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Mag'cuisine
5 décembre 2016

Rapide, facile et délicieux, qui dit mieux ?

Quand la marque Kritsen m'a proposé d'imaginer une entrée ou un plat avec de la truite fumée, j'ai accepté de relever ce défi avec grand plaisir. D'autant que j'ai reçu il y a quelques semaines un super moule dômes de Tupperware que j'avais hâte de tester en version salée (je vous proposerai d'ailleurs dans les jours qui viennent une recette sucrée avec ce même moule que nous avons adorée).

Connaissez-vous Kritsen ? Implanté en Bretagne, ce spécialiste du saumon fumé filiale du groupe norvégien Marine Harvest, vient de lancer sur le marché français de la truite fumée en deux versions : l'une élevée en mer, l'autre en eau douce en France. C'est celle-ci que j'ai utilisé et je dois avouer que, sincèrement, à l'oeil comme en bouche, c'est un très bon produit, avec une texture bien ferme, qui vaut largement les mauvais saumons fades et à la texture farineuse qu'on trouve parfois en GMS.

La marque m'a informée que, dans les deux cas, les truites fumées étaient tracées et contrôlées de la ferme marine à la réception, qu'elles étaient salées au sel sec pour préserver les qualités des poissons (texture, couleur, tenue de tranche), qu'elles étaient fumées par combustion lente de copeaux de bois de hêtre pendant plusieurs heures, que la matuiration était contrôlée par leurs affineurs pour favoriser un bon équilibre des saveurs. Je n'ai pas vérifié ces infos "en vrai" et vous rapporte donc ici simplement l'argumentaire de la marque.
 
La Truite de France, élevée en eau douce, est vendue en 2 plaques de 4 tranches au prix de 9,80€ environ. Je ne vois pas trop l'intérêt de cet emballage, si ce n'est qu'il encombre moins le frigo qu'un format 8 tranches classiques. Si j'achète 8 tranches, c'est que j'en ai besoin de 8. Si je n'en ai besoin que de 4, j'achète un paquet de 4. Toujours est-il que pour ceux qui souhaiterait en manger seulement 4 tranches, en deux fois dans un intervalle rapproché, ont tout intéret d'opter pour ce type de conditionnement.

Pour en revenir à la recette, comme je souhaitais préserver les saveurs et la texture agréable de la truite fumée, j'ai privilégié une cuisson de la farce seule puis un montage des dômes avec la truite fumée dans un second temps. Rien de compliqué pour une entrée qui fait son effet lorsque l'on a des invités.

dôme de truite fumée (19)

Dômes de truite fumée à la mousse de poisson

Pour 6 personnes

- 6 tranches de truite fumée Kritsen

Pour la farce :

- 120 g de filet de poisson blanc (tacaud, cabillaud, sole...)

- 2 oeufs

- 60 g de crème fraîche

- 40 g de fromage frais à la ciboulette et à l'échalote La Mère

- curry en poudre

- Sel et poivre

Pour la sauce :

- 2 cuillerées à soupe de crème fraîche

- 2 cuillerées à soupe de fromage frais à la ciboulette et à l'échalote La Mère Loik

- 1 trait de jus de citron vert

Désarêter les filets et les mixer. Ajouter le reste des ingrédients de la farce et mélanger.

Verser dans les empreintes du moule à dômes. Faire cuire à 140° pendant 15/20 mn. Démouler et laisser refroidir.

dôme de truite fumée (1)

Chemiser chaque empreinte du moule avec une tranche de truite fumée en laissant dépasser.

dôme de truite fumée (2) dôme de truite fumée (4)

Déposer un dôme de mousse de poisson dans chaque, rabattre la truite pour fermer les dômes.

Placer au réfrigérateur au moins 2h.

Avant le repas, préparer la sauce en mélangeant les ingrédients au fouet pour leur donner une texture légèrement aérienne.

Démouler chaque dôme sur une assiette. Décorer de ciboulette, de mâche... Servir avec la sauce.

dôme de truite fumée (8) dôme de truite fumée (23) dôme de truite fumée (11)

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10 décembre 2015

Un réveillon tout prêt ou presque

Parce qu'on n'a pas forcément ni le temps, ni l'énergie de préparer son réveillon de Noël de A à Z, les produits artisanaux ou industriels ont de quoi nous plaire. Et comme il y a de tout en terme de qualité, je vous ai sélectionné quelques produits que j'ai testés et approuvés.

A l'apéritif

Champagne ! A servir à l’apéritif pour accompagner les amuse-bouche, le Sélection Brut est un incontournable de la maison Gremillet, située près des Riceys, au coeur de l'Aube. Parfait pour les grands repas de famille, le Magnum développe mieux toute sa palette aromatique. Un joli classique qui séduit aussi bien les amateurs que les connaisseurs. Gremillet Sélection brut 49€ (1,5l), chez les cavistes et sur www.champagnegremillet.fr

Gremillet champagne brut

Pour les connaisseurs Un joli coffret à ouvrir le soir du réveillon ou à offrir en cadeau, de la maison Jean-Noël Haton située à Damery près d'Epernay. Trois grands crus de la gamme Extra (le haut de gamme de la maison) composés de 50% minimum de Chardonnays, élevés sous bois (5 à 15% selon les cuvées) et maturés en cave de 6 ans à 8 ans minimum. Il en ressort un brut puissant et élégant, à servir à l’apéritif ou en accompagnement d’un poisson en sauce ou d’une viande blanche, un rosé subtil et gourmand, idéal à l’apéritif ou en dessert en accompagnement d’une soupe de fruits rouges ou de macarons à la framboise, et un blanc de blanc qui révèle merveilleusement les saveurs d’un poisson noble comme le turbot ou d’une volaille aux morilles. Jean-Noël Haton Collection Extra, 140 € (3 x 75 cl), chez les cavistes et sur www.champagne-haton.com

Coffret Collection Extra - JN Haton

Authentique Pour la première fois depuis 25 ans, Martini® étend sa gamme de vermouth et rend hommage au Piémont. Des notes florales et miellées pour le Martini® Riserva Speciale Ambrato et des saveurs plus végétales pour le Martini® Riserva Speciale Rubino, deux raisons de (se) faire plaisir. Martini® Riserva Speciale ,18€ (75 cl). En GMS

Martini-riserva-speciale-ambrato Martini-riserva-speciale-rubino

Gourmandes A l’apéritif, on craque pour ces verrines légères, à la fois onctueuses et craquantes, à la mousse fromagère, à l’émulsion de crabe et aux petits légumes. Guyader, 5,90€ les 4. Existe aussi au saumon, fromage et concombre et à la St Jacques, carottes et pommes. En GMS

Guyader Verrines crabe légumes et délice fromager pack

Surprise Le pain surprise a revêtu ses habits de Noël avec ce présentoir-sapin garni de 30 pièces colorées et délicieuses : brochettes au jambon serrano et ananas ou clafoutis aux herbes, chèvre et tomates marinées, bouchées de saumon fumé, sandwiches foieg gras-figue ou fèves, moutarde et jambon... Picard, 13,95 €. En magasin Picard, chez Monoprix et sur www.picard.fr

Sapins_DIY_dtour_Picard

Chics Ces mini kouglofs vont faire sensation à l’apéro ou au moment du café. Olives, parmesan, chorizo/tomates, en version salée, ou yuzu/noisettes, caramel/fève de tonka, amande, agrumes, chocolat, pistache/griottes en version sucrée, ils sont fabriqués chaque jour de manière artisanal à Colmar et sont vendus dans les épiceries fines ou sur la boutique en ligne. Lekouglof, à partir de 2€. Boutique au 1 rue Eiffel  67840 Kilstett et sur www.boutik.lekouglof.fr

Kouglofs sucrés salés

Original D'inspiration slave, ces verrines font honneur au poisson : homard-crème de homard-fèves de soja, Saint-Jacques marinées-mangue
-crème de Saint-Jacques, filet de bar mariné-crème de fenouil-légumes sauce teriyaki. Picard, 7,95 € les 6 coupelles. En magasin Picard, chez Monoprix et sur www.picard.fr

Coupelles_apritives_dtour_Picard

Pour commencer...

Parfait ! Cette année encore, le chef étoilé Guy Martin s’est associé à Delpeyrat pour concocter un foie gras de canard entier du Sud-Ouest, cuit au torchon, avec un Vouvray moelleux et du poivre sauvage de Madagascar pour leurs notes de fruits. Joliment présenté dans son coffret, il est accompagné de conseils de dégustation. Une réussite ! Delpeyrat, 23,95€ (200g). En GMS

Delpeyrat Guy Martin Foie gras

 

Original Imaginé par le chef Éric Guérin, ce foie gras IGP Sud-Ouest est cuisiné au muscadet, à la fleur de sel de Guérande et au poivre de timut. De quoi se faire plaisir à prix raisonnable. Foie gras Le Plaisir, Maison Jean Larnaudie, de 23,95€ à 39,90€. En GMS

Jean Larnaudie Foie Gras de canard entier du SO Le Plaisir 280g

Incontournable La maison est réputée pour ses produits de qualité vendus en supermarché. Tranchés main, jamais congelés, les saumons fumés Grandes Origines sont une fois encore excellents. Saumon fumé des Highlands d’Ecosse Labeyrie 15,99€ (310g). En GMS

Labeyrie Saumon Fumé Grandes Origines Ecosse

Mon coup de coeur Un goût authentique et un excellent rapport qualité-prix pour ce foie gras produit artisanalement dans Les Landes. Difficile de choisir parmi la gamme, je les aime tous ! Sans oublier le saumon fumé qui est excellent. Coffret Foie gras au poivre Lartigue 19,90€ (300g). En GMS et sur www.lartigue.fr

Lartigue et fils - foie gras - poivre noir - 300g lartigue et fils - Saumon Ecosse-Plateau Saumon 4T-(Face)

 

En plat

En un clic Volailles de qualité, élevées à la ferme de Luteau à 80km de Paris, livrées à domicile en colis réfrigéré en moins de 48 heures dans toute la France. Chapon à partir de 19,90€ le kg, dinde, 23,90€ le kg sur www.comme-a-la-boucherie.com

Comme A La Boucherie Chapon Comme A La Boucherie Colis

Dans les étoiles Trois recettes originales et festives, à base d'écrasé de pommes de terre et d'asperge verte-grana padano
AOP -graines de courge ou de vitelotte-noisettes ou encore de patate douce aux zestes d'orange-amandes. 25 mn au four et c'est prêt ! Piacr, 3,95 € les 6 pièces. En magasin Picard, chez Monoprix et sur www.picard.fr

Etoiles_de_lgumes_ambiance_Picard

Au dessert

Bien sûr, rien ne vaut la bûche du pâtissier. Si le vôtre excelle chaque dimanche, n'hésitez pas à lui faire confiance pour le réveillon. Pour les autres, Picard sort chaque année de délicieux et beaux desserts. Cette année encore, le choix est large.

Magique Sous un décor de chalet de mntagne enneigé se cache un entremets tout-chocolat fondant, crémeux et croustillant sur un biscuit amande-cacao. Présenté sous une cloche pailleté pour encore plus de fééerie. Picard, 18,95 € les 8 parts

Chalet_enneig_ambiance_Picard

Pour les amateurs de marrons glacés (comme moi) Cette bûche glacée, plus simple, n'en reste pas moins élégante avec son corset de dentelle
de sucre glace, et très gourmande avec son alliance de crème glacée au marron, crème de marron et glace à la vanille avec inclusions de marrons glacés. Picard, 14 € les 8 parts.

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 En attendant le Père Noël On termine le repas avec d’adorables mignardises meringuées à la saveur de fraise, rehaussée d’une touche de citron vert.
Picard, 5,95 € les 8 pièces. En magasin Picard, chez Monoprix et sur www.picard.fr

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Je n'ai pas pu tester d'autres bûches cette année. Ma sélection est donc très restreinte mais j'assume mon côté Picard qui ne me déçoit pas si souvent !

5 décembre 2015

Dans la hotte du Père Noël...

Que l'on soit gourmand, gourmet, amateur d'objets pratiques, rigolos ou très très beaux, Noël est l'occasion idéal de se faire plasir et d'être gâté. Livres, accessoires de cuisine ou de table, voici ma sélection de cadeaux de tout style, pour tous les porte-monnaie pour gâter petits et grands.

Moins de 20€

Petit prix L’année 2016 commence avec de belles résolutions en cuisine grâce à ce calendrier mural joliment illustré par Birgit Killian qui présente chaque moisles fruits, légumes et plantes aromatiques de saison, ainsi que deux recettes saines et gourmandes. De quoi respecter les saisonnalités pour réduire notre impact sur l’environnement. Éditions Terre vivante, 9,90 €

Calendrier terre vivante

Pour la bonne cause Non seulement les biscuits sont délicieux, la boite sublimement créée par Christian Lacroix en édition limitée, mais en plus une partie de la vente est reversée à l’association Tous à l’école. Si ça n’est pas un joli cadeau… Delacre, 11,49€ la boite de 1kg.

Delacre Christian Lacroix

BATTERIE COCA-COLA URBAN FACTORYcoque 3D CUP CASE I6 - I-PAINTPour la reine des cupcakes Utile et super jolie, cette coque en silicone ultra flexible est compatible pour les iPhone 6/6S/5/5S. C’est Alice qui va être ravie ! i-Paint, 19,99€

Soif de nouvelles ? Plus d’excuses pour ne pas répondre au téléphone avec cette batterie de secours de 2200mAh. Sous ses airs de canette du célèbre soda, elle permet de recharger tous les appareils mobiles. Urban factory 19,99€

 

 

Moins de 30€

Passionnant Passer à table au siècle de Louis XIV, voilà la promesse de cet ouvrage érudit. Pas forcément facile d’accès, cet ouvrage est remarquable pour peu qu’on s’intéresse à l’histoire et la gastronomie. Festins, ripailles et bonne chère au Grand Siècle, de Florent Quellier, éd. Belin, 23€

Livre Festins, ripailles

A croquer ! Boulanger pâtissier fondateur de la maison Grenier à Pain, l’auteur nousdévoile son savoir-faire exceptionnel en 60 recettes emblématiques : croissant, feuilletage, baguette tradition, kouglof, fougasses aux olives… Le Grenier à Pain de Michel Galloyer, photographies de Laurent Fau, éditions La Martinière, 26€

 

livre Le Grenier à Pain

Pour les épicuriens Raffiné, ce tire-bouchon porte un manche en chêne issu de vieux fûts ayant servi à faire vieillir de grands vins Deux finitions : cire naturelle ou huile de lin pour une version rustique.Origine, LIGNE W, en vente chez Monoprix, Lavinia et Fauchon, à partir de 27€

Open Origine wax finish

Art déco A l’intérieur de cet élégant écrin bleu-vert, vert d’eau et or à 3 étages se cache une véritable palette de saveurs gourmandes. De Neuville 29,90 € (340 g).

De Neuville Coffret étage Noël

Moins de 50€

Voyages, voyages On connaît Eric Guérin pour son talent artistique en cuisine mais ce qu’on sait sans doute moins c’est que le chef de La Mare aux Oiseaux est aussi un globe-trotter et un photographe hors-pair. Dans ce très bel ouvrage singulier et poétique, il rassemble ses carnets de route riches en rencontres, photos, recettes et anecdotes. Migrations : Voyages, émotions, Cuisine, d’Éric Guérin, éditions La Martinière, 32€

livre Eric Guérin

La star Fruit d’une prouesse technique, cette étoile en chocolat 72% de cacao est accompagnée d’une constellation de chocolats noir et au lait fourrés au praliné. Pour une nuit de Noël étincellante… Reflets d’étoiles, Manufacture Cluizel, 36,20€ (200g).

Cluizel Constellation coffret étoile

 

Tranchant Amateur de viande, il est fait pour vous ! Ce couteau signé Christian Etchebest a fier allure avec son manche micarta façon bois et sa lame affilée pleine soie en inox. 39,90€ la pièce, Jean Dubost

 

 couteau JEAN DUBOST Christan Etchebest - Façon bois foncé

Plus de 50€

Élégante parure. Damiers, rayures, losanges, zébrures…, la célèbre machine à faire buller l’eau s’offre une parure so chic pour les fêtes. Sodastream PLAY™ Black & White Special Edition, à partir de 89,99€

Sodastream Play Black&White

2 décembre 2015

A Noël, et si on offrait des kits gourmands ?

J'aime beaucoup préparer et recevoir des cadeaux maison, à Noël comme à d'autres occasions... J'espère que ceux à qui j'en offre apprécie aussi !  Cette année, j'avais envie de me mettre aux bocaux remplis d’ingrédients pré-pesés pour réaliser des petites douceurs. Certes, c'est du vu et revu mais c'est une délicate attention pour les gourmands qui, au vu des photos qui fleurissent sur le net, et notamment sur Pinterest, est en plus très esthétique. On s'y met maintenant ?

Quelles recettes choisir ?

On adopte les recettes classiques qui font plaisir à coup sûr comme les cookies, les sablés d'Alsace ou  d'ailleurs, les brownies, les pancakes, le riz au lait... Ou bien on ose des préparations plus originales qui permettent de découvrir de nouveaux produits ou de s’approprier une recette fétiche. On surfe sur la vague du vegan avec des galettes aux flocons d’avoine, un granola ou une soupe de légumineuses. On pense au bocal pour pop-corns à offrir à un cinéphile ou encore au kit pour vin chaud à un amoureux de l’Alsace.

Qu’est-ce qu’on y met ?

Les ingrédients secs uniquement que l'on dispose en couche pour que ce soit plus esthétique. On privilégie des ingrédients aux couleurs différentes, du sucre cassonade avec une farine blanche, du sucre blanc avec une farine de noix… On commence par introduire les ingrédients les plus lourds ou les plus compacts. Pour les gâteaux, le sucre en poudre est au fond du pot, suivi du cacao en poudre puis d’un mélange de farine et de levure tamisées (ou de la farine à levure incorporé). Viennent ensuite les fruits secs, les pépites de chocolat, la gousse de vanille…

Dans quel contenant ?

L’esprit récup est de mise pour ce type de cadeaux maison. Les bocaux de légumes et les pots de confiture du commerce sont parfaits. J'aime beaucoup les bocaux Le Parfait pour leur côté traditionnel ou les pots “Mason Jar” pour un cadeau vraiment tendance. Les bouteilles de jus de fruit ou de lait en verre sont également très sympas, notamment pour le riz au lait. Tout comme les sachets en forme de cône, façon dragées. A l’idéal, on prévoit des bouteilles de 20 à 50 cl, des pots et des bocaux de 50 cl/500g à 1l/1kg.

Combien de temps se conservent les kits ?

S’il n’y a que des ingrédients bien secs, aucun souci de conservation. Les bocaux peuvent donc se réaliser dès maintenant. Certaines préparations gagnent même en saveur avec le temps, comme le riz à grains ronds mêlé au bâton de cannelle. Si le kit contient des ingrédients un peu plus humides, notamment des guimauves, des fruits confits…, mieux vaut si prendre un peu plus tard en décembre ou bien emballer les ingrédients humides dans des sachets transparents avant de les introduire dans le bocal.

Comment personnaliser le bocal ?

Pas besoin d’être un grand artiste pour réaliser de jolis pots. On peut nouer quelques brins de raphia coloré ou un joli ruban autour du haut du bocal et le tour est joué ! La capsule en métal des post de confiture peut-être peinte, ornée de masking tape, recouverte d’un joli tissu ou d’une feuille de papier kraft retenue par du raphia ou un élastique. Pourquoi ne pas y coller un petit sujet ? Les rayons de loisirs créatifs regorgent de produits sympas.

Comme pour les pots de confiture, j'aime coller une étiquette sur le pot avec un peu de lait. Sinon, elle peut être perforée et glissée dans un ruban. De nombreux sites proposent des modèles à imprimer. Pour ma part, je récupère des enveloppes kraft toute l'année. Elles sont du plus bel effet.

On n’oublie pas d’indiquer le mode d’emploi sur l’étiquette avec les ingrédients à ajouter. Et on peut tout à fait accompagner le bocal de caissettes ou autres ustensiles indispensable à la recette pour un cadeau plus complet.

Quelques grands classiques glanés ici et là sur le net

* Le kit à brownies : 250 g de sucre en poudre, 100 g de cacao amer en poudre, 100 g de farine et ½ cuillérée à café de levure chimique, ¼ de cuillérée à café de sel, 120 g de noix de pécan hachées grossièrement, 100 g de pépites de chocolat noir (ou chocolat haché grossièrement).

Le mode d'emploi à imprimer : Je préchauffe le four à 180°C. Je verse le contenu du bocal dans un saladier. J'incorpore 100 g de beurre fondu, 5 cl d'huile de noix de pécan et 2 œufs battus. Je mélange pour obtenir une préparation homogène puis je verse dans un moule carré de 20 cm de côté, préalablement beurré. J'enfourne pour 35 minutes et laisse tiédir avant de le démouler.

* Le kit à cookies : 350 g de farine à levure incorporée, 150 g de sucre roux, 100 g de sucre, 200 g de pépites de chocolat noir (ou chocolat haché grossièrement).

Le mode d'emploi à imprimer : Je verse le contenu du bocal dans un saladier. J'incopore 250 g de beurre demi-sel pommade et 2 oeufs battus. Je mélange au batteur électrique. Je forme 24 boules à l'aide d'une cuiller à glace que je dépose sur une tôle pâtissière. Je réserve au frais 2 heures avant de cuire 10 à 12 mn dans un four préchauffé à 170°. Lorsque les cookies deviennent dorés sur les bords mais qu'ils sont encore souples, je les dépose sur une volette et laisse refroidir.

* Le kit à sablés aux pralines : 300g de farine, 100g de sucre cassonade, 100g de pralines roses concassées, 100g de pépites de chocolat blanc (ou chocolat haché grossièrement)

Le mode d'emploi à imprimer : Je verse le contenu du bocal dans un saladier. J'ajoute 100g de beurre et je mélange pour obtenir une pâte sableuse. J'incopore 1 oeuf battu. Je forme un boudin. Je laisse reposer entre 1 et 6 h au frais. Je découpe des rondelles de 5 mm d'épaisseur que je dépose sur une tôle. Je faire cuire pendant 10 mn dans un four préchauffé à 200°.

* Le kit à cake aux fruits secs : 250g de farine et ½ sachet de levure chimique, 200g de sucre, 50 g de raisins secs, 150 g de très bons fruits confits (poires, clémentines, cerises, angéliques, figues, melon, zestes de citron et d'orange...) ou de fruits séchés (cranberries, abricots secs...) coupés en cube de 1 cm, 30g d'amandes effilées

* Le kit à granola : 200g de flocons de riz, 100g de flocons d’avoine, 100g de noisettes, 50g de graines de courge, 50g de raisins secs, 50g de dattes séchées et coupés en dés.

* Le kit à barres de céréales : 150 g de flocons d’avoine, 100 g de flocons d’orge, 50 g de graines de courge, 100 g d’abricots secs, 50 g d’amandes concassées

Le mode d'emploi à imprimer : Je verse le contenu du bocal dans un saladier. J'incorpore 120g de beurre fondu et 3 oeufs battus. Je verse la pâte dans des moules à mini-cakes. je fais cuire 15 à 20 mn dans un four précahuffé à 180°. Je démoule et laisse refroidir.

* Le kit à risotto : 250g de riz arborio, 2 cuillérées à soupe d’oignons déshydraté, 1 cube de bouillon de légumes, du poivre moulu, 25g de champignons déshydratés (cèpes ou morilles)

Le mode d'emploi à imprimer : Je fais fondre une noix de beurre dans une casserole à parois épaisses. Je verse le contenu du bocal et laisse nacrer le riz quelques minutes à feu moyen. Pendant ce temps, je fais bouillir 1 l d'eau que je maintiens au chaud. J'ajoute une louche d'eau au riz en remuant. Une fois que l'eau est absorbé, j'ajoute de nouevau de l'eau et ainsi de suite pendant 18 mn (temps à vérifier sur le paquet de riz). Avant de servir, j'émulsionne le riz avec du parmesan râpé.

* Le kit de soupe : 100g de lentilles vertes, blondes ou corail, 100g d’orge perlée, 100g de pois cassés, un sachet de bouillon déshydraté en poudre de qualité (Ariaké par exemple), 1 cuillérée à soupe d’ail déshydraté, 1 cuillérée à soupe d’oignon déshydraté, 1 cuillérée à soupe d’herbes déshydraté, gros sel et poivres en grains, noisettes concassées (emballées dans un sachet pour ne les ajouter qu’au moment du service).

Le mode d'emploi à imprimer : Je verse le contenu du bocal (sauf les noisettes) dans l'autocuiseur. J'ajoute de l'eau à hauteur (ou un peu plus). Je porte à ébullition puis je laisse mijoter 10 mn. Je mixe et je sers avec les noisettes concassées.

* Le kit à vin chaud : 150g de sucre roux, les écorces d’une orange séchées, 1 bâton de cannelle, 1 gousse de vanille, 1 étoile de badiane, 1 clou de girofle. N’oubliez pas d’accompagner le bocal avec une bouteille de vin rouge ou, éventuellement, un bon jus de pomme bio.

Le mode d'emploi à imprimer : Je verse le vin dans une casserole. Je le fais bouillir 5 mn. J'ajoute le contenu du bocal et je laisse cuire à feu doux 15 mn. / Je verse le jus de pomme dans une casserole. J'ajoute le contenu du bocal et je laisse frémir à feu moyen pendant 15 mn.

* Le kit à chocolat chaud : 200 g de très bon chocolat noir concassé, 2 cuillérées à soupe de sucre roux, ¼ de cuillérée à café de 4 épices, 1 gousse de vanille.

Le mode d'emploi à imprimer : Je fais chauffer 1 litre de lait entier (si possible cru, de ferme, c'est encore meilleur) dans une casserole. Lorsqu'il frémit, j'ajoute le contenu du bocal et je fouette sur feu doux penandt 5 minutes avant de servir.

Inspirations sur le net…

mysweetboutique.fr : une boutique en ligne pour faire de jolis cadeaux (pots dont les Mason Jars, sachets, étiquettes, tampons à encrer, rubans…)

worldlabel.com : pour créer des étiquettes en tout genre

jamlabelizer.com : de quoi personnaliser ses Mason Jars

... et en librairie

Mes cadeaux gourmands de Walker Alison, éd. Marie-Claire, 2015

Les cadeaux gourmands, ça m'emballe, de Denise Crolle-Terzaghi, Prat édition, 2014

Je crée mes cadeaux gourmands de Marie Chioca et Delphine Paslin, éd. Terre vivante, 2012

Cadeaux à croquer et Cadeaux gourmands de Pascale Weeks, First édition, 2008 et 2007

24 décembre 2014

J-1 \ Joyeux Noël !

cabane à oiseaux (2)

C'est l'hiver.

Lumières douces et tamisées,

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lampe salon (2)

Chocolat chaud

et goûter au coin du feu,

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Joyeux Noël !

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21 décembre 2014

J-4 \ Une déco de Noël à croquer

Cette année, Noël sera friand ou ne sera pas ! La maison, le sapin, la table, les plats vont s’embellir de décos irrésistibles dont les gourmands ne feront qu’une bouchée. Alors, enfilez vos tabliers, sortez fils, aiguilles et paire de ciseaux !

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© CRTA

Mon beau sapin…

Noix, pommes, oranges, sucres d’orge, sablés et petits personnages en pain d’épice… A l’image des sapins d’autrefois, misez vous aussi sur un décor gourmand. Exit les boules à paillettes et les guirlandes scintillantes et vive les travaux manuels à réaliser avec les enfants ! En plus, en ces périodes de fête où le porte-monnaie est mis à rude épreuve, tous les trucs sont bons pour faire quelques économies.

Réalisez des guirlandes originales en faisant éclater des grains de maïs à pop-corn que vous enfilez sur du fil transparent. S’il vous reste des oranges ou des clémentines un peu flétries, coupez les en rondelles et faites les sécher au four 2 heures à 90°. Reliez-les par un fil de lin en les alternant, pourquoi pas, avec des bâtons de cannelle. Après Noël, il vous suffira d’enlever le fil et de déposer les fruits dans des coupelles pour parfumer la maison plusieurs mois. Pensez aussi aux traditionnelles oranges piquées de clous de girole qui, accrochées par un ruban, font de jolies boules de Noël. Procurez-vous des boules en plastique transparent dans les magasins de loisirs créatifs et garnissez-les de chocolats, de petits macarons ou de bonbons aux couleurs de votre déco…

Comme le veut la tradition alsacienne, bretzels, pains d’épice et sablés habillent le sapin. Achetez-les ou faites-les vous-même. Les sablés sont si simples à réaliser. Et avec un bonbon acidulé, vous obtenez de jolis biscuits vitraux magnifiques suspendus devant les fenêtres.

 

 

orange-pomme-d'ambre
© CRTA

 

A table !

Pour un réveillon placé sous le signe de la gourmandise, la décoration alimentaire, comestible ou non, donne une allure originale et unique à votre table de fête. Choisissez un thème (la table rouge et or, régressive, végétale, montagnarde, provençale, alsacienne…) et faites le tour de vos placards.

Transformez des mandarines en de jolies lampes à huile comme on en fabriquait autrefois qui, en plus, dégagent un parfum d’agrume très agréable. Incisez le fruit en deux, dans le sens horizontal, avec un couteau. Séparez délicatement l’écorce de la chair, en prenant soin de ne pas casser le brin central qui sert de mèche. Versez l’huile dans la coque vide, sur la mèche, puis allumez. Sinon, plus simplement, évidez les deux moitié du fruit et déposez-y une bougie chauffe plat. Sur le même principe, des pommes, rouges ou vertes selon les couleurs de votre thème, décorées de paillettes, forment aussi de jolis photophores.

Pour les porte-couteaux, outre les petits pains individuels, pensez aux calissons, aux kumquats, aux noix (dorées à la bombe), aux mini-kougelhopfs ou aux petites brioches parisiennes, aux financiers, aux macarons, aux muffins, aux pièces en chocolat (vous vous rappelez ces petites pièces d’or que l’on croquait à Noël ?), aux allumettes feuilletées, aux petits fagots de bâton de cannelle, d’oranges, de citrons ou de gingembres confits, de réglisse… Ces bonbons, en spirale, peuvent aussi devenir ronds de serviette.

Bonbons et fruits déposés ici et là ponctuent élégamment le chemin de table. Les agrumes restent de grands classiques. Pour leur donner un air festif et pouvoir les déguster pendant le repas, givrez-les en les vaporisant de sucre de canne liquide avant de les saupoudrer de sucre glace.

décor de table
© CRTA

Pas de quoi en faire tout un plat !

Sublimer ses mets en dressant joliment ses assiettes et ses plats, c’est le rêve de toute cuisinière qui reçoit à Noël, non ? Avant tout, sachez que le secret d’une déco réussie, c’est de ne pas privilégier la présentation au détriment du goût.

Pour le salé, commencez par la garniture en donnant du volume et en jouant avec la forme de l’assiette. Les légumes peuvent être taillés élégamment, voire sculptés. Mais armez-vous alors de patience et de précision. D’un bon couteau d’office aussi ! Voire même de gouges, de canneleurs, de vide-pommes, d’emporte-pièces, de cuillères parisiennes… autant d’ustensiles nécessaires pour ceux qui souhaitent s’initier à cet art. Plus simplement, taillez vos légumes avant cuisson en cubes, en prismes, en rondelles, en frites… selon l’effet visuel désiré.

Ajoutez le poisson ou la viande de manière symétrique ou décalée, la sauce par petites touches à l’aide d’un cornet ou d’une cuillère*, puis des herbes, de la fleur de sel ou du poivre concassé... Tous les aliments doivent avoir un rapport les uns avec les autres : la sauce avec le poisson ou la viande, les herbes avec la marinade, les épices avec la cuisson…

Pour une recette à base d’œuf comme les œufs brouillés à la truffe ou encore la mousse au chocolat pensez à utiliser la coquille vide et lavée comme contenant et servez le tout en coquetier.

Côté gâteaux, les paillettes et perles de couleur vendues au rayon aide pâtissière du supermarché sauvent bien des débutants en matière de décoration. Du coup, même les enfants peuvent mettre la main à la pâte ! Le givrage ne nécessite, lui non plus, aucune compétence particulière. Du sucre glace et un pochoir en forme de sapin, de feuilles de houx ou de sucres d’orge suffisent. Également très simple à réaliser, l’emballage façon cadeau avec une crêpe. Vous recouvrez le dessus de l’entremets (framboisier, trois chocolats…), repliez les bords sous le biscuit et maintenez l’ensemble par un joli ruban. Plus classique, le glaçage royal, au chocolat ou au beurre convient parfaitement aux gâteaux au chocolat, aux pâtes à choux et aux bûches roulées. Pour les plus habiles, ces desserts peuvent aussi être dissimulés sous une couche de ganache montée déposée à la poche à douille. Finalisez la décoration par quelques éléments en caramel tiré, en nougatine, en chocolat ou en pâte d’amande. Et de vous exclamer fièrement devant vos convives « c’est moi qui l’ai fait ! ».

 

 

 

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La cuiller Déco Spoon de Durandal de est parfaite pour sublimer vos assiettes. Elle nécessite un petit coup de main au départ mais s'utilise très simplement. Testée et approuvée ! En vente en grandes surfaces et sur www.taspasmieux.fr.

 

 

 

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sablés vitraux
source inconnue

 

Sablés vitraux à suspendre

- 120 g de beurre demi-sel

- 100 g de sucre

- 1 jaune d'oeuf + 1 oeuf

- 250 g de farine de blé (ou 175g de farine de blé + 75 g de farine de noix)

- autant de bonbons acidulés que de sablés

Mixer le beurre et le sucre en crème mousseuse.

Incorporer le jaune d’œuf puis la farine.

Pour des biscuits ronds, former un boudin de 3 à 4 cm de diamètre. Réserver 2 heures au frais.

Dorer à l’œuf, rouler dans du sucre cristal et détailler en rondelles de 5 mm d’épaisseur environ.

Pour d’autres formes, ramasser la pâte en boule avant de la réserver au frais.

L’étaler et la découper à l’aide d’emporte-pièces en forme d’étoile, de cœur, de sapin… ou encore avec la pointe d’un couteau selon son imagination (renne, bonhomme de neige…).

Evider le centre des sablés crus à l’aide d’un emporte pièce de la même forme mais de taille inférieure.

Percer les sablés au sommet, avec une paille ou un tournevis, pour insérer un fil.

Déposer les biscuits bien espacés sur une tôle pâtissière et les faire cuire 5 mn à 180°.

Concasser les bonbons acidulés.

A la sortie, reformer si besoin le trou et déposer dans le creux des sablés un bonbon acidulé concassé.

Poursuivre la cuisson 5 mn.

Sortir les sablés du four et les laisser refroidir sur la plaque avant de les détacher délicatement.

Passer ensuite un fil dans chaque sablé pour les suspendre aux branches du sapin.

18 décembre 2014

J-7 \ Les fruits de mer de A à Z

Votre temps est précieux au moment des fêtes de Noël ? Alors, fruits de mer au menu ! Consommés crus, ils sont simples et rapides à préparer et apportent une note festive au repas. Sans compter qu’ils peuvent se cuisiner très vite. Pourquoi s’en priver ? En tout cas, fête ou pas fête, chez nous, on adore !

A comme amande

Non seulement ce coquillage beige strié et tacheté de brun est bon marché. Quelque peu caoutchouteux dégusté cru, il est délicieux farci avec un beurre persillé et passé très rapidement au four. Sympa en entrée ou à l’apéro !

B comme bulot

Ce gastéropode péché en Normandie a la réputation d’être coriace. Pour éviter ce désagrément, choisissez des spécimens pas trop gros et cuisez-les 20 mn dans de l’eau froide avec sel (30g par l), poivre et bouquet garni. S’ils sont vendus déjà cuits, veillez à leur fraicheur et rincez-les pour retirer le sable éventuel.

C comme crevette

Très fragile, la crevette est souvent déjà cuite sur les étals. Sa carapace doit être luisante et ne surtout pas coller, l’odeur iodée. Conservez-la entre 2° et 5°, dans un linge humide, 2 ou 3 jours maxi. Si elle est vendue décongelée, ne la recongelez surtout pas ! Dégustez-la simplement, avec une tartine de beurre pour la grise, à la mayonnaise ou dans une salade avec pamplemousse et avocat pour la rose.

D comme dégorger

Pour évacuer le sable et les indésirables qu’ils recèlent, les coquillages doivent, avant de cuire, tremper 2 bonnes heures dans de l’eau bien salée à même proportion que la mer (30g/l). Inévitable au retour de la pêche à pied, inutile s’ils sont achetés chez le poissonnier ou au vivier !

E comme étrille

Curieux ce tout petit crabe brun et plat, aux yeux rouges bien et aux pinces bleues. Mais ne vous laissez pas charmé car l’étrille est très agressive. C’est même un bon critère à l’achat ! Cuisez-les à frémissements, 6 à 8 mn dans de l’eau bouillante salée, ou préparez-les en bisque, coupées en morceaux lorsqu’elles sont encore vivantes et cuites à l’eau avec petits légumes et concentré de tomates. Cruel mais trop bon !

F comme fraicheur

D’une manière générale, la fraicheur des fruits de mer est essentielle pour passer Noël à table ! Achetez-les ou pêchez-les vivants : en les titillant avec la pointe d’un couteau, les mollusques se rétractent, les bivalves ferment leur coquille, les pinces des crustacés se resserrent. L’odeur d’iode et non d’ammoniaque est un signe qui ne trompe pas !

G comme gambas

Cette énorme crevette rose de 20 à 40 cm est pêchée dans des eaux chaudes, au large du Sénégal ou encore de Madagascar. Très charnue, elle est meilleure marinée avant cuisson et doit cuire (à la vapeur, à la poêle ou au barbecue) assez rapidement pour ne pas dessécher. Un conseil : incisez le dos avec des ciseaux pour retirer le boyau noir, la décortiquer plus facilement et permettre à la marinade de bien pénétrer dans la chair.

huitre au charbon d'Akrame Bennalal

H comme huître

Douce ou iodée, avec l’huître, il y en a pour tous les goûts selon qu’elle soit affinée dans les anciens marais salants (les claires), en Charente et en Vendée, en pleine mer ou à l’embouchure des rivières, dans l’Atlantique et la Manche, ou en suspension en Méditerranée. Conservez-la à plat dans une bourriche, bien tassée, sur un lit d’algues, jusqu’à 8 jours après la pêche, dans un endroit aéré et frais, mais pas trop froid car une huître gelée est une huître morte ! Dégustez-la crue, nature ; préférez alors une n°2 ou 3. Cuisinez l'huître plus charnue, simplement à la braise, passées au four sous un sabayon au champagne, en velouté ou encore pochées, prises en gelée avec épinard, bette ou cresson et dégustées froides.

L comme langoustine

Sa carapace rose et bien brillante (signe de fraicheur) cache une chair blanche délicate, ferme et savoureuse. Pochez-la 1 à 2 mn dans de l’eau salée et vinaigrée, à frémissement et dégustez-la tiède. Ou bien huilez-la et grillez-la, entière à la braise ou au four coupée en deux dans le sens de la longueur.

M comme mayonnaise

Incontournable avec un plateau de fruits de mer, pourvu qu’elle soit faite maison ! Si vous la faites quelques heures avant, préférez de l’huile de pépin de raisin qui ne fige pas au froid. Aromatisez-la avec de l’estragon, du cerfeuil, de la pulpe d’ail, du citron… Ajoutez-y une grosse cuillerée de ketchup, un trait de sauce Worcester et une cuillère à soupe de cognac pour obtenir une sauce cocktail, délicieuse avec les crustacés.

N comme nage

Voilà une petite soupe bien élégante et très parfumée. Carottes, poireaux, noix de Saint-Jacques, crevettes, moules, coques, palourdes ou autres fruits de mer sont cuits doucement dans un fumet de poisson maison et servis chauds.

O comme oursin

Ce n’est pas parce que ceux de nos côtes – les verts d’Erquy, les violets de Méditerranée – disparaissent des étals qu’il faut bouder les autres ! Ceux d’Irlande ou de Norvège se dégustent également crus à la petite cuiller, avec un jus de citron ou du vinaigre, du pain de seigle et du beurre salé. Coupez le dessus avec des ciseaux en prenant soin de vous ganter !

P comme praire ou palourde

L’une est protégée par une épaisse coquille crème, très bombée et marquée de profondes stries concentriques, l’autre par une coquille fine, noire, grise, rose ou blanche. Toutes deux, praire et palourde, sont appréciées pour leur subtil parfum d’iode. La praire est même plus prisée que l'huître pour son côté iodé. Ouvrez-les au couteau, en brisant la charnière, et savourez-les telles quelles. C'est comme ça qu'elles donnent le meilleur d'elles même. Farcies ou avec des spaghettis, elles sont pas mal non plus !

R comme rince-doigt

Indispensable pour s’essuyer les mains après le plateau de fruits de mer et ne pas sentir la marée jusqu’à la fin du repas !

S comme Saint-Jacques

Celle des Baies de Saint-Brieuc (Erquy) et de Granville offrent une noix iodée mais pas de corail jusqu’en février. Celle de la Baie de Seine (Port-en-Bessin et Dieppe) se distingue par sa saveur plus douce, une noix plus grosse et un beau corail présent toute la saison. Achetez-la vivante, en début ou en fin de saison lorsqu’elle est moins chère et congelez-la fraiche. Comptez 1 kg par personne, soit 5 à 6 noix (150g env). Dégustez-la crue, juste enduite d’huile d’olive, de citron ou de vinaigre de cidre, ou revenue au beurre 2 mn par face, avec une persillade ou de la crème et du safran, avec éventuellement une fondue d’endives ou de poireaux.

2015 12 10 - dîner coquille Saint-Jacques de Normandie label rouge (14)

T comme tourteau

Péché le long des côtes de la Manche ou de l’Atlantique d’avril à octobre, ce gros crabe de 400g à 1kg se reconnaît à sa paire de pinces et sa robe brun rouge, lisse et ovale. Achetez-le vivant et bien lourd, signe d’une chair abondante, les yeux bien noirs, la carapace, sans fissure. Cuisez-le au retour du marché, dans une eau bouillante additionnée de gros sel et d’un bouquet garni ou d’algues séchées. Comptez 16 mn par kg de tourteau à partir de la reprise de l’ébullition. Refroidi à l’air ambiant, il se déguste tel quel avec de la mayonnaise et se conserve 2 jours au réfrigérateur.

V comme vanneau

Plus connu sous le nom de pétoncle blanc dont la chair est moins fine et moins généreuse que le noir, mais néanmoins douce et légèrement iodée, le vanneau s’achète vivant, la coquille bien fermée. Préparez-le à la marinière comme les moules. C’est un plat peu onéreux pour les lendemains de fête !

W comme wok

Bien qu’il soit originaire d’Asie, le wok a toute sa place dans la cuisine des fruits de mer. On y fait revenir rapidement crevette, gambas, encornets…

Z comme zoyeuses fêtes !

16 décembre 2014

J-9 \ L'incontournable dinde aux marrons

Mon mari dirait qu'un Noël sans dinde, ni bûche, c'est un peu comme un pantalon sans poche ou une femme sans sein ! Plus sérieusement, la dinde est entrée dans nos traditions et on l'apprécie davantage le 24 ou le 25 décembre que le 14 juillet, non ? Alors, pourquoi la bouder ?

Pour moi, la dinde remonte à l'enfance, à la farce que ma grand-mère (et aujourd'hui ma mère) y glissait dedans, aux châtaignes grillées ou aux marrons en conserve qu'elle y ajoutait, aux restes que l'on mangeait le lendemain avec une sauce suprême... La simple évocation de ce plat de fête me renvoie des parfums et des saveurs douces et bienheureuses.

Que ce soit le poulet du dimanche ou la dinde de Noël, pas une volaille n’était autrefois rôti sans une farce finement hachée : gésiers, foie, chair à saucisse (un soupçon), rehaussée d’échalote, d’ail, d’herbes fraiches ou de fruits secs (raisins secs et/ou pruneaux). On ajoute un petit-suisse et quelques griottes pour la pintade. Mais à Noël, on l'embellit : un hachis de veau et de chair à saucisses, du foie gras, des marrons, des figues ou encore des abricots secs, des champignons, une larme de Champagne ou d’Armagnac...

Farce aux marrons

- le foie et les gésiers de la dinde, coupés en dés

- 400g de marrons au naturel

- 300g d'un mélange de chair de veau et de porc

- 150g de pain rassis mixé

- 15 cl de lait

- 50g de beurre

- 4 échalotes

- 5 cl de cognac

- un brin de persil

- Sel et poivre

Détailler au couteau (et surtout pas au mixeur !) les abats, les échalotes, les marrons et le persil.

Faire fondre le beurre dans une poêle. Y faire revenir les échalotes émincés et les abats de dinde pendant 10 mn environ.

Verser dans un saladier et y incorporer les autres ingrédients en mélangeant bien.

Goûter et rectifier éventuellement l’assaisonnement.

NB 1 : Pour plus de moelleux, on lie la farce avec de la mie de pain rassis trempée dans du lait, mais surtout pas de pain frais qui donnerait une farce collante. A défaut, on remplace le pain par un oeuf.

NB 2 : On prépare la farce et on farcit la volaille 24h avant cuisson pour lui donner le temps de s’imprégner des différentes saveurs.

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Pour une dinde bien tendre

Comme pour la viande, la volaille ne doit pas passer du réfrigérateur au four pour éviter tout choc thermique. On laisse donc sa dinde 2h tranquille à température ambiante, avant de l'enfourner.

On privilégie une cuisson lente à basse température. Une volaille cuite 3h à 120° est moins sèche qu’une 1h30 à 200°. Quitte à augmenter la température en fin de cuisson pour faire dorer davantage la peau.

Pour une dinde de 4,5kg (idéale pour 8 à 10 personnes), on compte au moins 3h30/4h à 160°.

Pour vérifier la cuisson d'une volaille, on pique un couteau à la jonction des pattes. Si le jus qui en ressort est rosé, la volaille n'est pas assez cuite.

Pour gagner du temps

C'est un truc que je tiens de Laurent André, chef du Royal Monceau à Paris :  pocher  la dinde avant de la rôtir réduit le temps de cuisson la tend tendre et fondante.

On dépose la dinde dans une cocotte et on la couvre à hauteur d’eau. On ajoute une garniture aromatique, sel et poivre.

On porte à ébullition et on arrête la cuisson lorsque l’eau frémit (15 mn). On poursuit la cuisson de la dinde au four 2h30 en arrosant tous les quarts d’heure avec le bouillon.

Après le déjeuner, on remet la carcasse dans le bouillon, on fait réduire.

Au moment du dîner, on émiette la viande qui reste sur la carcasse dans le bouillon. On fait chauffer jusqu'à frémissement et on ajoute quelques ravioles de Royan. En deux minutes, le repas est prêt. Parfait pour un dîner léger le soir !

Pour découper facilement une volaille rôtie

Avant de découper la volaille, on la laisse reposer sous une feuille de papier aluminium environ 10 minutes pour que sa chair se raffermisse et que le jus se répartisse uniformément. On se munit d’un couteau de chef bien aiguisé et d’une grande fourchette diapason.

On place la volaille sur le dos, sur une planche dotée d’une rigole pour récupérer le jus. On commence par détacher la cuisse en incisant la peau entre le flanc et la cuisse, puis en écartant pour voir la jointure et la sectionner ou la contourner. On procède de même pour la seconde cuisse.

S’il s’agit d’une grosse volaille, on sépare les pilons des hauts de cuisses. On plante ensuite la fourchette dans la colonne vertébrale. On incise la peau du bréchet en deux parties égales et on coupe la chair en longeant l’os. On décolle les filets des deux côtés de la carcasse. On les coupe en 2 ou en 4 médaillons selon la grosseur. On sépare éventuellement les ailes au niveau de l’articulation.

On retourne la volaille et, avec une cuillère, on détache les sot-l’y-laisse, ces deux petits morceaux de chair tendre situés de chaque côté de la colonne dorsale de la volaille, entre la base des cuisses et la base des ailes. Bien cachés, il n’y a que les sots pour les laisser !

Les quantités de volaille idéales

Pour un dîner en solo, la caille est parfaite. Entre 150 et 200g, on en prévoit une ou deux par convive. Le coquelet, le pintadeau et le pigeon pèsent de 500 à 600g. Idéal pour un tête-à-tête.

La pintade, qui pèse entre 1,2 et 1,5kg, et le lapin, entre 1,5 à 2kg, conviennent pour 4 personnes. Un poulet fermier d’1,5kg satisfait 5 convives. Tout comme la poule de réforme ou le canard qui sont plus gros (entre 1,8 et 2,5kg) mais plus gras et moins charnus que le poulet.

Pour un repas à 6, on préfère du dindonneau, de l’oie ou du chapon qui pèsent entre 3 et 4,5 kg. A noter qu’une cuisse de dindonneau régale à elle seule 4 personnes. Le coq dont le poids varie de 3,5 à 5 kg, et la dinde, de 6 à 7 kg, sont parfaits pour une grande tablée.

On retient : on compte environ 150g de chair désossée et 250 à 300g de chair avec os par personne.

15 décembre 2014

J-10 \ Étonnante bûche agenaise

Si je vous annonce "bûche aux pruneaux d'Agen", vous allez, pour beaucoup d'entre vous, faire la grimace, non ? Alors, oubliez vos apriori et laissez-vous convaincre. J'ai dégusté cette bûche en septembre dernier et ai été réellement séduite par sa légèreté, son goût discret de pruneau et son originalité. N'ayant pas encore eu le temps de me lancer dans la bûche cette année, à cause de notre déménagement, je me suis dit que je pourrais partager cette recette créée par le Chef Pâtissier Fernando Maria pour le Pruneau d'Agen. Lancez-vous, c'est une merveille !

© Maeva Destombes
©BIP/Maëva Destombes

Bûche au Pruneau d'Agen

pour une gouttière à bûche d'env. 8/10pers

1. MERINGUE ITALIENNE

- 130g de sucre

- 60 ml d’eau

- 2 blancs d'oeuf

Mélanger l'eau et le sucre dans une casserole et porter le tout à 120°.

Dans le même temps, monter les blancs en neige jusqu’à obtenir un «bec d’oiseau».

Ajouter délicatement le sirop à 120° sur les blancs et continuer à fouetter jusqu’à refroidissement complet.

Réserver.

2. MOUSSE AUX PRUNEAUX

- 10 g de gélatine en feuille

- 250 g de crème fleurette

- 250 g de jus de pruneaux

- 175 g de meringue italienne

Détendre la gélatine dans de l’eau froide.

Monter la crème au fouet jusqu’à «bec d’oiseau», la réserver au frais.

Faire chauffer environ 10 % du jus de pruneaux à 40° environ.

Égoutter la gélatine et l'ajouter au 10% de jus de pruneaux, mélanger jusqu’à dissolution et incorporer le tout sur le restant du jus de pruneaux.

Incorporer délicatement avec un fouet les 175 g de meringue italienne en prenant soin de ne pas trop la casser.

Ajouter la crème fouettée en trois fois à la maryse.

Réserver la crème au frais avant moulage de la bûche.

3. CRÉMEUX A LA VANILLE

- 125 gr de crème

- 1 oeuf

- 30 g de sucre

- 2 g de gélatine en feuille

- 1/2 gousse de vanille

Détendre la gélatine dans de l’eau froide.

Chauffer la crème dans une casserole avec la vanille préalablement fendue en deux.

Dans le même temps, blanchir les oeufs et le sucre.

Verser la crème chaude sur le mélange blanchi, mélanger.

Ajouter toute la préparation dans la casserole. Cuire jusqu’à épaississement sans dépasser 80°.

Égoutter la gélatine et la mélanger à la préparation.

Verser la crème dans un moule à insert ou la gouttière, la réserver au congélateur environ 2h.

4. BISCUIT DACQUOISE AUX AMANDES

- 40 g de poudre d’amandes

- 40 g de sucre glace

- 2 blancs d'oeuf

- 16 g de sucre

Mélanger la poudre d’amande et sucre glace. Réserver.

Monter les blancs d’oeuf et serrer avec le sucre.

Ajouter sur la meringue les poudres, mélanger délicatement.

Plaquer l’appareil sur une plaque de cuisson avec du papier cuisson.

Cuire à 180° jusqu'à coloration, réserver sur grille.

5. CRÈME AUX PRUNEAUX

- 150 g de crème de pruneaux

- 1 g de gélatine en feuille

Détendre la gélatine dans de l’eau froide.

Faire chauffer environ 10 % de crème de pruneaux à 40° environ.

Égoutter la gélatine et l'ajouter aux 10 % de crème de pruneaux.

Mélanger jusqu’à dissolution et incorporer le tout sur le restant de crème de pruneaux, réserver.

6. MONTAGE DE LA BÛCHE

Verser sur 1/3 du moule la mousse aux pruneaux.

Ajouter au centre le crémeux vanille.

Recouvrir le crémeux de mousse aux pruneaux, puis de crème de pruneaux puis de mousse.

Déposer le biscuit préalablement découpé à la taille de la gouttière.

Réserver la bûche au congélateur, idéalement toute la nuit.

Démouler puis décorer.

Pour le décor, j'ai craqué sur ces kits à réaliser Patisdécor®. Chaque kit contient une plaque de transfert avec deux embouts de bûche, une plaque Joyeuses Fêtes ou Joyeux Noël et des décorations à planter sur la bûche, ainsi qu'un sachet de pistoles de chocolat noir ou blanc de 100g à faire fondre. Cinq thèmes sont proposés : sapin ou cerf de couleur dorée, jacquard et Père Noël en rouge, neige de couleur bleue. En vente sur le site Cerf Dellier.

14 décembre 2014

J-11 \ Cadeaux gourmands

Ces derniers jours, je vous ai proposé des recettes de bredele, de pain d'épices et de truffes. Et si vous en profitiez pour les offrir à Noël dans de jolis paniers gourmands ?

Ajoutez-y quelques sucreries, un pot de confiture et un elixir faits maison, comme une crème de whisky, un limoncello, une liqueur de fruits... Vous pouvez aussi y glisser un pot tout prêt pour refaire des biscuits (la farine, les épices) ou pour réaliser un riz au lait mais aussi quelques ustensiles de cuisine.

Emballez le tout joliment, dans un panier en osier, une bourriche à huîtres...

panier de douceurs pour Danielle 009

panier de douceurs pour Sophie et Fredo 002

13 décembre 2014

J-12 \ Et que la lumière fut !

Aujourd'hui, nous fêtons les Lucie. Du latin lux qui signifie 'lumière', la Sainte-Lucie correspond au solstice d'hiver, c'est-à-dire le premier jour à partir duquel le soleil se couche plus tard que la veille, même si les scientifiques s'accrodent plutôt à dire qu'il tombe autour du 21 (entre le 20 et le 22). D'où le dicton "à la sainte Luce, le jour augmente du saut d'une puce."

Lyon, Terre aux lumières (2014)
source : fetedeslumieres.lyon.fr

Ce jour marque aussi le début des fêtes de Noël dans le nord de l'Europe et, plus particulièrement en Suède, au Danemark, en Norvège, mais aussi en Islande, en Filande, en Italie et en Sicile. En France, certaines villes s'illuminent de mille feux et organisent des défilés de Lumières à travers les rues. C'est le cas de Montbéliard. A Lyon, la fête des Lumières commence le 8 décembre, jour de fête de l'Immaculée Conception.


source: myparisnet.com

12 décembre 2014

J-13 \ Truffes gourmandes

C’est sans aucun doute les friandises les plus consommées en fin d’année. Faites maison, les truffes sont si simples à réaliser qu’on aurait tort de s’en priver. Il y a 2 ans, j'ai rencontré Nicolas Cloiseau, chocolatier MOF, chef de la Maison du chocolat à Paris, qui m'a aimablement donné ses astuces pour les sublimer.

2013 02 28 - atelier maison du chocolat 1 - CopieSon cœur fondant enrobé d’un voile de cacao amer nous envoûte à chaque bouchée. Et c’est à un certain Louis Dufour que l’on doit celles qu’il appela au départ « crottes en chocolat ». Alors qu’il manquait de provisions pour fabriquer les friandises à la fin de l’année 1895, le pâtissier de Chambéry mélangea de la crème fraiche, de la vanille et du cacao en poudre et forma des boules qu’il trempa dans du chocolat fondu et enroba de poudre de cacao pour les rendre plus présentables. De leur ressemblance avec le noble champignon, à l’aspect irrégulier et rustique, leur vient bien vite le nom de truffes.

Une histoire de températures

Réaliser des truffes n’a rien de compliqué en soi. Il ne s’agit rien d’autre qu’une ganache (c’est-à-dire un mélange de chocolat et de crème et de beurre) enrobée de poudre de cacao. Pourtant, « s’il y a une règle à retenir, nous confie Nicolas Cloiseau, c’est de respecter les températures. » Et c’est même la règle d’or pour réussir l’émulsion, cet amalgame lisse, stable et brillant du chocolat et de la crème. Travailler la ganache à une température trop froide la rend granuleuse. Au contraire, faire bouillir la crème et la mélanger au chocolat froid lui donne une texture cassante et onctueuse à la fois.

Deux méthodes font concurrence. La première consiste à verser en une seule fois la crème bouillante sur le chocolat haché, à le laisser fondre 1 minute sans toucher – le temps que l’ensemble redescende à 45° –, puis à mélanger lentement à l’aide d’un fouet, en effectuant des cercles. « On débute à l’intérieur et on ouvre petit à petit le cercle vers l’extérieur. » La seconde, à incorporer en 3 fois la crème bouillante au chocolat haché et à mélanger vigoureusement à la maryse entre chaque. Lorsque la ganache est homogène, le beurre pommade est incorporé et l’ensemble doit reposer au frais (entre 10 et 15°) au minimum 12h. Surtout pas de réfrigérateur qui durcit la ganache sur le pourtour de la jatte et crée des morceaux lorsqu’on mélange le tout ! La ganache est ensuite façonnée en boules, roulées dans de la poudre de cacao tamisée. Pour une truffe onctueuse et craquante à la fois, on réserve les boules 1h au réfrigérateur puis on les plonge une à une dans du chocolat fondu au bain-marie à 31° (il est liquide et froid) avant de les enrober de cacao.

Question de proportions

En la matière, tout est affaire de goût et chacun y va de sa formule. Pour 250g de chocolat noir 70%, Nicolas Cloiseau préconise 150g de crème et 10g de beurre, Pierre Hermé, 185g de crème et 50g de beurre et Julien Merceron (chocolatier confiseur A la mère de famille à Paris), 350g de crème et 25g de beurre. Une chose est sûre, c’est que plus la quantité de crème est importante, plus la ganache est onctueuse mais molle, ce qui est parfait pour les tartes, peut-être moins aisé pour les truffes. Plus riche en beurre, la ganache est plus ferme et plus facile à façonner, à rouler et à manipuler.

De la qualité des produits…

… dépend le résultat final. L’idéal est de choisir un chocolat de couverture, plus riche en beurre de cacao (31%). Longtemps réservé aux professionnels, il est vendu sous forme de pistoles, plus pratiques que les plaques, en magasins spécialisés et sur le net. A défaut, on privilégie un chocolat dit « de dessert » ou « à pâtisser », pur beurre de cacao, sans autre matière grasse, ni conservateur, contenant entre 55 et 70% de cacao.

L’usage veut que la crème soit liquide. Pasteurisée, la crème (fleurette) est meilleure que stérilisée. Crue, elle a des adeptes mais son goût très marquée ne plait pas à tous. Par ailleurs, la ganache ne s’en conserve que moins longtemps. Autant de remarques qui valent aussi pour le beurre.

Quant à l’enrobage, un cacao en poudre contenant au moins 20% de beurre de cacao est préférable à tout autre, que ce soit au « cacao maigre » (entre 8 et 20% de beurre de cacao) ou au « chocolat en poudre »» (un mélange de cacao en poudre, de sucre et éventuellement d’arômes, destinés au petit-déjeuner).

1001 variantes

Pour un résultat plus riche et plus fondant, certains n’hésitent pas à substituer la crème par des jaunes d’œufs (traditionnellement 2 jaunes et 150g de beurre pour 250 g de chocolat). D’autres préfèrent le goût fruité d’une pulpe de framboise, poire, pêche, ananas... La ganache est relevée de miel, de vanille, de cannelle, de gingembre, de caramel, de zestes d’orange, d’alcool (whisky, rhum, armagnac, cognac, calvados), de café, de thé au jasmin, à la bergamote… Le chocolat blanc, au lait, aromatisé ou non, remplacent le chocolat noir. La poudre de cacao cède sa place au sucre coloré, à la noix de coco râpée, aux noisettes, amandes, pistaches ou pralines roses finement broyées… De quoi varier les plaisirs à l’infini.

La Maison du Chocolat - Coffret Truffes Ouvert

Les truffes au chocolat de Nicolas Cloiseau

- 250g de chocolat de couverture

- 150g de crème fleurette

- 10g de beurre pommade

- qs cacao en poudre tamisé

Hacher finement le chocolat.

Faire bouillir la crème, la verser sur le chocolat et mélanger.

Incorporer le beurre pommade.

Laisser refroidir entre 12 et 24h.

Prélever de la ganache à l’aide d’une petite cuiller et former des boules.

Les rouler dans le cacao.

 

Les trucs du chef

- Quel est le secret des truffes onctueuses et légères ?

C’est de fouetter la ganache avant de la former en boules. Mais elle doit être à 20/25°et doit donc reposer au préalable à 10/15°.

- Quel est le meilleur endroit pour conserver les truffes ?

La cave à vin est idéale car les truffes se conservent normalement à 15°. Elles se conservent alors entre 3 à15 jours selon les produits employés (beurre et crème crus, pasteurisés ou stérilisés).

11 décembre 2014

J-14 \ Les secrets du pain d'épices

Il existe autant de recettes de pain d’épices que de régions, voire de pays, où il est dégusté. Des petits sujets alsaciens au pain de Reims en passant par les nonettes de Dijon, cette douceur incontournable de l’Avent a ses secrets, que Thierry Mulhaupt, chocolatier-pâtisser alsacien, m'a livré volontiers.

Les allemands l’appellent lebkuchen ou ‘pain de vie’, les Bourguignons, ‘pavé de santé’. C’est dire l’importance que l’on accorde au pain d’épices. Les vertus fortifiantes et antiseptiques des ingrédients qui le composent y sont sans doute pour quelque chose : miel et épices. D’ailleurs, au XIIIème siècle, les Mongols ne s’y étaient pas trompés qui ne voyageaient jamais sans leur mi-kongî, un ‘pain au miel’ déjà réalisé à l’époque, avec de la farine de froment, du miel, des plantes aromatiques et cuit au four.

Les ingrédients incontournables

Le pain d’épice traditionnel ne contient, selon les puristes, ni lait, ni beurre, ni œuf, ni sucre, mais de la farine, du miel et des épices. La farine varie selon les régions : de froment (type T55) pour le pain d’épices de Dijon, majoritairement de seigle pour celui plus rustique de Reims ou des deux en Alsace. Un miel toutes fleurs est vivement conseillé pour son parfum subtil qui s’équilibre avec ces farines. Côté épices, si l’anis vert est indissociable du pain d’épices de Dijon, ceux de Reims et d’Alsace prédominent en cannelle et clous de girofle. D’ailleurs, selon Thierry Mulhaupt, ces deux épices sont incontournables, tout comme le gingembre, le poivre blanc, la cardamone et la badiane. « Mais en partant sur un 4-épices de qualité, le pain d’épice a toutes les chances d’être réussi. » Tout l’équilibre du pain réside dans la quantité d’épices. Pas assez, le gâteau n’a pas de caractère. Trop, il devient désagréable. Selon la qualité et la fraicheur des épices, les proportions peuvent aussi varier. Néanmoins, 30g par kilo de farine semble un juste équilibre.

Le tour de main

« Pour réaliser un vrai pain d’épices alsacien, il faut prendre le temps » nous confie le pâtissier strasbourgeois. « Il faut d’abord réaliser une pâte mère composée d’un tant pour tant de miel tiédi à 40° et de farine de seigle et de froment. » En incorporant davantage de miel que de farine, le pain d’épices est plus fondant. A l’inverse, il est un peu plus sec. Thierry Mulhaupt y ajoute un œuf, un agent de levure –bicarbonate de potassium ou de sodium qui aèrent la pâte sans faire gonfler le pain d’épice à l’excès comme la levure chimique et le rend plus moelleux –, des épices et des zestes de citron et d’orange confits. « Cette pâte doit reposer 3 à 4 jours pour pomper l’humidité dans l’air. C’est là le secret du pain d’épice alsacien, celui qui permet de le conserver un an sans problème. » Un peu comme un levain, il est même possible de laisser maturer la pâte quelques semaines, voire plus. Autrefois elle était mise en repos pendant 6 mois à 1 an dans un coffre en bois. Certains artisans procèdent encore ainsi mais la plupart ne la laisse qu’une journée ou deux.

Une cuisson douce

Pétrie et étalée sur 5 à 10 mm d’épaisseur, la pâte est ensuite découpée à l’emporte-pièce et les sujets en forme de Saint-Nicolas, bonhomme, sapin, étoile…badigeonnés de lait pour briller après cuisson. On peut aussi la tailler en plaques qui reposeront un ou deux jours dans une boite métallique à température ambiante, pour réaliser plus aisément la jolie maison de Hansel et Gretel, les héros du conte des frères Grimm. Ou bien la verser dans un moule à cake beurré et fariné.

Comme tous gâteaux de voyage, le pain d’épices gagne à cuire doucement, autour de 140°. On compte entre 45 mn et 1h dans le cas d’un pavé moulé, enfourné à four froid pour un pain d’épices gonflé, bien cuit à cœur et avec une jolie croûte. Seulement 15 mn sont nécessaires pour les sujets. On surveille bien car les sujets doivent à peine colorer. On les recouvre une fois refroidis de glace royale, un mélange de blanc d’œuf (1), de sucre glace (150g) et d’une larme de kirsch ou de jus de citron. On commence par dessiner les contours pour éviter au glaçage de couler sur les côtés. On laisse sécher 15 mn avant de faire couler le reste de glaçage. Voilà le tour de main pour obtenir de jolis sujets à distribuer le 6 décembre ou à suspendre dans le sapin de Noël comme le veut la tradition alsacienne.

Les variantes

Certaines recettes préconisent d’incorporer du lait et/ou du beurre et de suppléer une partie du miel par du sucre (cassonade, vergeoise…). Tous ces ingrédients apportent texture, moelleux et douceur au pain d’épices. D’autres ajoutent aussi des amandes, des noisettes ou des noix en poudre ou concassées. Spécialités de Dijon, les nonettes ont la particularité de renfermer un cœur de marmelade d’orange. Curieusement, il suffit de déposer une cuillérée de marmelade bien épaisse sur les nonnettes avant de les enfourner pour qu’elle se retrouve à l’intérieur après cuisson ! Pour une utilisation salée du pain d’épices, il peut être intéressant de réduire le miel et d’ajouter du poivre moulu, des graines de pavot, du 5 baies (délicieux avec le foie gras et le saumon), du piment d’Espelette…

Et le pain d’épices devient ingrédient…

La chaleur des épices et la douceur du miel se marient en effet sans conteste avec un foie gras, du saumon fumé, mais aussi des fruits d’automne, de la crème de marrons ou les saveurs fortes et franches du maroilles, d’un chèvre, du roquefort, du gorgonzola... En toast apéritif avec des figues et du magret de canard séché, en mouillette avec un œuf à la coque, une glace au caramel, une poêlée de pommes, ou une panna cotta sucrée comme salée. Le pain d’épices fait même un excellent fond d’entremets ou de tartes comme celles de Thierry Mulhaupt et se glisse avec gourmandise dans un triffle, un tiramisu ou même un millefeuille. Grillé et tartiné de moutarde, c’est également un incontournable de la carbonnade flamande. C’est lui qui épaissit et parfume le plat. Dans le même esprit, on peut le mixer et l’incorporer à un jus de canard ou de gibier ou bien l’ajouter à la farce de la dinde de Noël. Elle en sera flattée !

Lorsque le pain d’épices a séché, il fait encore d’excellents desserts. A commencer par le pain perdu qu’on accompagne volontiers d’une compotée de figues ou d’un coulis de mangue. Il entre aussi dans la composition d’un gâteau de pain, d’un crumble ou d’un streusel pour recouvrir un gratin de légumes racine, un Parmentier de canard et potiron, du gibier ou des fruits… Sans oublier les croûtons de pain d’épices parsemés sur une jolie salade composée d’une feuille de chêne, de lamelles de foie gras, de poires et d’avocats. Émietté, il garnit une pomme ou une poire cuite au four, mélangé à des noisettes, amandes, canneberges, abricots et un peu de fromage. Réduit en poudre, il permet de paner des morceaux de fromage servis sur une salade, des sucettes pop au foie gras pour l’apéritif, ou bien des noix de Saint-Jacques ou des noisettes de chevreuil juste snackées. C’est chic et si facile !

Sujets en pain d'épices

- 300 g de miel toutes fleurs

- 240g de farine de blé

- 60g de farine de seigle

- 1 œuf

- 10 g de bicarbonate de sodium

- 10 g de 4-épices ou 6 g de cannelle en poudre, 1 g de clou de girofle en poudre, 1 g de cardamome en poudre, 1 g de gingembre en poudre

- 25 g de zestes d’oranges confites

pour le glaçage :

- 1 blanc d'oeuf

- 150g de sucre glace

Mélanger et tamiser la farine et le bicarbonate.

Dans une casserole, chauffer le miel à 40°.

Hors feu, ajouter la farine et le bicarbonate tamisés.

Incorporer l’œuf battu, les épices et fruits confits.

Lisser le mélange, couvrir d’un linge et laisser reposer 48 heures au frais.

Préchauffer le four à 150°.

Etaler la pâte sur 6/7 mm d'épaisseur. La découper en forme de sapins, bonhommes, étoiles..., au couteau ou à l'emporte-pièce.

Déposer les sujets sur une tôle pâtissière. Enfourner pour 10 mn environ.

Pendant ce temps, préparer le glaçage en mélangeant le blanc d'oeuf et le sucre glace. Le mélange doit être assez épais.

Laisser refroidir les sujets sur une volette. Les badigeonner de glaçage.

Pour une version lingot de pain d'épice :

Ajouter 100g de beurre fondu et 15 cl de lait avec l'oeuf battu.

Verser l’appareil aux ¾ dans un moule à cake préalablement beurré et fariné.

Enfourner pendant 50 min environ.

Vérifier la cuisson en piquant la pointe d’un couteau qui doit ressortir sèche.

Démoule, laisser tiédir et badigeonner éventuellement du glaçage ou d'un mélange jus d'orange/sucre glace ou encore de marmelade d'orange.

Laisser reposer 2 à 3 jours avant de déguster.

Et pour aller plus loin...

 Pain d'épices, quel délice ! de Nicole Renaud, First éditions, 2013

8 décembre 2014

J-17 \ Histoire de desserts provençaux

Bien connue de tous, la tradition des 13 desserts provençaux de Noël, en référence probable aux convives de la Cène, est attestée dès le XVIIème siècle même si le nombre de 13 semble daté du XIXème siècle seulement.

Ces 13 mets sont servis en même temps et en quantité sur la table de Noël, habituellement accompagnés de vin cuit et restent 3 jours sur la table.

Selon les villes et les familles, ces 13 desserts diffèrent mais on y retrouve néanmoins systématiquement quatre sortes de mendiants aux noix ou noisettes, aux amandes, aux figues sèches et aux raisins secs, symboles respectifs de l’ordre des Augustins, des Carmélites, des Franciscains et des Dominicains.

Sont également servis du nougat noir et du nougat blanc, des fruits séchés (dattes, figues...), frais (raisins blancs, pommes, poires, oranges...), confits (melon, citron, orange...), des calissons, des chocolats, de la pâte de coings, des pralines... Sans oublier une pompe à huile qui, selon la coutume, doit être rompue comme le Christ le fit avec le pain, puis trempée dans du vin cuit avant d’être dégustée.

 Les 13 desserts

Source : saint-pauldevence.com

7 décembre 2014

J-18 \ Des cadeaux à offrir ou s'offrir

Chaque année, en tant que journaliste, je suis inondée de communiqués de presse traitant des cadeaux de Noël. Cette année, je me suis dit qu'il était peut-être intéressant de partager avec vous mes trouvailles. Après tout, pourquoi les garder pour moi ? Voici donc une sélection de cadeaux gourmands, esthétiques, pratiques... autour de la cuisine et de la gastronomie. A offrir ou s'offrir !

Fou de casseroles !

Incontournable, la maison Mauviel 1830. Qu'elles soient en cuivre, en inox, en alu..., les casseroles et poêles sont fabriquées à la main dans la manufacture de Villedieu-les Poêles en Normandie. La batterie dessinée pour Yannick Alliéno est sublime ! En vente dans tous les magasins spécialisés.

 

 

 

 

Pour les amateurs de jeu

Voici un jeu de société idéal pour les amateurs de vins amateurs ou confirmés. A la façon d'un Monopoly, le but est de constituer sa cave à vins, région après région, en acquérant des bouteilles. Le premier joueur qui a rempli sa cave est le gagnant.

Voilà une façon ludique de découvrir toutes les richesses du vignoble français grâce à l'expertise de Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992.

Vinitour, de Philippe Faure-Brac, 35€

 

 

 

Pour une fan de déco

La tendance est au cuivre cet hiver dans nos maisons. Et il nous le rend bien avec cette lanterne au style épuré, à compléter par une bougie à pile pour que nos dîners soient plus chaleureux. 49,90€ chez Fly

 

 

 

 

 

 

 

Fleur Parfumée Houx DURANCEUne attention délicatement parfumée 

Sapin Parfume Au Pied du Sapin DURANCEEdelweiss en plâtre élégant et délicat ou sapin en bois de tilleul finement dentelé ? La célèbre Maison Durance vous offre l'ambarras du choix pour faire entrer l'ambiance féérique de Noël dans votre maison et déposer de délicates attentions au pied du sapin.

Existe en différents parfums : "houx", "flocons de neige", "cannelle orange" et "au pied du sapin", idéal quand on a un sapin artificiel et que l'on souhaite retrouver l'odeur des conifères.

Fleur parfumée + 50ml de parfum d'ambiance 14,90€
Sapin + 100ml de parfum d'ambiance 29,50€, dans toutes les boutiques Durance

 

 

 

COFFRET 4 ASSIETTES _VISAGES DU MONDE¤

 

 

 

Aux 4 coins du monde

De quoi égayer vos desserts avec ces 4 assiettes en porcelaine.
Coffret "Visages du monde", 28€ dans les boutiques Fragonard

 

JoursHeureux

Pour les gourmets

Découvrez ou redécouvrez des spécialités régionales oubliées : niniches de Quiberon, coussins de Lyon, coquelicots de Nemours ou encore ces les Quernons d’Ardoise, ces bonbons au chocolat et nougatine caramélisée aux amandes et aux noisettes créés en 1966 en Anjou.

18,90€ la boite de 32 Quernons sur le site joursheureux.fr

clé à vin Peugeot

 

In vino veritas

Que diriez-vous de vieillir votre vin en un clin d'oeil ? C'est chose faite grâce à cette Clé à vin en luminium contenant une pastille de cuivre insérée dans un orifice. Plongée dans un verre de vin, elle détermine la formation d'une pile et libère des électrons qui modifient les qualités organoleptiques (goût et arôme) du vin. Une seconde égale un an, deux secondes égale deux ans... Une exclusivité signée Peugeot Art de la table. A partir de 49€

Plateau Pampelune Grand Soir - Jean-Vier

 

 

Pour allier pratique et esthétique

Apéro entre copains, déjeuner au lit, un plateau est indispensable. En tissus enduit, il est fabriqué de manière artisanale par la très jolie maison de tissu basque, Jean Vier. Pampelune, à partir de 49€ en 22,5 x 30 cm.

 

 

 

 Opinel ebene

 

Une table raffinée

 

Avec ces couteaux en ébène qui allie un côté rustique et chic à la fois. En acier inoxydable Sandvik, vous apprécierez leur coupe nette, soyeuse, incomparable et leur facilité d'entretien. Opinel, coffret de 4 couteaux, 159€

 

Vinaigre maison

Je vous en ai déjà parlé. Il fait parti de mes coups de coeur de 2014, le vinaigrier Vinaigrier Keep-up, 87€.

 

Pour se plonger dans la France gourmande

Voici un très bel ouvrage signé Gilles Pudlowski. Un voyage, superbement illustré, qui célèbre les mets et les vins, ainsi que les chefs et les artisans, qui font la qualité de la table française. Avec en plus des recettes régionales.Le Tour de France gourmand, Gilles Pudlowski, éditions du Chêne, 35 €emile henry

 

Pour les amateurs de fondues

Traditionnellement, la fondue savoyarde se fait dans un caquelon en terre, que l'on aura préalablement frotté avec une gousse d'ail. La terre diffuser doucement la chaleur et la conserve le temps de la dégustation. Le service à fondue Emile Henry contient un caquelon de 2,5l, un brûleur, un trépied et six fourchettes à fondue. Existe en rouge et noir. 90€90

6 décembre 2014

J-19 \ Saint Nicolas et les Mannele

Célébrée dès le Xème siècle en Allemagne, la Saint-Nicolas est aujourd'hui encore une fête vivante dans plusieurs pays d'Europe de l'Est ainsi qu'au Nord et à l'Est de la France,dans les Flandres françaises, les Ardennes, la France-Comté, l'Alsace et la Lorraine (dont Nicolas est le saint patron). Fêté le 19 décembre pour l'Eglise orthodoxe, c'est surtout le 6 décembre que l'on met en scène le saint-évêque Nicolas de Myre.

Si les traditions diffèrent selon les régions, reste que ce jour, des cortèges ont lieu dans les villes et villages. Le saint personnage à la longue barbe blanche, au long manteau rouge, coiffé d'une mitre et crosse à la main, sillone les rues pour récompenser les enfants sages en friandises. Il est accompagné de son âne mais aussi du Père Fouettard (Hans Trapp en Alsace), un personnage velu et grossier qui punit les plus désobéissants en les emportant dans un grand sac qu'il porte sur son dos. A ses côtés, Christkindel, l'incarnation du Christ en jeune fille vêtue de blanc, voilée et coiffée d'une couronne de sapin avec 4 bougies, portant à la main un spectre surmonté d'une étoile, distribue les cadeaux. Dans certains pays comme au Luxembourg et en Belgique, la distribution des cadeaux se fait plutôt à la Saint-Nicolas et non à Noël. En France, les deux traditions coexistent.

En Alsace et en Moselle, il est de coutume aussi de préparer pour le goûter de la Saint-Nicolas des petites brioches en forme de bonhomme appelé mannele au nord de l'Asace, manala, au sud, que l'on déguste avec un chocolat chaud.

mannala (©Mark Vuaran)
©Mark Vuaran

Manalas

Pour 16 pièces

- 700 g de farine de blé ordinaire

- 80 g de beurre

- 10 g de sel

- 20 g de levure de boulanger (ou 1 sachet de levure de boulanger déshydratée)

- 40 g de sucre en poudre

- 40 cl de lait

- 1 œuf

- 32 pignons de pin, raisins secs ou pépites de chocolat pour les yeux

- 1 jaune d'œuf dilué avec un peu de lait

Dans un grand bol, tiédir 4 cuillérées à soupe de lait (pas plus de 30° pour ne pas tuer la levure). Incorporer la levure de boulanger. Laisser reposer 15 mn.

Ajouter le sucre et l'œuf et battre le tout. Incorporer le reste de lait tout en mélangeant.

Dans un grand saladier, mélanger le sel et la farine. Y incorporer le beurre coupé en dés puis le mélange lait/œuf.

Pétrir jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle pas, puis sur le plan de travail fariné pendant 2 minutes pour obtenir une pâte plus résistante.

Remettre la pâte dans le saladier et couvrir d'un linge humide. La laisser reposer à température ambiante pendant environ 1h30 (2h si nécessaire) jusqu’à ce qu’elle double de volume.

Sur le plan de travail, dégazer la pâte en l'écrasant légèrement avec le poing. Couper en 16 boudins, d'environ 12 x 4 cm.

Pour chaque boudin, former une petite boule pour la tête (en resserant le boudin au 1/4 haut avec les doigts) puis le corps en cylindre légèrement aplati. Couper les jambes et les bras du manala à l'aide de ciseaux ou d'un couteau.

Déposer les bonhommes sur les plaques de cuisson. Couvrir avec un linge humide et laisser doubler de volume à température ambiante (1/2 heure).

Déposer 2 pignons de pin, pépites de chocolat ou raisins secs pour les yeux et/ou 2 ou 3 autres pour les boutons en haut du corps.

Préchauffer le four à 220°C. Badigeonner les manalas d'un mélange de jaune d'œuf et de lait. 

Enfourner les manalas, baisser la température à 200°C et laisser cuire 15 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.

Source : noel.tourisme-alsace.com

5 décembre 2014

J-20 \ Mon beau sapin, roi des forêts

Vous allez penser que je fais la promotion de l'Alsace ? Et bien non ! Je souhaite juste vous raconter Noël et son histoire. Or, de nombreuses coutumes de cette fête ont leurs origines dans l'Est de la France. Nous l'avons vu lundi pour la couronne et le calendrier de l'Avent. Il en va de même pour le sapin de Noël.

C'est à partir du XVIème siècle (la première mention écrite de vente de sapin de Noël date de 1521) que le sapin est dressé dans le choeur des églises alsaciennes le 24 décembre. Il symbolise alors l'arbre de Paradis. On le garnit de pommes (fruits de la tentation), d'hosties (fruits de la Rédemption) et de fleurs multicolores.

Un siècle plus tard, le sapin prend place dans les foyers des paroissiens et s'enrichit d'angelots et d'étoiles, puis d'images pieuses apposée sur des sujets en sucre ou en chocolat, des pains d'épice, des noix dorées ou argentées, des clochettes, des cheveux d'ange, des friandises... Au XIXème siècle, les pommes sont remplacées par des boules en verre soufflées peintes à la main, inspiration des verriers de Meisenthal.

2014 11 28 Mulhouse Marché de Noël aux étoffes (1)
sapin de Mulhouse


sapin de Strasbourg © CRTA

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sapin à la maison

1 décembre 2014

J-24 \ Le temps de l'Avent

De religion chrétienne ou non, vous n'êtes pas sans savoir qu'aujourd'hui débute le temps de l'Avent. Dans notre société actuelle, cette période a perdu son sens premier. Elle vit surtout par les calendriers de l'Avent vendus dans les supermarchés, devenus au fil des années un véritable marché, une guerre marketing entre les marques qui rivalisent d'imagination pour attirer l'intérêt des enfants et des plus grands. Elle renaît aussi avec la couronne apposée à la porte ou encore les 4 cierges allumés chaque dimanche, souvent davantage par souci esthétique et décoratif que par conviction religieuse. Mais quelle est réellement l'origine de ces traditions ?

Les 4 cierges blancs

Dans le calendrier grégorien et depuis le Concile Vatican II en 1963, l'Avent correspond à une période de 4 semaines où les Chrétiens se préparent à la naissance de Jésus. Le mot Avent vient en effet du latin adventus qui signifie 'avènement', 'arrivée du Messie'. Ce temps débute le 4ème dimanche avant Noël (cette année, c'était donc hier, le 30 novembre) et se termine le 24 décembre.

Chaque dimanche de l'Avent marque le début d'une des 4 semaines que constituent ce temps de prières et de rassemblements. On symbolise ces journées en allumant un cierge blanc. Selon les Eglises (catholique, protestante et orthodoxe) et les pays, leur signification n'est pas la même. On y voit le pardon à Adam et Eve, la création, l'incarnation, le rachat des péchés ou encore le jugement dernier. Bien souvent, les cierges sont allumés mais leur symbolisation n'est pas exprimée.

2014 11 29 atelier couronnes de l'Avent Ferette (2)De la Couronne...

Inventée en 1839 par le pasteur Johann Heinrich Wichern, inspiré d'une tradition allemande du XVIème siècle, la Couronne de l'Avent est faite de branches de sapin, ornée à l'origine 19 petits cierges rouges pour chaque jour de l'Avent et 4 grands cierges blancs pour les dimanches. Aujourd'hui, elle ne comporte que les 4 cierges blancs lorsqu'elle est posée sur une table. Si la religion n'est plus forcément au coeur des familles, la tradition de la couronne s'est laïcisée et trouve sa place sur nos portes, en signe de bienvenue.

... au Calendrier

Un peu comme le Calendrier de l'Avent dont la tradition remonte au XIXème siècle chez les protestants allemands et alsaciens qui, pour faire patienter les enfants jusqu'à Noël, leur faisaient ouvrir chaque jour une petite fenêtre pour découvrir une image pieuse. C'est en 1920 qu'apparaissent les premiers calendriers commerciaux et en 1958 ceux contenant des chocolats. Aujourd'hui, le calendrier de l'Avent se vend dans le monde entier. Il s'est "uniformisé", comportant 24 fenêtres qu’elle que soit l'année, à ouvrir du 1er au 24 décembre. Chaque fabricant de chocolats et de jouets y va de son modèle, toujours plus sophistiqué, pour attirer l'oeil des petits comme des grands. Un vrai business avant le jour J.

Et pour ne pas déroger à la règle,  Mag'cuisine vous offre son calendrier de l'Avent exclusif et gourmand. Dès demain et jusqu'à Noël, sera publié chaque jour un billet.  Recettes de cuisine, reportages, idées déco..., vous irez de surprises en découvertes et voyagerez aux 4 coins de France.

A demain !

16 décembre 2013

A Noël, pas d’embûches avec la bûche ! (2)

Roulée, la bûche traditionnelle a ses adeptes. Mais, avec un peu d’imagination, on la revisite volontiers : chocolat, caramel, noisettes, marrons glacés, fruits rouges ou exotiques. Difficile de résister à la gourmandise...

Avec sa crème au beurre striée et son voile de sucre glace comme autant de neige poudreuse tombée à la volée, elle imite à merveille la bûche de bois qu’on brûlait autrefois dans la cheminée*. Dessert de Noël incontournable, la bûche est traditionnellement composée d’un biscuit roulé garni de crème au beurre parfumée au café, à la vanille, au chocolat, au praliné ou au Grand-Marnier.

Moelleuse et généreuse à souhait, elle a de quoi séduire comme de barbouiller plus d’un estomac déjà bien rempli par les agapes ! Dans ce cas, mieux vaut miser sur une garniture plus légère, tout aussi alléchante.

Variations sur le même thème

Depuis quelques années, les fruits rouges et exotiques connaissent un grand succès auprès des plus grands pâtissiers français. Le secret ? Le crémeux qui garnit volontiers les religieuses revisitées comme les bûches de Noël. Cette crème pâtissière dont la purée de fruits remplace en partie ou en totalité le lait, ensuite montée au beurre et collée à la gélatine, se réalise sans difficultés majeures. Il suffit de fouetter 1 jaune d’œuf avec 50g de sucre et 10g de maïzena, de verser dessus 150g de purée de framboise, de mangue, d’ananas, de fruits de la passion… préalablement portée à ébullition et de laisser frémir cet appareil 2 à 3 minutes. Hors du feu, on ajoute 1 feuille de gélatine ramollie puis on laisse tiédir avant d’incorporer 75g de beurre et de lisser au mixeur. Pour une version aux marrons, on ajoute 15 cl de lait entier à la crème de marrons et on procède de la même façon. Le crémeux est alors prêt à garnir le biscuit roulé.

Plus classiques, les crèmes mousseline et diplomate font très bien l’affaire à condition d’y ajouter quelques dés de fruits frais (framboise, mangue) ou pochés (poire, ananas) afin de jouer sur les textures et les saveurs. On réalise une crème pâtissière classique (25 cl de lait, 4 jaunes d’œufs, 50g de sucre, 30g de Maïzena et 1 gousse de vanille) que l’on monte, une fois refroidie, avec 120g de beurre pommade pour l’une, de 20 cl de crème fouettée pour l’autre.

Question de formes

Faire l’impasse sur le biscuit roulé est non seulement judicieux pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas encore la technique mais permet en plus de réaliser une bûche pâtissière plus tendance.

La gouttière à buche n’est pas forcément nécessaire. Un cadre rectangle ou un moule à cake donnent à la bûche une forme pavé très actuelle. Pour les plus créatifs, un cul de poule ou un saladier viennent à bout d’une bûche igloo ou, au moins, en dôme.

Le principe est assez simple mais nécessite d’être bien réfléchi avant de se lancer :

- un biscuit pour la base (génoise, cuiller, joconde, pain de Gênes, dacquoise amande, ou noisette ou coco, sablé breton…),

- une mousse de fruits (500g de purée de fruits additionnés de 150g de sucre, de 500g de crème chantilly et de 8 feuilles de gélatine), une bavaroise ou une ganache montée au chocolat (500g de chocolat et 300g de crème, le tout monté en chantilly)

- et un crémeux ou une gelée de fruits (200g de purée de fruits, 50g de sucre et 3 feuilles de gélatine) au cœur.

On commence par confectionner celui-ci qui vient s’insérer dans la garniture, une fois bloqué au froid quelques heures. Puis, après avoir préparé le biscuit et la garniture, on monte l’entremets dans le moule.

Les plus prévoyants réalisent leur bûche quelques semaines à l’avance et la réservent au congélateur jusqu’au jour J. Le décor est effectué deux heures avant la dégustation seulement pour ne pas se détériorer à la décongélation. Un glaçage au chocolat fait son effet (150g de chocolat noir ou blanc et 100g de crème). A chaque extrémité de la buche, des plaques de chocolat, carrées ou rondes, ou pour les plus habiles, des spirales de chocolat, apportent une touche très esthétique, à la manière d’un grand chef.

Bons préparatifs !

9 décembre 2013

A Noël, pas d’embûches avec la bûche ! (1)

Impossible d'imagnier un Noël sans bûche. Il faut dire que cette tradition ne remonte pas d'hier. Il semblerait en effet que, dès le Moyen-âge, en Europe, il était de tradition de faire brûler une énorme bûche lors de la veillée de Noël et ce, au moins pendant 3 jours, voire jusqu’au Nouvel An. Les cendres et le charbon étaient conservés toute l’année pour préserver la maison de la foudre et des maladies. A la fin du XIXème siècle, la mode des poêles fit disparaitre ce rituel païen des âtres, mais les pâtissiers restaurèrent la bûche sur la table. Et ça n'est pas pour nous déplaire. D'autant qu'aujourd'hui, ils ne manquent pas d'imagination.

Associations gourmandesPapilles 15

Classique, audacieuse, festive…, la bûche dévoile sa personnalité au premier regard, comme à la première bouchée. C’est là que l’association des parfums et des textures revêt toute son importance. Si les agrumes/marrons ou praliné, fruits rouges/vanille, chocolat au lait/ fruit de la passion fonctionnent toujours bien, certains mariages ne laissent pas indifférents.

Que dire de Thierry Mulhaupt, chocolatier-pâtissier alsacien, et de sa bûche Belna à base de biscuit pain de Gênes aux grains de cassis recouvert d’un crémeux de cassis et d’une mousse cheesecake ? Ou bien de Citrus et son biscuit moelleux à la noix de coco surmonté d’un crémeux à l’ananas et d’une mousse légère au citron de Menton, ou encore de Sicilia, constituée d’une dacquoise à la pistache recouvert d’un crémeux à la groseille et d’une mousse à l’abricot ?

On se laisse séduire par les créations du Nantais Vincent Guerlais comme l’Avarice, à la mousse à la vanille, crémeux aux noisettes, gelée de calamondin (un agrume des Philippines) et biscuit craquant aux spéculos, du Baulois Christophe Roussel dont l’Extrême ludique, au caramel à la fleur de sel de Guérande et au chocolat noir décliné en crème, mousse et croustillant, ou encore la Douceur du sureau, mélange de mousse à la vanille, de sureau, de framboise et de mûre.

Des classiques revisités

D’une façon générale, tous les entremets traditionnels peuvent être montés sous forme de bûche. C’est donc le moment de revisiter ses classiques : opéra, framboisier, 3 chocolats, charlotte, royal… sont réalisés dans une gouttière et se parent de décorations chics (perles argentées, paillettes dorées), dignes d’un dessert de Noël.

Le mille-feuilles est agrémenté de marrons glacés, l’éclair géante au chocolat de Cyril Lignac et Benoit Couvrand régale plusieurs enfants. Même le baba au rhum est cette année revisité de main de maître par le pâtissier lyonnais Richard Sève, mêlant biscuit punché au rhum, raisins blonds et mousse au chocolat au lait.

Tout un programme à découvrir dans le dernier numéro de Papilles (15) en vente aux caisses des supermarchés et à suivre la semaine prochaine sur ce site. 

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