Encore des confitures...
Deux bananes ont eu raison de mûrir un peu trop : elles ont ainsi pu assouvir ma frénésie de confiture !
Confiture de banane, rhum et épices
Pour 2 pots :
- 500 g de bananes bien mûres
- 300 g de sucre roux
- 150 ml d'eau
- 25 ml de jus de citron vert
- 1 gousse de vanille
- 1/2 cuillérée à café de cannelle en poudre
- 1 pincée de gingembre en poudre (ou du 4-épices à la place de la cannelle et du gingembre)
- 25 ml de rhum
Eplucher les bananes et les détailler en rondelles fines.
Mélanger l'eau, le jus des citrons, le sucre, la cannelle, le gingembre et la gousse de vanille fendue.
Faire cuire à feu modéré et remuer sans cesse à la cuillère de bois jusqu'à ce que le sirop soit nappant.
Ajouter les rondelles de bananes et le rhum.
Laisser cuire en remuant de temps en temps et mettre en pots lorsque le mélange atteint 105°(15 mn de cuisson environ).
Fermer et retourner les pots.
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Petites photos de ma "collection" :
Atelier cuisine du mercredi
Trop froid pour faire du vélo ce matin et pas question de rester scotché devant la télé ! Mon petit garçon de 3 ans1/2 me sollicite alors pour que l'on cuisine tous les deux. Pas de problème, je dois justement préparer une blanquette de veau pour le déjeuner.
Et puis tant qu'on y est, pourquoi ne pas finir le repas par une tarte aux pommes ? En plus, avec les chutes de pâte sablée et un coup d'oeil dans le jardin, une tartelette aux framboises s'impose. Y a plus qu'à !
Blanquette de veau
Pour 4/6 personnes :
- 500g d'épaule ou de bas de carré de veau (sans os)
- 500g de tendrons de veau (avec os)
- 6/8 carottes
- 1 blanc de poireau
- 1 oignon
- 2 clous de girofle
- 1 bouquet garni (persil, thym, feuille de laurier enveloppés dans du vert de poireau et ficelés)
- 250g de champignons de Paris (à défaut, une boite de conserve - c'est plus rapide mais c'est moins bon !)
- 25g de beurre
- sel, poivre
pour la sauce suprême :
- 50g de beurre
- 50g de farine
- 150g de crème fraiche
- 1 jaune d'oeuf
Couper le veau en cubes de 5 cm. Laver et éplucher les carottes et les couper en tronçons. Eplucher l'oignon et le piquer des clous de girofle. Laver et couper le poireau pour ne conserver que le blanc. Préparer le bouquet garni avec une feuille de vert de poireau.
Déposer les morceaux de veau dans un faitout (un autocuiseur si vous êtes pressé). Recouvrir d'eau. Ajouter une poignée de gros sel.
Porter à ébullition et maintenir 2 mn. A l'aide d'une écumoire, ôter l'écume à la surface (une tradition pour les puristes mais ça n'est pas obligatoire). Ajouter les carottes, le poireau, l'oignon, le bouquet garni et quelques grains de poivre.
Couvrir (ou fermer la cocotte) et laisser mijoter à petits bouillons pendant 2h (ou de 20 à 30 minutes en cocotte-minute suivant le modèle).
Laver rapidement et brosser les champignons de Paris. Ne pas les éplucher (si si j'en vois parfois qui épluchent les champignons de Paris. Non seulement, c'est fastidieux mais en plus ça les dénature !). Les émincer ou les couper en morceaux. Les faire revenir dans une sauteuse avec 25g de beurre.
En fin de cuisson, retirer la viande et les légumes. Les déposer dans le plat de service (sauf le blanc de poireau, l'oignon et le bouquet garni). Réserver au chaud.
Filtrer le bouillon (d'où l'inutilité de retirer l'écume au départ).
Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine. Remuer et laisser cuire à feu très doux 2 minutes. Mouiller ce roux blond avec 50 cl de bouillon filtré. Bien fouetter pour éviter les grumeaux et laisser quelques minutes sur le feu. Ajouter la crème. Poursuivre la cuisson, toujours à feu très doux.
Au moment de servir, hors du feu, incorporer le jaune d'oeuf à la sauce en fouettant vivement.
Servir alors la viande, les légumes, éventuellement du riz (cuisson pilaf avec le bouillon de la blanquette) et napper de sauce.
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En Normandie notamment , une méthode consiste, en fin de cuisson, à faire fondre 25g de beurre dans le faitout vide non lavé et à y faire revenir les morceaux de veau de tous côtés. Les retirer.
Toujours dans le faitout, ajouter 50g de beurre et 50g de farine. Remuer et laisser cuire à feu très doux 2 minutes.
Mouiller ce roux blond avec 50 cl de bouillon filtré. Bien fouetter pour éviter les grumeaux et laisser quelques minutes sur le feu. Ajouter la crème. Poursuivre la cuisson (toujours à feu très doux). Incorporer le jaune d'oeuf en fouettant vivement.
Ajouter la viande, les carottes et les champignons dans la sauce. Bien mélanger.
Servir avec du riz (cuisson pilaf avec le bouillon de la blanquette).
L'idéal, c'est que ce plat convient à toute la famille, même aux plus petits (parlez-en à ma petite puce de 15 mois !).
version champignons en boite
et pour finir le déjeuner, tartelette aux framboises...
J'irai revoir ma Normandie...
En Normandie, l'automne fleure bon la pomme. Et même si j'ai un peu d'avance, les journées fraiches mais ensoleillées me rappellent inévitablement ces après-midis où mes grands-parents partaient dans les plans de pommiers récolter les fruits qui rempliraient leurs verres le reste de l'année. Ce breuvage au parfum si particulier, au goût fruité et légèrement âpre, reconnaissable parmi tous : le cidre.
Pour nous, enfants, c'était aussi la saison des tartes aux pommes et des bourdelots, délices de nos goûters, qui changeaient selon chaque famille, chacune ayant son coup de main et sa tradition. Pour les unes, la tarte était en pâte feuilletée, d'autres la préféraient en pâte brisée sucrée. J'avoue que j'ai un faible pour la pâte sablée. Quant à la garniture, les unes ne mettaient que des pommes coupées grossièrement en 4 ou encore en fines lamelles et rangées avec justesse sur le fond de tarte. D'autres recouvraient d'abord cette pâte d'une compote de pommes maison, bien sûr. La majorité ajoutait en fin de cuisson une couche de gelée (de pommes) afin de lui donner un aspect brillant très apétissant.
Est-ce parce que je suis mariée à un alsaco-lorrain, est-ce parce que je subis la mode culinaire que, pour ma part, j'ai fini par adopter une recette plus élaborée, à base de crème fraiche, d'oeufs, d'amandes et de calvados ? Toujours est-il que cette tarte, normande ou pas, est généreusement parfumée et me rappelle indéniablement ma Normandie natale... A la pâte sablée, voilà une tarte généreuse et gourmande (roborative diront certains), idéale au goûter, à la pâte feuilletée, une version plus "légère", raisonnable à la fin du repas. A vous de voir !
Tarte aux pommes normande
Pour la pâte feuilletée, voir ici (clic)
ou pour la pâte sablée :
- 1 œuf
- 200g de farine
- 100g de sucre en poudre
- 100g de beurre
- 1 pincée de sel
Pour la garniture :
- 1 kg de pommes
- 2 œufs
- 200 g de crème crue, fraîche (c'est-à-dire pasteurisée épaisse) ou 20 cl de crème fleurette (c'est-à-dire pasteurisée liquide)
- 100 g de sucre en poudre
- 50 g d’amandes en poudre
- ½ verre à liqueur de calvados
- quelques amandes effilées
Commencer par la pâte.
Dans une terrine, battre l’œuf à la fourchette. Ajouter le sel et le sucre. Mélanger avec une spatule en bois jusqu’à ce que cela devienne mousseux.
Ajouter d’un coup la farine et mélangez l’ensemble grossièrement à la spatule.
Effriter la pâte entre ses doigts jusqu’à obtention du sable. Incorporer le beurre en petits morceaux et la pétrir. La pâte ne doit plus coller aux mains (sinon ajouter un peu de farine).
L'étaler sur le plan de travail fariné puis la déposer (attention ! ça casse) dans votre moule. La piquer à la fourchette.
Préchauffer le four à 220° (position classique c'est-à-dire soles du haut et du bas).
Peler et épépiner les pommes. Les couper en lamelle assez épaisses. Les ranger sur la pâte en les faisant légèrement se chevaucher. Réserver.
Dans une jatte, battre les œufs. Y ajouter le sucre, puis l’amande en poudre, la crème fraîche et le calvados.
Verser l’appareil sur les pommes. Parsemer d’amandes effilées.
Mettre à cuire à four chaud sur la grille du bas du four (comme ça la pâte cuit cirrectement et les pommes ne crament pas !) pendant 25 mn.
Se déguste tiède ou froide, éventuellement flambée au calvados.
NB : le repos de la pâte est facultatif sauf s’il fait chaud et qu’elle est collante.
La confiture de mûre, ma madeleine à moi
Qui n'a jamais cédé à la tentation d'une belle mûre, le temps d'une balade dans un chemin de nos campagnes ?
Début septembre me plonge directement dans ces moments où maman nous amenait à la cueillette de mûres, les semaines avant la rentrée scolaire, lorsque le soleil chauffe encore nos après-midis, que l'ennui nous gagne et que la hâte de retrouver notre école nous envahit.
D'accord, ce n'était pas qu'une partie de plaisir, ces ronces qui nous griffaient les jambes et les bras nus, nos mains bien vite tâchées par le jus des fruits noirs. Et puis, il fallait marcher dans les chemins et les champs, grimper le long des talus, s'assurer de l'absence de taureaux (au cas où...), tout comme celle des chasseurs, un peu plus tard dans la saison, lorsque nous irions ramasser des châtaignes.
Fières de notre récolte, nous rentrions alors les sacs remplis de mûres, qui allaient honorer nos petits-déjeuners jusqu'à la moitié de l'hiver.
Ni une, ni deux, il était temps de nous y mettre afin de remplir bien vite les pots vides qui attendaient déjà depuis six mois dans la cave.
Et que de bonheur, lorsque la confiture prête, nous pouvions enfin déguster au goûter, nos premières tartines avec l'écume de la cuisson. Bien que nous nous étions déjà léchées les doigts et brûlées la langue quelques instants auparavant !
Ah qu'il est loin ce temps là...
Confiture de mûre de maman, grand-mère...
- autant de sucre cristallisé que de jus de fruits recueilli
- et c'est tout !
Déposer les mûres équeutées dans une bassine. Ajouter un bon verre d'eau et faire bouillir quelques minutes.
Dans un moulin à légumes, passer les fruits afin d'en extraire les grains et d'en recueillir le jus.
Peser ce jus et y ajouter le même poids en sucre.
Remettre dans la bassine propre et porter à ébullition.
Laisser alors cuire 7-8 minutes à feu doux, tout en écumant de temps à autre.
A ce moment, la confiture doit être prise. Pour le vérifier, prélever un peu de confiture à l'aide d'une cuillère et la laisser tomber sur une assiette froide. Elle doit figer quasiment instantanément.
Mettre alors en pot.
Refermer immédiatement les couvercles et retourner les pots. Laisser refroidir.
Inspiration sucrée autour d'un verre...
Le triffle est à la mode, en version originale, selon l'inspiration des cuisinières et leur culture culinaire.
Les framboises du jardin me titillent, le pot de mascarpone dans le frigo aussi...
Verrine aux framboises du jardin
- 200g de mascarpone
- 2 oeufs
- du sucre
- quelques framboises
- du coulis de framboise
- des croustillous, des galettes de retz, des palmitos, des palets bretons... c'est selon !
Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à blanchiment. Ajouter le mascarpone. Mélanger.
Battre les blancs en neige. les incorporer à l'appareil.
Dans chaque verre, émietter grossièrement quelques biscuits. Verser un peu de coulis de framboise. Ajouter une bonne cuillère de l'appareil. Recouvrir de framboises.
Recommencer l'opération, si possible jusqu'à remplir le verre (ce qui n'est pas le cas sur la photo, un reste en réalité, à défaut de photo le jour J !).
Décorer de framboises, éventuellement de coulis et d'un biscuit.