750 grammes
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Mag'cuisine
2 novembre 2015

J' vous ai apporté des bonbons...

Quand vient les premiers frimas, ma gorge me réclame des bonbons au miel pour l'adoucir. Or, à moins de trouver des produits artisanaux de qualité, ceux du supermarché contiennent des additifs et de l'aspartame, ce qui a tendance à m'énerver ! Du coup, j'ai trouvé la solution, je les fabrique moi-même. D'autant que ça n'est vraiment pas sorcier !

bonbons au miel aromatisé à la menthe (15)

bonbons au miel aromatisé à la menthe (12)

Berlingots au miel

- 250g de sucre

- 150g de miel de votre choix

Dans une casserole à parois épaisses, porter le sucre et le miel à ébullition. Laisser cuire jusqu’à 165° à feu vif.

Verser le sirop sur un tapis siliconé.

Le satiner en l'étirant et en le repliant plusieurs fois pendant qu’il refroidit.

Attention, au départ, c’est très chaud. S'aider alors d’une spatule en silicone qui supporte de hautes températures. Le sucre s’opacifie et devient blanc. Il faut aller assez vite, avant que le sirop ne durcisse complètement et ne se brise. S'il devient trop dur, le réchauffer au four.

Former un boudin.

Couper de biais tous les 1 cm avec une paire de ciseaux de sorte à obtenir des berlingots.

Laisser refroidir et conserver à l’abri de l’humidité.

PS 1 : Les berlingots peuvent être aromatisés et colorés. Dans ce cas, il suffit d'ajouter 3 gouttes d’arôme naturel ou 10 gouttes d’eau de fleur d’oranger, de coquelicot, de violette, de citron… lorsque le sirop atteint 120°.

Lorsque le sirop atteint 165°, verser le sirop en 2 endroits sur un tapis siliconé et ajouter 1 goutte de colorant sur l’une des portions de sucre. Travailler chaque portion pour former une boule. Puis satiner la boule non colorée tout en formant un fin boudin et le déposersur la boule de sucre coloré. Rouler l’ensemble en boudin rayé jusqu’à 5 mm de diamètre.

PS 2 : Les sucres d’orge s’obtiennent de la même façon que les berlingots en assemblant deux boudins de sirop, l'un naturle et l'autre coloré, et en les formant en canne.

PS 3 : Vous pouvez éviter le travail du sirop en le versant dans des coquilles de coques, de palourdes… lavées et séchées au four à 180° pendant 10 mn. Vous obtiendrez alors des roudoudous !

bonbons au miel aromatisé à la menthe (1)

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16 février 2015

Demain, c'est Mardi - gras

Alors que les carnavals battent leur plein un peu partout depuis 15 jours (dont celui de Granville commencé vendredi et qui se clôture demain par une bataille de confettis géante), demain, jour de Mardi - gras, signera la fin des festivités et le début du Carême. L'occasion de se régaler de fritures et, plus particulièrement, de beignets.

Beignets natures ou aux fruits, pets-de-nonne, bugnes, oreillettes, churros, boules de Berlin..., mais aussi tempuras, accras, paillassons, il y en a pour tous les goûts. Retrouvez le récapitulatif que j'avais écrit l'année dernière.

Chez nous, au goûter, ce sera des boules de Berlin.

boules de Berlin (11)

Boules de Berlin

boules de Berlin (2)pour 6/7 beignets

- 250 g de farine

- 30 g de sucre

- 1 petit oeuf

- 30g de beurre ramolli

- 1 pincée de sel

- 10 cl de lait tiède

- 10g de levure de boulanger fraiche

 

Mélanger la farine, le sucre, le sel.

Faire tiédir 15 cl de lait et délayer 10 g de levure fraîche de boulanger pour l'activer.

Incorporer l'œuf.

Ajouter le mélange liquide aux poudres et mélanger à la cuiller ou au robot pâtissier (à la feuille).

Ajouter le beurre ramolli.

Pétrir à la main ou au robot (au crochet) jusqu'à obtention d'une pâte bien élastique et non collante.

Laisser reposer 1h/1h30 sous un torchon à température ambiante afin que la pâte double de volume.

Dégazer la pâte en la travaillant quelques secondes énergiquement. Etaler la pâte sur 1 cm d’épaisseur et découper des ronds de 10 cm environ. Déposer ces ronds de pâte sur une tôle farinée (pour bien les décoler ensuite) et couvrir d'un torchon.

Faire lever au moins 2h au four à 30°ou sur un radiateur. Les abaisses doivent doubler de volume.

boules de Berlin (1) boules de Berlin (6)   boules de Berlin (8)

Faire cuire dans une huile moyennement chaude 15 mn environ. Egoutter sur du papier absorbant.

Sucrer aussitôt d'une voile de sucre glace et laisser refroidir.

Déguster tel quel, ou garnir avec de la confiture (hummm à la myrtille), de la compote de pomme, de la pâte à tartiner, du caramel au beurre salé... Couper alors en deux les beignets ou les fourrer comme les pros, à l’aide d’une seringue.

boules de Berlin (12)

Bon Mardi-Gras !

7 janvier 2015

J'aime la galette, savez-vous comment ?...

Comme tous les mardis soirs depuis septembre, c'était hier, le jour de ma chronique "vite fait, bien fait" sur France Bleu Cotentin. Et, comme nous étions le 6 janvier, jour de l'épiphanie, j'en ai profité pour parler galettes. Rien de bien original certes, mais j'aime la galette et je l'assume !

galette frangipane au café (3)

Et des galettes, il y en a comme des régions. Celle à la frangipane est sans doute la plus répandue. Un mélange de crème pâtissière et de crème d'amande, parfumée à la vanille, éventuellement au rhum.

Pour une galette de 8 personnes, je confectionne une crème pâtissière avec 2 jaunes d'oeuf, 40g de sucre, 20g de maïzena et une lichette de rhum auxquels j'ajoute 20 cl de lait chaud. Je l'additionne d'une crème d'amande réalisée avec 2 oeufs (100g environ), 100g de beurre pommade, 100g de sucre glace et 100g de poudre d'amande. Rien de compliqué, non ?

crème pâtissière crème d'amande

Je garnis un fond de pâte feuilletée maison (la recette est ici) que je recouvre d'un second. Je fais attention à la souder avec de l'eau et non de l'oeuf, à la dorer sur le dessus et non les pourtours... Je chiquette la pâte sur le pourtour pour qu'lle lève uniformément à la cuisson, la décore et la dore à l'oeuf. Après un temps de repos d'une heure au frais, je l'enfourne dans un four à 210° (chaleur statique) pendant 15 mn puis je baisse à 180° le quart d'heure restant.

Si je n'ai vraiment pas eu le temps de faire ma pâte ou que je me suis lancée à l'improviste dans une galette, alors, je me rabats sur une pâte industrielle. Mais là, attention car on trouve vraiment de tout dans les rayons, du meilleur comme du pire !

La pâte feuilletée industrielle, gare aux cochonneries !

De la farine, du beurre, de l’eau, voilà les ingrédients que j'aimerais retrouver dans une pâte industrielle. Oui, mais voilà, par souci de conservation et d’économie, on est parfois loin de ces matières premières naturelles. D’où l’intérêt de bien lire la liste des ingrédients sur le paquet. Le prix est aussi un bon indicateur de qualité. Un industriel ne peut pas fabriquer une pâte pur beurre au même prix qu’une pâte à l’huile de palme !

Il va de soi qu’une liste des ingrédients très proche de celle du fait-maison est idéale. La mention « pur beurre » est à privilégier sauf s’il s’agit de beurre concentré. Malheureusement la précision n’est pas toujours stipulée. Les meilleures pâtes comptent autour un peu plus de 30% pour les feuilletées. En-dessous, la pâte est plus sèche et moins bonne. Je fuis les pâtes à base de margarine et autres « graisses végétales » qui cachent bien souvent des huiles hydrogénées dont celle de palme et de coco, moins coûteuses mais néfastes pour la santé.

Les œufs sont de préférence frais et non en poudre.

Je fuis aussi les produits dont la liste des additifs laisse perplexes : émulsifiant, arôme, colorant. Un trait de vinaigre ou de jus de citron pour conserver la pâte et éviter l’apparition de points noirs, ok. C'est même ce que je fais quand je souhaite congeler ma pâte. Mais on se demande pourquoi ajouter du concentré de jus de carotte ou de pomme dans une pâte feuilletée, par exemple ? Quant à la présence de sel et de sucre, si elle n’est pas nécessaire, doit être infime. La levure n’a par ailleurs d’intérêt que dans la pâte à pizza mais se retrouve curieusement dans quelques marques de pâte feuilletée.

Bref, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est.

En enquêtant sur les différents produits vendus en grande surface, je me suis rendu compte qu'il n'existait qu'un seul produit correct en terme d'inrédients dans le rayon frais : "la pâte feuilletée 100% naturelle" de Marie. Le seul bémol c'est qu'elle colle un peu à température ambiante et ne lève pas beaucoup à la cuisson, mais c'est la seule à ne contenir que les ingrédients de base. Toutes les autres, y compris la pâte "tout simplement" de Marie et surtout les pâtes Herta sont bourrées d'additifs.

En revanche, rien à dire sur les pâtes feuilletées surgelées Picard, Thiriet ou Toupargel qui sont parfaites tant sur le plan nutritionnel que culinaire ou gustatif. En plus, elles existent aussi bien en blocs que prêtes à dérouler. On aurait tort de s'en priver.

galette des rois aux pommes et fruits rouges 001

La ronde des galettes

Mais revenons-en à notre galette. L'année dernière, je vous proposais une variante au café qui nous avait séduite à la maison (la recette ici). Encore faut-il apprécier le café ! J'aime bien aussi aromatiser la frangipane de pistache et agrémenter la galette de griottes (une explication là). Surpenant et vraiment délicieux ! Mais ç apourrait être aussi à la pâte de speculoos ou de calisson, à la crème de citron, au caramel au beurre salé...

Plus simple encore et moins lourd, le Pithiviers ne contient qu'une crème d'amande. J'aime l'agrémenter de pommes poêlées et de fruits rouges (la recette ici) ou de poires et de pépites de chocolat.

Vous l'aurez compris, la galette se décline à l'envi.

galette des rois aux pommes et fruits rouges 005

4 mars 2014

Incontournables beignets

C'est drôle comme les coutumes culinaires qui, la plupart du temps, mêlent des traditions païennes et religieuses, peuvent dévier au fil des siècles. Ainsi, la Chandeleur et Mardi-Gras semblent de plus en plus confus dans l'inconscient collectif. Essayons d'y voir plus clair...

La Chandeleur tire ses origines, à la fois, de la fête romaine des lumières, qui consistait à allumer des cierges (ou "chandelles") et à veiller les morts, d'une croyance d'origine celte où la crêpe symbolise la roue solaire et le don aux divinités sans lesquels il n'y aurait pas de blé, et de la célébration judéo-chrétienne de la présentation de Jésus, 40 jours après sa naissance, par Marie. D'où, une date immuable : on fête la chandeleur chaque année le 2 février. Et on la célèbre avec des crêpes.

Mais, c'est aussi l'occasion de faire la fête et de se déguiser. C'est ainsi qu'à la chandeleur commence la période du carnaval qui s'achève le jour du Mardi-Gras. Dans la tradition chrétienne, Mardi-Gras marque donc la fin de "la semaine des 7 jours gras" et annonce, selon la tradition chrétienne, le Carême.

Du mercredi des Cendres au dimanche des Rameaux (une semaine avant Pâques - vous suivez toujours ???) vont s'écouler 40 jours de jeûne, pendant lesquels les Chrétiens mangent "maigre", et s'abstiennent notamment de viande, afin de purifier leur corps. C'est d'ailleurs de là que vient le mot carnaval qui dérive du bas latin carnelevare signifiant "enlever, retirer la chair", c'est-à-dire "retirer la viande" de la table.

Du coup, le jour du Mardi-Gras, on se lâche et on mange plus riche pour tenir le coup ! A nous donc les beignets et autres fritures. Au déjeuner, au goûter ou à l'apéro, elles s’invitent à notre table pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.

Pâtes à frire, à brioche, à choux, à tempura... : les recettes de base

Selon le type de beignets, il s'agit d'une pâte à frire, à brioche, à choux ou à tempura. Si la pâte contient de la levure ou de la bière, elle doit reposer 1 heure à température ambiante le temps de lever. Les beignets sont ensuite frits quelques minutes, dans une huile bien chaude (170°). On les retire ensuite à l’aide d’une araignée, on les dépose sur du papier absorbant pour ôter l’excédant de graisse avant de déguster.

beignets aux pommes 0011) Les beignets natures, une pâte à frire facile et rapide

Mélangez 250 g de farine, 2 cuillères à café de levure chimique, 2 cuillères à soupe de sucre, 2 œufs et 20 cl de lait. Après repos, prélevez, à l’aide d’une cuiller à soupe, des boules de pâte de la taille d’une noix et plongez-les dans l’huile. Laissez frire quelques secondes. Sucrez avant dégustation.

2) Aux pommes ou à l’ananas, avec un voile de sucre glace

Plongez, à l’aide d’une fourchette, des tranches de pomme ou d’ananas dans une pâte à frire (celle des beignets natures ci-dessus) puis dans l’huile bien chaude. Laissez frire quelques secondes. Egouttez et sucrez.

Retrouvez la recette complète ici.

3) Aux fleurs d’acacia, en mai uniquement

Mélangez 250 gr de farine, 3 œufs, 30 cl de lait, 20 cl de bière blonde et 1 cuillère à café d’huile. Pendant le repos de la pâte, trempez les grappes de fleur d’acacia dans une assiette de sucre. En les prenant par la tige, plongez les fleurs dans la pâte, puis dans l’huile quelques secondes. Egouttez et dégustez.

4) Les churros, une pâte ultra-simple mais des précautions s'imposent

Ils doivent être réalisés impérativement avec un appareil spécial pour chasser l’air et éviter les éclaboussures et les brûlures. Mélangez ½ bol de farine et ½ de Maïzena. Délayez avec 1 bol d’eau bouillante parfumée de cannelle, d’eau de fleur d’oranger... Formez des chichis avec l’appareil. Faites cuire 8/10 mn. Egouttez et sucrez.

5) Les croustillons ou pet-de-nonne, une pâte à choux frite

Chauffez 25 cl lait avec 60 g de beurre en parcelles. Hors du feu, ajoutez en une fois 150 g de farine et mélangez énergiquement avec une cuiller en bois. Incorporez 2 œufs un à un. Formez des boules de la taille d’une noix à l’aide d’une cuiller à soupe. Plongez-les dans l’huile pendant 7 à 10 mn. Egouttez et saupoudrez de sucre.

 

boules de Berlin (12)6) Les boules de Berlin, une pâte à brioche, à garnir de compote, de confiture, de pâte à tartiner...

Mélangez 250 g de farine, 30 g de sucre, 1 œuf, 1 pincée de sel et 30 g de beurre ramolli. Faites tiédir 15 cl de lait et délayez 10 g de levure fraîche de boulanger. Incorporez à la préparation et pétrissez-la bien au robot ou à la main avant de la laisser reposer 1h/1h30 sous un torchon à température ambiante afin qu'elle double de volume. Etalez la pâte sur 2 cm d’épaisseur et découpez des ronds à l’aide d’un verre. Déposez ces ronds de pâte sur une tôle farinée (pour bien les décoler ensuite) et couvrez d'un torchon. Faites lever au four à 30° ou sur un radiateur. Les abaisses doivent doubler de volume. Faites cuire dans une huile moyennement chaude 15 mn environ. Egouttez. Sucrez d'une voile de sucre glace. Dégustez tel quel, ou garnissez en coupant en deux les beignets ou, comme les pros, à l’aide d’une seringue.

Retrouvez la recette complète ici.

 

 

paillassons de pommes-de-terre et courgettes 003

7) Les tempuras de crevettes, à décliner au poisson, aux légumes, aux fruits et même aux épluchures ...

Mélangez 1 œuf, 80g de farine, 20g de fécule de maïs et 10/15 cl d’eau pétillante très froide. Trempez les crevettes décortiquées, des têtes d'asperges vertes, des cosses de petit-pois bien tendres, des fanes et des peaux de légumes... dans la pâte et faites frire, à la poêle, dans l’huile bien chaude. Servez de suite.

8) Les onion rings, une variante des tempuras, à l’apéro ou en accompagnement avec des courgettes

Mélangez 80g de farine, 20g de fécule de maïs, 1 jaune d’œuf, 10 cl de lait ou de bière, un peu de sel et 1 blanc d’œuf monté en neige. Trempez des rondelles d’oignons et faites frire, à la poêle, dans l’huile bien chaude. Dégustez sans attendre.

9) Les accras de morue, repos superflu

Mélangez 250 g de farine, 20 cl de lait et 1 œuf. Ajoutez 500 g de morue dessalée ou de cabillaud, émietté, et, selon les goûts, 1 oignon frais émincé, un peu de sel, du poivre, du piment, le jus d’1 citron vert. Plongez des grosses cuillerées et faites frire 4/5 mn. Se dégustent chauds ou tièdes.

10) Les paillassons de pommes de terre, l'exception (ce ne sont pas des beignets mais néanmoins des fritures)

Mélangez 2 cs de fécule, 1 oeuf, un bouquet de persil haché, 1 gousse d'ail pressée, 1kg de pommes de terre râpées et pressées, sel et poivre. Faites cuire dans l'huile bien chaude 10 mn et servez sans attendre.

10 février 2014

Manuel du dîner en tête à tête réussi

Dans 4 jours, plusieurs d'entre vous fêteront la Saint-Valentin. Non que je sois vraiment fan de cet événement trop marketé à mon goût, mais je dois avouer qu'avec la frénésie de notre quotidien, s'accorder une patite pause amoureuse ne peut pas nuire ! Seulement, à cette date, je préfère fuir les restos qui profitent de la manne et concocter à 2 (dans l'idéal à 4) mains un petit dîner qui nous ressemble à la maison.

Que l'on soit fleur bleue ou non, la Saint-Valentin est l’occasion (au moins une fois dans l’année s'il doit y en avoir une !) de rompre avec le quotidien, de s'offrir une parenthèse, de se retrouver en s'accordant un dîner en tête-à-tête plutôt qu’en famille. Alors pour une fois, on n'a aucun scrupule à faire dîner les enfants avant, à les coucher et à profiter de sa soirée ! Bon Ok pour les parents d'ados, c'est un peu plus compliqué...

Mais pour ça, un seul mot d’ordre : le repas doit être sophistiqué et léger. On oublie les plats indigestes qui portent sur l’estomac. On se fait plaisir avec des mets préparés à l’avance ou qui ne nécessitent pas beaucoup de surveillance, pour ne pas rester cloitrée dans la cuisine ! Il va de soi qu'on privilégie un menu qu'on apprécie tous les deux. Pas question de partager des plats différents !

Pour l'occasion, je vous propose 5 menus en fonction de votre profil.

brochettes d'espadon

 

La vie en rose

Du genre romantique, vous ne passez jamais à côté d’un diner de Saint-Valentin. Petit mot d’amour épinglé sur la porte, pétales de rose dès l’entrée, musique douce en fond, bougies et lumière tamisée, assiettes rose pastel en forme de cœur, le ton est donné. Et ça n’est que le début ! Vos recettes filent elles aussi le parfait amour. Inutile de préciser que votre emporte-pièce en forme de cœur est de service.

Dès l’apéro, il vous sert à découper les toasts de pain de mie recouvert de tarama qui accompagnent le champagne (rosé, forcément !). Gaspacho de betterave et salade de saumon fumé, crevettes et suprêmes de pamplemousse : l’entrée voit elle aussi la vie en rose. Pour le plat, pensez aux noix de Saint-Jacques. Elles se préparent rapidement à la dernière minute, puisqu’elles ne nécessitent qu’un aller-retour à la poêle. A servir sur une fondue de poireaux. A moins que votre moitié plutôt carnassière ne préfère une caille (le pigeon ne serait peut-être pas bien interprété !), déjà désossée, mijotée au vin et au raisin blanc. Au moment du fromage, vous évitez naturellement le munster et partagez plutôt un Neufchâtel ou un chèvre en forme de cœur (poitevin, de Touraine…). Et pour terminer en beauté, vous aurez passé la soirée de la veille à réaliser une petite charlotte, avec de la pulpe de framboise surgelée ou pasteurisée additionnée d'une chantilly et des biscuits roses de Reims. A déguster les yeux dans les yeux !

verrine gaspacho de betterave et pesto de roquette (1)

La déclaration d’amour

Ca y est, c’est décidé, aujourd’hui, vous le (la) demandez en mariage. Prenez le temps de le (la) surprendre, le (la) séduire et de vous préparer une soirée inoubliable. Commencez par lui envoyer un bouquet de fleurs au bureau. Allez-le (la) chercher à la sortie de son travail. Bref, mettez les petits plats dans les grands pour faire chavirer le cœur de votre élu(e) ! Pour votre dîner, ne choisissez pas des mets compliqués. L’important est de soigner la présentation, séduction oblige ! Aiguisez les ardeurs avec un menu à rougir de plaisir.

A l’apéritif, sur fond de “I will always love you » de Whitney Houston, déposez un pétale de rose cristallisé dans les coupes de champagne. Proposez avec des tomates d’amour, de simples tomates cerise piquées sur des bâtonnets et plongées dans un caramel de vinaigre balsamique. Poursuivez par un carpaccio de bœuf. Avec des copeaux de parmesan, un peu de roquette, c’est léger et raffiné. Vient ensuite l’heure de lui déclarer votre flamme. Faites sauter des gambas, flambez-les pour faire pétiller les pupilles et servez-les avec des linguines pour rejouer la scène de la Belle et le Clochard ! Et terminez par un grand classique : le chocolat version mi-cuit au chocolat et coulis de fruits rouges, tartelette, millefeuille, profiteroles... Si après ça, Cupidon ne décoche pas ses flèches…

Soirée pimentée

Vous n’êtes pas de celle à qui conter fleurette ! Pourtant, pas question de négliger cette soirée en amoureux. Une table ornée de plumes, une musique suggestive, une tenue sexy, vous voilà prête à concocter un repas à 4 mains, truffé d’ingrédients aphrodisiaques pour mettre un peu de piment dans votre soirée. Afin de mieux profiter de ce moment de complicité, répartissez-vous les tâches : l’un prépare l’entrée, l’autre le plat… Parfait pour séduire sa moitié et éviter que la préparation ne devienne une corvée.

Épices, fruits de mer et chocolat ont acquis une réputation torride, inutile de faire l’impasse ! Commencez par des huîtres ou une langouste, parfumée au gingembre ou au safran. Pensez à la cuisine asiatique qui n’a pas son pareil pour faire monter la température ! Cuisses de grenouilles sautées, curry de poulet, travers de porc laqué se dégustent de façon sensuelle, avec des baguettes ou les doigts. Selon votre appétit, finissez sur une note légère avec une salade de fruits (de la passion, forcément) ou, pour les plus gourmands, une poire au chocolat ou encore une fondue avec de l’ananas, de la mangue, du kiwi, de la banane…

So chic !

Au bout de 30 ans de mariage, inutile de dire que ça n’est plus comme au premier jour ! Finies les mièvreries du 14 février, oubliées les déclarations enflammées, envolées les soirées coquines ! Ce que vous aimez, vous, ce sont les dîners chics et glamour. Tout de même ! Et vous profitez de ce dîner aux chandelles, pour les sortir justement, les chandelles ! La nappe blanche, l’argenterie, la porcelaine, le cristal, rien ne manque pour que votre table se pare d’élégance. Côté cuisine, la sobriété est aussi de mise avec un repas en noir et blanc.

2012 11 29 dîner gastro autour de la truffe - Auberge de la truffe de Sorges (5) - toasts au beurre de truffe

Le vin blanc frais est servi avec des toasts au beurre de truffe. S’ensuit un velouté de topinambour et champignons noirs, une tatin aux pommes et andouille de Vire ou encore des œufs brouillés à la truffe. Fidèle à vos principes, vous proposez des suprêmes de volaille aux morilles ou bien un risotto aux Saint-Jacques et à l’encre de seiche. Très chic, le fromage est accompagné de petits pains aux graines de sésame noir et de confiture de cerises noires. Et pour terminer, le petit noir se fait gourmand, accompagné d’une mousse au chocolat et d’un macaron à la vanille. La perfection !

Dernière minute

Votre moitié est réfractaire à la Saint-Valentin et aux chichis qui va avec ! Préparez-lui un dîner en toute simplicité qui sort néanmoins du quotidien. Installez-vous dans le canapé pour une dinette au coin du feu.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, sortez le saucisson (un bon, artisanal) et une bonne bouteille de vin en guise d’apéro. Réchauffez à four très doux un magret de canard que vous aurez préalablement poêlé (en stoppant la cuisson au stade saignant) avec quelques tranches de mangue fraiche. Et terminez par un crumble aux poires et pépites de chocolat. A moins que vous optiez pour une simple planche de charcuterie et de fromages. De bonne facture, elle sera appréciée à coup sûr. Et l’air de rien, vous aurez partagé un petit repas en tête-à-tête bien agréable !

planche charcuterie

***************

gourmand 286Et n'oubliez pas...

...qu’il s’agit de vous faire plaisir à tous les deux. Évitez les plats que l’un n’aime pas.

Si la cuisine n’est pas le truc de votre moitié, proposez-lui un verre apéro en vous regardant faire. Histoire de partager la soirée dès le début !

Manger avec les doigts peut être très sensuel : pensez aux bouchées.

Éteignez la télé et le plafonnier, préférez une ambiance tamisée par des lampes, des bougies et un feu de cheminée.

 

 Et découvrez pleins d'autres idées craquantes dans Gourmand Magazine n°286, actuellement en vente aux caisses des supermarchés.

 

 roses (1)

Bonne Saint-Valentin !

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20 janvier 2014

Réveillez vos tartines !

Je ne sais pas pour vous, mais ça faisait bien longtemps que je n'avais pas dégusté d'aussi bonnes clémetines que cette année. Alors que j'adore ce petit agrume qui nous donne du peps au coeur de l'hiver, chaque année je peste après des spécimens sèches, sans sucre, ni jus, dont la peau se détache de la pulpe... Une horreur qui termine alors en marmelade. Non s'en me déplaire. Il faut quand même bien leur trouver une note positive à ces fruits immangeables, non ? ! Et comme, c'est bientôt la fin de saison, mieux vaut se dépêcher pour en profiter toute l'année.

marmelade de clémentines (6)

Marmelade de clémentines

- des clémentines (et/ou mandarines et/ou oranges) de préférence non traitées

- 750g de sucre cristallisé par kg de fruits épluchés

Zester les clémentines.

Les détailler en suprêmes à l'aide d'un couteau d'office, c'est-à-dire prélever uniquement la chair (il ne doit pas y avoir de peau blanche, de membrane).

Oter les pépins. Recueillir le jus qui s'écoule.

Peser la chair, les zestes et le jus.

Les mettre dans la bassine (une bonne casserole - la mienne est une Mauviel - fait l'affaire). Ajouter le sucre et laisser macérer au moins 2h.

Faire cuire à gros bouillons et mettre en pots lorsque le mélange atteint 105°.

Fermer et retourner les pots.

marmelade de clémentines (8)

marmelade de clémentines (1)

6 janvier 2014

C'est aujourd'hui, l'Epiphanie !

Tout d'abord, je vous adresse mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Que 2014 vous soit encore plus douce et bienheureuse que les années passées.

Et pour commencer cette nouvelle année en douceur, quoi de mieux qu'une galette des rois en ce jour de l'Epiphanie ? En septembre dernier, j'avais dégusté une création baptisée Batista du maître chocolatier-pâtissier lyonnais Sève dont la frangipane était subtilement parfumée avec le cru Nespresso Indryia from India. un délice que je m'étais jurée d'essayer. Eh bien, c'est chose faite ! J'ai choisi le cru Dharkan pour son intensité, son velouté et ses notes de céréales grillées et cacao amer. Mais j'ai été un peu déçue par le résultat néanmoins car je n'ai pas assez corsé mon café (j'ai fait un allongé pou obtenir la quantité nécessaire). Il ne faut donc pas hésiter à réaliser un espresso (voire un ristretto) pour corser le goût, quitte à en préparer plusieurs pour obtenir la quantité désirée.

galette frangipane au café (3)

Galette à la frangipane au café

- 500g de pâte feuilletée (2 ronds)

pour la crème pâtissière au café :

- 10 cl de café espresso ou ristretto (selon les goûts)

- 10g (1 cuillérée à soupe rase) de Maïzena

- 20g de sucre en poudre

- 1 jaune d'oeuf

pour la crème d'amande :

- 50g de beurre pommade

- 50g de poudre d'amandes

- 50g de sucre glace

- 1 oeuf

pour la dorure :

- 1 oeuf dilué

- 1 fève

Commencer par la crème pâtissière.

Préparer le café.

Battre le jaune d'oeuf et le sucre dans un cul de poule. Ajouter la Maïzena. Bien fouetter pour éviter les grumeaux. Verser le café chaud sur les oeufs sucrés.

Transvaser dans une casserole et faire cuire à feu doux jusqu'à ébullition sans cesser de remuer. Laisser épaissir encore quelques instants puis retirer du feu.

Laisser refroidir.

Travailler le beurre coupé en morceaux, le sucre, l'oeuf et les amandes pour obtenir une crème. L'incorporer à la crème pâtissière et bien mélanger pour obtenir un appareil lisse.

Diviser et étaler la pâte en deux ronds (l'un d'un diamètre supérieur de 2 cm) sur un demi centimètre d'épaisseur.

Déposer le plus petit sur une plaque pâtissière ou perforée, recouverte d'une feuille de papier sulfurisé. Ce sera le fond de la galette.

Le garnir de l'appareil en laissant un espace de 2 cm sur le pourtour de la pâte.

Y glisser la fève. Mouiller le pourtour à l'eau (qui résiste mieux à la chaleur que l'oeuf).

Recouvrir la pâte garnie avec la pâte du dessus. Recouper la bordure des deux épaisseurs de pâte pour les souder proprement.

Dorer le dessus avec l'oeuf battu. Le strier à l'aide d'un couteau et percer le centre à l'aide de la pointe du couteau.

Réserver au réfrigérateur 30 minutes (ou congeler pour une dégustation ultérieure).

Préchauffer le four à 210° (chaleur statique).

Faire cuire sur la grille du bas du four pendant 10-15 minutes puis baisser le four à 180° et poursuivre la cuisson pendant 15-20 minutes, en surveillant bien.

La galette est cuite quand elle est bien dorée et qu'en la soulevant de la lèchefrite, elle ne plie plus.

Déguster tiède.

galette frangipane au café (5)

galette frangipane au café (9)

1 février 2013

A la chandeleur, pour manger des crêpes, il n'y a pas d'heure !

Comme chaque année, le 2 février, nous fêtons la chandeleur. Une tradition religieuse et païenne à la fois qui remonte à la nuit des temps et dont vous pouvez trouver les explications ici.

Il y a quelques années, j'avais participé à un cours à Cuisine attitude durant lequel nous avions préparé une crêpe Suzette dont je garde un excellent souvenir. Je vous livre la recette telle que je l'ai apprise et que je l'ai refaite à quelques reprises avec tout autant de gourmandise !

cr_pe_suzette__1_

Crêpe Suzette, glace à la vanille Bourbon à la manière de Cyril Lignac

glace :

- 150g de sucre semoule

- 150g de crème liquide

- 50 cl de lait

- 100g de jaunes d'oeuf

- 1 gousse de vanille Bourbon

pâte à crêpes :

- 240g de farine

- 100g de sucre

- 1 pincée de sel

- 4 oeufs

- 75 cl de lait

- 120g de beurre

- 1 bouchon de Grand-Marnier

chantilly :

- 250g de crème liquide

- 20g de sucre glace

- 1 gousse de vanille

garniture :

- 2 oranges

- 150g de jus d'orange

- 50g de jus de citron vert

- 150g de sucre

- 125g de beurre

- 75g de Grand-Marnier

1. la crème glacée à la vanille :

Mélanger le sucre avec les jaunes jusqu'à blanchiment.

Dans une casserole, chauffer le lait, la crème et la gousse de vanille fendue.

Verser ce mélange sur les jaunes sucrés tout en mélangeant, puis cuire à nouveau sur feu doux.

Quand le mélange à une consistance nappante (c'est une crème anglaise), retirer la gousse et verser dans une sorbetière.

Laisser tourner jusqu'à ce que la glace soit prise et réserver au congélateur.

2. les crêpes :

Faire fondre le beurre et réserver.

Dans une jatte (ou au robot), mélanger la farine, le sucre et le sel.

Ajouter le lait petit à petit en mélangeant bien au fouet pour éviter les grumeaux.

Ajouter un à un les oeufs, en ayant pris soin de les casser au préalable dans une coupelle pour s'assurer qu'ils ne soient pas impropres à la consommation (un oeuf pourri, ça peut arriver !).

Incorporer le beurre. Bien fouetter.

Chauffer une crêpière et confectionner les crêpes. Les réserver sous une feuille de papier alu ou de film étirable.

3. la crème chantilly :

Verser la crème et le sucre dans un récipient à bec verseur.

Fendre la gousse de vanille et gratter la moitié pour en retirer les grains. Les ajouter à la crème.

Verser le tout dans le siphon à travers un chinois.

Fermer le siphon.

Visser une capsule de gaz, siphon tête en bas. Bien secouer.

Entreposer le siphon au frais.

4. la garniture :

A l'aide d'un couteau d'office, peler à vif les oranges et prélever les suprêmes.

supr_mes_d_orange__1_Les entreposer au frais.

Mettre le sucre dans une poêle et faire chauffer pour réaliser un caramel à sec.

Une fois le caramel bien doré, le déglacer avec les jus d'orange et de citron vert. Bien mélanger et continuer à cuire à feu moyen pour faire réduire.

Ajouter le beurre coupé en morceaux puis flamber au Grand-Marnier.

Réserver à feu doux.

5. la finition et le dressage :

Plier chaque crêpe en 4 ou en 6.cr_pe_suzette__2_

Les tremper dans le caramel chaud puis en déposer 1 ou 2 dans chaque assiette.

Sur chaque crêpe, déposer une quenelle de glace à la vanille et quelques suprêmes d'orange.

Ajouter la chantilly et déguster rapidement.

PS : un dessert super simple et très gourmand qui plait aux grands comme aux petits (prévoir deux crêpes pour chacun). Léchage d'assiettes garanti !

On peut très bien le réaliser quelques heures auparavant. le caramel est alors réservé à température ambiante et réchauffé à la dernière minute au moment du dressage.

NB : Le beurre contenu dans la pâte à crêpe rend celle-ci particulièrement moelleuse. En plus, il évite de graisser la crépière ! Comme elle ne contient pas de bière (la levure nécessite un temps de repos), la pâte n'a bas besoin de reposer. Très pratique quand on est pressé !

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17 février 2012

Un déjeuner d'hiver, simple et raffiné

Le dimanche, en hiver, j'adore recevoir. L'atmosphère est réchauffé par le feu qui crépite dans la cheminée et, bien vite, par les rires et les discussions enflammées des amis ou de la famille. De délicieuses odeurs se répandent partout dans la maison et, autour de la table, tout le monde se régale...

Pour l'apéro, avec un bon verre de vin blanc de Bourgogne ou du Val-de-Loire (mon préfére, le Sauvignon cuvée prestige du Domaine Octavie à Oisly) :

tourtes aux escargots (3)

Tourtelettes aux escargots

pour 24 bouchées :

- pâte feuilletée

- 24 petits escargots ou 12 gros prêts à l'emploi

- 20g de beurre demi-sel

- 1 gousse d'ail

- 1 petite échalote

- 1 verre de vin blanc Chablis

- 50g de crème fraiche

- 2 cs de persil haché

- sel, poivre

- 1 oeuf

Eplucher et ciseler l'échalote.

Couper les escargots en deux s'ils sont très gros.

Dans une casserole, faire revenir dans le beurre, l'échalote, l'ail épluché et écrasé et les escargots et laisser mijoter 5 minutes.

Hors du feu, ajouter la crème et le persil haché. Assaisonner si nécessaire.

Débarrasser dans un cul de poulet et laisser refroidir.

Préchauffer le four à 210°.

Etaler la pâte. Découper à l'emporte-pièce 24 ronds de 5 cm et 24 autres de 6.

Placer les 24 plus petits sur une tôle pâtissière ou une toile Silpat.

Déposer une petite cuillérée de préparation aux escargots au centre de chaque rond de pâte.

Dorer le pourtour à l'oeuf battu.

Recouvrir d'un rond de pâte de diamètre supérieur. Souder et dorer le dessus avec l'oeuf restant.

Faire cuire à four chaud pendant 10 à 15 minutes.

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En entrée, une salade légère et chic à la fois :

(photo à venir) 

Salade au foie gras

pour 8 :

- 200g mesclun

- 1 poignée de cerfeuil

- 160g de foie gras mi-cuit

- 1 ou 2 avocats

- 1 poignée de canneberges séchées

- 1 poignée de pignons de pin

- de la vinaigrette réalisée avec 3 cs d'huile de pistache, 1 cs de vinaigre de vin blanc, sel, poivre

- qs de crème de vinaigre balsamique à la figue

Laver et essorer la salade.

Laver le cerfeuil.

Peler et détailler l'avocat en lamelles.

Faire torréfier les pignons de pin, éparpillés sur une plaque, au four 10 mn à 180°.

Détailler le foie gras en fines lamelles.

Assaisonner la salade dans un saladier.

Dans chaque assiette creuse, répartir la salade, les lamelles d'avocat et de foie gras. Parsemer de canneberges, de pignons de pin et de pluches de cerfeuil.

Décorer d'un filet de crème de vinaigre balsamique et servir.

********

En plat, honneur au chasseur de la maison... Pas très phototogénique, la selle de chevreuil n'en est pourtant pas moins très fondante. Située entre la gigue et les côtes, elle se prépare rôtie au four, sans chichi, et se déguste rosée. Trop cuite, elle s'assèche. Sa saveur légèrement sucrée s'accorde merveilleusement bien avec des pommes, des airelles, une purée de pommes de terre et une sauce grand veneur ou plus simplement à la groseille.

 selle de chevreuil rôtie 

Selle de chevreuil rôtie sauce à la groseille

- une belle selle de chevreuil (compter 800g pour 4 une fois parée)

- huile de pépins de raisin

- calvados (facultatif)

- sel, poivre

- persillade

- 4 cs de gelée de groseilles

- 6 cs de crème fraiche

- éventuellement, qs airelles décongelées

Parer la selle en enlevant la membrane qui recouvre les filets au moyen d’un couteau bien tranchant pour ne pas abîmer la chair, pointe du couteau vers le haut pour ne pas gâcher de viande.

Détacher les filets et séparer la viande de l'os sur environ 3 cm de part et d'autre de la colonne vertébrale.

Déposer le tout sur une lèchefrite.

Badigeonner d'huile et, éventuellement, de calvados.

Poivrer, saler et parsemer de persillade.

Laisser mariner une heure à température ambiante.

Préchauffer le four à 210°.

Enfourner pour 20 minutes.

Déglacer la lèchefrite avec la crème. Incoporer la gelée de groseilles et les airelles. Remettre dans le four éteint 10 mn, le temps de reposer la viande et de réchauffer la sauce.

Retirer la viande. Couper en tranches fines et réserver au chaud.

Ajouter le sang rendu à la découpe dans la sauce. Rectifier l'assaisonnement. Réchauffer si nécessaire dans une casserole.

Servir.

PS : une autre solution serait de déglacer la lèchefrite au vin rouge et de porter à ébullition dans une casserole, en incorporant la gelée de groseilles, les airelles puis la crème.

********

Et pour finir, un dessert très frais et très fondant qui plaît à coup sûr, une terrinée aux pommes accompagnée d'une crème anglaise. Cette recette normande compte autant de recettes que de cuisinières : les pommes sont parfois revenues dans du beurre, parfois, non ; la cuisson peut se faire complètement au four ou sur le feu... Pour ma part, après de nombreux essais, c'est la recette de Jean-Pierre Coffe (pourtant pas Normand !) qui me donne le plus de satisfaction. La voici :

charlotte aux pommes (8)

Terrinée aux pommes et crème anglaise

pour 8 pers :

pour la terrinée :

- 2kg de pommes fermes (important pour éviter qu'elles ne se délitent), croquantes et acidulées

- 100 g de sucre en poudre

- 30g de beurre

- qqs gouttes de jus de citron

- 3 cs de sucre vanillé (maison, c'est meilleur !)

- évetuellement, 1 cs de cannelle en poudre (moi, je n'en mets pas car je n'aime pas : "ça me teur la goule" !))

pour la crème anglaise :

- 1/2l de lait entier (ou 1/4l de lait demi-écrémé + 1/4l de crème fleurette)

- 5 jaunes d'oeufs

- 1 gousse de vanille

- 75g de sucre en poudre

La veille,

Préparer un caramel blond en laissant fondre 100 g de sucre dans une casserole.

Hors du feu, ajoutez quelques gouttes de jus de citron et le beurre en parcelles.

Mélanger et répartir rapidement le caramel sur toute la surface d'un moule à charlotte en fer blanc (ou un cul de poule en inox ou en saladier en verre à feu).charlotte aux pommes (2)

Eplucher les pommes et retirer le coeur à l'aide d'un vide-pommes (le mien, de la marque de Buyer, me plaît beaucoup).

Les détailler en rondelles de 2mm d'épaisseur (pas moins, sinon la charlotte ne tiendra pas !) à l'aide d'une mandoline ou d'un couteau éminceur.

Chemiser le fond du moule avec les tranches de pommes, en les faisant se chevaucher pour former une belle rosace.
Remplir le moule en couches successives jusqu'en haut, en tassant bien les pommes. C'est essentiel car elles réduisent beaucoup à la cuisson.

Saupoudrer les pommes de sucre vanillé et de cannelle en poudre toutes les 3 ou 4 couches.charlotte aux pommes (4)

Envelopper le moule de deux épaisseurs de feuille d'aluminium.

Le déposer dans un faitout et verser de l'eau jusqu'à 5 cm du haut du moule (attention de ne pas le recouvrir non plus).

Porter ce bain-marie à ébullition puis baisser et faire cuire 1h30 à feu doux au bain-marie.

Préchauffer le four à 170 °.

Mettre le moule toujours recouvert de papier d’aluminium et dans le faitout au bain-marie dans le four.charlotte aux pommes (5) Si votre faitout ne va pas au four, transvaser l'eau dans un plat adéquat (tant pis si le moule n'y est pas complètement immergé pour cette étape) et placer le moule dedans.

Laisser cuire encore 1h30.

Laisser refroidir dans le papier alu (amis hors du bain-marie) puis réserver au réfrigérateur (au moins deux heures, au mieux la nuit).

Pendant la cuisson, préparer la crème anglaise.

Dans une jatte, fouetter les jaunes et le sucre sans chercher à blanchir.

Verser le lait dans une casserole.

Fendre la gousse de vanille en deux et gratter l'intérieur. Mélanger la poudre de vanille au lait. (Conserver la gousse dans la boîte de sucre en poudre pour aromatiser celui-ci.)

Porter à ébullition.

Verser un peu de lait bouillant sur les oeufs sucrés et fouetter puis transvaser dans la casserole avec le lait restant.

Faire cuire à feu doux en remuant à la cuiller en bois.

Les jaunes d’œuf coagulant à 84°, la crème est prête lorsqu'elle atteint 83°. Cela correspond au stade juste avant l'ébullition, quand la crème commence à épaissir et à napper la spatule et qu'une ligne tracée avec le doigt sur la spatule reste nette.

Débarrasser et laisser refroidir.

Servir le lendemain bien frais, la crème anglaise comme la charlotte gagnant à être préparées la veille.

********meringues (15)

Et avec les blancs d'oeuf, quelques meringues pour le café !

Toujours la même recette, mais avec une poche à douille Lekué qui donne un très beau résultat. Le souci, c'est qu'il reste pas mal de blanc dans la poche impossible à utiliser autrement qu'à la petite cuiller...

 

Bon week-end !

30 janvier 2012

Un plat revigorant pour affronter la neige !

Avec le froid qui s'est abattu dans nos régions, et pour certains la neige en abondance, rien de tel qu'un gratin de crozets pour le dîner ! Pour celles et ceux qui se demandent ce que sont les crozets, il s'agit de petites pâtes au sarrasin découpées en petits carrés de 5 mm. Elles changent des pâtes au blé dur et s'accomodent particulièrement bien avec un plat en sauce (gibier entre autres) comme avec du fromage. Comté, emmental ou bien reblochon, c'est divin... Vive la Savoie !

gratin de crozets (4)

Gratin de crozets

pour 4 personnes :

- 400g de crozets

- 250g de lard fumé

- 1 oignon rouge

- 1 cs de crème fraiche

- 200g d'emmental râpé, de comté ou 1/2 reblochon

- du gros sel

Porter 4l d'eau salée à ébullition.

Verser les crozets, remuer à l'aide d'une cuillère et laisser cuire 15 mn à partir de la reprise d'ébullition.

Pendant ce temps, émincer le lard.

Eplucher et ciseler l'oignon.

Les faire revenir dans une poêle d'abord à feu vif jusqu'à coloration, puis à feu doux.

Egoutter les crozets.

Dans un plat à gratin, mélanger les pâtes, la crème, le lard et les oignons.

Parsemer de fromage râpé ou déposer le demi-reblochon.

Faire gratiner 10 mn au four et servir avec une salade verte.

12 janvier 2012

Janvier, le mois du blanc

Traditionnellement, janvier est le "mois du blanc". Celui du linge de maison qu’on achète à prix canon pour remplir nos armoires. Certains attribuent cette coutume aux industriels de Cholet qui voulaient relancer l’industrie textile au début du siècle dernier. Cependant, il semblerait que c’est à Aristide Boucicaut, patron du Bon Marché à Paris, que l’on doit cette opération commerciale dans les années 1860. Ce serait un jour de janvier, alors qu’il neigeait, qu’il aurait eu l’idée de proposer du linge de maison (à l’époque blanc) à prix promotionnel pour faire venir les clients après les grosses dépenses de Noël. Et c’est ainsi chaque année partout en France !

Mais voilà, du linge de maison à la cuisine (de la nappe à l’assiette), il n’y a qu’un pas ! D'ailleurs, avez-vous remarqué le nombre d’expressions culinaires utilisant le mot « blanc » ? Fond blanc, blanc-manger, viande blanche, cuire à blanc, sauce blanche… Et les aliments de la même couleur : lait, crème, riz... Des aliments de base qui nous enveloppent de douceur, nous réconfortent au cœur de l’hiver et se prêtent à bien des plats salées et sucrées. Alors, en ce mois de janvier (et à défaut de neige !), je vous propose de mitonner de bons petits plats d’hiver tout blancs. Du coup, on en profitera pour revoir les bases de la cuisine française. Alors, on se lance ?

Le secret du fond blanc

Encore appelé bouillon blanc, le fond blanc de volaille ou de veau occupe une place très importante dans la cuisine française. Il est à la base de nombreux plats tels que la poule au pot ou la blanquette, où viandes blanches et légumes prennent le temps d’échanger leurs saveurs. Il est utilisé dans l’élaboration de nombreuses sauces et la cuisson du riz pilaf pour lesquels il apporte un goût inimitable. Agrémenté de petites pâtes ou, plus gourmand, de ravioles, il réchauffe nos soirées d’hiver ou transforme une fondue d’oignons en une soupe revigorante après une nuit de fête.

poule au pot 002

S’il peut sembler long à réaliser, le fond blanc n’est pourtant pas compliqué. Pour 1 litre, il suffit de concasser 1,5kg d’os (la carcasse d’un poulet ou des os de veau par exemple) et d’abattis de volaille (cou, ailerons…) ou de parures maigres de veau, et de les déposer dans un faitout avec 1,5l d’eau froide, de façon à les recouvrir. On porte à ébullition, on laisse frémir quelques minutes puis on écume, autrement dit on retire à l’aide d’une écumoire la mousse et les impuretés qui remonte à la surface. On ajoute la garniture aromatique, c’est-à-dire 2 carottes épluchées et coupées en rondelles, 1 blanc de poireaux, 1 branche de céleri branche, 1oignon piqué de 2 clous de girofle, 1 bouquet garni, du poivre en grains et on laisse cuire 1h30 à petits bouillons. On note qu’on ne sale pas le fond, mais le plat qu’on réalisera avec.

Une fois le temps écoulé, on retire l’écume et la graisse en surface puis on passe le bouillon dans une passoire fine. Réduit ensuite d’un tiers dans une casserole propre, le fond se concentre alors en saveurs. Avant utilisation, il doit être refroidi dans de l’eau froide ou au réfrigérateur, l’idéal étant de le préparer la veille. Avouez que ce n’est pas sorcier !

Et puis, le fond blanc peut se conserver dans un bocal au réfrigérateur pendant deux semaines et même être stérilisé en bocaux ou congelé en petites barquettes, ce qui est très pratique au quotidien et évite d’utiliser des fonds déshydratés tout prêts du commerce.

Blanquette à l'ardoise

Avantage de taille : en réalisant un fond blanc, on en profite pour préparer une blanquette. A la place des os et des abattis, on opte pour 1,5kg de viande de veau avec et sans os (épaule, tendron et bas carré), un lapin en morceaux ou une poule entière qui cuisent tranquillement dans le bouillon. Dans ce cas, on n’oublie pas le sel. Pendant la cuisson, on en profite pour cuire des oignons grelots et des champignons, dans deux poêles séparées, avec une noisette de beurre.

poule au pot 004

Une fois la viande cuite, une partie du bouillon filtré permet d’élaborer le riz et la sauce blanche qui l’accompagnent. Celle-ci n’est autre qu’un roux blanc (30g de farine et de beurre cuits sans colorer) mouillé avec 50 cl de bouillon et lié avec un mélange de crème et de jaune d’œuf. Les prochaines blanquettes sont réalisées avec le reste de bouillon congelé qui se corse au fur et à mesure des utilisations. Vous l’aurez compris, avec de tels plats, simples et rustiques, rien ne se perd, tout se mange !

Veloutés réconfortants

Les soirs d’hiver, l’envie est parfois grande de déguster un bon velouté de légumes qui sorte de l’ordinaire.

velouté de panais

A la cocotte-minute, rien de plus facile ! Il suffit de choisir un beau chou-fleur, de le détailler en bouquets, de la faire cuire dans un bouillon de volaille (25 cl) et 12 minutes plus tard, de le mixer et d’ajouter 20cl de crème fraiche. Avec un trait d’huile de pistache, quelques noisettes concassées grillées ou une noix de Saint-Jacques poêlée, voilà un velouté qui fait son effet ! La version panais-pommes de terre est tout aussi charmante. On compte 2 panais, 1 pomme de terre, 50 cl de bouillon et 10 cl de crème fraiche pour régaler 4 personnes.

Béchamel, beurre blanc et compagnie

Lorsque l’on n’a plus de fond blanc d’avance, la sauce béchamel est une bonne alternative à la sauce blanche. Un roux blanc, du lait et la voilà prête ! Agrémentée de fromage râpé, elle se fait appeler sauce Mornay, de crème et de beurre d’écrevisse, sauce Nantua. Les soirs de semaine, la béchamel rend bien des services : endives au jambon ou gratin de pommes de terre et de chou-fleur et d’œufs durs plaisent aux petits comme aux grands !

Plus élaboré, le beurre blanc est incontournable pour accompagner des poissons et des légumes. Cette sauce se réalise à partir d’une réduction (vinaigre, vin blanc et échalotes finement ciselées) et de beurre froid coupé en parcelles, incorporé progressivement au fouet. Une astuce consiste à ajouter un peu de crème en fin de cuisson afin de stabiliser la sauce et lui donner de l’onctuosité. A servir avec une choucroute de la mer réalisée en deux temps-trois mouvements grâce à la cocotte-minute, avec du haddock, du saumon, des moules et des crevettes. Une idée gourmande pour un déjeuner dominical en famille… Elaboré de la même manière, le beurre de cidre fleure bon avec les produits normands : les poissons, les oeufs durs, les pommes de terre, les carottes...

Entremets gourmands

Pour finir un repas blanc en beauté, rien de tel qu’un entremets. Lait d’amandes collé à la gélatine et additionné d’une crème chantilly, le blanc-manger séduit les papilles délicates. Une variante italienne a, ces dernières années, détrôné cette douceur médiévale, la panna cotta. Crème fraiche, gélatine et parfum au choix (vanille, eau de fleur d’oranger, café, sirop d’orgeat, de violette…), la version simplifiée n'est pas bien compliquée à préparer ! La méthode originale (panna cotta signifie 'crème cuite') présentée par Marie-Claire dans son excellent blog semble pas mal, non plus. Mais, j'avoue, je n'ai pas encore essayé...

Dans la farandole des desserts blancs, on n’oublie pas non plus le crémet d'Angers, le flan à la noix de coco, la tarte au fromage blanc, la semoule et le riz au lait, la crème à la vanille, les oeufs au lait, la crème aux oeufs ou encore les œufs à la neige. De grands classiques pour commencer l’année comme il se doit !

 crémet d'Angers (6)

8 décembre 2010

Le gibier passe à la casserole !

La saison de la chasse a commencé et, avec elle, le plaisir de déguster du gibier. Seulement, voilà, quand on est famille de chasseurs, on a tendance à toujours faire les mêmes recettes et à s'en lasser bien vite ! Il y a quelques années, on nous avait offert un énorme cuissot de sanglier et, avec un morceau, j'avais régalé une dizaine d'amis de cette recette venue tout droit de mon imagination et des trésors que me réservait mon placard ! Hasard des circonstances : à l'époque, un couple de restaurateurs parisiens nous avait également offert un bocal de fruits rouges au naturel de leur jardin . Et voici comment était né ce cuissot de sanglier aux fruits rouges. Une merveille...

cuissot_de_sanglier_aux_fruits_rouges__2_

Cuissot de sanglier aux fruits rouges

Préparation : 1 h + 2 jours de marinade
Cuisson : 2h30 (variable selon la viande)

Pour 8/10 personnes :

- 1 cuissot de sanglier de 2,5 kg

- 250 g de lard fumé

- 5 bonnes cuillères à soupe de fruits rouges

- 75 g de farine

- 75 cl de vin rouge

- 30 cl de vinaigre de vin

- 3 carottes

- 2 échalotes

- 1 oignon

- 1 gousse d'ail

- 3 clous de girofle

- un bouquet garni (thym, laurier)

- huile (3 cuillères à soupe + 3 cuillères à soupe)

- beurre (50 g + 75 g)

- sel, poivre

Prenez un cuissot de sanglier fraichement tué et laissez le rancir, enveloppé dans un torchon, 48 h dans une pièce fraîche (une cave par exemple). Cette étape est inutile si vous achetez le sanglier chez le boucher car il est déjà ranci.

Deux jours ont passé : place à la marinade.

Emincez les carottes, les échalotes et l'oignon.

Faites chauffer 3 cuillères à soupe d'huile dans une cocotte en fonte et mettez-y les légumes.

Laissez les fondre tranquillement puis ajoutez la gousse d'ail épluchée, les clous de girofle et le bouquet garni.

Arrosez avec le vinaigre et le vin et laissez cuire à couvert une demi-heure.

Laissez refroidir cette marinade.

Ajoutez le cuissot dans la cocotte en prenant soin de bien l'enduire de marinade.

Laissez le mariner 48 h en le retournant de temps en temps.

48 h plus tard... Il est temps de passer aux fourneaux !

Egouttez le cuissot et coupez-le en gros cubes (comme un boeuf bourguignon, quoi !).

Préchauffez votre four à 220°C .

Videz la marinade dans un saladier et ajoutez de la matière grasse (huile + beurre) dans la cocotte en fonte.

Faites-y revenir les morceaux de sanglier ainsi que le lard coupé en petits lardons.

Procédez en plusieurs fois si votre cocotte n'est pas assez large en remettant au besoin de la matière grasse.

Pour la sauce à présent, videz la cocotte et faites fondre de nouveau environ 75 g de beurre.

Ajoutez la farine. Grattez les sucs avec une spatule en bois.

Quand le roux est blond, ajoutez le vin de la marinade par petites louches, en remuant bien.

Quand vous avez obtenu une sauce assez épaisse, ajoutez la viande et le reste de la marinade (légumes et aromates).

Glissez la cocotte au four et laissez cuire à couvert 1 h30 à 2 h minimum en vérifiant régulièrement la cuisson de la viande (celle d'un jeune sanglier cuit plus vite que celle d'un vieux) et en arrosant la viande avec la sauce.

Si vous souhaitez déguster ce cuissot dès à présent :

Poursuivez la cuisson jusqu'à ce que la viande soit tendre.

Sortez les morceaux de viande de la cocotte afin de récupérer la sauce que vous prendrez soin de filtrer.

Versez cette sauce dans une saucière et ajoutez-y les fruits rouges. Rectifiez l'assaisonnement.

Servez sans attendre le cuissot et sa sauce.

Si vous avez préparé le cuissot la veille (ce que je vous conseille vu que c'est bien meilleur réchauffé) :

Sortez la cocotte du four et laissez tout tel quel.

Le lendemain, avant le repas, sortez les morceaux de viande afin de récupérer la sauce que vous prendrez soin de filtrer.

Gardez un peu de liquide et tous les légumes de la marinade pour réchauffer la viande.

Versez la sauce dans une casserole.

Remettez la viande dans la cocotte et repassez-la au four (si elle n'est pas assez cuite) ou sur le feu (s'il faut juste la réchauffer).

Au moment de servir, réchauffez la sauce, ajoutez-y les fruits rouges. Rectifiez l'assaisonnement.

Servez le cuissot et sa sauce.

S'accompagne à merveille d'un gratin aux deux pommes ou de spatzle. 

Que boire ? Un vin rouge corsé aux saveurs de fruits rouges. Le must : un Merlot

1 décembre 2010

Un pot-au-feu, ça vous tente ?

Au coeur de l'hiver, quand le gros pull ne suffit plus à nous réchauffer, un seul remède : un bon pot-au-feu ! Le bouillon fumant nous enveloppe de chaleur, la viande tendre et parfumée enchante nos papilles. Et, à la cocotte-minute, rien de plus rapide. On prépare le plat la veille, on le réchauffe le lendemain après avoir ôté le gras à l'aide d'une écumoire. Un régal !

En évoquant la cocotte-minute, les puristes bondissent peut-être. D'une part, parce que le pot-au-feu se prépare normalement en deux temps. D'abord la confection du bouillon d'accueil puis du pot-au-feu lui-même, c'est-à-dire la cuisson de la viande et des légumes dans ce premier bouillon. Ce qui n'est pas ce qu'on fait de plus rapide ! D'autre part, parce que le pot-au-feu doit "sourire", ce qui signifie que l'eau ne bout pas mais frémit. Difficile à respecter à la cocotte-minute ! Enfin, parce que selon les livres anciens, on démarre la cuisson de la viande à chaud (une histoire de cuisson par concentration des saveurs opposée à celle par extraction remise en cause dans le Traité élementaire de cuisine d'Hervé This), ce qui est peu envisageable avec la cocotte-minute. Mais comme tout le monde s'accorde à dire qu'on peut aussi la démarrer à froid, ce qui donne un bouillon plus limpide et plus goûteux, nous voilà sauver !

La cocotte-minute est donc très pratique pour réaliser un pot-au-feu en deux temps, trois mouvements !

Quels morceaux choisir ?

Pour réaliser ce plat, le choix de la viande est primordial. Panacher les morceaux gélatineux, entrelardés et maigres est indispensable pour obtenir un bouillon parfumé.

Parmi la viande gélatineuse, on préfère la queue, la joue, le gîte, le gîte arrière, le jumeau de macreuse ou d'épaule.

Pour les morceaux entrelardés, on opte pour le plat de côtes, le tendron ou le flanchet.

Quant à la viande maigre, on choisit entre le paleron (encore appelé macreuse à braiser), la veine grasse, la griffe délaissé ou la bavette maigre.

La ronde des légumes

Les légumes ne sont pas oubliés pour autant. Carottes, poireaux, navets, mais aussi panais ou rutabagas..., on se laisse attendrir par cette ribambelle joyeuse qui n'attend que notre fourchette pour être écrasées avec un morceau de beurre salée, comme dans notre enfance.

L'art de le déguster

Ce qui est appréciable dans le pot-au-feu, c'est qu'on le mange de multiples façons. Tel quel, on parsème la viande de fleur de sel et on l'accompagne de cornichons et de petits oignons blancs, de moutarde, des carottes de la cuisson et de pommes de terre vapeur.

On sert le reste de viande tiède, en salade, coupée en dés, avec des pommes de terre et un oignon rouge émincés. Ou encore en tranches, réchauffée dans une sauce tomate bien relevée, avec des coquillettes.

On réalise une terrine de boeuf en gelée (avec la viande effilochée et les carottes en dés) ou un hachis Parmentier (avec le reste de viande moulinée, revenue avec un oignon, et une purée de pommes de terre, le tout cuit au four pendant 15 minutes).

Le bouillon, un plat à lui tout seul

On le déguste nature, avec une poignée de vermicelle ou "à la frapouille" (comme on l'appelle parfois en Lorraine, c'est-à-dire avec un oeuf battu).

Au préalable, on prend soin de le filtrer pour enlever les impuretés et le rendre plus limpide. On retire d'abord la viande, les légumes et les aromates avec une écumoire puis on passe le bouillon dans un chinois recouvert d'un torchon propre.

Une autre méthode consiste à clarifier le bouillon avec un blanc d'oeuf. Pour cela, on retire la viande et les légumes, on y jette un blanc d'oeuf (pour 2 litres de bouillon) battu en neige, on laisse frémir quelques minutes puis on tamise. Ainsi traité, le bouillon devient "consommé". Seul bémol, il perd du goût.

Le bouillon sert aussi à cuire le boeuf ficelle, à confectionner la soupe à l'oignon et entre dans la composition de sauces.

Prévenante, on le conserve donc au congélateur dans des bacs à glaçons et différents récipients en plastique (de 25cl à 50cl). Attention à ne pas trop les remplir, car, en congelant, le volume augmente et les contenants éclatent !

Vous l'aurez compris, quand on prépare un pot-au-feu, mieux vaut prévoir large dans les quantités !

pot_au_feu__1_

Pot-au-feu

- 500g de gîte-gîte ou jumeau de macreuse

- 500g de plat de côtes ou de tendon ou de flanchet

- 400g de veine grasse ou de paleron

- 1 joue de boeuf parée

- 1 queue de boeuf coupée en morceaux et dégorgée à l'eau fraiche

- 8 carottes

- 4 navets

- 2 blancs de poireaux

- un bouquet garni : 1 petit bouquet de persil, 2 feuilles de laurier, 2 brindilles de thym, 1 petite branche de céleri, le tout ficelé dans le vert des poireaux

- 2 oignons piqués de 3 clous de girofle

- du gros sel, du poivre

Dans la cocotte-minute, mettre 2 litres d'eau et la viande à tempéraure ambainte.

Porter à ébullition. Ecumer.

Ajouter les légumes épluchés, le bouquet garni, le sel, le poivre.

Fermer la cocotte-minute et porter à ébullition. Dès que la vapeur s'échappe, baisser le feu et laisser cuire à frémissements 50 minutes.

Laisser refroidir et dégraisser à l'aide d'une écumoire.

Au moment du repas, réchauffer puis égoutter la viande. La servir avec des cornichons, de la fleur de sel, de la moutarde, les légumes et des pommes de terre cuites, à part, à l'eau salée ou à la vapeur.

Servir au préalable ou au cours d'un autre repas, le bouillon tel quel, épaissi avec du vermicelle ou clarifié.

16 février 2010

Mardi-Gras : des beignets à nous en rendre baba !

Aujourd'hui, Mardi-gras, marque la fin de la période festive du carnaval et de "la semaine des 7 jours gras" qui annonce, selon la tradition chrétienne, le Carême.

Du mercredi des Cendres au dimanche des Rameaux (une semaine avant Pâques - vous suivez toujours ???) vont s'écouler 40 jours de jeûne, pendant lesquels les catholiques  mangent "maigre", et s'abstiennent notamment de viande.

C'est d'ailleurs de là que vient le mot carnaval qui dérive du bas latin carnelevare signifiant "enlever, retirer la chair", c'est-à-dire "retirer la viande" de la table.

Si cette tradition n'est plus très suivie en France, elle est encore très vivante en Louisiane ou au Canada où les enfants dégustent des pancakes au sirop d'érable.

Chrétien ou pas, profitons donc de cette sympathique tradition du Mardi-gras pour faire nos réserves de gras et préparer gaufres, bugnes, oreillettes, beignets...

beignets_aux_pommes_002

et autres fritures...

paillassons_de_pommes_de_terre_et_courgettes_001

 

2 février 2010

C'est l'heure de la Chandeleur !

Aujourd'hui, nous sommes le 2 février, jour de la Chandeleur... et des crêpes, inévitablement. C'est le moment où jamais de sortir crêpière et bilig !

Une fête aux multiples origines

Comme beaucoup de fêtes culinaires, la Chandeleur telle que nous la fêtons aujourd'hui, en France, mêle plusieurs traditions païennes et religieuses.

Depuis 1372, la Chandeleur commémore la célébration judéo-chrétienne de la Présentation de l'Enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification (ou les relevailles) de sa mère, la sainte Vierge. Cette célébration, relatée dans la Bible selon St Luc (II, 22) a eu lieu 40 jours après sa naissance. C'est pourquoi, on fête la Chandeleur, chaque année, le 2 février.

Chandeleur et chandelles

Au-delà de cette origine religieuse, on rapproche la chandeleur de la festa candelarum ou fête (païenne pour le coup) des chandelles, qui consistait à allumer des cierges (ou "chandelles") en symbole de purification.

Purification des troupeaux, pour une meilleure fécondité chez les Romains, dont la fête des Lupercales avait lieu autour du 15 février. Purification des terres avant les semailles pour les paysans celtes pour qui la procession avait lieu le 1er février.

C'est cette Fête des chandelles qui aurait donc donner son nom à la Chandeleur.

Le symbole solaire

Mais pourquoi des crêpes à la Chandeleur, me direz-vous ? Et bien, plusieurs explications existent à ce sujet, sans qu'aucune n'est vraiment la primauté.

Certes, chez les Celtes, la crêpe symbolisait la roue solaire et le don aux divinités sans lesquels il n'y aurait pas de blé. Par ailleurs, au Vème siècle, le pape Gélase 1er faisait, semble-t-il, distribuer des crêpes au pélerins venus de Rome. D'autres avancent l'hypothèse (qui rejoint la tradition celte) que la crêpe, de par sa forme et sa couleur, évoque le retour du soleil au printemps.

N'empêche que, en étant plus pragmatique, c’est à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient et que les paysans utilisaient vraisemblablement l'excédent de leurs récoltes (blé ou sarasin selon les régions) en cuisine, en confectionnant notamment des crêpes. C'est un peu la même histoire qu'à Pâques avec l'excès d'oeufs non mangés à cause du Carême...

Rites et coutumes

Aujourd'hui, loin de toutes ces préoccupations, la Chandeleur reste pour nous l'occasion de déguster des crêpes. De perpétuer certaines traditions tout en faisant perdurer certaines superstitions. Qui n'a jamais fait sauter ses crêpes, une pièce dans la main gauche, pour s'assurer la prospérité ? Et gare à vous si vos crêpes, après avoir fait un vol plané, ne retombaient pas correctement dans la poêle ? Vous ne connaitriez pas la chance et la richesse dans l'année !

Au-delà des crêpes, c'est aussi à la Chandeleur que commence la période du carnaval qui s'achève le jour du Mardi-gras. Mais là, c'est une autre histoire. Rendez-vous le 16 février pour le célébrer...

*********************

Retrouvez la recette de la pâte à galette ici...

galette_bretonne_002

... et celle de la pâte à crêpes là

cr_pes__2_

7 janvier 2010

C'est rapide et c'est si bon, les tartelettes au citron !

Quoi de plus sympa que des mini-tartelettes au citron pour accompagner un café ou garnir un buffet de desserts ? Non seulement, elles sont super faciles à réaliser, mais en plus, on peut tout à fait les préparer à l'avance. Les fonds de pâte peuvent être congelés, la crème de citron stockée 3 mois à la cave dans un pot à confiture, fermé à chaud, ou une bonne semaine, au réfrigérateur, une fois le pot entamé.

tartelettes_au_citron

Tarte au citron

pour 20 minis tartelettes ou 1 tarte de 22 cm de diamètre (6 personnes)

pour la crème de citron :

- 3 ou 4 citrons (200g de jus + zestes)

- 3 oeufs

- 130g de beurre

- 200 à 250g de sucre (en fonction des goûts)

pour la pâte sablée (ou sucrée ici):

- 200g de farine

- 100g de beurre

- 100g de sucre en poudre

- 1 jaune d'oeuf

- 5 cl d'eau

Commencer par confectionner la crème de citron (la recette se trouve ici).

Réaliser ensuite la pâte sablée ou sucrée

Pour les mini-tartelettes :

Découper des ronds de la taille des empreintes des moules à mini-tartelettes en silicone. Les déposer sur l'envers du moule afin qu'à la cuisson, ils prennent une joli forme.

Pour la tarte :

Foncer un moule à tarte ou un cercle.

Faire cuire à four chaud (sur la grille du bas du four) 12 minutes environ pour les minis, 25 mn pour la tarte.

Démouler, laisser refroidir puis garnir de crème de citron.

Réserver 1 heure minimum (le temps que la pâte s'imprègne de la crème au citron) avant de déguster.

tarte au citron (1)

18 décembre 2009

Les topinambours si souvent oubliés

La saison des topinambours est courte. Planté en avril, le topinambour, suivant les variétés, se récolte de novembre à mars. Alors mieux vaut en profiter dès leur arrivée !

Un légume ancien à redécouvrir

Ne vous y trompez pas ! Sous son allure rustique, le topinambour cache une chair blanche très fine qui mérite qu'on s'y attarde un peu. Saviez-vous que ce tubercule bosselé est de la même famille que le tournesol ? Celui d'une plante dont la fleur jaune peut atteindre 3 mètres de haut.

Même si l'épluchage est fastidieux, son goût d'artichaut en fait un accompagnement raffiné, bien qu'un peu écoeurant (mais ça n'est que mon avis) en quantité respectable.

Néanmoins, histoire de changer des sempiternelles fagots de haricots verts et marrons, votre volaille rôtie du Réveillon peut très bien s'accomoder d'une petite cocotte de topinambours, non ?

cocotte_de_topinambours__3_

Cocotte de topinambours

pour 6 personnes :

- 1 kg de topinambours (pas trop noueux pour faciliter l'épluchage !)

- 2 échalotes

- 1 gousse d'ail

- 25 cl de bouillon de volaille

- 70g de beurre

- sel, poivre

Brosser les topinambours sous un filet d'eau froide. Les peler, les rincer si nécessaire et les couper en rondelles.

Peler et émincer les échalotes. Peler la gousse d'ail.

Dans une cocotte, faire dorer les échalotes dans la moitié du beurre.

Ajouter les topinambours et laisser cuire à feu moyen 5 minutes en remuant.

Verser le bouillon et ajouter l'ail. Saler (peu à cause du bvouillon), poivrer.

Couvrir et laisser cuire à frémissements un bon quart d'heure. Les topinambours doivent être tendres sans se défaire.

Retirer les topinambours à l'aide d'un écumoire et réserver au chaud.

Incorporer au bouillon de cuisson le reste de beurre en parcelles. Bien fouetter pour obtenir une sauce onctueuse.

Verser sur les topinambours et servir.

Recette extraite de Cuisine et Vins de France n° 119 de décembre 2007.

6 octobre 2009

Potée aux lentilles revue et corrigée

Il y a quelques années, alors que je cherchais comment accommoder des lentilles, je suis tombée sur cette recette d'Auyo publiée sur Marmiton. Depuis, ce plat trône régulièrement sur notre table. Avec très souvent un morceau de viande ajouté au début de la cuisson : saucisses, palette, jarret...

C'est un plat familial, facile à réaliser, qui a l'avantage de constituer à lui seul le socle du repas et qui se réchauffe sans problème.

pot_e_aux_lentilles__5_ 

Potée aux lentilles

Pour 4/5 personnes :

- 4 saucisses fumées

- un morceau de poitrine ou de palette de porc demi-sel

- un jarret de porc demi-sel

- 240g de lentilles vertes du Puy

- 3 carottes

- 1 oignon

- 750 ml de bouillon

- 400 g de concassée ou de pulpe de tomates en conserve

- 1 càs d'huile

- un bouquet garni

Faire tremper la viande demi-sel dans de l'eau froide pendant 2 heures.

Faire pocher le jarret, la poitrine et/ou la palette 30 mn (ou 10mn à l'autocuiseur, dans un grand volume d'eau.

Laver, éplucher et couper en rondelles les carottes.

Eplucher et émincer l'oignon.

Dans une cocotte en fonte, faire revenir les carottes et l'oignon dans l'huile bien chaude.

Ajouter les lentilles, la concassée de tomates et le bouquet garni.

Verser le bouillon. Bien mélanger.

Déposer la viande sur le dessus. Ne pas saler, le bouillon l'est déjà, la viande aussi.

Couvrir et laisser mijoter à feu doux/modéré pendant 45 mn.

Vérifier la cuisson des lentilles et servir bien chaud.

13 février 2009

Pour découvrir le panais

Avec le retour du frimas, l'heure est aux soupes bien chaudes avalées devant une bonne flambée. Pur fantasme de ma part car je n'ai pas encore de cheminée, tout juste un barbecue !

Tant pis ! Les panais dans le réfrigérateur m'invitent néanmoins à préparer un bon velouté pour le dîner. C'est simple, surprenant à la première gorgée, mais finalement délicieux !

velout__de_panais

Velouté de panais

pour 6 personnes :

- 3 panais

- 3 pommes de terre de même taille

- 1 litre de bouillon de volaille (ou bien 1 litre d'eau et 1 cube de bouillon désydraté)

- 200g de crème fraiche

- 30g de beurre

Laver, peler et détailler en cubes les légumes.

Les faire revenir avec du beurre dans la cocotte minute.

Ajouter le bouillon (il doit recouvrir les légumes).

Fermer la cocotte et laisser cuire 15 bonnes minutes à partir du sifflement.

Ouvrir et mixer avec un mixeur à pied ou un blender.

Ajouter la crème, bien mélanger et servir.

**************************

Vous souhaitez déguster d'autres soupes ?

Pour en faire tout un plat, le ttoro

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Pour des cuisses toutes roses, le velouté de carottes aux baies roses

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En manque d'inspiration ? Un velouté de champignons

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Pour un dîner chic, le velouté de chou-fleur et sa noix de Saint-Jacques lardée

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Pour les mordus de verdure, le velouté de courgettes

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Pour en finir avec tous pleins de légumes, le velouté de légumes d'hiver

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12 janvier 2009

Un déjeuner de famille sans prétention

Quand nous recevons des invités en janvier, l'envie est grande de continuer sur la lancée des fêtes, avec des recettes plus élaborées que d'ordinaire. Pourtant, un certain ras-le-bol se fait ressentir: on aspire à des plats plus simples, moins festifs.

Ce week-end, j'ai donc opté pour un déjeuner simple mais néanmoins convivial.

Apéritif

Salade terre-mer

Coq au vin et gratin dauphinois

coq_au_vin_005

Fromages

Tarte tatin et crème fraiche

tarte_tatin_004

Café, palets et crêpes dentelle au chocolat Gavottes et petits palmiers

Salade terre-mer

par personne :

- 100g de mélange de jeunes pousses

- 2 noix de St Jacques

- 3 dés de foie gras (type Picard)

- 3 lamelles de magret de canard séché

- 3 tomates cerise

- 1/4 de poire

- de la vinaigrette (vinaigre balsamique, sel, 5 baies moulues, huile de noisette)

- 1 tranche de pain aux figues

- 1 noix de beurre

- 1 càc de farine

- sel, poivre

Laver et essorer la salade. La déposer dans une assiette.

Laver et sécher les tomates. Les couper en deux.

Peler et couper la poire en lamelles.

Ajouter les fruits et le magret de canard séché sur la salade.

Saler et poivrer les dés de foie gras. Les fariner. Les faire revenir 3 minutes dans une poêle à revêtement adhésif  sans matière grasse. Réserver au chaud.

Pendant ce temps, faire fondre le beurre dans une seconde poêle. Faire revenir les noix de Saint-Jacques 5 minutes, de tous côtés. Saler, poivrer.

Pendant ce temps aussi, faire griller le pain.

Arroser la salade de vinagrette. Ajouter le foie gras, les Saint-Jacques et le pain et servir.

PS : Désolée mais je n'ai pas pensé à prendre de photos de ce repas !

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