Le veau s'affiche dès l'apéro !
Adoptée par toute la famille, la tourte de veau et de foie gras, recette découverte lors de mon stage chez Mercotte, mérite toute votre attention. C'est pourquoi, je me permets de la donner sur ce site.
En entrée, avec un peu de verdure, ou encore à l'apéritif, elle annonce un déjeuner très chic !
Tourtes de veau au foie gras
Pour 16 tourtes de 8 cm de diamètre (entrée) ou env. 40 mini-tourtes de 4 cm (apéritif) :
- 800g de pâte feuilletée maison
- 1 oeuf pour dorure
pour la farce :
- 180g de noix de veau
- 60g de foie de volaille (lapin, poulet...)
- 50g de foie gras cru (ou, à défaut, de dés de foie gras congelés Picard, de mousse de foie gras en conserve...)
- 3 échalotes
- 100g de champignons de Paris frais
- 5 cuillères à soupe de crème fraiche
- 5g de sel
- 1 c à c d'huile d'olive
- 1 c à c de curry en poudre
- 1 c à s de Porto
- 1 jaune d'œuf
- du poivre du moulin
Préparer la farce la veille.
Couper le veau, le foie, les champignons, le foie gras et les échalotes en tout petits dés de 5mm de côté.
Faire revenir à l'huile d'olive les champignons et les échalotes. Laisser refroidir.
Mélanger, dans une jatte, les différents ingrédients en dés. Incorporer les autres ingrédients de la farce. Bien mélanger. Filmer et réserver une nuit au réfrigérateur.
La farce doit sembler trop saler pour développer ses arômes à la cuisson.
A l'aide d'un emporte-pièce de 10 cm de diamètre, découper 16 cercles de feuilletage. Découper en 16 autres en 8 cm de diamètre.
Poser les petits cercles sur une plaque à pâtisserie en téflon. Déposer au centre de chaque une cuillère de farce en laissant un rebord de 2 cm. Dorer à l'œuf le pourtour.
Recouvrir des cercles de pâte plus grands. Appuyer avec un cercle de 6 cm (du côté de l'ourlet pour ne pas couper la pâte) pour souder, sans toucher les bords de la pâte (ce qui empêcherait celle-ci de lever).
Dorer le dessus. Faire une petite cheminée (un trou de 2mm au sommet du dôme suffit) et strier la pâte.
Réserver les tourtes une demi-heure au réfrigérateur, avant de les cuire 20 minutes à 180° ou de les congeler (pour une consommation plus tard).
NB 1 : ces tourtes se congèlent parfaitement bien crues. Il ne vous reste alors qu'à les faire cuire, non décongelées.
NB 2 : pour les mini-tourtes, utiliser des cercles de 4 (dessous) et 5 cm (dessus), voire de 5 et 6 cm.
L'astuce : j'ai pris l'habitude de préparer la farce avec les quantités indiquées dans cette recette, de confectionner 12 tourtes de 10 cm et d'utiliser le reste de farce pour des mini-tourtes. Je mets le tout au congélateur et j'ai ainsi à disposition une entrée pour 12 personnes et des amuse-gueules pour des apéros improvisés !
Déjeuner de Pâques en famille
A l'occasion de Pâques, voici un petit menu assez simple à confectionner et qui devrait remporter un vif succès auprès de toute la famille.
Champagne & assortiments d'amuse-bouches
(dés de foie gras poêlés sur lit de confit de mangues ou de figues,
tartares de Saint-Jacques,
verrines de guacamole, caviar de tomates séchées et chair de crabe)
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Saumon fumé tout simplement
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Epaule d'agneau au four et paillassons de pommes-de-terre et courgettes
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Plateau de fromages
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Mousse au chocolat en coque
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Café et tuiles à l'orange
Joyeuses Pâques à tous !
Quand les fines herbes s'en mêlent
"Encore un feuilleté au saumon !", me direz-vous. Oui, mais quand on aime, on ne compte pas !
Et quand les fines herbes s'en mêlent, le saumon en est tout changé.
Très simple à réaliser, ce feuilleté est savoureux. A préparer la veille, il fait une belle entrée pour un déjeuner dominical et, pourquoi pas, celui de Pâques.
Merci à Jocelyne pour cette recette que je réalise de temps en temps pour le plaisir de mes convives.
Feuilleté de saumon
Pour le feuilleté :
- 250g de pâte feuilletée maison ou 1 pâte feuilletée pré-étalée (pour gagner du temps)
- 400 gr de saumon (un filet ou des pavés)
- 4 œufs + 1 œuf pour dorure
- 4/5 tranches de pain de mie
- 5 branches persil
- 2 échalotes
- 1 ou 2 gousses d’ail
- sel, poivre
Pour la sauce au beurre citronnée :
- 20 cl (ou 200g) de crème fraîche épaisse
- 100 g de beurre
- jus de citron
- herbes : persil, ciboulette ou aneth
- fleur de sel, baies moulues (ou poivre blanc)
Préchauffer le four à 180°.
Faire cuire le saumon au court bouillon.
Tapisser un moule à cake de pâte feuilleté en laissant suffisamment de pâte pour recourvir le dessus.
Mettre au robot œufs, pain de mie, échalotes, persil, ail, sel, poivre. Mixer.
Verser la moitié de la préparation sur la pâte. Déposer le poisson puis finir avec l'autre moitié.
Recouvrir avec la pâte. Dorer le desus à l’œuf.
Cuire pendant 1h -1h15.
Avant de passer à table, préparer la sauce.
Faire fondre le beurre à feu très doux, au bain-marie, ou en position très basse au four micro-ondes.
Une fois le beurre fondu, incorporer la crème fraîche et mélanger.
Ajouter le jus de citron, les herbes finement hachées, le sel et les baies. Le mélange doit être épais.
Garder au chaud (au bain-marie).
Démouler le feuilleté à la sortie du four. Servir tiède avec la sauce à part.
NB : Pour un démoulage facile, l’idéal est d’utiliser une pâte ronde avec son papier sulfurisé.
Un gâteau aux pommes pour le goûter
Classique et indémodable, le gâteau aux pommes tel que le faisait ma grand-mère est toujours très apprécié des enfants (et des adultes aussi, d'ailleurs !).
Gâteau aux pommes
- 4 belles pommes rustiques
- 150g de farine
- 120g de sucre en poudre
- 4 oeufs
- 25cl de lait
- 50g + 1 noix de beurre
Allumer le four à 180°.
Beurrer puis fariner légèrement un moule à tarte en porcelaine ou un moule à manqué.
Peler les pommes et les couper en lamellles assez épaisses.
Dans une jatte, battre les oeufs en omelette. Y verser la farine et le sucre tout en mélangeant vigoureusement.
Faire fondre le beurre et l'ajouter à la pâte.
Incorporer le lait tout en fouettant jusqu'à obtention d'une pâte lisse.
Disposer les pommes dans le moule et recourvir de pâte.
Mettre au four pour 25 minutes environ.
PS : A décliner avec des kiwis mêlés aux pommes, pour une saveur plus exotique.
Un plat aux saveurs d'enfance
Pour "un dîner presque parfait", en tout cas rapide (si les crêpes sont déjà faites !), simple, économique et qui plaît à coup sûr aux enfants : les crêpes au jambon gratinées !
Crêpes au jambon gratinées
pour 4 personnes :
- 8 crêpes maison
- 6 tranches de jambon fines (ou 4 moyennes)
- 75g de comté fraichement râpé
- 50g de beurre
- 50g de farine
- 50 cl de lait
- noix de muscade râpée
- sel, poivre
Préparer la béchamel.
Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine et bien mélanger. Laisser cuire quelques secondes à feu doux puis ajouer le lait petit à petit sans cesser de mélanger. Assaisonner et faire cuire un quart d'heure à feu doux.
Couper les tranches de jambon en dés.
Hors du feu, ajouter le jambon à la béchamel et mélanger de nouveau.
Préchauffer le four à 180°.
Poser une crêpe à plat. Y déposer une bande de béchamel au jambon au milieu de la crêpe. Recouvrir la garniture en repliant chaque côte de la crêpe sur le dessus.
Faire de même avec les 7 autres crêpes. Les déposer dans un plat à four.
Recouvrir de la béchamel restante et parsemer de comté.
Enfourner jusqu'à ce que le dessus soit doré. Servir.
Pâte à crêpes
pour 16/18 crêpes :
- 50 cl de lait demi-écrémé
- 4 oeufs
- 250g de farine de blé
Dans le bol du mixer (pour les moins courageuses ou les plus pressées - voire les deux !), verser la farine.
Incorporer les oeufs puis le lait.
Mixer jusqu'à obtention d'une pâte lisse.
Laisser reposer 1 heure.
Au bout de ce temps, faire chauffer une noix de beurre dans une poêle à feu moyen.
Quand le beurre est bien chaud, verser une petite louche de pâte à crêpe, la répartir sur toute la surface de la poêle et laisser cuire une petite minute.
Quand les bords commencent à se décoller, retourner la crêpe avec une spatule (en silicone, c'est génial !) et laisser cuire encore quelques secondes sur la deuxième face.
Laisser glisser la crêpe dans un plat et recouvrir d'une feuille de papier aluminium.
Poursuivre jusqu'à épuisement de la pâte !
NB : Confectionnez d'abord vos crêpes pour le salé, puis ajoutez une cuillère à soupe de sucre et une autre de rhum, de grand-marnier ou tout autre alcool, avant de réaliser les crêpes sucrées.
Une invitation au voyage
Le Michelin 2008 vient de sortir et, avec lui, mon envie de vous faire partager une excellente adresse : la Côte Saint-Jacques, trois étoiles dans le célèbre guide rouge, depuis 1986.
De sa grand-mère Marie et de son père Michel, Jean-Michel Lorain a hérité de l’amour de la gastronomie. Seul à bord de son navire depuis 2001, le chef plusieurs fois récompensé par ses pairs laisse aller sa créativité, pour le bonheur des gourmets.
Une explosion de saveurs et de textures
Dès l’apéritif, pris devant la cheminée dans un salon d’hiver chaleureux, nous sommes charmés par les associations de saveurs. Et ce n’est rien comparé à ce qui suit.
Aérienne, l’émulsion de poivron jaune et noix de cabillaud nous met l’eau à la bouche et nous fait vite comprendre que nous allons voyager.
Une ronde de pain, accompagnée de beurre, de sel de Guérande et de poivre de Jamaïque nous permet de patienter avec gourmandise.
Les huîtres spéciales en terrine océane, un grand classique de la carte, est un ravissement pour les yeux et les papilles. Emprisonnées dans une gelée, elles côtoient, avec délice, des échalotes confites au vin rouge et quelques feuilles d’épinards. Une explosion de couleurs, de textures et de goût, une fraicheur incomparable, un accent iodé qui, au cœur de la Bourgogne, nous transporte illico presto sur la côte ouest. Dégustée avec un verre de Puligny-Montrachet, voilà une agréable surprise pour commencer.
Un peu de douceurs s’ensuit avec des œufs de caille en coque d’oursin. Crémeux, suave, ce plat n’est pas sans me rappeler l’œuf à la coque de mon enfance. Je suis rapidement surprise en flagrant délit de saucer les coques d’oursin quasiment vides avec… mon doigt ! Autant dire que ce plat est divin.
Dans un tout autre registre, l’aile de raie cuite doucement et servie sur un bouillon épicé au lait de coco et cumbawa, tomate confite et poêlée de légumes nouveaux mêle créativité et saveurs exotiques.
La noix de ris de veau au gingembre, accompagnée de petits oignons, rhubarbe et radis roses qui suit, nous conforte dans l’idée que Jean-Michel Lorain maîtrise l’association des textures et des saveurs : le ris de veau est fondant, la tige de rhubarbe – fine comme une feuille de cigarette – croustillante et légèrement acidulée, des radis, glacés à la manière de navets, subtilement sucrés, doux, tendres et croquants à la fois.
Après un plateau de fromages bien garni, accompagnés d’abricots secs, de pruneaux confits, de noix, de confiture de myrtille et de pains noisettes/pistaches et figues, voici venu le temps des douceurs sucrées.
Une variation autour de la noisette décline le fruit en pain de Gênes, glace, mousse… Sont également servis un macaron au thé vert, une tartelette au chocolat et fleur de violette cristallisée, un nougat, un morceau de crêpe Suzette, un granité à la framboise et tout un tas de petites choses que nous ne pouvons même pas avaler tant nous sommes repus !
Un dîner d’exception, en harmonie avec la vaisselle, unique et sublime, et la décoration de la salle à manger contemporaine et chaleureuse.
Un ravissement pour les papilles
Le petit-déjeuner du lendemain nous replonge avec nostalgie dans le repas de la veille. Dans une petite salle, calme et ensoleillée, largement ouverte sur le jardin et l’Yonne, tout y est : la brioche perdue, le cake au chocolat, les viennoiseries tièdes, la crème à la mandarine, le pain, les confitures de griottes et d’abricots, l’orange pressée, la salade de fruits frais, l’œuf à la coque et ses mouillettes, le fromage ou encore la charcuterie.
S’il s’agit d’une excellente table, je garde néanmoins quelques réserves quant à l’hôtel. Non que je doute du confort des lieux (il n’y a qu’à admirer les photos du site Internet), mais simplement, parce que je n’ai pas eu le privilège d’en profiter. Etait-ce parce que je réglais ma note avec un forfait lys que nous avons séjourné dans une chambre désuète de l’autre côté de la nationale 6, dans les murs du restaurant mère ?
Je me faisais une joie de revivre un moment aussi charmant que celui passé dans un autre Relais il y a 5 ans. Malheureusement, après avoir découvert notre chambre et de nombreux autres petits détails dans le reste de l'établissement peu dignes d'un hôtel de luxe 4 étoiles, mon excitation est vite retombée. Dommage…
Une adresse à retenir pour sa table. Sinon, exigez une chambre récente donnant sur l'Yonne (parce qu'au prix de la nuit, mieux vaut être satisfait !).
La Côte Saint-Jacques
14, Faubourg de Paris - 89300 JOIGNY
Tél. : 03 86 62 09 70
le site : http://www.cotesaintjacques.com
le blog : http://www.parole-de-chef.com
PS : désolée pour les photos des plats, mais je n'ai pas osé sortir l'appareil photos et mon portable n'est vraiment pas top ! Les autres photos sont extraites du site Internet de l'établissement.