de surprises en découvertes et voyagerez aux 4 coins de France.
A demain !
A Noël, pas d’embûches avec la bûche ! (2)
Roulée, la bûche traditionnelle a ses adeptes. Mais, avec un peu d’imagination, on la revisite volontiers : chocolat, caramel, noisettes, marrons glacés, fruits rouges ou exotiques. Difficile de résister à la gourmandise...
Avec sa crème au beurre striée et son voile de sucre glace comme autant de neige poudreuse tombée à la volée, elle imite à merveille la bûche de bois qu’on brûlait autrefois dans la cheminée*. Dessert de Noël incontournable, la bûche est traditionnellement composée d’un biscuit roulé garni de crème au beurre parfumée au café, à la vanille, au chocolat, au praliné ou au Grand-Marnier.
Moelleuse et généreuse à souhait, elle a de quoi séduire comme de barbouiller plus d’un estomac déjà bien rempli par les agapes ! Dans ce cas, mieux vaut miser sur une garniture plus légère, tout aussi alléchante.
Variations sur le même thème
Depuis quelques années, les fruits rouges et exotiques connaissent un grand succès auprès des plus grands pâtissiers français. Le secret ? Le crémeux qui garnit volontiers les religieuses revisitées comme les bûches de Noël. Cette crème pâtissière dont la purée de fruits remplace en partie ou en totalité le lait, ensuite montée au beurre et collée à la gélatine, se réalise sans difficultés majeures. Il suffit de fouetter 1 jaune d’œuf avec 50g de sucre et 10g de maïzena, de verser dessus 150g de purée de framboise, de mangue, d’ananas, de fruits de la passion… préalablement portée à ébullition et de laisser frémir cet appareil 2 à 3 minutes. Hors du feu, on ajoute 1 feuille de gélatine ramollie puis on laisse tiédir avant d’incorporer 75g de beurre et de lisser au mixeur. Pour une version aux marrons, on ajoute 15 cl de lait entier à la crème de marrons et on procède de la même façon. Le crémeux est alors prêt à garnir le biscuit roulé.
Plus classiques, les crèmes mousseline et diplomate font très bien l’affaire à condition d’y ajouter quelques dés de fruits frais (framboise, mangue) ou pochés (poire, ananas) afin de jouer sur les textures et les saveurs. On réalise une crème pâtissière classique (25 cl de lait, 4 jaunes d’œufs, 50g de sucre, 30g de Maïzena et 1 gousse de vanille) que l’on monte, une fois refroidie, avec 120g de beurre pommade pour l’une, de 20 cl de crème fouettée pour l’autre.
Question de formes
Faire l’impasse sur le biscuit roulé est non seulement judicieux pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas encore la technique mais permet en plus de réaliser une bûche pâtissière plus tendance.
La gouttière à buche n’est pas forcément nécessaire. Un cadre rectangle ou un moule à cake donnent à la bûche une forme pavé très actuelle. Pour les plus créatifs, un cul de poule ou un saladier viennent à bout d’une bûche igloo ou, au moins, en dôme.
Le principe est assez simple mais nécessite d’être bien réfléchi avant de se lancer :
- un biscuit pour la base (génoise, cuiller, joconde, pain de Gênes, dacquoise amande, ou noisette ou coco, sablé breton…),
- une mousse de fruits (500g de purée de fruits additionnés de 150g de sucre, de 500g de crème chantilly et de 8 feuilles de gélatine), une bavaroise ou une ganache montée au chocolat (500g de chocolat et 300g de crème, le tout monté en chantilly)
- et un crémeux ou une gelée de fruits (200g de purée de fruits, 50g de sucre et 3 feuilles de gélatine) au cœur.
On commence par confectionner celui-ci qui vient s’insérer dans la garniture, une fois bloqué au froid quelques heures. Puis, après avoir préparé le biscuit et la garniture, on monte l’entremets dans le moule.
Les plus prévoyants réalisent leur bûche quelques semaines à l’avance et la réservent au congélateur jusqu’au jour J. Le décor est effectué deux heures avant la dégustation seulement pour ne pas se détériorer à la décongélation. Un glaçage au chocolat fait son effet (150g de chocolat noir ou blanc et 100g de crème). A chaque extrémité de la buche, des plaques de chocolat, carrées ou rondes, ou pour les plus habiles, des spirales de chocolat, apportent une touche très esthétique, à la manière d’un grand chef.
Bons préparatifs !
A Noël, pas d’embûches avec la bûche ! (1)
Impossible d'imagnier un Noël sans bûche. Il faut dire que cette tradition ne remonte pas d'hier. Il semblerait en effet que, dès le Moyen-âge, en Europe, il était de tradition de faire brûler une énorme bûche lors de la veillée de Noël et ce, au moins pendant 3 jours, voire jusqu’au Nouvel An. Les cendres et le charbon étaient conservés toute l’année pour préserver la maison de la foudre et des maladies. A la fin du XIXème siècle, la mode des poêles fit disparaitre ce rituel païen des âtres, mais les pâtissiers restaurèrent la bûche sur la table. Et ça n'est pas pour nous déplaire. D'autant qu'aujourd'hui, ils ne manquent pas d'imagination.
Classique, audacieuse, festive…, la bûche dévoile sa personnalité au premier regard, comme à la première bouchée. C’est là que l’association des parfums et des textures revêt toute son importance. Si les agrumes/marrons ou praliné, fruits rouges/vanille, chocolat au lait/ fruit de la passion fonctionnent toujours bien, certains mariages ne laissent pas indifférents.
Que dire de Thierry Mulhaupt, chocolatier-pâtissier alsacien, et de sa bûche Belna à base de biscuit pain de Gênes aux grains de cassis recouvert d’un crémeux de cassis et d’une mousse cheesecake ? Ou bien de Citrus et son biscuit moelleux à la noix de coco surmonté d’un crémeux à l’ananas et d’une mousse légère au citron de Menton, ou encore de Sicilia, constituée d’une dacquoise à la pistache recouvert d’un crémeux à la groseille et d’une mousse à l’abricot ?
On se laisse séduire par les créations du Nantais Vincent Guerlais comme l’Avarice, à la mousse à la vanille, crémeux aux noisettes, gelée de calamondin (un agrume des Philippines) et biscuit craquant aux spéculos, du Baulois Christophe Roussel dont l’Extrême ludique, au caramel à la fleur de sel de Guérande et au chocolat noir décliné en crème, mousse et croustillant, ou encore la Douceur du sureau, mélange de mousse à la vanille, de sureau, de framboise et de mûre.
Des classiques revisités
D’une façon générale, tous les entremets traditionnels peuvent être montés sous forme de bûche. C’est donc le moment de revisiter ses classiques : opéra, framboisier, 3 chocolats, charlotte, royal… sont réalisés dans une gouttière et se parent de décorations chics (perles argentées, paillettes dorées), dignes d’un dessert de Noël.
Le mille-feuilles est agrémenté de marrons glacés, l’éclair géante au chocolat de Cyril Lignac et Benoit Couvrand régale plusieurs enfants. Même le baba au rhum est cette année revisité de main de maître par le pâtissier lyonnais Richard Sève, mêlant biscuit punché au rhum, raisins blonds et mousse au chocolat au lait.
Tout un programme à découvrir dans le dernier numéro de Papilles (15) en vente aux caisses des supermarchés et à suivre la semaine prochaine sur ce site.