Un dîner à 4 mains (légèrement potelées !)
Voilà de quoi plaire aux enfants et réjouir les parents ! Un dîner vite préparé, facile à confectionner pour les enfants et qui remporte à coup sûr, un franc succès : cordon bleu et purée de pommes de terre, maison bien sûr.
Pour ce repas, on s'attaque d'abord à la purée dont le temps de cuissson est un peu plus long (mais tellement rapide grâce à la cocotte-minute) puis on laisse faire les enfants pour la préparation des cordons bleus, excepté pour la cuisson si ce sont de jeunes chefs. Celle-ci nous laisse le temps de finir la purée avant de passer à table !
Si la purée de pommes de terre paraît facile à réaliser, il n'en demeure pas moins que, selon la méthode et la qualité des pommes de terre, le résultat peut être bien différent. Au-delà de cet aspect technique, certains la préfèrent bien lisse, d'autres d'un aspect plus écrasé telle une embeurrée... A vous d'adapter votre purée selon vos goûts et ceux de vos hôtes !
Purée de pommes de terre
pour 4 personnes :
- 1 kg de pommes de terre à chair fondante (bintje, monalisa, samba ou, comme Joël Robuchon, ratte)
- 20g de gros sel pour 2 litres d'eau
- 150 à 250g de beurre demi-sel
- 150g de crème fraiche
- noix de muscade (facultatif)
Laver les pommes de terre. Ne pas les peler (normalement, car c'est meilleur, mais je pèle très souvent les pommes de terre pour gagner du temps et parce que c'est moins galère de les éplucher crues que cuites - enfin, ça n'est qu'un avis personnel !).
Dans une cocotte-minute, faire cuire les pommes de terre dans 2 litres d'eau froide salée, départ à froid, pendant 15 minutes à partir de l'ébullition. (Pas d'eau chaude donc mais de l'eau froide pour que la chaleur pénètre doucement à l’intérieur des pommes de terre, et évite ainsi que l’extérieur ne cuise plus vite que le centre).
Quand elles sont cuites (c'est-à-dire qu'on peut les transpercer aisément avec un couteau, mais qu'elles se tiennent encore), les sortir de la cocotte et les égoutter (sans les rincer).
Réserver une louche d'eau de cuisson et jeter le reste.
Peler rapidement les pommes de terre et les réserver au fur et à mesure dans la cocotte encore chaude, sous le couvercle pour conserver la chaleur.
Ecraser la pulpe directement dans la cocotte (car elle est encore chaude et va maintenir la purée à bonne température) au presse-purée à main ou préférer le moulin à légume pour un résultat plus lisse.
Tout en mélangeant à la cuillère en bois (pas de métal au risque de rendre la purée élastique), ajouter au fur et à mesure un peu d'eau de cuisson pour détendre la purée (c'est facultatif mais donne de bons résultats), puis le beurre en parcelles tempéré et la crème légèrement chauffée.
Servir sans attendre.
Cordon bleu
pour 4 personnes :
- 4 escalopes de poulet (ou de dinde) fines et larges
- 8 tranches de pancetta ou 4 de jambon cru (de pays, serrano...selon les budgets !)
- 4 belles tranches d'emmental
- 1 oeuf
- 4 cuillères à soupe de farine
- 1 cuillère à soupe de farine de noisette (facultatif)
- 30g de beurre
- sel, poivre
Battre l'oeuf à la fourchette, dans une assiette creuse.
Verser la farine dans une seconde assiette creuse.
Réserver les deux assiettes à portée de main.
Sur une planche, déposer bien à plat une escalope de poulet .
La recouvrir d'une couche de pancetta puis d'une d'emmental.
Plier en deux et maintenir éventuellement fermé avec un pic en bois
Tremper successivement le cordon bleu dans l'oeuf puis dans les farines en veillant à bien enrober la volaille lors des deux opérations.
Procéder de même avec les 3 autres escalopes.
Faire chauffer le beurre dans une poêle. Lorsqu'il mousse et s'arrête de chanter, y faire dorer les cordons bleus sur les deux faces. Laisser cuire à feu moyen 15 bonnes minutes en retournant à mi-cuisson (à adapter en fonction de l'épaisseur des cordons).
Déguster avec la purée et une bonne salade.
Cuisine Studio TV : la vidéo est en ligne !
Ca y est, ma vidéo est en ligne sur le site Cuisine Studio TV !
Pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi, le 27 février dernier, j'ai participé à un tournage qui m'a rendue célèbre malade de trouille, mais s'est avéré très enrichissant ! Je ne reviens pas sur cette journée peu ordinaire puisque vous pouvez en prendre connaissance ici !
En revanche, vous pouvez dès maintenant visionner le pas à pas du tiramisu citron-fruits rouges sur le site Cuisine Studio TV, sponsorisé par Philips.
Le bœuf carottes revisité
Si le boeuf-carotte a la réputation de cuisiner ses collègues dans les brigades de police, c'est en revanche dans les brigades de restaurant qu'on le cuisine !
Le week-end dernier, inspirée par un marché généreux, je me suis attaquée à ce plat traditionnel... à ma façon. L'occasion de goûter (et d'apprécier) des variétés de carottes blanches et noires (ou plutôt pourpres au coeur orange foncé).
Bien que la carotte orange (attention, c'est la minute culturelle de ce billet !) soit aujourd'hui la plus répandue sur nos étals - où l'on en compte près d'une centaine de variétés -, elle est cependant assez récente. Ce sont les Hollandais qui, au cours du XVIème siècle l'ont créée en croisant des variétés blanches et rouges. Car, jusque-là, en France, comme ailleurs, on ne trouvait que des carottes blanches, jaunes, rouges, pourpres et noires, mais pas d'oranges !
Aujourd'hui, des variétés anciennes sont de retour. Des racines de différentes couleurs, à la texture plus ou moins croquante, dont certaines sont très sucrées (comme la carotte blanche à collet vert), d'autres révèlent une pointe d'amertume (comme les noires).
Boeuf-carottes aux trois couleurs
pour 4 personnes :
- 1,2 kg d'aiguillettes de boeuf ficelées
- 1 oignon
- 2 carottes oranges
- 2 carottes blanches
- 2 carottes noires
- 50g de beurre
- 1 cuillère à soupe de fond de veau déshydraté
- 1 bouquet de persil
- sel, poivre
Laver et éplucher les carottes. Les détailler en rondelles.
Eplucher et émincer l'oignon.
Préchauffer le four à 150°.
Dans une cocotte en fonte, faire revenir le boeuf, à feu vif, dans 25g de beurre bien chaud.
Saler, poivrer. Retirer la viande. Réserver.
Faire fondre le restant de beurre et y faire dorer les carottes et l'oignon.
Ajouter le persil et la viande. Verser un peu d'eau ( de quoi couvrir les carottes) et le fond de veau.
Fermer le couvercle. Mettre à cuire au four pendant 3 heures.
Retirer le persil. Découper la viande en tranches et servir avec les légumes et la sauce.
Une tarte à décliner en toute saison
Envie d'un dessert bien gourmand pour le déjeuner ? Si vous avez des bananes et de la pâte brisée, rien de plus simple ! Pour le dessert, je vous propose une tatin de bananes !
J'aime faire des déclinaisons de tatin lorsqu'il me reste un peu de pâte brisée et quelques fruits dans la coupe (poires, pommes, bananes, abricots...).
Tatin de bananes (ou de tout autre fruit)
pour 4 gourmands :
- 4 bananes
- 1 fond de pâte brisée
- 50g de sucre
- 50g de beurre
Recouvrir le fond d'un moule de parcelles de beurre et de sucre.
Eplucher les bananes. Les couper en rondelles de 5 mm d'épaisseur environ.
Recrouvrir de bananes le mélange beurre-sucre en les faisant se chevaucher.
Déposer la pâte brisée.
Enfourner à four chaud (200°) pour 20 minutes.
Laisser tiédir.
Retourner sur le plat de service au moment du service.
Un classique : le lapin à la moutarde
Il exsite différentes façons d'accomoder le lapin (voir l'index dans ce blog). Celle à la moutarde a l'avantage d'être rapide et simple. Idéal pour les femmes pressées et/ou paresseuses (rayez la mention inutile !).
On demande au volailler de découper le lapin en morceaux (c'est toujours ça de fait !), on les badigeonne de moutarde, on les dépose dans un plat à four, on sale, on poivre, on ajoute un petit fond d'eau, quelques échalotes et on enfourne pour une petite heure (four chaud à 220°). On n'oubliera pas, à la mi-cuisson, de retourner les morceaux, de gratter les sucs, d'arroser le lapin avec la sauce et d'ajouter si nécessaire un peu d'eau.
Pendant ce temps, on prépare les frites et la salade verte, on ouvre un Touraine rouge et on passe à table. Simple, non ?
Pourtant, il arrive qu'on soit déçue par le résultat : la viande est sèche, peu parfumée. Pour remédier à ce souci, j'ai la solution ! La préparation est un peu plus longue, mais si peu, et le résultat délicieux pour peu que l'on choisisse un lapin et de la moutarde de qualité ! D'ailleurs, à propos de celle-ci, j'aime changer de parfum pour décliner ce plat : basilic et vin blanc, cassis, à l'ancienne...
J'oubliais aussi, comme toute recette de grand-mère, les proportions ne s'expriment pas en grammes !
Lapin à la moutarde en cocotte
- 1 beau lapin
- 1 ou 2 oignons rouges (pour le côté sucré)
- de la moutarde
- 2 louches de crème entière fluide
- une bonne noisette de beurre
- une cuillère à soupe d'huile
- sel, poivre
- une branche de romarin (facultatif)
Découper le lapin en morceaux, si ce n'est déjà fait. Les badigeonner de moutarde.
Emincer les oignons.
Dans une cocotte en fonte, faire chauffer le beurre et l'huile.
Quand le mélange est bien chaud, y faire dorer les oignons et les morceaux de lapin de tous côtés.
Ajouter la crème fraiche et le romarin. Saler, poivrer.
Fermer le couvercle et laisser mijoter une bonne heure.
De temps en temps, vérifier qu'il reste suffisamment de jus dans le fond de la cocotte. Si besoin, ajouter un peu d'eau et gratter les sucs.
Servir bien chaud avec des frites ou des paillassons de courgettes et pommes de terre.
Retour sur une journée peu ordinaire !
Comme je vous l'avais annoncé, vendredi dernier, j'étais conviée à un tournage pour Cuisine Studio TV.
Nous étions 5 bloggeuses au rendez-vous : Sandra, Babeth, Mamina et Audrey. Deux heures de tournage étaient prévues pour chacune d'entre nous. L'objectif était de présenter une recette assez courte en utilisant l'un des appareils de la gamme Philips.
Je devais passer à 16h, mais le tract et la curiosité m'ont poussée à arriver vers 13h30. Je voulais absolument voir au moins un tournage avant. Et pour voir, ça, j'ai eu le temps de voir ! L'équipe ayant pris du retard, je n'ai commencé qu'à 17h45 et fini à 19h15 !
Inutile de vous préciser qu'au moment d'y aller pourtant, j'ai été bien incapable d'appliquer tous les conseils que j'avais entendus jusque-là ! Décontraction, regard fixe sur la caméra, sourire... oups, tout ça, envolé ! Autant, entre les prises, je plaisantais et riais, autant, dès que le régisseur (c''est comme ça qu'on l'appelle ?) criait "silence, ça tourne !", je devenais paralysée !
Et pourtant, des prises, il y en a eu, surtout pour la présentation en début de vidéo et la conclusion ! Je ne sais pas combien de fois, on les a refaites, mais j'étais toujours aussi coincée !
Je me souviens, plus jeune (attention, c'est un scoop !), lorsque je cuisinais avec ma soeur, nous faisions souvent comme si nous enregistrions une émission culinaire. Nous imaginions l'emplacement de la caméra dans la cuisine et expliquions alors la recette en détails, en souriant (et en rigolant bien aussi d'ailleurs !)... Aussi à l'aise que Micheline et Maïté ! Si nous avions eu réellement un caméraman devant nous, pas sûr que nous aurions été aussi convaincantes !
Au fond, en cuisine, vous pouvez apercevoir Babeth (avec son aimable autorisation)
Pour en revenir à ce vendredi, j'ai néanmoins passé une excellente journée. Une belle occasion de rencontrer des bloggeuses que je ne connaissais pas ou qu'à travers leur blog, de découvrir un tournage de pro, des équipes très sympas, que ce soit les techniciens, l'agence L'enchanteur ou Mathieu, côté Philips.
J'oublais aussi que, comme une vraie pro, j'ai été prise en main par une maquilleuse qui s'est occupée de moi pendant trois-quart d'heure. Faut croire qu'il y avait du boulot ! C'est très agréable de se faire bichonner mais quelle surprise quand j'ai vu ma tête : une tonne de poudre sur le visage, des cils exagéremment noircis... La maquilleuse m'a expliqué qu'il fallait vraiment forcer à cause des projecteurs et qu'au final, ça serait très naturel. J'espère, parce qu'il fallait voir ma tête. D'ailleurs, quand mes enfants m'ont vu arriver 4 heures plus tard (c'est fou ce que le maquillage de pro tient bien par rapport au nôtre...), ils n'ont même pas osé m'embrasser : je leur faisais peur !
Voilà, malgré tout, si c'était à refaire, je le referai (quoique, on va peut-être attendre de voir la vidéo !). C'était vraiment très enrichissant. Dernière chose : le tournage passé, le mal de ventre avait disparu ! C'est curieux non ?